mercredi 28 septembre 2011

Le Japon évalue l'ampleur de la décontamination à Fukushima

Le Japon va devoir enlever et éliminer 29 millions de mètres cubes de terre contaminée par l'accident nucléaire de Fukushima dans une zone presque grande comme Tokyo, a fait savoir le ministère de l'Environnement
Plus de six mois après le séisme et le tsunami du 11 mars, qui ont provoqué fusions de réacteur, explosions et fuites radioactives à la centrale de Fukushima Daiichi, sur le littoral nord-est du Japon, la dimension de la tâche commence tout juste à se profiler.
Les zones contaminées où les taux de radioactivité doivent être réduits pourraient dépasser 2.400 km2 répartis entre Fukushima et quatre préfectures voisines, dit le ministère dans un rapport diffusé mardi qui constitue sa première estimation de l'ampleur de cet assainissement. La préfecture de Tokyo couvre au total une superficie de 2.170 km2.
Le ministère de l'Environnement dit avoir réclamé 450 milliards de yens de plus dans le cadre d'un troisième budget supplémentaire pour l'année prenant fin en mars qui doit être présenté en octobre à la Diète (parlement), rapporte l'agence de presse Kyodo.
Jusqu'ici, le gouvernement a collecté 220 milliards de yens (2,9 milliards de dollars) pour les travaux de décontamination, mais certains experts estiment que la facture atteindra des milliers de milliards de yens.
L'élimination dans les zones affectées d'une couche de 5 cm de terre superficielle contenant sans doute du césium signifie que l'on retire l'herbe et les feuilles mortes des forêts, la terre et les feuilles des caniveaux. Ce qui représente près de 29 millions de mètres cubes de déchets radioactifs.
Un tel volume suffirait à remplir 23 stades sportifs d'une capacité de 55.000 spectateurs. Le gouvernement doit décider où entreposer les déchets à titre temporaire et comment les éliminer définitivement.
Les autorités ont interdit aux habitants de pénétrer dans un rayon de 20 km autour de la centrale de la compagnie Tepco, située à 240 km environ de Tokyo. Environ 80.000 personnes ont dû quitter la région de force.
Le gouvernement espère réduire de moitié les radiations d'ici deux ans dans les lieux contaminés, en comptant sur la baisse naturelle de la radioactivité sous l'effet du temps et sur les initiatives humaines.

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La tuberculose, "maladie de la pauvreté", de retour en France

La découverte de 23 cas de tuberculose déclarés et de 40 personnes infectées dans un même quartier de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a incité les autorités à organiser depuis ce mercredi un dépistage gratuit de ses habitants.
Ce dépistage, organisé par l'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Ile-de-France durera jusqu'au 14 octobre, et vise à identifier d'autres personnes qui ont contracté cette maladie qui a fait des ravages jusqu'au milieu du siècle dernier et d'autres cas d'infections latentes dans le quartier du Chêne Pointu.
"D'un point de vue épidémiologique, la tuberculose est toujours d'actualité", explique l'ARS dans un communiqué.
En 2009, 5.276 malades ont été déclarés en France. Un tiers d'entre eux vivaient en Ile-de-France, et environ 9% dans le seul département de Seine-Saint-Denis.
Souvent liés à la précarité et à des conditions de vie insalubres, ces nouveaux cas de tuberculose ne sont pas une "surprise" pour Jeanine Rochefort, responsable du centre de soins de Médecins du monde en Seine-Saint-Denis.
"Si la pauvreté progresse, la tuberculose va progresser (...) Ça doit arriver", a-t-elle dit à Reuters.
L'Ile-de-France est la région de France métropolitaine la plus touchée par cette maladie potentiellement grave et souvent contagieuse.
Au sein de la région, c'est la Seine-Saint-Denis qui enregistre les plus forts taux de tuberculose, avec 30,3 cas pour 100.000 habitants en 2009, contre 15,8 en Ile-de-France et seulement 8,2 sur toute la France. "Ce taux reste stable à un niveau élevé depuis plusieurs années", explique l'ARS.
La tuberculose "se soigne aisément" à l'aide d'antibiotiques intégralement pris en charge par la sécurité sociale, rappelle l'agence sanitaire. Mais elle reste "potentiellement grave" si elle n'est pas dépistée et correctement traitée.
Or, souligne Jeanine Rochefort, cette "maladie de la pauvreté" touche des populations "qui n'ont rien, (et qui ont souvent) d'autres priorités que la santé".
Depuis janvier 2010, un plan d'action renforcé de lutte contre la tuberculose a été mis en place en Seine-Saint-Denis.

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La France généralise les nouveaux compteurs électriques

La France va généraliser le déploiement d'un nouveau type de compteur électrique "communicant" appelé Linky, a annoncé mercredi le ministre de l'Industrie et de l'Energie Eric Besson.
Ce déploiement de 35 millions de compteurs d'ici à 2020, qui représentent un investissement de l'ordre de 4,3 milliards d'euros, sera "gratuit pour le consommateur", a-t-il précisé lors d'une conférence de presse.
La décision de lancer Linky sur l'ensemble du territoire fait suite à une expérimentation menée pendant un an sur 300.000 compteurs par ERDF, la filiale de distribution d'électricité d'EDF, dans les régions de Tours (Indre-et-Loire) et de Lyon.
"Les surcoûts liés au déploiement seront compensés par les gains de productivité qu'ils permettront. Dans ce contexte, le gouvernement a demandé à ERDF de financer intégralement ces surcoûts", a indiqué Eric Besson.
La mise en place de compteurs communicants résulte de l'application d'une directive européenne prévoyant qu'au moins 80% des usagers seront équipés de tels dispositifs à l'horizon 2020.
Le compteur Linky doit notamment permettre des relevés à distance en temps réel et donner aux clients accès à leurs données pour leur permettre de mieux maîtriser leur consommation, Eric Besson ayant exprimé son souhait d'une "offre gratuite de services suffisamment étoffée".
UFC-Que Choisir a cependant qualifié de "hâtive" la décision de généraliser le système, en mettant en doute la réduction de la facture induite pour les ménages.
"Malgré l'engagement pris d'une gratuité pour les consommateurs, tout porte à croire que ceux-ci paieront via le Turpe (le tarif d'utilisation du réseau public d'électricité) le prix exorbitant de l'appareil", a également estimé l'association de consommateurs.
"Les vrais bénéficiaires du déploiement de 35 millions de compteurs communicants seront donc le gestionnaire de réseau qui verra notamment diminuer ses coûts de relève des compteurs, et les fournisseurs d'électricité qui pourront multiplier les offres tarifaires et taxer au prix fort le moindre dépassement."

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Le budget 2012 donne la priorité à la rigueur

Le projet de budget pour 2012, le dernier du quinquennat de Nicolas Sarkozy, prévoit de ramener le déficit public à 4,5% du PIB fin 2012 avant d'atteindre 3% en 2013, année lors de laquelle le ratio de dette publique commencerait à baisser.
Mais la dégradation de la conjoncture économique et l'issue de l'élection présidentielle d'avril-mai, pour laquelle l'opposition socialiste est donnée favorite, pourraient rapidement compliquer l'exercice ou en bouleverser les paramètres.
"Ce gouvernement aura mis fin à l'augmentation continue des dépenses de l'Etat depuis 1945, c'est un changement historique", s'est félicitée la ministre du Budget, Valérie Pécresse, en présentant le texte mercredi à des journalistes.
"Pour la première fois depuis 1945, les dépenses de l'Etat vont diminuer d'un milliard d'euros en valeur absolue, hors charges de la dette et pensions de retraite", a-t-elle ajouté.
Le déficit budgétaire devrait être réduit l'an prochain à 80,8 milliards d'euros si le Parlement suit la demande gouvernementale de trouver un milliard d'euros supplémentaire lors des débats budgétaires. Ce déficit est estimé pour 2011 à 95,5 milliards d'euros.
Le déficit public global, qui inclut les comptes sociaux et ceux des collectivités locales, sera de 5,7% fin 2011. Et, une fois retrouvée la limite européenne de 3% en 2013, il serait réduit à 2,0% en 2014 et 1,0% en 2015, une trajectoire qui vise à conforter la note "triple A" donnée à la dette française par les principales agences de notation internationales, une priorité affichée de l'Elysée.
La dette publique atteindrait 87,4% du PIB fin 2012, 87,3% en 2013, 86,2% en 2014 et 84,1% en 2015, après 85,5% attendu fin 2011.
INCERTITUDES
Le texte confirme les prévisions gouvernementales de croissance économique à 1,75% en 2011 et 2012 - qui sont supérieures à celles de nombreux économistes - puis à 2,0% en 2013, 2014 et 2015.
La chute des marchés financiers et la dégradation de la conjoncture économique internationale ont en effet encore assombri les perspectives de croissance, comme l'a encore illustré ce mercredi la confirmation d'une croissance nulle de la France au deuxième trimestre.
Ces pressions sur la croissance ne discréditent pas pour autant le budget 2012, estimait lundi Michel Didier, président de l'institut d'études économiques Coe-Rexecode, qui table sur une croissance à 1,2% l'an prochain.
"Entre 1,2% et 1,7%, ce n'est pas de nature à bouleverser les finances publiques", estime-t-il. "L'essentiel, c'est de rester sur une trajectoire où l'on gagne un point de déficit par an."
Aux incertitudes économiques s'ajoute l'impact de la prochaine élection présidentielle. Jamais, depuis que la France enchaîne chaque année les déficits, soit le milieu des années 1970, le déficit public n'a en effet baissé lors d'une année d'élection présidentielle.
"Le président de la République a rappelé que notre objectif de réduction des déficits était intangible et qu'il serait tenu à l'euro prêt", a dit Valérie Pécresse lors du compte rendu du conseil des ministres.
150.000 POSTES SUPPRIMÉS DEPUIS 2007
Pour la deuxième année consécutive, les dépenses de l'Etat seront gelées en valeur, hors dette et pensions.
Le non-remplacement d'un fonctionnaire d'Etat partant à la retraite sur deux se poursuivra en 2012, avec 30.401 postes supprimés, ce qui portera le nombre de suppressions à 150.000 postes équivalent temps plein sur la durée du quinquennat.Lire la suite...

