Dix manifestants ont été tués dimanche à Sanaa lors d'une manifestation monstre contre le président yéménite Ali Abdallah Saleh, a rapporté une journaliste de l'agence Reuters présent sur les lieux.
La police a ouvert le feu sur la foule et tiré des gaz lacrymogènes alors des centaines de milliers de personnes quittaient la place du Changement où campaient de nombreux jeunes réclamant le départ du chef de l'Etat, au pouvoir depuis 33 ans.
On dénombre aussi des dizaines de blessés.
Auparavant, des combats avaient éclaté dans un quartier Nord de Sanaa, nouvel accroc au cessez-le-feu précaire observé entre des tribus hostiles au président Ali Abdallah Saleh et les forces restées loyales envers le chef de l'Etat.
Des pilonnages ont retenti non loin du domicile d'un grand chef tribal hostile au président situé dans le quartier de Hassaba, théâtre de plusieurs semaines de combat depuis le début, en mai, d'un soulèvement contre le chef de l'Etat.
D'après la famille du chef de tribu anti-Saleh Sadek al Ahlmar, ces bombardements proviennent de la Garde républicaine, une unité commandée par le fils d'Ali Abdallah Saleh.
Les médias officiels ainsi qu'une source des services de sécurité ont imputé ces affrontements aux tribus, qui ont rallié le camp des adversaires du président qui exigent sa démission.
La semaine passée, la tension qui couvait dans la capitale avait débouché sur deux accès de violence et jeudi, des médiateurs saoudiens sont intervenus pour tenter d'arrêter des combats de rue, les plus féroces de ces dernières semaines, dit-on de sources diplomatiques.
Le président Saleh, en convalescence prolongée en Arabie saoudite depuis une tentative d'assassinat en juin, s'accroche au pouvoir malgré huit mois de contestation contre son régime.
La police a ouvert le feu sur la foule et tiré des gaz lacrymogènes alors des centaines de milliers de personnes quittaient la place du Changement où campaient de nombreux jeunes réclamant le départ du chef de l'Etat, au pouvoir depuis 33 ans.
On dénombre aussi des dizaines de blessés.
Auparavant, des combats avaient éclaté dans un quartier Nord de Sanaa, nouvel accroc au cessez-le-feu précaire observé entre des tribus hostiles au président Ali Abdallah Saleh et les forces restées loyales envers le chef de l'Etat.
Des pilonnages ont retenti non loin du domicile d'un grand chef tribal hostile au président situé dans le quartier de Hassaba, théâtre de plusieurs semaines de combat depuis le début, en mai, d'un soulèvement contre le chef de l'Etat.
D'après la famille du chef de tribu anti-Saleh Sadek al Ahlmar, ces bombardements proviennent de la Garde républicaine, une unité commandée par le fils d'Ali Abdallah Saleh.
Les médias officiels ainsi qu'une source des services de sécurité ont imputé ces affrontements aux tribus, qui ont rallié le camp des adversaires du président qui exigent sa démission.
La semaine passée, la tension qui couvait dans la capitale avait débouché sur deux accès de violence et jeudi, des médiateurs saoudiens sont intervenus pour tenter d'arrêter des combats de rue, les plus féroces de ces dernières semaines, dit-on de sources diplomatiques.
Le président Saleh, en convalescence prolongée en Arabie saoudite depuis une tentative d'assassinat en juin, s'accroche au pouvoir malgré huit mois de contestation contre son régime.
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