samedi 31 décembre 2011

Forte mobilisation policière pour la Saint-Sylvestre

Soixante mille policiers, gendarmes, pompiers et secouristes seront mobilisés en France la nuit de la Saint-Sylvestre pour "veiller à la sécurité des Français", a annoncé samedi sur RTL le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.
"Nous sommes complètement mobilisés, il y a 60.000 policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers et secouristes qui ce soir veilleront à la sécurité des Français et tâcheront de faire en sorte que la fête se passe bien", a-t-il dit.
La préfecture de police (PP) de Paris avait indiqué jeudi que 10.000 policiers et gendarmes seraient mobilisés à Paris et dans les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis) pour le passage à la nouvelle année.
M. Guéant a indiqué qu'aucun chiffre relatif aux véhicules brûlés ne serait publié, expliquant: "J'adhère tout à fait à la décision qui avait été prise l'an dernier par mon prédécesseur" Brice Hortefeux. "Nous ne sommes pas dans une course à la statistique et je ne crois pas qu'il soit utile d'encourager ces méfaits", a fait valoir le ministre.
En général, un peu plus d'un millier de véhicules sont incendiés à travers la France, durant la nuit de la Saint-Sylvestre.
M. Guéant a d'autre part souligné le rôle des caméras de surveillance pour la sécurité de la population: "La vidéo protection qui se développe en France depuis plusieurs années est un élément très important de la sécurisation des Français dans la mesure où la vue par caméra d'une artère, par exemple, c'est une façon de dédoubler les patrouilles des policiers ou de permettre aux patrouilles de policiers d'aller aux points chauds, là ou il se passe quelque chose", a-t-il dit.

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Gérard Longuet rend visite aux troupes françaises en Afghanistan

Arrivé ce samedi à Kaboul, le ministre de la Défense restera deux jours dans le pays. Il réveillonnera avec les soldats français et rencontrera le président afghan Hamid Karzaï. Il passera le Nouvel an avec les soldats français. Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, est arrivé ce samedi matin à Kaboul pour une visite de deux jours auprès des forces françaises en Afghanistan à l'occasion des fêtes de fin d'année.
Au cours de sa visite, Gérard Longuet doit notamment s'entretenir ce samedi avec le président afghan, Hamid Karzaï, et avec le ministre afghan de la Défense, le général Abdul Rahim Wardak.
Gérard Longuet arrive en Afghanistan deux jours après la mort de deux légionnaires français, tués jeudi par un soldat de l'Armée nationale afghane (ANA) en Kapisa (nord-est), où sont notamment déployées les troupes françaises. Les deux nouvelles victimes portent à 78 le nombre de soldats français morts en Afghanistan depuis le début du déploiement de la force internationale, fin 2001.
A son arrivée à l'aéroport de Kaboul, il devait assister à la cérémonie de levée des corps des deux soldats avant leur rapatriement vers la France.
Le ministre devait également s'entretenir brièvement avec le général américain John Allen, qui commande la force internationale en Afghanistan (Isaf). Gérard Longuet se rendra ensuite sur plusieurs positions des forces françaises et réveillonnera samedi soir avec les militaires.
L'armée afghane doit prendre le relai en 2014
La France compte actuellement 3600 soldats dans le pays, après le retrait de 400 de ses militaires depuis le mois d'octobre.
Les forces françaises ont enregistré en 2011 leurs plus lourdes pertes depuis le début du conflit afghan, avec 26 soldats tués en opérations, dont cinq dans un attentat-suicide le 13 juillet.
Après la décision annoncée fin novembre par le président Karzaï de transférer aux forces afghanes le district de Surobi (est de Kaboul), les Français concentrent (...)Lire la suite.

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Ces Libyens qui regrettent Mouammar Kadhafi

Des quartiers délabrés et marqués par la guerre, il y en a beaucoup en Libye: immeubles éventrés, balles saillantes, familles meurtries... La Libye post-Kadhafi ne fait pas rêver tous les Libyens, c'est en tout cas ce que montre un reportage de la chaîne qatarie Al-Jazeera.
«Lorsque j'ai commencé à parler aux gens, j'ai entendu un chant que je n'avais pas entendu depuis bien avant la révolution», rapporte Al-Jazeera
«Wa bas Mouammar», qui se traduit par «Mouammar, ça suffit». C'est un chant pro-Kadhafi, qui signifie que Mouammar Kadhafi, aujourd'hui mort, serait l'homme dont tous les Libyens auraient besoin.
Ce chant a été entendu dans la ville de Bani Walid, un bastion des partisans de Mouammar Kadhafi lors de la guerre menée contre les rebelles.
Nous sommes Kadhafi
Mais les chants s'arrêtent dès que les habitants remarquent le journaliste d'al-Jazeera. «Lorsque j'ai avoué ma profession, ils ont soudain repris leur chant pro-Kadhafi» écrit le journaliste. Le journaliste décrit le désastre humain et matériel engendré par cette guerre qui a duré plus de huit mois. «Que s'est-il passé?», demande le journaliste aux enfants présents dans la rue.
«Ce sont les rebelles. Ils ont volé nos maisons, puis les soldats [pro-Kadhafi] ont dû se battre pour les récupérer», répondent les habitants. «Nous sommes Kadhafi», disent les jeunes garçons.

«Nous sommes Kadhafi Nous sommes Libyens» affirme un habitant de la ville. Cette révolution ne nous a rien apporté. Nous sommes encore des esclaves. Il n'y a pas de sécurité. Kadhafi était un homme mauvais, mais... il n'a jamais bombardé ma maison. La situation est-elle meilleure aujourd'hui?», ajoute ce Libyen.
Outre les critiques à l'égard des médias, c'est la guerre qui est au centre des discours. L'ère de Kadhafi est regrettée. Cette idée, de nombreux Libyens la partagent. «Nous n'avons reçu aucune aide du nouveau gouvernement», déclare l'un des habitants. (...)Lire la suite.