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Six morts dans l'incendie d'un squat en Seine-Saint-Denis

Six personnes sont décédées mercredi matin dans l'incendie d'un squat à Pantin, près de Paris, a-t-on appris auprès de la préfecture de police de Seine-Saint-Denis.
"Il y a eu six décès dans l'incendie d'un immeuble à Pantin cette nuit", a déclaré un porte-parole.
Selon les premiers éléments de l'enquête, plusieurs personnes ont été hospitalisées après le sinistre, qui s'est déclaré dans un bâtiment occupé illégalement.

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lundi 26 septembre 2011

Les Saoudiennes obtiennent le droit de vote à partir de 2015

Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a annoncé, dimanche 25 septembre, l'octroi aux femmes du droit de vote et de se présenter aux élections municipales, seul scrutin existant dans le pays.
'Parce que nous nous refusons à marginaliser les femmes dans la société (...), nous avons décidé, après avoir consulté les oulémas et d'autres personnalités, d'associer les femmes dans le conseil de la Choura en qualité de membres à compter de la prochaine législature, a déclaré le souverains saoudien. Les femmes pourront également se présenter aux élections municipales pour lesquelles elles disposeront du droit de vote'.
Le conseil de la Choura, une assemblée consultative dont les membres sont désignés par les autorités, pourrait donc également accueillir des femmes. 'Une modernisation équilibrée, en conformité avec nos valeurs islamiques qui défendent les droits, est une demande importante dans ce siècle où il n'y a plus de place pour les récalcitrants', a fait valoir le souverain saoudien.
PAS LE DROIT DE VOYAGER, CONDUIRE OU TRAVAILLER
C'est la première fois que la femme saoudienne se voit accorder le droit de vote et d'éligibilité dans ce royaume ultraconservateur, où seules des élections municipales sont organisées. Elles devront toutefois attendre les prochaines élections municipales partielles, prévues en 2015, pour pouvoir se présenter et voter.
Les deuxièmes élections municipales de l'histoire du pays doivent se tenir jeudi, au cours desquelles sera désignée pour quatre ans la moitié des membres de conseils municipaux, des instances aux pouvoirs limités. Les Saoudiennes ne pourront pas encore participer à ce scrutin.
Les défenseurs des droits de l'homme dans ce pays qui applique une interprétation rigoriste des préceptes de l'islam réclamaient depuis longtemps semblables mesures au bénéfice des femmes.
Les Saoudiennes ne peuvent toujours pas voyager, conduire, travailler ou subir des interventions (...)Lire la suite

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dimanche 25 septembre 2011

Leila Lopes, Miss Univers Leila Lopes aurait falsifié des documents pour obtenir son titre de Miss Angola Britannique, qui lui a permis de participer au concours de Miss Univers.

Miss Universe Angola 2011 Leila Lopes steps forward after being chosen among the final ten contestants of the Miss Universe 2011 pageant in Sao Paulo September 12, 2011. REUTERS/Darren Decker/Miss Universe Organization, L.P. LLLP./Handout (BRAZIL - Tags: ENTERTAINMENT SOCIETY) FOR EDITORIAL USE ONLY. NOT FOR SALE FOR MARKETING OR ADVERTISING CAMPAIGNS. THIS IMAGE HAS BEEN SUPPLIED BY A THIRD PARTY. IT IS DISTRIBUTED, EXACTLY AS RECEIVED BY...Lire tout l'article.

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La gauche a conquis le Sénat, selon le socialiste Bel

La gauche a remporté dimanche la majorité absolue au Sénat, une première dans l'histoire de la Ve République, a déclaré Jean-Pierre Bel, président du groupe PS à la haute assemblée, alors que les résultats définitifs du scrutin n'étaient pas encore connus.
"Pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, le Sénat va connaître l'alternance", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au Sénat.
"Pour la première fois, le changement est en marche", a-t-il poursuivi, en allusion à l'élection présidentielle de 2012.
"La gauche vient de gagner ce 25 septembre, elle vient de gagner les élections sénatoriales. C'est un véritable camouflet pour la droite", a-t-il dit.
"Selon nos dernières informations, la gauche a remporté 24, 25, 26 sièges supplémentaires. Il y aura au moins 175 sénateurs et sénatrices de gauche, c'est-à-dire la majorité absolue", a-t-il déclaré sous les applaudissements.
Martine Aubry et François Hollande, candidats à l'investiture du PS pour l'élection présidentielle, se sont rendus au Sénat.

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L'Otan bombarde Syrte en Libye, un charnier à Abou Salim

Les nouvelles autorités libyennes ont découvert dimanche un charnier contenant les restes de plus de 1.270 victimes d'un massacre commis en 1996 par les forces du régime déchu, non loin de la prison Abou Salim de Tripoli.
A l'est de la capitale, les avions de l'Otan ont bombardé la ville de Syrte pour dégager la voie aux troupes du Conseil national de transition (CNT).
La prison d'Abou Salim, située dans le sud de Tripoli, abritait à l'époque de Mouammar Kadhafi les opposants au régime, y compris ceux qui s'étaient rebellés contre le "guide".
La prison, de sinistre réputation, avait été en 1996 le théâtre d'un massacre au cours duquel, selon des organisations de défense des droits humains, 2.000 détenus environ avaient trouvé la mort.
Ce massacre est indirectement à l'origine du soulèvement armé qui a écarté le "guide" libyen du pouvoir. En février, les familles de victimes de ce massacre avaient manifesté à Benghazi pour demander la libération de leur avocat.
Ces défilés ont provoqué des affrontements avec les forces de sécurité et se sont vite transformés en manifestations pour la démocratie. La Cyrénaïque a basculé aux mains des insurgés une semaine plus tard mais l'opposition a mis six mois à atteindre Tripoli.
Les troupes du gouvernement intérimaire tentent de prendre le contrôle des derniers bastions de Mouammar Kadhafi, Syrte et Bani Walid, où ses partisans opposent une forte résistance.
Le CNT affirme que ses soldats ont repoussé samedi une attaque de miliciens aux ordres de Khamis Kadhafi, l'un des fils du "guide", dans l'oasis saharienne de Ghadamès, aux confins des frontières algérienne et tunisienne.
BOMBARDEMENTS
Les hommes du CNT sont parvenus samedi à 500 mètres du centre de Syrte avant de reculer pour laisser l'aviation de l'Otan bombarder cette ville côtière d'environ 80.000 habitants.
"Hier nos combattants de la liberté ont attaqué la ville de Syrte par deux côtés. Cela ne signifie pas que Syrte est libre maintenant mais c'est une indication de la libération prochaine de Syrte", a dit Ahmed Bani, porte-parole militaire du CNT à Tripoli.
Les habitants de Syrte pouvaient entendre le bruit des avions de guerre et des bombardements sporadiques sur des cibles au sol. Un bombardement a, dans un bruit assourdissant, fait se lever un nuage de poussière sur le sud de la ville.
"L'Otan a largué beaucoup de bombes aujourd'hui", a dit un combattant rebelle.
L'Alliance atlantique a dit samedi dans un communiqué avoir frappé dans les environs de Syrte deux centres de commandement, une zone militaire, un bunker, un ensemble de radars et 29 véhicules militaires.
Les témoignages de combattants du CNT et de personnes ayant fui Syrte indiquent que les hommes de Kadhafi tentent d'empêcher les civils de fuir pour s'en servir comme "boucliers humains".
"Les soldats de Kadhafi ont encerclé la zone, l'ont bouclé et tirent sur les gens", dit Youssef, qui fuit(...)Lire la suite.

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Le roi donne des pouvoirs politiques limités aux Saoudiennes

Le roi Abdallah a accordé dimanche aux femmes le droit de siéger en tant que membres de plein droit au Conseil de la Choura et de participer aux élections municipales en Arabie saoudite.
"Parce que nous nous refusons à marginaliser les femmes dans la société (...), nous avons décidé, après avoir consulté les oulémas et d'autres personnalités, d'associer les femmes dans le Conseil de la Choura en qualité de membres à compter de la prochaine législature", a déclaré le souverain wahhabite dans un discours prononcé devant cette assemblée consultative.
"Les femmes pourront également se présenter aux élections municipales pour lesquelles elles disposeront du droit de vote", a ajouté l'orateur.
Les défenseurs des droits de l'homme dans ce pays qui applique une interprétation rigoriste des préceptes de l'islam réclamaient depuis longtemps semblables mesures au bénéfice des femmes.
Les Saoudiennes ne peuvent toujours pas voyager, travailler ou subir des interventions chirurgicales sans l'autorisation d'un membre mâle de leur parentèle. La conduite automobile leur est en outre bannie.
Les changements annoncés par le roi entreront en vigueur après le scrutin municipal de ce jeudi.

