C’est au Collège du Léman, situé à quelques kilomètres de Genève que Anastasie Brenda Eyenga Biya a posé son cartable. Paul Biya a inscrit sa fille dans l’une des plus prestigieuses écoles internationales pour l’année scolaire 2007-2008.Paul Biya est marié en seconde noce à Chantal Pulchérie Vigouroux, de qui il a deux enfants, Junior et Anastasie Brenda. Cette dernière (Brenda Eyenga Biya) est inscrite au ‘‘6th grade» (sorte de cours moyen 2ème année) dans la section anglophone du Léman College.
Le niveau de connaissance de la langue anglaise de la fille de Paul et de Chantal Biya est faible pour l’instant. Dans cette institution très sélecte, l’administration de l’école lui a conseillé de s’inscrire dans un degré intermédiaire afin de bénéficier d’un module de rattrapage. Cette classe de transition devrait permettre à Brenda Biya de venir à bout de ses difficultés linguistiques d’ici l’été prochain.
Son frère, Junior Biya était de passage au Léman College à la fin de l’année 2007. Mais le deuxième fils du chef de l’Etat camerounais n’y est pas inscrit. Les raisons pour laquelle son nom n’est pas repris dans le fichier de l’établissement ne nous ont pas été révélées lors de notre enquête en terre suisse. Une bien curieuse situation quand on sait que le nom du jeune enfant de Paul Biya ne figurerait non plus sur aucune liste d’inscription consultable sur place au Cameroun à ce moment.Paul Biya est également le père adoptif de deux enfants. Ce sont des jumeaux issus d’une précédente relation de Chantal avant son mariage du 23 avril 1994 avec le locataire d’Etoudi. Selon les informations dont Camer.be détient l’exclusivité, les deux garçons étudient également au Collège Léman. Avec leur demi-sœur, ils sont vraisemblablement les seuls camerounais présents dans cette prestigieuse institution.
L’école est située au 74 route de Sauverny à Versoix près de Genève en Suisse. Elle a un ratio de moins de dix élèves pour un enseignant. Léman voit défiler chaque année des enfants de fonctionnaires internationaux, de diplomates et autres grands argentiers du monde. Près de 120 nationalités se côtoient sur le campus de cet établissement du réseau « Meritas Family of School» , un réseau scolaire privé à la réputation mondiale.
Léman comporte un cycle maternel, un cycle primaire et un cycle secondaire. L’école compte deux sections : l’une anglo-américaine et l’autre francophone. La section anglophone, celle de Brenda Biya, obéit au système scolaire américain. La
formation dans la section francophone aboutit à l’obtention d’un baccalauréat français. L’école prépare ses « élèves dorés» à l’entrée dans les universités nord américaines ainsi que dans les établissements supérieurs les plus célèbres d’Europe.Les frais de pré-inscription non remboursables s’élèvent à quelques 400.000 FCFA. La scolarité pour un élève inscrit à l’internat coûte environ 15.000.000 FCFA. Un élève externe doit pour sa scolarité débourser en moyenne 35.000.000 FCFA par année scolaire.
Les trois élèves camerounais du Léman College passent l’essentiel de leurs congés scolaires ainsi que certains de leurs week-ends au Cameroun. Tel est le prix à payer par Etoudi pour assurer l’éducation d’une certaine jeunesse camerounaise, qui plus est, à l’école primaire. Pendant ce temps, la vraie jeunesse de ce pays du tiers monde peut encore attendre longtemps pour pouvoir bénéficier d’un établissement scolaire… en terre battue ! (A suivre)
Le niveau de connaissance de la langue anglaise de la fille de Paul et de Chantal Biya est faible pour l’instant. Dans cette institution très sélecte, l’administration de l’école lui a conseillé de s’inscrire dans un degré intermédiaire afin de bénéficier d’un module de rattrapage. Cette classe de transition devrait permettre à Brenda Biya de venir à bout de ses difficultés linguistiques d’ici l’été prochain.
Son frère, Junior Biya était de passage au Léman College à la fin de l’année 2007. Mais le deuxième fils du chef de l’Etat camerounais n’y est pas inscrit. Les raisons pour laquelle son nom n’est pas repris dans le fichier de l’établissement ne nous ont pas été révélées lors de notre enquête en terre suisse. Une bien curieuse situation quand on sait que le nom du jeune enfant de Paul Biya ne figurerait non plus sur aucune liste d’inscription consultable sur place au Cameroun à ce moment.Paul Biya est également le père adoptif de deux enfants. Ce sont des jumeaux issus d’une précédente relation de Chantal avant son mariage du 23 avril 1994 avec le locataire d’Etoudi. Selon les informations dont Camer.be détient l’exclusivité, les deux garçons étudient également au Collège Léman. Avec leur demi-sœur, ils sont vraisemblablement les seuls camerounais présents dans cette prestigieuse institution.
L’école est située au 74 route de Sauverny à Versoix près de Genève en Suisse. Elle a un ratio de moins de dix élèves pour un enseignant. Léman voit défiler chaque année des enfants de fonctionnaires internationaux, de diplomates et autres grands argentiers du monde. Près de 120 nationalités se côtoient sur le campus de cet établissement du réseau « Meritas Family of School» , un réseau scolaire privé à la réputation mondiale.
Léman comporte un cycle maternel, un cycle primaire et un cycle secondaire. L’école compte deux sections : l’une anglo-américaine et l’autre francophone. La section anglophone, celle de Brenda Biya, obéit au système scolaire américain. La
formation dans la section francophone aboutit à l’obtention d’un baccalauréat français. L’école prépare ses « élèves dorés» à l’entrée dans les universités nord américaines ainsi que dans les établissements supérieurs les plus célèbres d’Europe.Les frais de pré-inscription non remboursables s’élèvent à quelques 400.000 FCFA. La scolarité pour un élève inscrit à l’internat coûte environ 15.000.000 FCFA. Un élève externe doit pour sa scolarité débourser en moyenne 35.000.000 FCFA par année scolaire.
Les trois élèves camerounais du Léman College passent l’essentiel de leurs congés scolaires ainsi que certains de leurs week-ends au Cameroun. Tel est le prix à payer par Etoudi pour assurer l’éducation d’une certaine jeunesse camerounaise, qui plus est, à l’école primaire. Pendant ce temps, la vraie jeunesse de ce pays du tiers monde peut encore attendre longtemps pour pouvoir bénéficier d’un établissement scolaire… en terre battue ! (A suivre)
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