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Un soldat britannique tué en Afghanistan

Un soldat britannique a été tué vendredi par une explosion en Afghanistan, a annoncé samedi le ministère britannique de la Défense.
Ce soldat du premier bataillon du régiment du Yorkshire a été tué vendredi alors qu'il effectuait une patrouille à pied dans le district de Nahr-e Saraj dans la province d'Helmand.
Ce décès porte à 394 le nombre de soldats britanniques morts depuis le début des opérations en Afghanistan en 2001

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Monde arabe: "L'orientalisme a été dénaturé"

De ce qui fut une source de connaissance sur la sphère arabe, il ne reste que des clichés. L'historien Jean-Pierre Filiu nous appelle à "désoccidentaliser" notre regard.
Selon vous, les révolutions arabes signent la fin de l'orientalisme, création de l'Occident. Pourquoi?L'orientalisme puise sa source dans l'expédition menée par Bonaparte en Egypte, une aventure scientifique et culturelle hors du commun qui a fourni un bagage historique inestimable. Mais, au xxe siècle, ce travail de recherche exceptionnel a été dénaturé par des idéologues qui l'ont réduit à une série de clichés, tel que "Les Arabes ne comprennent que la force".
Le 11 septembre 2001 a-t-il accentué ces idées fausses? Parce que après la chute des Twin Towers, des universitaires américains renommés, Bernard Lewis et Fouad Ajami en tête, ont avalisé cet orientalisme de stéréotypes, et fourni ainsi une caution intellectuelle au discours ambiant, néoconservateur et belliciste, affirmant que la démocratie était étrangère aux Arabes, qu'il fallait la leur imposer par la contrainte.
Un discours qui préparait, au passage, l'invasion de l'Irak... Exactement. D'autant plus que cette période correspond à celle où les Etats-Unis érigent l'ignorance en arme stratégique; la guerre froide a été remportée en refusant les concessions suggérées par les spécialistes de la Russie et du monde slave. Il faut donc étudier les musulmans, mais ne pas trop les fréquenter. A l'inverse d'un Bonaparte arrivant avec des experts de tous horizons, les responsables américains envoient sciemment en Irak des gens qui n'y connaissent rien. Une approche néocoloniale et paternaliste qui va aboutir à un désastre.

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COR-MSF relocalise son personnel en Somalie après une attaque

Médecins Sans Frontières (MSF) a évacué l'ensemble de son personnel expatrié d'un hôpital de Mogadiscio, la capitale somalienne, où deux de ses employés ont été tués par balle jeudi, a indiqué vendredi une responsable de l'organisation.
"Quitter la Somalie serait pour nous la dernière option", a déclaré Meinie Nicolai, présidente de la branche belge de MSF qui dirige l'hôpital de Mogadiscio. "Ce n'est pas une action politique autant que nous le sachions. Ce n'est pas une attaque contre notre organisation."
Un Somalien, qui a été logisticien pour le compte de l'agence, a abattu deux expatriés de l'organisation, jeudi, au bureau de MSF à Mogadiscio.
A la mi-octobre, des hommes armés ont enlevé au Kenya, près de la frontière somalienne, deux travailleurs humanitaires espagnols qui étaient employés par MSF.
La semaine dernière, un inconnu a abattu trois travailleurs humanitaires somaliens dont deux employés du Programme alimentaire mondial (Pam) à Matabaan, ville située dans une région du centre contrôlée par la milice Ahlu Sunna, qui soutient le gouvernement de la Somalie.
Des troupes kényanes sont entrées en Somalie en octobre après une vague d'enlèvements et de raids transfrontaliers imputés aux rebelles islamistes d'Al Chabaab, notamment le rapt des Espagnols travaillant pour MSF.
La police kényane a dit soupçonner des insurgés du groupe Al Chabaab d'avoir blessé par balle jeudi soir un membre des comités de sécurité des camps de réfugiés de Daadab (Kenya), près de la frontière.

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Washington et Kaboul sur la même longueur d'onde concernant les talibans

Le président afghan Hamid Karzaï approuve les propos du vice-président américain Joe Biden qui avait déclaré la semaine dernière que les talibans n'étaient 'pas en soi nos ennemis'. Les déclarations de Joe Biden au Newsweek magazine avaient soulevé l'indignation aux Etats-Unis, qui ont mené pendant dix ans la guerre contre les talibans, mais cherchent à présent à parvenir à un réglement politique.
'Nous sommes très heureux que l'Amérique ait annoncée que les talibans n'étaient pas leur ennemi. Cela apportera la paix et la stabilité au peuple afghan', a déclaré M. Karzaï, samedi 31 décembre, lors d'une cérémonie à Kaboul. Le président afghan a déclaré que si les Etats-Unis voulaient mettre en place une représentation des talibans au Qatar pour engager des pourparlers de paix il ne s'y opposerait pas, si l'Afghanistan était intégré à ce processus. L'assassinat en septembre à Kaboul du négociateur de paix du président Karzaï, l'ancien président Burhanuddin Rabbani, apparaissait comme un obstacle au processus de paix.
Mais des informations récentes non confirmées indiquaient que les Etats-Unis pouvaient être ouverts à un transfert des prisonniers de Guantanamo. Dans l'interview à Newsweek, Biden insistait sur la necessité pour les talibans de couper leurs liens avec Al-Qaïda. 'Nous sommes en mesure de dire que si l'Afghanistan se démarque et rompt avec les personnes qui portent atteinte aux Etats-Unis et à leurs alliés, cela est suffisant', a-t-il déclaré.
En oeuvrant pour un règlement politique, le gouvernement afghan a changé de ton envers les insurgés, parlant d'attaques de 'terroristes' et non plus de 'talibans'. Mais beaucoup d'Afghans craignent que si les talibans sont intégrés à un processus politique, leur influence puisse voir les droits de l'homme et les libertés bafoués.

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Un Poutine toujours provocateur adresse ses voeux aux Russes

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a adressé samedi ses voeux pour la nouvelle année aux Russes, sans oublier de glisser une petite provocation à l'égard des sympathisants de l'opposition qui dénoncent sa volonté de revenir à la présidence l'an prochain, après 12 années de pouvoir.
Dans son message, le chef du gouvernement et désormais candidat à la présidentielle, a souhaité santé et prospérité à tous les citoyens russes, "quelle que soit leur conviction politique, y compris ceux qui sympathisent avec les forces de gauche et ceux situés à droite, en dessous, au-dessus, comme vous voulez", un sous-entendu sexuel manifeste.
Vladimir Poutine est connu pour ses propos souvent crus, particulièrement quand il raille ses adversaires. Une façon de parler sans ambages qui a permis à l'ancien président russe de forger une image d'homme fort mais aussi proche du peuple.