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Un charnier de 1700 prisonniers découvert à Tripoli, selon le CNT

Les restes de plus de 1.700 prisonniers exécutés en 1996 par leurs geôliers de la prison d'Abou Salim à Tripoli ont été découverts dans un charnier dans la capitale, a annoncé dimanche le Conseil militaire des nouvelles autorités libyennes.
"Nous avons découvert le lieu où étaient enterrés tous ces martyrs", a déclaré Khaled Cherif, porte-parole du Conseil militaire, lors d'une conférence de presse à Tripoli, ajoutant avoir la preuve qu'il s'agissait d'"actes criminels".
Il a précisé qu'un comité technique était chargé de l'identification des corps, mais que cette opération "nécessiterait un certain temps". Selon lui, "de l'acide" a été versé sur les corps "pour éliminer toute preuve de ce massacre".
"Nous avons été invités à visiter l'endroit où se trouvaient les cadavres de prisonniers d'Abou Salim et nous y avons découvert des ossements humains éparpillés", a déclaré l'un des membres de ce comité, Salim al-Farjani.
"Nous appelons les organisations étrangères et la communauté internationale à nous aider dans cette tâche puisqu'il s'agira d'identifier les corps de plus de 1.700 personnes", a-t-il ajouté.
Plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme ont dénoncé l'assassinat en 1996 de plusieurs centaines de prisonniers dans la célèbre prison d'Abou Salim, où étaient incarcérés en particulier de nombreux prisonniers politique du régime de Mouammar Kadhafi.
Ce massacre, intervenu en répression d'une mutinerie, est d'ailleurs indirectement à l'origine de la révolte qui a éclaté mi-février dans l'Est libyen et s'est transformé en un conflit armé qui a conduit à la chute de l'ancien "Guide" désormais en fuite.
Les premières manifestations à Benghazi, principale ville de l'Est, ont en effet eu lieu à l'appel de familles de prisonniers tués, qui (...)Lire la suite.

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samedi 24 septembre 2011

Trois proches de Nicolas Sarkozy empêtrés dans l'affaire Karachi

Trois proches de Nicolas Sarkozy, Nicolas Bazire, Thierry Gaubert et Brice Hortefeux sont désormais mis en cause dans l'affaire de Karachi, soit pour son volet financier, soit pour des interventions intempestives.
L'épouse de Thierry Gaubert, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, a dit sur Europe 1 et au quotidien Le Monde avoir vu son mari ramener de l'argent en espèces après des voyages en Suisse en compagnie de Ziad Takieddine, autre mis en examen.
La police judiciaire l'a interrogée pendant neuf heures le 8 septembre sur ce dossier.
"Je confirme ce que j'ai dit pour les voyages de mon mari, surtout à l'étranger et son retour avec des sacoches. Il y avait de l'argent mais je ne sais pas d'où l'argent venait", a-t-elle dit dans une interview diffusée samedi sur Europe 1.
Thierry Gaubert et Ziad Takieddine, que l'enquête a identifié comme un intermédiaire sur des contrats d'armement, allaient à Genève et Londres avant de revenir à Paris, a-t-elle ajouté.
Son mari lui disait qu'il remettait l'argent à Nicolas Bazire, alors directeur de cabinet d'Edouard Balladur à Matignon et directeur de sa campagne présidentielle.
"Je ne l'ai pas vu venir chez moi mais c'est ce que mon mari me disait", a-t-elle expliqué.
SAISIE D'UN RELEVÉ DE TRANSFERT DE FONDS ?
Elle conteste avoir fait ces déclarations dans le cadre d'un conflit avec son mari, avec lequel elle est en instance de divorce.
Sur Le Monde.fr, elle fait état de menaces émanant de son mari. "Il m'a dit: 'Si tu parles, tu ne verras plus les enfants. Si je coule, tu coules avec moi, car nous ne sommes pas divorcés'. Il ne fallait absolument pas que je parle des comptes à l'étranger et des remises d'argent."
Le site internet Mediapart, qui dit avoir eu accès aux procès-verbaux, affirme que l'ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy a tenté de faire pression sur sa femme pour qu'elle endosse la responsabilité de comptes ouverts à l'étranger.
Hélène Gaubert a remis à la police l'enregistrement de ces menaces avant de révéler les opérations de son mari, précise le site d'information.
Takieddine, Gaubert et Bazire sont tous trois mis en examen dans cette affaire. Ces deux derniers sont des proches de Nicolas Sarkozy, qui était porte-parole de la campagne d'Edouard Balladur et ministre du Budget à cette époque.
L'affaire pourrait avoir un lien avec l'attentat de Karachi, au Pakistan, qui a tué en 2002 onze Français qui travaillaient sur ce marché d'armement.
Selon Europe 1, les policiers qui enquêtent sur le financement controversé de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 ont découvert lors d'une perquisition au domicile de Thierry Gaubert des documents bancaires.
Parmi ces documents figurerait un relevé du transfert de fonds de 10 millions de francs effectué entre un compte bancaire en Suisse et un paradis fiscal. Cette somme pourrait correspondre à l'argent en espèces considéré comme litigieux dans les comptes de campagne d'Edouard Balladur, dit la radio.
"Le compte suisse de M. Gaubert existe bien et on sait qu'il était alimenté de l'étranger, même si le lien avec les commissions des contrats d'armement n'est pas prouvé", a dit une source judiciaire à Reuters.
HORTEFEUX MIS EN CAUSE
De son côté, Brice Hortefeux a été mis en cause dans l'affaire Karachi pour ses interventions supposées dans l'enquête du juge Renaud Van Ruymbeke.
L'opposition de gauche et les syndicats de magistrats soupçonnent l'ancien ministre de l'Intérieur d'avoir bénéficié de fuites sur l'enquête et tenté d'en informer Thierry Gaubert pendant sa garde à vue.
Le parquet de Paris a annoncé en conséquence vendredi soir l'ouverture d'une enquête préliminaire pour violation du secret professionnel et recel de ce délit.
Mais l'un des syndicats de magistrats et des parties civiles réclamaient une enquête indépendante confiée à une d'instruction.
Ils s'étonnent en outre que l'enquête soit confiée au directeur central de la police judiciaire, puisque cela revient à lui demander d'effectuer...La suite.

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Les forces du CNT libyen pénètrent dans Syrte

Les forces du nouveau pouvoir libyen sont entrées samedi dans Syrte, ville natale du Guide déchu Mouammar Kadhafi et l'un de ses derniers bastions, où elles ont été accueillies par des tirs nourris de "snipers".
De la fumée noire tourbillonnait au-dessus de cette localité côtière alors que des forces du Conseil national de transition (CNT, au pouvoir) se massaient sur la place Zafrane, à un km du centre-ville.
On pouvait entendre des fusillades du centre-ville au fur et à mesure de la progression des chars et des mortiers des "katibas" (unités) du CNT.
Des pick-up équipés de mitrailleuses et transportant des combattants se dirigeaient à toute vitesse vers Syrte. D'autres forces du CNT ont progressé à partir du sud de la ville.
"Ils ont posté des tireurs embusqués au-dessus des mosquées, des immeubles. Ils se servent aussi des maisons et des édifices publics", a raconté à l'envoyé spécial de Reuters un combattant, El Tohamy Abouzein, posté sur le rond point de la place Zafrane.
Pour sa part, l'Otan n'a pas souhaité faire samedi de commentaires sur ses opérations à Syrte. Vendredi, ses aéronefs ont frappé plusieurs cibles, dont un dépôt de munitions et une batterie de DCA.
Des combattants du CNT ont affirmé avoir reçu l'ordre de différer un assaut contre le centre-ville en raison d'éventuels bombardements de l'Alliance atlantique.
A la périphérie ouest de Syrte, des artilleurs sont entrés en action et les deux camps échangent des tirs de roquettes.
Ces derniers jours, les forces du nouveau pouvoir ont reculé de Syrte ainsi que de Bani Walid, l'autre dernier bastion des fidèles de Mouammar Kadhafi, en raison de la résistance acharnée de ces derniers.

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Vladimir Poutine candidat à un troisième mandat au Kremlin

Vladimir Poutine a annoncé samedi sa candidature à un troisième mandat de président de la Russie après s'être entendu avec Dmitri Medvedev, qui devrait devenir son Premier ministre.
Les élections législatives russes ont lieu le 4 décembre et la présidentielle le 4 mars 2012. Le parti au pouvoir Russie unie et son candidat sont donnés gagnants de ces deux scrutins.
Se succédant à la tribune lors d'un congrès de Russie unie, Dmitri Medvedev et Vladimir Poutine ont mis fin à des mois de spéculation sur l'identité du candidat du pouvoir à la présidentielle.
Medvedev, actuel résident du Kremlin, a d'abord proposé que le Premier ministre Vladimir Poutine soit le candidat de la majorité.
"Je pense qu'il serait juste que le congrès (de Russie unie) soutienne la candidature du président du parti, Vladimir Poutine, pour qu'il se présente à la présidentielle", a-t-il dit sous les applaudissements de milliers d'adhérents.
Poutine a ensuite accepté la proposition de Dmitri Medvedev et demandé à son ancien vice-président de devenir son Premier ministre.
Poutine, 58 ans, et Medvedev, 45 ans, avaient dit qu'ils ne se présenteraient pas l'un face à l'autre.
Poutine est considéré comme le véritable numéro un du pays. Il a été président de 2000 à 2008 et ne pouvait pas briguer un troisième mandat il y a trois ans.
Le candidat de Russie unie sera le grand favori de l'élection présidentielle, malgré la récente baisse dans les sondages du gouvernement.
La cote de popularité de Poutine et Medvedev reste élevée avec environ deux tiers des Russes satisfaits de leur action.
"Le danger est que cela prive l'élite de toutes ses illusions de libéralisation et de modernisation", a dit Andreï Piontkovski, analyste politique à l'Académie des sciences de Russie.
"Aujourd'hui le pays doit faire face à une sombre perspective. C'est la stagnation et le pourrissement (...) C'est l'ère (de l'ancien dirigeant de l'URSS Leonid) Brejnev revisitée."

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Un nouveau système d'alerte en cas de sinistre

Un nouveau système d'alerte multimédia sera déployé pour pouvoir évacuer les populations en cas de tempête ou d'inondation, a déclaré samedi Nicolas Sarkozy en clôture du 118e Congrès des sapeurs-pompiers, à Nantes.
Le chef de l'Etat a annoncé le lancement d'une "procédure de marché" pour créer d'ici à trois ans ce Système d'alerte et d'information des populations (SAIP), qui fonctionnera via des sirènes mais aussi des messages diffusés à la radio, à la télévision et sur les téléphones portables.
"Il me semble quand même normal, dans un pays où tout le monde a la téléphonie mobile, que les services de secours puissent, en cas de crise, isoler un bassin de population et prévenir les gens sur leur téléphone portable de la catastrophe qui arrive", a-t-il déclaré.
Le président de la République a également promis de prendre "d'ici à la fin de l'année" une décision sur le renouvellement de la flotte des bombardiers d'eau français.
"J'ai souhaité qu'une réflexion soit engagée sur le sujet, un groupe d'experts me rendra ses conclusions dans quelques semaines", a-t-il dit.
Nicolas Sarkozy a souligné qu'il s'agissait d'une "dépense très importante, très lourde en cette période de forte contrainte budgétaire." "Mais la France dispose d'un savoir-faire exceptionnel dans le domaine de la lutte contre les feux de forêt, qu'il faut préserver".
Le chef de l'Etat a également voulu "rassurer" les sapeurs-pompiers alors qu'une directive européenne sur le temps de travail pourrait imposer des durées maximales de travail hebdomadaires ou des "repos de sécurité", difficilement compatibles avec leur service.
"Je serai très attentif à ce que les sapeurs-pompiers autant volontaires, professionnels que militaires soient exclus du champ de cette directive. C'est un engagement que je prends devant vous", a-t-il dit.
Nicolas Sarkozy s'est enfin engagé à diversifier le corps préfectoral, alors qu'un premier pompier vient d'être nommé préfet délégué à la sécurité auprès de la zone de défense Est.
"La conviction qui est la mienne est que le corps préfectoral doit s'ouvrir. L'Ena, c'est parfait, mais c'est pas tout dans la vie, l'Ena", a-t-il expliqué.
Nicolas Sarkozy souhaite donc qu'il y ait, "dans l'avenir, de façon naturelle et normale, des sapeurs-pompiers qui puissent devenir préfets, des sapeurs-pompiers qui puissent être sous-préfets, des sapeurs-pompiers qui puissent être sous-directeurs dans l'administration centrale".

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Koh Lanta : retournement de situation

Nos candidats sont toujours sur leur île de Papouasie, et ce sont toujours les jaunes qui gagnent. Pour ceux qui n'ont rien suivi, sachez que l'équipe des jaunes a remporté toutes les épreuves depuis le début de l'aventure, ce qui fait que les rouges sont assez énervés. Après six jours d'aventure, Ella et Virginie ont été les cibles de l'équipe des rouges mais c'était sans compter sur Maxime qui a manipulé tout le camp pour faire éliminer Catherine. Résultat : les rouges ne sont plus que huit, face à dix jaunes, plein d'entrain. 
Une épreuve de confort sous apnée
Les rouges s'éloignent de plus en plus les uns des autres, ce qui n'arrange pas du tout leurs affaires. Du côté des jaunes tout va bien, sauf pour Steve à qui sa famille manque énormément. Plus important encore, Gégé a dû être évacué à l'infirmerie pour un malaise. Mais ils doivent se préparer pour le prochain jeu de confort. Chaque équipe reçoit un poids avec lequel elle doit s'entraîner afin de gagner. Et si les rouges sont à fond dans l'entraînement, les jaunes ne voient pas très bien à quoi cela sert de s'entraîner. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? Car jusque là, personne n'a encore réussi à pêcher de poisson et le cadeau du jeu de confort est un mérou-léopard à manger...
Après une épreuve d'apnée et de grosses difficultés pour Gégé (qui rappelons-le, ne sait pas nager), l'épreuve est (enfin) gagnée par les rouges. Ils vont pouvoir manger du poisson. Manque de chance, ils n'ont pas de feu. Ce serait mauvais que de manger du poisson sans pouvoir le cuire. Les rouges vont donc pouvoir manger leur poisson dans le camp des jaunes pendant que ceux-ci attendront dans le camp adverse. Les rouges découvrent avec stupéfaction le camp des jaunes, et notamment le toit en feuilles tressées. Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises avec l'énorme poisson.
De leur côté, les jaunes sont amers après leur défaite et les critiques fusent vis-à-vis de Gégé qui, selon eux, n'a pas été à la hauteur lors de l'épreuve. Des critiques que le doyen a vraiment beaucoup de mal à accepter. A tel point qu'il va dormir seul, dans son coin. Mais il cherche tout de même un moyen de ne pas se faire éliminer. Quant aux rouges, ils ripaillent et repartent heureux avec un peu de feu. Mais quand ils reviennent dans leur camp, les jaunes sont d'abord agréablement surpris de voir que leurs gourdes sont remplies mais l'une des candidates découvre que son jogging a été oublié trop près du feu et qu'il est légèrement brûlé. Mon Dieu, quelle horreur... Steve quant à lui, a de plus en plus de mal à supporter l'éloignement d'avec sa famille. A tel point qu'il souhaite quitter l'aventure. Une décision que l'équipe des jaunes a bien du mal à accepter.
Les rouges remportent l'épreuve d'immunité
Denis Brogniart vient donc demander des explications à Steve. Et il en ressort que le jeune homme a appris des choses sur lui-même, qu'il se trouve moins fort que ce qu'il croyait. Steve fait alors ses adieux à son équipe, qui du coup ne compte plus que neuf candidats, à la veille d'une épreuve d'immunité. Après une nuit de forte pluie, le réveil est sinistre chez les jaunes...
Les deux équipes reçoivent finalement le message leur annonçant l'épreuve d'immunité. Les rouges sont motivés, les jaunes un peu moins. D'autant qu'il s'agit de l'épreuve mythique de la dégustation. Les rouges et les jaunes désignent tour à tour les candidats qui devront s'affronter face à face. Et ça commence fort avec un oeil de barracuda... que Caroline gagne pour les jaunes. L'équipe prend une longueur d'avance sur les rouges, mais ces derniers finissent par remporter la première épreuve. Mais ce n'est...La suite Ici.