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Le cyclone Thane fait 33 morts dont un Français en Inde

Le cyclone Thane a fait 33 morts dont un Français dans la région de Pondichéry, dans le sud-est de l'Inde, ont fait savoir les autorités samedi.
Thane, dont les vents atteignaient 135 km/h, a balayé l'Etat de Tamil Nadu vendredi, entraînant une montée d'un mètre cinquante du niveau de la mer. Six mille habitants des villages côtiers ont dû quitter la zone pour chercher refuge dans des camps de fortune.
"La plupart des décès enregistrés dans le district (de Cuddalore) sont dus à l'effondrement d'habitations et à des électrocutions", a déclaré un représentant des autorités locales.
Sept personnes ont trouvé la mort à Pondichéry, ancien comptoir français et destination appréciée des Indiens et des touristes étrangers pour ses plages et ses jardins. Parmi elles figure donc un ressortissant français, a annoncé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Paris.
"Le cyclone a coûté la vie à un Français. La France présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches du Français décédé. Notre ambassadeur en Inde se rend dès aujourd'hui sur place et notre consulat à Pondichéry, qui a mis en place une cellule d'urgence, est pleinement mobilisé pour apporter son soutien à la communauté française", ajoute-t-il dans un communiqué.
Le quai d'Orsay recommande en outre aux voyageurs qui prévoyaient de se rendre dans cette région à l'occasion du nouvel an de repousser leur déplacement de quelques jours.
Le cyclone, qui a rapidement perdu en puissance après avoir atteint le continent, est repassé samedi dans la catégorie des dépressions tropicales, selon les services météorologiques.

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60.000 policiers et secouristes pour le Nouvel An


Soixante mille policiers, gendarmes, pompiers et secouristes seront mobilisés ce samedi en France pour le réveillon du Nouvel An et le nombre de voitures incendiées ne sera pas communiqué, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.
L'annonce du dispositif de sécurité pour cette nuit souvent agitée a donné l'occasion à l'opposition de critiquer les suppressions de postes de policiers depuis l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007.
Prié de dire si le nombre des voitures brûlées serait annoncé, Claude Guéant a répondu sur RTL : "Non, parce que j'adhère tout à fait à la décision qui avait été prise l'an dernier par mon prédécesseur : nous ne sommes pas dans une course à la statistique et je ne crois pas qu'il soit utile d'encourager ces méfaits."
Quand il augmente, le nombre de voitures brûlées est utilisé
pour critiquer le bilan du gouvernement en matière de sécurité.
"13.338 emplois de policiers et gendarmes depuis 2007 : le chiffre que ne pourra pas cacher Claude Guéant", a répliqué Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national du Parti socialiste chargé de la sécurité, dans un communiqué.
"En 2012, le gouvernement va supprimer 3.148 emplois (1.682 pour la police, 1.466 pour la gendarmerie)", ajoute-t-il. "Sur le quinquennat, 13.338 emplois (ETPT) de policiers et de gendarmes auront disparus dont 7.876 pour la seule police et 5.512 pour la gendarmerie."

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vendredi 30 décembre 2011

Incendie circonscrit dans le sous-marin nucléaire russe

Un incendie qui s'était déclaré sur un sous-marin nucléaire en réparation sur un chantier naval russe, près de Mourmansk, a été éteint après une journée et une nuit d'efforts qui ont mobilisé des hélicoptères bombardiers d'eau et des remorqueurs.
Pour venir à bout des flammes, les équipes de secours ont dû immerger partiellement le bâtiment de 18.200 tonnes, à bord duquel se trouvent toujours des membres d'équipage qui effectuent des contrôles sur le niveau de radiation nucléaire.
Selon des responsables russes, aucune fuite radioactive n'a été enregistrée et les réacteurs de propulsion du sous-marin ont été éteints.
Au moins neuf personnes ont été blessées en combattant les flammes qui, selon des témoins cités par les médias locaux, s'élevaient à 10 mètres au-dessus de la coque de l'Ekaterinbourg mis en cale sèche dans le port de Mourmansk.
"Le feu dans le sous-marin a été complètement éteint", a annoncé Sergueï Choigou, ministre des Situations d'urgence, plus de vingt heures après le début de l'incendie qui s'est déclaré jeudi à 12h20 GMT.
Une chaîne de télévision locale a diffusé des images d'une immense colonne de fumée au-dessus du chantier naval.
SEIZE MISSILES
Les autorités russes ont dit que toutes les armes avaient été retirées du sous-marin de 167 mètres de long, qui avait lancé en juillet dernier un missile balistique de la mer de Barents, et que son réacteur nucléaire avait été mis à l'arrêt.
"Les niveaux de radiation sont normaux. Il n'y a pas de menace pour la population", précise le ministère des Situations d'urgence dans un communiqué.
Le président Dmitri Medvedev a ordonné l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de l'accident, a dit le Kremlin.
Le feu semble avoir pris dans un échafaudage de bois au chantier naval de Rosliakovo, à 1.500 km au nord de Moscou, pendant les réparations dont faisait l'objet le sous-marin de type K-84 qui, selon certaines agences russes, avait été placé en cale sèche.
L'Ekaterinbourg, construit en 1984, peut transporter 16 missiles balistiques dotés de quatre ogives chacun.
Le plus grave accident survenu à un submersible russe de l'ère post-soviétique remonte à août 2000: le sous-marin nucléaire Koursk avait coulé en mer de Barents entraînant dans la mort les 118 personnes à bord.

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Football: Wenger confirme le prêt de Thierry Henry à Arsenal

L'ancien international français Thierry Henry devrait rejoindre Arsenal pour un prêt de deux mois, a annoncé vendredi Arsène Wenger, le manager du club de Premier League anglaise.
Thierry Henry, qui est aujourd'hui âgé de 34 ans, évolue actuellement dans le championnat des Etats-Unis (MSL), aux New York Red Bulls.
Il a porté le maillot des Gunners de 1999 à 2007 et reste le meilleur buteur de l'histoire du club londonien avec 226 buts en huit saisons.
Thierry Henry s'entraîne avec Arsenal, actuellement 5e de Premier League, depuis le mois de novembre, quand s'est achevé le championnat américain qui reprendra en mars.
"Il faut respecter tous les accords avec la MSL et les Red Bulls pour conclure cela. Nous ne pouvons donc pas encore l'officialiser mais cela devrait se faire", a dit Arsène Wenger lors d'une conférence de presse.
"Nous faisons ça car Marouane Chamakh et Gervinho partent pour la Coupe d'Afrique des Nations et qu'il est parfait pour deux mois. Il a l'expérience, le talent, il connaît le club, il peut aider les joueurs sur le terrain et hors du terrain."