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jeudi 22 septembre 2011

Critiques et louanges pour le pape à Berlin


Au premier jour de la plus délicate visite de Benoît XVI dans son pays natal, des Allemands opposés à ses positions sur la sexualité et ulcérés par les affaires de prêtres pédophiles ont manifesté jeudi contre sa venue à Berlin, où des députés ont boycotté le discours qu'a prononcé le pape au Parlement.
Le souverain pontife, qui a rencontré la chancelière Angela Merkel, des responsables politiques et des personnalités de la communauté juive, a été chaleureusement applaudi durant au Bundestag (chambre basse), honneur rarement accordé.
Mais une centaine de députés (la chambre compte 620 sièges) ont boycotté le discours, qui a suscité dans la population de vifs débats sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Quelque 8.000 personnes opposées aux positions conservatrices du pape et révoltées par les affaires d'abus sexuels imputés à des ecclésiastiques ont protesté contre sa venue dans le centre de Berlin, brandissant des banderoles où l'on pouvait lire "Repars chez toi, le pape" ou "Moins de religion = plus de droits de l'homme".
Benoît XVI a même été critiqué par un dirigeant de la communauté juive, Deiter Graubmann, qui l'a par ailleurs félicité de son souci d'améliorer le dialogue entre chrétiens et juifs. Graubmann l'a prévenu que les juifs se sentiraient blessés si le défunt Pie XII, pape durant la Seconde Guerre mondiale, était béatifié.
La journée du pape s'est terminée par la célébration d'une messe en plein air en présence de 70.000 fidèles qui ont prié sous la pluie au Stade olympique de la ville.
"PAS DE CE MONDE"
Benoît XVI avait entamé sa visite en invitant les Allemands à ne pas s'éloigner de l'Eglise malgré les scandales de pédophilie impliquant des religieux. Selon des chiffres officiels, 181.000 catholiques ont quitté l'Eglise en 2010 à la suite des crimes sexuels mis au jour ces dernières années.
"L'Eglise est comme le filet du Seigneur qui peut ramener de bons et de mauvais poissons", a-t-il dit en se référant à une image de Jésus en pêcheur issue des Evangiles. Mais ses paroles n'ont pas apaisé les contestataires tenus à bonne distance par les forces de l'ordre dans le centre de Berlin.
"C'est d'une arrogance impossible, cela montre qu'il n'est pas de ce monde", a commenté Birk Friedrich, 62 ans, qui a passé ses 14 premières années dans un foyer pour enfants catholiques où les abus étaient fréquents selon lui.
"Ce sont l'Eglise et ce pape qui ont permis que l'on cache tous ces abus sous le tapis", a-t-il ajouté sur la Potsdamer Platz où l'une des banderoles déployées affirmait "Mieux vaut Dieu sans Eglise qu'une Eglise sans Dieu".
Des groupes homosexuels opposés aux positions dogmatiques de Benoît XVI en matière de sexualité et de contraception ont envahi la place, parfois déguisés en évêques, voire en pape.
"Pourquoi a-t-il été invité au Parlement ? Il n'a rien à voir avec la politique. Sa politique sur le préservatif vaut un meurtre", a lancé Markus Schuke, 42 ans, employé de l'organisation caritative AIDs.
En revanche, des dizaines de milliers de catholiques ont rempli le stade, dont plusieurs centaines de pèlerins de Pologne vêtus de longues capes rouges où s'inscrivaient une croix et l'image du Christ. "Nous l'aimons et tenions à lui montrer qu'il y a ceux qui protestent et ceux, nombreux, qui l'aiment", a dit Anna Ogorzalek, Polonaise de 23 ans.
RENCONTRE AVEC LES PROTESTANTS DEMAIN
"Pendant des décennies, on nous a mené la vie dure dans l'Allemagne de l'Est communiste, alors il est vraiment formidable que Benoît XVI soit venus parmi nous", renchérissait Walburga Treibmann, infirmière de 50 ans du Land de Brandebourg, près de Berlin.
L'Eglise catholique d'Allemagne a reçu près de 600 demandes d'indemnités pour les victimes de crimes sexuels imputés à des ecclésiastiques, concernant des affaires remontant parfois à plusieurs décennies. Une association de victimes estime à plus de 2.000 le nombre total de victimes.
Le pape a dit comprendre que certains aient été "scandalisés par ces crimes", mais il a souligné que la hiérarchie catholique faisait tout pour prévenir de tels méfaits et réparer le mal infligé à des milliers de personnes.
Pendant son discours au Bundestag, on a pu voir plusieurs rangées de sièges vides, ceux des députés de gauche qui boycottaient la séance.
"Le pape peut célébrer la messe où il veut - dans un champ, une église ou au Stade olympique. Mais il ne devrait pas prendre la parole au Bundestag", a estimé Hans-Christian Ströbele, du parti des Verts, qui s'est abstenu d'aller écouter Benoît XVI dans le cadre entièrement modernisé du Reichstag.
Mais un passage où il faisait l'éloge de "l'essor du mouvement écologique dans la politique allemande depuis les années 1970" a reçu de tels applaudissements d'autres députés Verts que le pape a déclaré : "Je ne suis pas ici pour faire de la propagande en faveur d'un parti politique en particulier."La suite d'infos...

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Les Français à 62% pour le serment d'allégeance aux armes

Soixante-deux pour cent des Français sont favorables à l'idée de serment "d'allégeance aux armes de la France" avancée par l'UMP, selon un sondage Ifop à paraître vendredi dans France Soir. Cette proposition, critiquée jusque dans les rangs du parti présidentiel, a été formulée mardi lors d'une convention de l'UMP sur la défense nationale.
Elle consisterait à demander à tout jeune Français, lors de la journée d'appel à la Défense, de s'engager à défendre la France en cas de conflit. Le même engagement serait demandé aux étrangers lors de l'acquisition de la nationalité française.
Au nombre des personnes ouvertes à ce projet figurent en tête les sympathisants UMP (82%), suivis de ceux du Front national (74%) et de la gauche (47%).
Trente-huit pour cent des personnes interrogées désapprouvent l'idée.
L'enquête a été réalisée du 20 au 22 septembre auprès de 1.005 personnes âgées de 18 ans et plus via un questionnaire en ligne (CAWI).

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Mahmoud Ahmadinejad vitupère contre l'Occident à l'Onu

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a provoqué jeudi l'indignation des Occidentaux lors de son discours à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies qui a fait l'impasse sur le programme nucléaire controversé de Téhéran et le dossier explosif d'une candidature de la Palestine à l'Onu.
Dans son intervention, qui a duré une demi-heure, l'orateur a également passé sous silence les révoltes arabes du printemps 2011, y compris celle en cours en Syrie, pays majoritairement sunnite gouverné par une minorité chiite allié de Téhéran.
Les délégations des Etats-Unis, de la France et d'autres pays occidentaux ont boycotté le discours de Mahmoud Ahmadinejad en signe de protestation.
Les diplomates américains ont les premiers quitté ostensiblement la salle lorsque l'orateur a déclaré que les attentats du 11 septembre 2001 avaient été un "prétexte" pour les Etats-Unis pour intervenir militairement en Irak et en Afghanistan.
Leurs homologues occidentaux leur ont emboîté le pas peu après, comme ils le font depuis plusieurs années à l'Onu.
Dans son intervention, le chef de l'Etat iranien a aussi affirmé que des "puissances arrogantes" menaçaient de sanctions et de représailles militaires quiconque émettait des doutes sur la Shoah et les attentats du 11-Septembre.
Pour lui, les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux "considèrent le sionisme comme un concept et une idéologie sacrés".
"En utilisant leurs réseaux médiatiques impérialistes et sous influence du colonialisme, ils menacent de sanctions et de représailles militaires tous ceux qui émettent des doutes sur la Shoah et les événements du 11-Septembre", a-t-il dit en qualifiant ces derniers de "mystérieux".
Dans son intervention, le Premier ministre britannique, David Cameron, a pris à partie les propos tenus par le chef de l'Etat iranien.
"Il ne nous a pas rappelé qu'il est à la tête d'un pays où s'il y a des élections, enfin des élections un peu particulières, la liberté d'expression est réprimée. Le régime fait tout son possible pour éviter de devoir rendre des comptes devant des médias libres.
"Le régime (iranien) empêche par la violence toute manifestation et, oui, il arrête et torture ceux qui réclament un avenir meilleur", a ajouté le chef du gouvernement de Londres.
Mark Kornblau, porte-parole de la mission diplomatique américaine à l'Onu, a déclaré que Mahmoud Ahmadinejad avait usé à nouveau de "calomnies antisémites détestables et de théories conspirationnistes méprisables".
Des milliers de personnes - pour l'essentiel des Irano-Américains - se sont rassemblée devant le siège new-yorkais de l'Onu pour dénoncer la présence du dirigeant de la République islamique.
"A bas les dictateurs, à bas Ahmadinejad !", scandait la foule appelant au renversement du président réélu en juin 2009 dans des conditions discutables.

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mardi 20 septembre 2011

Rugby: le fidjien Waqaniburotu suspendu trois semaines

Le flanker fidjien Dominiko Waqaniburotu a été suspendu mardi pour trois semaines à la suite d'un placage dangereux sur le Sud-Africain Patrick Lambie samedi dernier à Wellington.
Le troisième ligne aile manquera les deux derniers matches de son équipe dans la poule D, contre les Iles Samoa et le Pays de Galles.
Après le succès sud-africain sur les Iles Fidji 49-3, Waqaniburotu avait été cité pour un placage "cathédrale", une action où le défenseur fait perdre ses appuis à l'attaquant et le projette au sol, la tête la première.
A moins d'un parcours extraordinaire de son équipe dans cette Coupe du monde, Waqaniburotu a sans doute joué son dernier match en Nouvelle-Zélande contre les Springboks, sa suspension étant levée le 10 octobre, soit après les quarts de finale.
Les Fidjiens doivent impérativement battre les Iles Samoa et le Pays de Galles s'ils veulent atteindre les quarts de finale de la compétition.

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Mahmoud Abbas maintient son projet malgré les pressions

Mahmoud Abbas a confirmé lundi à Ban Ki-moon qu'il comptait mettre à exécution son projet de demande de reconnaissance à part entière d'un Etat palestinien par les Nations unies, où les tractations se poursuivent pour éviter l'épreuve de force.
Pour les Etats-Unis et Israël, la démarche initiée par le président de l'Autorité palestinienne est susceptible de déboucher sur une catastrophe.
Rencontrant le secrétaire général de l'Onu au siège new-yorkais de l'organisation, Mahmoud Abbad a réitéré son intention de demander cette semaine un vote du Conseil de sécurité sur cette question explosive, et ce malgré la certitude d'un veto américain, a dit son porte-parole, Nabil Abou Rdaineh.
Le secrétaire général, par qui doit passer toute requête de la sorte, a répondu à son interlocuteur qu'il "agirait conformément à la charte des Nations unies". Selon son porte-parole, Martin Nesirky, il a invité Israéliens et Palestiniens à retourner à la table de négociation "dans le cadre d'une formule légitime et équilibrée".
Les grandes puissances du Quartet (Etats-Unis, Union européenne, Russie et Onu) ont discuté jusque tard lundi soir pour tenter de relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens, suspendus depuis un an après une brève tentative de relance menée par le président américain Barack Obama.
D'autres réunions sont prévues tout cette semaine alors que les Etats-Unis ont dit qu'ils étaient prêts à opposer leur veto à toute reconnaissance de plein droit d'un Etat palestinien.
"Nous avons clairement affiché notre position, à savoir que nous nous opposons aux actions visant à aboutir à un Etat palestinien par le biais des Nations unies", a redit Ben Rhodes, conseiller national adjoint à la sécurité de Barack Obama.
Pour l'heure, aucune rencontre bilatérale n'est programmée entre le président américain et le président de l'Autorité palestinienne mais, a-t-il ajouté, il demeure possible de modifier les agendas des deux dirigeants, qui sont tous deux à New York.
"TROIS OU QUATRE JOURS POUR TROUVER UNE SOLUTION"
Mahmoud Abbas doit en revanche s'entretenir mardi avec Nicolas Sarkozy.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, qui a rencontré lundi le président palestinien, a estimé que le statu quo entre Israël et la Palestine n'était ni acceptable ni tenable et comportait un risque d'explosion de violence.
Mais il a jugé aussi que la démarche palestinienne doublée de la menace de veto américain était explosive. "Si les Etats-Unis opposent leur veto, rien ne se passera sauf la reprise des violences parce que la population palestinienne sera frustrée. Nous devons éviter une telle confrontation. Nous avons trois ou quatre jours pour trouver une solution", a-t-il dit. Le président de l'Autorité palestinienne, qui a dévoilé son jeu vendredi dans un discours retransmis à la télévision avant de partir pour New York, a déclaré que la situation était devenue "infernale" depuis sa décision de demander la reconnaissance d'un Etat palestinien par l'Onu.
Face à l'impasse des négociations de paix avec Israël, l'Autorité palestinienne entend demander la reconnaissance d'un Etat dans les frontières de 1967 avant la guerre des Six-Jours, et l'occupation par Israël de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est.
Elle dispose actuellement d'un statut d'"entité non-membre" participant à titre d'observateur aux travaux de l'Onu.
L'octroi d'une reconnaissance d'Etat de droit requiert l'approbation du Conseil de sécurité de l'Onu où les Etats-Unis ont un droit de veto. Pour contourner ce veto, Mahmoud Abbas pourrait demander un statut d'"Etat non-membre", à l'instar du Vatican, qui requiert un simple vote à la majorité de l'Assemblée générale. Ce statut permettrait notamment à l'Autorité palestinienne de contester devant la Cour pénale internationale les colonies juives.
"APRÈS, NOUS VERRONS"
Ce n'est pas la voie qu'a retenue le président de l'Autorité palestinienne, estimant que le dialogue bilatéral amorcé dès les accords d'Oslo, en 1993, a échoué.
"Nous avons décidé de prendre cette décision et c'est alors qu'un enfer s'est abattu sur et contre nous", a-t-il dit dans l'avion qui le menait à New York. "Dorénavant et jusqu'à ce que je prononce mon discours (à l'assemblée générale de l'Onu, ndlr), nous n'avons qu'un seul choix: aller devant le Conseil de securité. Après, nous verrons et déciderons".
Les négociations directes entre Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui avaient été relancées le 2 septembre 2010 par Barack Obama, ont été interrompues quelques semaines plus tard, à l'expiration d'un moratoire de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée.
Les Palestiniens estiment que le développement de nouvelles colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est minent les chances de création d'un Etat palestinien réunissant ces territoires et la bande de Gaza.
L'Autorité palestinienne, qui tient Israël pour responsable de l'échec du processus de paix, affirme que la demande d'adhésion d'un Etat à l'Onu permettrait une reprise des négociations avec l'Etat hébreu.La suite...

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Les Bourses européennes ouvrent en légère baisse

Les Bourses européennes ont ouvert en légère baisse mardi, prolongeant la tendance de la veille, alors que Standard & Poor's a abaissé ses notes de crédit sur l'Italie, dans un marché nerveux, qui redoute un défaut de la Grèce. Les banques sont encore une fois en première ligne, après une information du Financial Times selon laquelle le groupe allemand Siemens avait retiré 500 millions d'euros d'une grande banque française pour les transférer à la Banque centrale européenne (BCE) il y a deux semaines.
A 9h07, l'indice CAC 40 baisse de 0,33% à 2.930,23 points.
La Bourse de Londres perd 0,47%, Francfort 0,22% et Milan 1,05%.
L'EuroStoxx 50 recule de 0,27%.

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BNP n'a aucun besoin de recapitalisation, redit Michel Pébereau

BNP Paribas n'a besoin ni d'une recapitalisation ni d'une aide de l'Etat en raison du choc boursier provoqué par la crise de la dette dans la zone euro, a déclaré mardi le président du conseil d'administration de la banque, Michel Pébereau, sur RTL.
"Nous sommes dans une situation dans laquelle, du fait des difficultés que rencontrent les Etats sur le plan de leur dette, il y a une répercussion en direction de l'ensemble des banques, mais ces banques se portent bien", a-t-il réaffirmé.
"Nous n'avons pas besoin aujourd'hui d'aides quelles qu'elles soient", a-t-il dit, précisant par la suite : "Nous n'avons actuellement aucun besoin d'être recapitalisés."
Michel Pébereau a aussi dit ne rien savoir concernant une information du Financial Times selon laquelle le conglomérat allemand Siemens aurait retiré 500 millions d'euros d'une banque française pour les transférer à la Banque centrale européenne.
"Je suis président de la banque, et par définition je ne suis pas au courant de ce qui se passe à ce niveau-là", a-t-il dit. "En tout état de cause, je n'en sais absolument rien."
Interrogé sur la situation en Grèce et en Italie, Michel Pébereau s'est efforcé d'apaiser les esprits.
Sur l'éventualité d'un défaut de paiement de la Grèce, pays où BNP Paribas est engagée à hauteur de 4 milliards d'euros, il a répondu : "Ce n'est pas l'avis des Etats et c'est eux qui ont la responsabilité de cette question."
Au sujet de l'Italie, dont l'agence Standard & Poor's vient d'abaisser les notes crédit et où BNP Paribas est présent à travers sa filiale BNL, il a déclaré : "L'Italie, naturellement, va faire face à sa dette (...) Le plan de redressement qui a été arrêté par le gouvernement italien et par le Parlement italien est un plan de redressement sérieux."

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L'association Anticor dénonce le système Chirac à Paris

Les avocats de l'association anti-corruption Anticor ont accusé lundi l'ancien président Jacques Chirac d'avoir délibérément organisé un système de détournement de fonds publics avec des emplois de chargés de mission à la mairie de Paris.
Dans ce procès historique, où l'ancien chef de l'Etat est dispensé de comparaître physiquement pour raisons médicales, et où le témoin-clef Alain Juppé a prétexté d'un voyage en Libye pour être dispensé de déposer, Anticor est la seule voix discordante.
Ses avocats Jérôme Karsenti et Jérémy Afana-Jacquart ont délivré deux plaidoiries très techniques, semblables à un réquisitoire du ministère public, pour soutenir la thèse retenue à l'issue de l'instruction par deux juges indépendants, celle d'un système de détournement de fonds publics.
Objets du procès, les 28 emplois présumés fictifs à l'Hôtel de ville en 1992-1995, quand Jacques Chirac était maire de Paris, ne constituent qu'une sorte d'échantillon d'un dispositif beaucoup plus vaste, où les bénéficiaires se comptaient en centaines, ont-ils soutenu.
Surtout, a dit Me Karsenti, il s'agissait non de malencontreuses erreurs ou maladresses involontaires noyées dans les 40.000 employés de l'Hôtel de ville, comme le plaide la défense de Jacques Chirac, mais d'actes volontaires de détournement de fonds publics.
"M. Chirac a organisé avec les 'chargés de mission' de la Ville de Paris son réseau d'influence avec pour objectif final l'Elysée, qui a été atteint en 1995", a-t-il dit.
Paradoxe final de ce procès inhabituel dans son déroulement, il a tenté d'invalider l'argumentaire du parquet.
Ce dernier, en effet, soutient l'innocence de Jacques Chirac en avançant l'argument qu'il n'y aurait pas eu de sa part l'intention de commettre un délit.
ABSENCE DE CONTRÔLE ET DÉCISIONS LÉGALES
Cet argumentaire du parquet est un comble, ont soutenu les avocats d'Anticor, qui ont déposé sur le bureau du tribunal, en plus de leurs plaidoiries, des conclusions de 127 pages.
Ils y relèvent que c'est Jacques Chirac qui a créé les chargés de mission dès son arrivée à l'Hôtel de ville en 1977, puis les a développés sans retenue, alors même que la municipalité de la capitale comptait des milliers d'employés dans tous les corps de métier.
Cette "volonté de déroger au droit commun traduit la volonté de Jacques Chirac de mettre en place un système sous sa coupe", soutient Me Karsenti.
Ces 'chargés de mission' étaient recrutés de manière discrétionnaire par le maire, soustraits à tout contrôle et ils obtenaient des notes administratives maximales du maire alors même que certains ne mettaient jamais les pieds à la mairie, souligne-t-il.
L'avocat a repris un par un tous les cas retenus par l'instruction, la "rédactrice de notes de lecture" rencontrée dans une réception et dont le présumé travail n'a laissé aucune trace, ainsi que les employés au service de dignitaires RPR, de petits partis de droite, d'associations électorales ou encore du dirigeant syndical Marc Blondel.
Anticor a souligné l'exemple de Marie-Thérèse Poujade, épouse d'un important élu RPR, qui a perçu 450.000 euros de 1981 à 1993 pour des "conseils culturels" dont il ne reste aucune trace, sans jamais venir à l'Hôtel de ville, et qui recueillait la note administrative maximale. Co-prévenue de Jacques Chirac, elle est aussi dispensée de comparaître pour raisons médicales.
"Ces fonds ont faussé le jeu démocratique, favorisant le parti de Jacques Chirac. Cette violation du principe d'égalité constitue l'atteinte la plus grave à l'égard des institutions et de l'Etat de droit", estime Anticor dans ses conclusions.
Deux magistrats du parquet, Michel Maes et Chantal de Leiris, requerront mardi à contre-courant du rôle habituel de l'accusation, afin d'obtenir la relaxe des dix prévenus.
La défense de ces derniers aura ensuite jusqu'à vendredi pour dire la même chose. Les avocats de Jacques Chirac espèrent en prime faire déclarer Anticor irrecevable.