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Football: Carlo Ancelotti, nouvel entraîneur du PSG

L'Italien Carlo Ancelotti a été nommé vendredi entraîneur du Paris Saint-Germain, a annoncé Leonardo, le manager du club, leader de la Ligue 1, lors d'une conférence de presse au Parc des Princes.
Le technicien, ancien entraîneur du Milan AC et de Chelsea, succède à Antoine Kombouaré, dont le licenciement avait été annoncé en début d'après-midi.

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Football: le PSG se sépare d'Antoine Kombouaré

Le Paris Saint-Germain a confirmé vendredi dans un communiqué qu'Antoine Kombouaré n'était plus l'entraîneur de l'équipe leader du championnat de France.
"Après deux années au cours desquelles il a exercé avec passion les fonctions d'entraîneur général du PSG, Antoine Kombouaré quitte, à compter de ce jour, le Paris Saint-Germain", déclare le club parisien.
Kombouaré devrait être remplacé par l'Italien Carlo Ancelotti, qui a passé les journées de mercredi et jeudi au Parc des Princes en compagnie du directeur sportif Leonardo.
Une conférence de presse est prévue à 15h00 au Parc des Princes, le siège et stade du club.
"Le PSG tient à remercier Antoine Kombouaré pour le professionnalisme dont il a fait preuve tout au long de sa collaboration et lui exprime tous ses voeux de réussite dans ses nouveaux projets", peut-on lire dans le communiqué publié sur le site internet du PSG (www.psg.fr).
"Pour sa part, Antoine Kombouaré exprime sa gratitude au PSG pour la confiance qu'il lui a témoignée pendant ces années. Il demeure le premier supporter du Club et ne doute pas que le succès continuera à l'accompagner dans les années à venir."
Antoine Kombouaré, 48 ans, a été défenseur central du PSG dans les grandes années du club, entre 1990 et 1995. Bien que souvent remplaçant, il connaît son jour de gloire le 18 mars 1993 en marquant d'une tête puissante le but de la qualification contre le Real Madrid, en quarts de finale de la coupe de l'UEFA.
Ses buts de la tête lui valent le surnom de "casque d'or".
A l'issue de sa carrière de joueur, Kombouaré revient au Paris Saint-Germain pour diriger l'équipe réserve de 1999 à 2003. Il entraînera ensuite le RC Strasbourg puis Valenciennes qu'il fait monter en Ligue 1.
Il rejoint le PSG au début de la saison 2009-10, remplaçant sur le banc son ancien coéquipier Paul Le Guen.
Sous sa direction, l'équipe termine 13e de Ligue 1 la première saison mais remporte la Coupe de France face à Monaco.
A l'issue de la saison 2010-11, Paris rate de peu le podium en championnat (4e) et s'incline en finale de la Coupe de France contre Lille. Le PSG atteindra aussi les demi-finales de la Coupe de la Ligue et les huitièmes de finale de la Ligue Europa.
Depuis la reprise du club par Qatar Sports Investments (QSI) et le recrutement de plusieurs joueurs internationaux cet été, pour près de 85 millions d'euros, la position du technicien originaire de Nouvelle-Calédonie ne semble tenir qu'à un fil.
La nouvelle de son éviction s'est répandue dès le lendemain du dernier match de l'année, une victoire à Saint-Etienne qui a permis au club de finir les matches aller en tête de la Ligue 1.
Le PSG a en revanche été éliminé de la Ligue Europa dès la phase de poules et sorti de la Coupe de la Ligue par Dijon.

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L'Armée syrienne libre annonce une trêve

L'Armée syrienne libre, formée de déserteurs hostiles au régime baassiste au pouvoir à Damas, a reçu l'ordre de cesser le combat pendant la visite des observateurs de la Ligue arabe, qui doit durer un mois, a annoncé vendredi son commandant.
"J'ai donné l'ordre de cesser toutes les opérations à partir du jour où la commission est entrée en Syrie, vendredi dernier. Toutes les opérations ont été stoppées, à l'exception des cas d'autodéfense", a déclaré à Reuters le lieutenant-colonel Riad al Asaad, joint au téléphone en Turquie.
"Nous avons tenté de communiquer avec eux (les observateurs) et nous avons demandé à rencontrer l'équipe, sans succès jusqu'ici. On ne nous a pas donné les numéros (de téléphone) des observateurs, malgré nos demandes. Personne ne nous a contacté non plus", a-t-il ajouté.
Les observateurs de la Ligue arabe ont pour mission de veiller à la mise en oeuvre du plan de résolution de la crise auquel le président Bachar al Assad a donné son aval début novembre. Il prévoit notamment le retrait des effectifs militaires et des armes lourdes déployés dans les villes dont les habitants se sont soulevés contre le régime.
La répression de ce soulèvement entamé à la mi-mars et les opérations menées plus récemment par l'opposition armée ont fait plus de 5.000 morts, selon les Nations unies.
RIEN D'EFFRAYANT
La mission de la Ligue arabe suscite beaucoup de scepticisme. Sa composition, le petit nombre d'observateurs, sa dépendance à l'égard de Damas en ce qui concerne la logistique et les premières déclarations de son chef de file, le général Moustafa al Dabi, qui a jugé la situation "rassurante", ne jouent pas en faveur de sa crédibilité.
La Russie a pourtant repris à son compte les propos de l'officier soudanais. "A en juger par les déclarations publiques faites par le chef de la mission, M. Dabi, qui lors de sa première visite s'est rendu dans la ville de Homs (...), la situation semble être rassurante", peut-on lire dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Le général Dabi, mis en cause pour des crimes de guerre commis au Darfour dans les années 1990, a dit n'avoir rien vu d'"effrayant" à Homs, foyer de la contestation et troisième ville de Syrie, après y avoir passé quelques heures, mardi.
Les vidéos que les opposants mettent en ligne depuis des mois évoquent pourtant une répression sans merci, qui aurait fait plusieurs centaines de morts parmi les habitants de cette ville du Centre.
LES PARTISANS D'ASSAD MOBILISÉS
Les grandes manifestations qui se déroulent d'ordinaire le vendredi après la grande prière hebdomadaire donneront un aperçu de l'évolution de la répression après l'arrivée des observateurs.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme en a d'ores et déjà signalé plusieurs, dont l'une aurait rassemblé 70.000 personnes à Douma, dans les faubourgs de la capitale, ou des observateurs sont présents.
Les partisans de Bachar al Assad seraient également mobilisés. L'Observatoire, dont le siège se trouve à Londres, fait par ailleurs état de quatre morts, dont deux déserteurs, dans une embuscade des forces gouvernementales à Talkalakh, près de la frontière libanaise.
"Malheureusement, les informations montrent que la violence s'est poursuivie ces derniers jours en Syrie", déplore Alistair Burt, secrétaire d'Etat britannique chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, dans un communiqué.
"J'exhorte le gouvernement syrien à se conformer à ses obligations vis-à-vis de la Ligue arabe, notamment en mettant fin sans délai à la répression et en retirant ses forces des villes. Le gouvernement syrien doit respecter l'indépendance et la liberté de mouvement de la mission de la Ligue arabe (...)", ajoute-t-il.
Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie européenne, a elle aussi invité Damas "à se conformer à tous les points du plan d'action de la Ligue arabe".
A Idlib, dans le Nord, les blindés ont été mis à l'abri des regards, rapportent des opposants.
L'Armée syrienne libre, formée de plusieurs milliers de déserteurs et financée par des expatriés, s'attaque directement à l'armée depuis trois mois et ne se contente plus de prendre la défense des civils. Elle pourrait jouer un rôle crucial dans le cadre du dialogue prévu par le plan de la Ligue arabe.
"Certains de nos hommes en Syrie tentent de les contacter, mais il semble que les membres de la commission n'aient pas la liberté de mouvement nécessaire pour rencontrer les soldats. Les observateurs sont escortés par des membres des services de sécurité syriens. S'ils sont découverts, nos déserteurs risquent l'arrestation, voire l'exécution (...)", a expliqué le lieutenant-colonel Asaad.
Mille cinq cents de ses hommes ont déjà été arrêtés, a-t-il ajouté, réclamant des informations sur leur sort.