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Villepin dira s'il est candidat à la présidentielle début 2012

Dominique de Villepin, qui entend "bousculer le jeu politique" en France, dira s'il est candidat à l'élection présidentielle entre la fin de l'année et le début de l'année prochaine.
Les hypothèques judiciaires qui pesaient sur l'avenir politique de l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac sont désormais levées. Sa relaxe dans l'affaire Clearstream est devenue définitive lundi, le parquet général ayant décidé de ne pas se pourvoir en cassation.
"Aujourd'hui, je suis déterminé à proposer une alternative aux Français, je suis déterminé à bousculer le jeu politique", a déclaré mardi Dominique de Villepin sur RMC Info et BFM TV.
"Le moment est venu de franchir une nouvelle étape", a-t-il souligné, ajoutant qu'une campagne présidentielle, "ce n'est jamais une revanche". Une allusion voilée à la rivalité, jadis acrimonieuse, avec le président Nicolas Sarkozy.
Dominique de Villepin s'est retiré lundi de la présidence de son parti, République solidaire, pour se consacrer "à la définition d'une politique de rassemblement national".
La question d'une éventuelle candidature à l'élection présidentielle reste en suspens.
"Je donnerai ma décision à la fin de l'année et au début de l'année prochaine, quand les Français seront dans le temps de la présidentielle", a-t-il annoncé mardi.
"J'ai pris ma décision dans ma tête et je l'annoncerai au début de l'année prochaine", a-t-il poursuivi. "J'ai une idée très claire de ce que je veux faire".
"Je pense qu'il est temps de changer la donne politique", a-t-il dit, appelant à la préparation d'un gouvernement de rassemblement national.
Prié de dire s'il pourrait se présenter aux élections législatives en 2012, Dominique de Villepin a été catégorique : "Non".

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François Hollande toujours grand favori de la primaire PS

François Hollande devancerait largement Martine Aubry au premier tour de la primaire pour l'investiture socialiste à la primaire présidentielle avec 44% des voix contre 28%, selon un sondage BVA pour Orange et la presse régionale.
Ces chiffres portent sur les sympathisants de gauche. Le premier débat de la semaine dernière entre les six candidats a permis à l'élu corrézien de conserver sa position, alors que Martine Aubry perdait trois points.
Arnaud Montebourg, en progression de quatre points, arriverait troisième avec 11% chez les sympathisants de gauche et devancerait Ségolène Royal, qui en perd trois à 9%. Manuel Valls progresse aussi de deux points à 7% tandis que le radical Jean-Michel Baylet reste à 1%.
Ce débat semble avoir fait progresser l'engouement pour cette élection primaire, qui est une première de la vie politique française. Les électeurs se déclarant absolument certains de participer à la primaire passent de 15% à 18% de la population, ce qui donnerait huit millions de votants.
La primaire se déroulera les 9 et 16 octobre.
L'enquête a été réalisée du 16 au 18 septembre sur un échantillon de 2.624 personnes, choisies par la méthode des quotas dans la population de plus de 18 ans, et fractionné en trois (1.301 sympathisants de gauche, 723 susceptibles d'aller voter et 473 certains d'aller voter).

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S&P abaisse la note de l'Italie d'un cran, perspective négative

Standard & Poor's a abaissé d'un cran lundi ses notes de crédit longue et courte sur l'Italie, tout en conservant une perspective négative sur l'évolution de l'activité économique italienne et redoutant l'incertitude politique.
Le déclassement inattendu, à A/A-1 contre A+/A-1+, menace d'alimenter les craintes de contagion de la crise de la dette dans la zone euro. A l'annonce de Standard & Poor's, la monnaie unique européenne a reculé face au dollar.
La fragilité de la coalition de Silvio Berlusconi et des divergences au sein du Parlement continueront sans doute de restreindre la capacité du gouvernement à réagir de manière décisive à un environnement macroéconomique intérieur et extérieur difficile, explique l'agence de notation.
Face à un endettement de 1.900 milliards d'euros, équivalant à 120% du PIB annuel, le gouvernement Berlusconi a fait adopter la semaine dernière par le parlement un plan d'austérité prévoyant 59,8 milliards d'euros d'économies avec l'objectif de ramener le budget à l'équilibre en 2013.
Mais ce plan de rigueur, combinant hausse des impôts et baisse des dépenses et adopté après de multiples modifications et tractations, ne convainc pas.
"De notre point de vue, les mesures et le calendrier du Plan de réforme nationale de l'Italie ne contribueront sans doute guère à stimuler la performance économique de l'Italie, surtout dans un contexte de resserrement des conditions financières et en raison du programme d'austérité budgétaire du gouvernement", dit S&P.
Le marché s'attendait plutôt à ce que se soit l'agence Moody's qui la première déclasse l'Italie. Cette dernière avait dit vendredi qu'elle achèverait en octobre l'examen de la note de crédit italienne en vue d'un possible abaissement, évoquant un contexte économique difficile.
"C'est une mauvaise nouvelle de plus", a commenté Stephen Roberts, économiste chez Nomura à Sydney. "Elle ne fait que s'ajouter au risque de contagion sur la Grèce et encourage la course aux valeurs sûres", a-t-il ajouté.
L'Italie est depuis trois mois dans le viseur des marchés, et seule la Banque centrale européenne (BCE), qui a acquis des emprunts italiens, a évité que les taux d'intérêt réclamés échappent à tout contrôle.
Mais le rendement sur les emprunts à dix ans est remonté lundi à 5,59%, pas si loin des 6% et plus réclamés avant l'intervention de la BCE.
"Est-ce que (la décision de Standard & Poor's) était attendue ce soir ? Non. Mais est-ce vraiment choquant compte tenu de l'évolution des rendements ?", souligne James Paulsen, de Wells Capital Management.

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lundi 19 septembre 2011

Michael Jackson : Il aurait dû mourir le 11 septembre 2001

Selon son frère, c'est le 11 septembre 2001 que Michael Jackson aurait dû mourir. Dieu soit loué, il a pu vivre quelques années de plus avant son décès en août 2009. La raison ? Le chanteur avait une réunion qui se tenait dans les tours jumelles au moment des attentats.
Une chose est sûre, il faut croire au destin. C'est en effet ce qu'a dû se dire Michael Jackson il y a dix ans de cela. La star défunte devait être en pleine réunion lors des terribles attentats du 11 septembre 2001 qui ont frappé New-York et ses tours jumelles. Heureusement, le chanteur a décidé d'annuler au dernier moment ce meeting suite à son état de fatigue. Rappelons que la veille il avait donné deux concerts exceptionnels au Madison Square Garden de la ville pour ses 30 ans de carrière réunissant une pléiade d'artistes dont Britney Spears, les Destiny's Child, Usher, Whitney Houston et même la réunion des Jackson 5 !
C'est son frère Jermaine Jackson qui a révélé cette information. Il a déclaré: "Nous étions terrifiés quand les tours sont tombées. Nous savions que Michael y était". Ce qu'il ne savait pas c'est que le Roi de la Pop avait décidé de prendre congés et de ne pas s'y rendre, préférant son lit pour se remettre de son show. Il annonce ensuite : "Quand maman m'a annoncé qu'il avait loupé sa réunion, j'étais ravi".L'intergralite... 