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dimanche 25 décembre 2011

Une troisième église du Nigeria touchée par une explosion

KANO,  Une église du nord du Nigeria a été touchée dimanche par une explosion qui a fait de nombreux blessés, rapportent des habitants. Il s'agit d'une église de Gadaka, une ville de l'Etat de Yobe où des affrontements ont opposé ces derniers jours les forces de sécurité à des militants … Suite »

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2011: l'imprévisible année du Parti socialiste

Un changement de candidat à l'Elysée imposé par un scénario digne de Hollywood, une primaire réussie, des luttes fratricides et un début de campagne brouillon: l'année 2011 du Parti socialiste aura été celle de toutes les surprises.
Commencée au rythme soutenu imposé par des sondages dithyrambiques pour Dominique Strauss-Kahn, favori incontesté de l'élection présidentielle jusqu'à sa chute un samedi de printemps dans un hôtel de New York, elle se termine à l'orée d'une ligne droite de quatre mois qui sera celle de tous les espoirs, et de tous les dangers, pour François Hollande.
Concurrent parmi d'autres en début d'année, le député de Corrèze s'est mué en homme neuf au point de remporter haut la main une primaire qui a passionné les Français et d'apparaître comme celui capable de battre Nicolas Sarkozy en mai 2012.
Objectif: ramener au pouvoir une gauche d'autant plus fébrile qu'elle attend cela depuis 23 ans.
10 mai 2011. De retour de Château-Chinon où il a rendu hommage à François Mitterrand, élu 30 ans plus tôt à l'Elysée, François Hollande signe une affiche souvenir déployée au siège parisien du PS: "10 mai 1981: j'y étais. C'était le plus beau jour de ma vie politique. En attendant la suite ?"
Bronzé et aminci, l'élu serre des mains, pose pour un photographe amateur, embrasse un enfant. Clairement en campagne, le "candidat normal" autoproclamé n'est encore qu'un outsider.
En ce printemps sec, la France attend le retour gagnant d'un autre homme, résidant à Washington, dont chaque geste, chaque passage à Paris créent l'événement. A la tête du Fonds monétaire international, le "candidat-pas-encore déclaré" Dominique Strauss-Kahn fait figure d'homme providentiel pour affronter la crise et d'adversaire à la mesure de Nicolas Sarkozy.
Au PS, tout est prêt pour le mener vers la victoire, qui doit toutefois passer par une case primaire imposée par un secrétaire national à la Rénovation zélé, Arnaud Montebourg.
STUPEURS ET TREMBLEMENTS
Aux commandes du parti depuis le fratricide congrès de Reims de 2008, Martine Aubry a apaisé les esprits des socialistes, qui ont accouché d'un projet adoubé par les militants appelé à servir de base au futur candidat.
Ce 10 mai 2011, qui tombe un mardi, il fait très beau. Quatre jours plus tard, un "coup de tonnerre" éclate.
Au coeur de la nuit parisienne, les téléphones portables vibrent à mesure que se répand une nouvelle venue d'outre-Atlantique: Dominique Strauss-Kahn a été arrêté pour tentative de viol d'une femme de chambre à New York.
Stupeurs et tremblements dans tout le pays et au PS, contraint de revoir son scénario pour 2012 à une vitesse aussi vertigineuse que celle de la chute de son ancien favori, définitivement écarté de la course par les révélations sur ses rapports au sexe et aux femmes qui s'étalent dans les journaux du monde entier.
Le choc passé, les cartes rebattues par l'incroyable fait divers donneront à la primaire socialiste une saveur inédite.
François Hollande, en campagne depuis deux ans, s'installe en tête des sondages devant une Martine Aubry indécise qui attendra la date limite du 28 juin pour se lancer dans la course, laissant brièvement les rênes du PS à Harlem Désir.
La campagne interne évite le pugilat redouté et l'université d'été de La Rochelle, fin août, voit se croiser sans dommage cinq candidats réunis tout sourire pour la photo de famille: François Hollande, Martine Aubry, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg et Manuel Valls.
Principale rivale de son prédécesseur à la tête du PS, la maire de Lille lance à la rentrée une campagne tardive mais musclée, truffée de piques à l'encontre du "candidat du système", un homme "flou", adepte d'une "gauche molle" - des arguments appelés à être repris mot pour mot par la droite.
TOUT RESTE À FAIRE
Contre toute attente, la primaire passionne. Trois débats télévisés sans paillettes sont suivis par des millions de téléspectateurs. La participation au scrutin des 9 et 16 octobre est massive, avec plus de trois millions de votants au total contre un million espéré.
Inattendu "troisième homme" du premier tour avec 17% des voix, le chantre de la "démondialisation" Arnaud Montebourg savoure son score sur scène avec sa compagne, la journaliste Audrey Pulvar.
L'histoire retiendra aussi les larmes de dépit de la jusqu'alors insubmersible Ségolène Royal, quatrième à moins de 7%. Quatre ans après sa défaite contre Nicolas Sarkozy, l'histoire de l'ancienne ministre a tourné en faveur du père de ses quatre enfants.
Désigné sur un score sans appel (56%), François Hollande apparaît sur le perron du siège du PS main dans la main avec Martine Aubry, déçue mais fair-play.
Intronisé une semaine plus tard devant un parterre d'amis et d'anciens rivaux désormais rassemblés sous sa bannière, le candidat désigné donne "rendez-vous le 6 mai, pour la victoire".
La séquence primaire passée, la politique reprend vite ses droits, laissant François Hollande louvoyer entre les salves de la droite et les soubresauts de son propre camp.
Traité de "Babar" par le ministre de l'Education, Luc Chatel, de "capitaine de pédalo" par le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, il pâtit de l'imbroglio qui accompagne l'accord passé entre le PS et les écologistes.
Les accusations portées contre la fédération PS du Pas-de-Calais, les tensions entre le parti et les alliés historiques du candidat font patiner un début de campagne animé par une équipe d'une soixantaine de personnes dirigée par l'ancien "strauss-kahnien" Pierre Moscovici.
Sur l'Europe, le nucléaire, les retraites, la dette, la droite fait un procès en "irresponsabilité" au candidat qui esquive avec soin, laissant ses lieutenants répliquer pour lui.
"Rien ne me détournera", répète François Hollande, qui a fait de la défense de la jeunesse, de la maîtrise des déficits publics, de la justice et du "patriotisme industriel" les grands axes de son "rêve français".
La campagne sera "âpre et dure", prédit-il.
Un député acquiesce: "On a en face de nous des tueurs qui sont prêts à tout, pas d'état d'âme, c'est la culture bonapartiste".
Comme tous les socialistes, il sait que tout reste à faire: "Je ne serai rassuré qu'au soir du deuxième tour".

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2011: l'année terrible de Nicolas Sarkozy

Les menaces sur la note souveraine de la France sur fond de dégradation des perspectives économiques achèvent de faire de 2011 une année terrible pour Nicolas Sarkozy, à quatre mois d'une élection qui devrait le voir briguer un second mandat.
Ponctuée par la crise de la zone euro, la récession annoncée, la montée du chômage, le basculement du Sénat à gauche et les "affaires" visant certains de ses proches, 2011 a aussi été l'année des renoncements et du détricotage de mesures phares du début de son mandat.
Le chef de l'Etat n'a eu que de rares moments de répit, comme la naissance de sa fille Giulia ou le succès de l'intervention, essentiellement franco-britannique, en soutien aux insurgés libyens qui ont renversé Mouammar Kadhafi.
Ce succès a fait oublier les tergiversations de Paris face aux révolutions en Tunisie et en Egypte, qui ont donné le coup d'envoi des "printemps arabes", la mort de trois otages français en Afrique ou les incertitudes du conflit afghan, qui a encore coûté la vie à 24 soldats français.
Autre consolation pour le chef de l'Etat en cette fin 2011: une relative embellie dans les sondages, même si, à ce stade, les perspectives de victoire en mai 2012 semblent faibles.
Beaucoup voient dans cette embellie l'effet d'un début de campagne chaotique de son adversaire socialiste, François Hollande, face auquel il cultive avec un certain succès l'image d'un "capitaine" à la barre du bateau France dans la tempête.
Alors que de nombreux élus de son camp s'interrogeaient encore cet été sur la capacité de leur champion à rebondir, le ministre des Affaires étrangères, jugeait récemment que l'espoir d'une réélection du président était "revenu".
"Il y a trois mois, il faut bien le dire, le doute rongeait les coeurs", a souligné Alain Juppé.
RÉSIGNÉ À LA PERTE DU TRIPLE A ?
Nicolas Sarkozy avait promis de faire de 2011 une "année utile pour les Français" et de consolidation d'une sortie de crise à laquelle le gouvernement croyait encore en janvier.
Les marchés financiers en ont décidé autrement en plaçant la Grèce surendettée au bord du dépôt de bilan avant de s'attaquer à l'Irlande, au Portugal, à l'Espagne, à l'Italie et, au- delà, à la zone euro tout entière.
De conclaves avec la chancelière allemande Angela Merkel en sommets européens, Nicolas Sarkozy a bataillé pour éviter une contagion de cette crise de la dette souveraine qui mettrait la France en première ligne face aux marchés.
La conclusion aux forceps, le 9 décembre à Bruxelles, d'un accord de principe sur un traité à 26 -sans la Grande-Bretagne- a donné enfin corps au gouvernement économique de la zone euro qu'il appelait de ses voeux, mais au prix de concessions au rigorisme budgétaire de Berlin.
Les semaines à venir diront si cette nouvelle tentative européenne de juguler la crise réduira la pression des investisseurs. Mais, d'une certaine façon, le mal est déjà fait.
Du sommet du G20 les 3 et 4 novembre à Cannes, dont Nicolas Sarkozy voulait faire le clou de 2011, c'est le psychodrame avec l'ex-Premier ministre grec George Papandréou, contraint sans ménagement de renoncer à un projet de référendum susceptible de torpiller le sauvetage de son pays, qui reste dans les esprits.
Dans une interview au Monde, le président français a paru se résigner, le 12 décembre, à la perte du précieux triple A de la France, qu'il refusait d'envisager jusque-là et qui risque de se traduire par un renchérissement du coût de ses emprunts sur les marchés.
Le coup serait d'autant plus dur que le gouvernement a déjà épuisé dans une large mesure ses marges de manoeuvre.
ILLUSIONS PERDUES
Contraint d'abaisser ses prévisions de croissance pour 2012, il a dû annoncer deux plans d'austérité depuis août pour tenir ses objectifs de réduction des déficits publics.
Cela risque cependant de ne pas suffire, si les prévisions de l'Institut national de la statistique (Insee) annonçant une entrée en récession fin 2011-début 2012 se confirment.
Or un nouveau tour de vis risquerait de nuire encore à l'activité, reconnaissent les dirigeants français, qui ont déjà dû revenir sur l'engagement de ne pas augmenter les impôts au travers d'une série de mesures ciblées.
Autre promesse mise à mal, le chef de l'Etat a renoncé à lancer la réforme de la prise en charge de la dépendance, dont il voulait faire le dernier grand chantier du quinquennat.
Après s'y être longtemps refusé, il est aussi revenu, dans le cadre d'une réforme de la fiscalité du patrimoine, sur le "bouclier fiscal" limitant à 50% des revenus les impôts directs payés par un contribuable. Prise au tout début du quinquennat, la mesure était très contestée, jusque dans la majorité.
Les annonces de suppressions d'emplois se multiplient dans les banques ou de grands groupes emblématiques comme le constructeur automobile PSA et le géant du nucléaire Areva et contribuent aussi à offrir une toile de fond peu encourageante pour la campagne présidentielle.
Les difficultés d'Areva tiennent en bonne partie au ralentissement du marché de l'atome après la catastrophe de mars au Japon à la centrale de Fukushima, qui a relancé le débat sur l'énergie nucléaire, dont Nicolas Sarkozy reste le champion.
Le Brésil, les Emirats arabes unis et la Suisse ont pour leur part sonné le glas des faibles espoirs du chef de l'Etat de vendre à l'étranger des Rafale, fleuron maudit de l'industrie aéronautique militaire française, avant la fin de son mandat.
LE SYNDROME BADEN-BADEN
Sur le front intérieur, la sortie prématurée de la course à l'Elysée de Dominique Strauss- Kahn, un temps considéré comme son plus dangereux rival pour 2012 avant d'être balayé en mai par un scandale sexuel, n'a été qu'une éclaircie de courte durée.
L'année avait à peine commencé que le chef de l'Etat a dû se séparer de sa ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, au coeur d'une polémique sur des vacances familiales en Tunisie au début de la "révolution de Jasmin" qui a abouti à la chute du président Zine ben Ali.
Il touche alors le fond dans les sondages. "Il y a eu un moment de flottement, une ambiance à la Baden-Baden", se souvient un ministre en faisant allusion au séjour en Allemagne du fondateur de la Ve République, Charles de Gaulle, au plus fort de la révolte étudiante et des grèves de mai 1968.
Avec le remplacement de Michèle Alliot-Marie par Alain Juppé, puis celui, à l'Economie, de Christine Lagarde, partie remplacer Dominique Strauss-Kahn au FMI, par François Baroin, Nicolas Sarkozy cherche désormais son salut chez les fidèles de son prédécesseur Jacques Chirac, jadis honni.
Au fil de remaniements à répétition, il a en revanche tourné la page de l'ouverture à gauche, marque de fabrique du début de son quinquennat: hormis le cas particulier du(...)Lire la suite.