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dimanche 18 septembre 2011

Italie : Les dernières frasques de Silvio Berlusconi


De nouvelles révélations accablent le président du Conseil, qui crie au complot.
Silvio Berlusconi fait l'objet de nouvelles révélations embarrassantes dimanche dans la presse italienne sur l'organisation de soirées avec des jeunes femmes aux prestations tarifées. En pleine crise de la dette, alors que le Parlement vient d'approuver un programme d'austérité draconien dénoncé par l'opposition, le président du Conseil est ébranlé par un nouveau scandale de moeurs impliquant un homme d'affaires, Giampaolo Tarantini. Celui-ci est soupçonné de lui avoir fourni des prostituées afin d'obtenir des contacts haut placés et des contrats avec des géants du secteur public comme Finmeccanica (armement, ferroviaire).
Dans un extrait publié par le Corriere della Sera, Berlusconi, 74 ans, se vante d'avoir fait la fête au champagne jusqu'aux premières lueurs de l'aube dans une discothèque de Milan et d'avoir obtenu le numéro de téléphone de huit femmes. "Si tu as une, deux, trois filles à amener, ne les choisis pas trop grandes (...) parce qu'on n'est pas immenses", déclare encore le président du Conseil dans une conversation avec Tarantini. Dans un autre extrait rapporté par tous les grands quotidiens, Berlusconi confie en plaisantant à une jeune femme qu'il exerce la fonction de Premier ministre "pendant son temps de loisir".
"Soirées conviviales" (Berlusconi)
L'opposition de centre gauche s'est immédiatement demandé comment un pays confronté à une grave crise de la dette pouvait s'offrir d'être dirigé par un homme qui gouverne pendant ses loisirs. "Existe-t-il un seul motif compréhensible aux yeux du monde pour que Berlusconi reste au pouvoir ?" s'est interrogé Pier Luigi Bersani, le chef du Parti démocrate. Les partisans de Gianfranco Fini, ancien allié de Berlusconi, ont réclamé la formation d'un nouveau gouvernement tandis que l'Italie des Valeurs, (...)More.

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Dix manifestants anti-Saleh tués à Sanaa, au Yémen

Dix manifestants ont été tués dimanche à Sanaa lors d'une manifestation monstre contre le président yéménite Ali Abdallah Saleh, a rapporté une journaliste de l'agence Reuters présent sur les lieux.
La police a ouvert le feu sur la foule et tiré des gaz lacrymogènes alors des centaines de milliers de personnes quittaient la place du Changement où campaient de nombreux jeunes réclamant le départ du chef de l'Etat, au pouvoir depuis 33 ans.
On dénombre aussi des dizaines de blessés.
Auparavant, des combats avaient éclaté dans un quartier Nord de Sanaa, nouvel accroc au cessez-le-feu précaire observé entre des tribus hostiles au président Ali Abdallah Saleh et les forces restées loyales envers le chef de l'Etat.
Des pilonnages ont retenti non loin du domicile d'un grand chef tribal hostile au président situé dans le quartier de Hassaba, théâtre de plusieurs semaines de combat depuis le début, en mai, d'un soulèvement contre le chef de l'Etat.
D'après la famille du chef de tribu anti-Saleh Sadek al Ahlmar, ces bombardements proviennent de la Garde républicaine, une unité commandée par le fils d'Ali Abdallah Saleh.
Les médias officiels ainsi qu'une source des services de sécurité ont imputé ces affrontements aux tribus, qui ont rallié le camp des adversaires du président qui exigent sa démission.
La semaine passée, la tension qui couvait dans la capitale avait débouché sur deux accès de violence et jeudi, des médiateurs saoudiens sont intervenus pour tenter d'arrêter des combats de rue, les plus féroces de ces dernières semaines, dit-on de sources diplomatiques.
Le président Saleh, en convalescence prolongée en Arabie saoudite depuis une tentative d'assassinat en juin, s'accroche au pouvoir malgré huit mois de contestation contre son régime.

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Le bilan s'alourdit dans le Nevada après un accident d'avion

Le bilan de l'accident qui a endeuillé un meeting aérien vendredi à Reno, dans le nord du Nevada, s'est alourdi samedi à neuf morts et plus de cinquante blessés, a-t-on appris auprès des autorités.
L'appareil, un chasseur P-51 Mustang datant de la Deuxième Guerre mondiale, s'est écrasé en milieu d'après-midi à proximité d'une tribune.
Sept décès, dont celui du pilote, ont été constatés sur place et deux autres victimes ont succombé à leurs blessures après avoir été hospitalisées, a précisé l'adjoint du chef de la police de Reno, Dave Evans.
Samedi, 35 personnes restaient hospitalisées, dont six dans un état critique.
Le pilote du "Galloping Ghost", âgé de 74 ans, était connu des amateurs d'aviation de la région.

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samedi 17 septembre 2011

Décès de la fille d'Edward Kennedy

Kara Kennedy Allen, fille du sénateur Edward Kennedy, est décédée à l'âge de 51 ans, a annoncé samedi un ami de la famille.
Son décès s'est produit vendredi soir dans un club de sport de Washington, selon un employé. Kara Kennedy Allen a souffert d'un cancer du poumon diagnostiqué en 2002, mais elle en était guérie, d'après la presse.
Selon son frère Patrick, cité par les médias, elle a succombé à une crise cardiaque. Aînée de la famille, elle en était la seule fille. Elle était en outre mère de deux enfants.
Edward Kennedy, figure du Parti démocrate, a quant à lui succombé à une tumeur au cerveau en août 2009.

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Brad Pitt : « Je ne vivais pas une vie intéressante »

Goujat [n.m] Homme mal élevé, grossier. Exemple : William Bradley "Brad" Pitt.
L'Apollon des plateaux vient d'accorder une interview au mag' Parade et allez savoir pourquoi, il a décidé de solder ses comptes avec son ex-femme, Jennifer Aniston. Juste au moment où celle-ci veille sa mère Nancy, victime d'une grave attaque cardiaque. La classe.
Au début de l'interview, Brad démarre mollo, assez consensuel : « Je suis satisfait des choix que j'ai faits et d'avoir trouvé la femme que j'aime, Angie. ».
Revenant sur les années 90, Brad raconte qu'il passait ses journées allongé sur un canapé (nota bene : dans une vie future, penser à se réincarner en canapé), à fumer des joints, dans l'attente d'un film sur une vie intéressante." Problème : « Moi-même, je ne vivais pas une vie intéressante et je pense que mon mariage [avec Jennifer Aniston] avait quelque chose à voir avec ça. J'essayais de me persuader que ce mariage était quelque chose qu'il n'était pas. ». On appelle cela un enterrement de première classe.
En guise de couronne mortuaire, Brad plante un dernier coup de poignard dans le coeur de Jennifer, que l'on sait malheureuse de ne pas avoir d'enfants : « Angie est une mère tellement merveilleuse. Oh mon Dieu, je suis tellement heureux de l'avoir ! ».
Évidemment, peu après la publication de l'article, Brad a senti qu'il était allé un peu trop loin... et a fait publier un communiqué : « Mes propos ont été été mal interprétés et cela m'attriste. Jen est incroyablement généreuse, aimante et drôle. Nous sommes toujours amis et cette relation compte beaucoup pour moi. »La suite de l'article...

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Texas: sursis pour une exécution capitale controversée

L'exécution par injection létale de Duane Buck, 48 ans, était programmée jeudi au Texas. La Cour suprême des Etats-Unis a accordé un sursis au condamné dont le procès avait été entaché de considérations raciales. La Cour suprême des Etats-Unis a accordé un sursis de dernière minute à un condamné à mort qui devait être exécuté jeudi soir au Texas, et dont le procès avait été, selon la défense, entaché de considérations raciales. Lors des audiences sur la détermination de sa peine, un témoin expert avait déclaré aux jurés que les criminels noirs étaient plus susceptibles que les autres de présenter un danger de récidive.
L'exécution par injection létale de Duane Buck, 48 ans, était programmée jeudi soir à la prison de Huntsville, au Texas. Il a été condamné à mort pour le meurtre en 1995 de son ex-petite amie et d'un ami de celle-ci.
La Cour suprême ou le gouverneur texan Rick Perry, favori dans la course à l'investiture républicaine pour la présidentielle 2012, avait jusqu'à minuit heure locale pour accorder un sursis, ont indiqué les autorités pénitentiaires texanes.
Dans la matinée de jeudi, l'avocate du condamné, Kate Black, avait introduit une requête devant la Cour suprême pour que celle-ci suspende l'exécution.
"Personne ne doit être mis à mort sur la base de sa couleur de peau", a déclaré Me Black dans un communiqué. "Nous sommes persuadés que la Cour sera d'accord pour dire que notre client a le droit à une audience juste qui ne soit pas entachée de considérations raciales". Elle avait également réitéré mercredi au gouverneur texan sa demande de surseoir à l'exécution pendant 30 jours.
Un des procureurs qui avaient obtenu la condamnation de Duane Buck en 1997, Linda Geffin, avait de son côté demandé lundi un sursis temporaire au gouverneur Perry. L'ancien ministre de la Justice du Texas, le sénateur John Cornyn, avait également admis précédemment "l'introduction déplacée de (questions) raciales lors de l'audience de (...)Lire la suite...

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