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Villepin contre la loi sur la négation des génocides

Dominique de Villepin a dénoncé dimanche l'adoption par les députés français d'une proposition de loi pénalisant la négation des génocides, notamment contre les Arméniens.
Invité sur Europe 1, le candidat à l'élection présidentielle, qui anime le mouvement République solidaire, a estimé que "la représentation nationale n'a pas bien fait" car on "ne légifère pas sur la mémoire".
"Est-ce que c'est à la France de donner des leçons sur ce terrain ? Je ne le crois pas. Est-ce que nous serions heureux que le parlement algérien légifère sur la mémoire ?", a-t-il demandé.
Le Premier ministre turc avait accusé vendredi la France d'avoir commis un génocide en Algérie dans les années 1940-1950.
La Turquie, pour laquelle les massacres d'Arméniens de 1915 ne relèvent pas d'un génocide, a jugé inacceptable le texte adopté par les députés et a rappelé son ambassadeur à Paris.
"Soyons prudents. On ouvre des querelles qui nous font régresser et pas progresser", a estimé Dominique de Villepin.
L'ancien Premier ministre a jugé "évident" que des députés avaient agi "sur le terrain politique avec des arrière-pensées dans cette période électorale".
"Je crois que c'est très malsain et c'est une erreur. Je souhaite que l'on revienne sur de tels agissements", a-t-il ajouté.
Dans Le Parisien dimanche, l'historien Michel Winock se déclare également contre le principe des lois mémorielles. "Une vérité officielle ne fait progresser ni la connaissance, ni l'apaisement des mémoires. Seul le travail sérieux des historiens, comme pour l'extermination des juifs, peut y contribuer", dit-il.

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Dixième jour de grève des agents de sécurité dans les aéroports

Des agents de sécurité aéroportuaires ont entamé dimanche leur dixième jour de grève, sans incidence sur le trafic aérien français, en particulier à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, le plus en pointe dans le conflit.
Les salariés, qui ont rejeté samedi le protocole d'accord mis au point avec le patronat la veille au soir, tiendront une nouvelle assemblée générale lundi matin pour se prononcer sur la suite du mouvement.
Ils demandent des hausses de salaire allant jusqu'à 200 euros par mois; le patronat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire leur a proposé de porter à un mois de salaire le montant de la prime annuelle.
Mais Alain Bouteloux, de la fédération des services Force ouvrière, a mis en garde contre le risque d'une "impasse totale" dans ce conflit qui dure depuis le 16 décembre. "Aucun plan B n'a été prévu. Il n'a pas été prévu par les employeurs de rouvrir des négociations", a-t-il dit à Reuters.
"Il y a une avancée sur la proposition que fait le patronat, qui montre qu'il est en capacité de lâcher un certain nombre de mesures aléatoires, et les salariés ont estimé qu'il pouvait transformer cet argent en salaire", a estimé Thierry Ménard, secrétaire fédéral CGT pour le commerce et les services.
Bien qu'il n'y ait pas de trêve de Noël pour les grévistes, les services étaient proches de la normale dans les aéroports en ce week-end, a-t-on appris auprès des Aéroports de Paris, la société qui gère les aéroports franciliens de Roissy-Charles-de-Gaulle et d'Orly.
NOUVELLE MENACE DANS LE CIEL EN FÉVRIER
La situation est "tout à fait normale" d'autant qu'il y a moins de trafic, 61.000 passagers doivent embarquer contre 82.000 samedi, a dit un porte-parole.
En outre, le taux de grévistes a baissé en ce jour de Noël, beaucoup mieux payé, et est tombé à 38% selon la préfecture.
En dépit des protestations des syndicats, y compris dans la police, le gouvernement avait mis à exécution la semaine dernière sa menace de demander aux forces de l'ordre de se substituer aux grévistes afin que les passagers ne soient pas "pris en otage" pour Noël.
Des effectifs de la Police aux frontières (PAF) et de la Gendarmerie du transport aérien (GTA) sont toujours mobilisés au terminal 2F de l'aéroport, le plus touché par la grève.
De plus, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, s'est de nouveau déclaré favorable samedi à l'instauration d'un service minimum dans les aéroports. "Le service minimum a fait ses preuves dans le transport terrestre", a-t-il fait avoir sur Europe 1. "Quand il y a une grève, le pays n'est plus paralysé."
Mais le projet du gouvernement suscite de vives réactions des syndicats, qui le ressentent comme une nouvelle atteinte au droit de grève après l'appel aux forces de l'ordre à Roissy.
Un préavis de grève a été ainsi déposé par plusieurs syndicats du secteur aérien, dont le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), du 6 au 9 février, pour protester contre la proposition de loi visant à encadrer le droit de grève dans ce secteur déposée par le député UMP Eric Diard.

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Au moins 20 morts dans un attentat dans le nord de l'Afghanistan

Vingt personnes ont été tuées et une cinquantaine d'autres blessées dimanche dans un attentat suicide à Taloqan, dans le nord de l'Afghanistan, a annoncé la police afghane.
Selon un haut responsable de la province de Takhar, le kamikaze a actionné sa charge lors de funérailles.

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Dix-neuf morts dans l'attentat dans une église d'Abuja

L'explosion d'une bombe dimanche matin dans une église de la banlieue d'Abuja, la capitale administrative du Nigeria, a fait de nombreux morts, selon des témoins.
Un habitant du quartier périphérique de Madala a dit à Reuters avoir compté 19 cadavres.

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samedi 24 décembre 2011

Interpol recherche le fondateur de PIP pour une autre affaire

Le fondateur de la société Poly Implant Prothèse (PIP) est recherché par Interpol pour une affaire distincte de celle des prothèses mammaires défectueuses, précise samedi l'organisation internationale.
Interpol écrit dans un communiqué que Jean-Claude Mas, 72 ans, est recherché par le Costa Rica pour une affaire de conduite en état d'ivresse survenue en 2010 et non dans le dossier des prothèses qui a fait la "une" de l'actualité ces derniers jours en France.
"La notification d'Interpol publiée à la demande du Costa Rica en juin 2011 pour Jean-Claude Mas est totalement dissociée de la société Poly Implant Prothèse (PIP), soupçonnée d'avoir vendu des millions d'implants mammaires soupçonnés de causer des risques potentiels pour la santé de centaines de femmes dans le monde ayant reçu ces implants", écrit Interpol.
L'organisation ajoute qu'à ce stade, la demande du Costa Rica concerne une affaire de "conduite en état d'ivresse présumée survenue en juin 2010 et pour laquelle la peine encourue, si elle confirmée, est de trois ans de prison".
"Interpol n'a jamais lancé de 'chasse à l'homme' contre M. Jean-Claude Mas pour aucune autre charge", ajoute l'organisation basée à Lyon.
Le gouvernement français a reconnu vendredi le caractère inflammatoire des prothèses mammaires PIP et recommandé aux femmes qui en portent de les faire retirer à titre préventif.
Le nombre de femmes porteuses de ces implants est estimé à 30.000 en France, 30.000 à 40.000 en Grande-Bretagne et environ 300.000 dans le monde.
L'avocat de PIP, Me Yves Haddad, a déclaré à Reuters que les anciens dirigeants de PIP répondraient à une éventuelle convocation de la justice.
"Ni M. Mas, ni M. Couty (l'ancien président du directoire, NDLR) que j'ai eus tous deux ces derniers jours au téléphone, ne sont en fuite en Amérique du Sud ou au Luxembourg. Ils sont et resteront dans le département du Var", a-t-il dit.

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Lionel Messi sacré "champions des champions monde" par l'Equipe

Le footballeur argentin Lionel Messi a été désigné samedi "Champion des champions monde" de l'année 2011 par le groupe L'Equipe, devant le numéro un mondial du tennis Novak Djokovic et le pilote de Formule Un Sebastian Vettel.
"Leo" Messi a vécu une année fantastique avec son club du FC Barcelone en glanant pas moins de cinq trophées: championnat espagnol, Ligue des champions, Supercoupe d'Espagne, Supercoupe d'Europe et Mondial des clubs.
Icône de cette équipe avec qui il a inscrit 55 buts en 2011, l'Argentin fait encore partie cette année des trois nominés pour le Ballon d'or, la plus prestigieuse des distinctions individuelles dans le football, aux côtés de son coéquiper Xavi, comme en 2010, et de Cristiano Ronaldo, la star portugaise du Real.
L'Argentin est en course le 9 janvier pour un troisième trophée d'affilée, exploit accompli par le seul Michel Platini de 1983 à 1985.
Le premier Français à figurer dans ce classement est quatrième. Il s'agit du handballeur Nikola Karabatic, champion du monde avec l'équipe de France et champion de France avec Montpellier cette année. Le 12 décembre, il avait reçu le trophée de "Champion des champions France" décerné par le groupe L'Equipe.

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Le prince Philip a été opéré du coeur

Le prince Philip, époux de la reine Elizabeth d'Angleterre, a été opéré du coeur vendredi peu après avoir été hospitalisé en raison de douleurs à la poitrine, a annoncé le palais royal.
"Il est apparu que l'une des artères coronaires du duc d'Edimbourg était obstruée, ce qui lui causait des douleurs dans la poitrine. La pose d'un stent coronarien selon une procédure peu invasive a permis de le soigner", a fait savoir Buckingham.
Un stent est un petit tube inséré à l'intérieur d'une artère ou d'une veine afin de permettre le passage fluide du sang à l'intérieur. Il est généralement posé via une petite incision dans la poitrine.
Le prince consort, qui a 90 ans, restera hospitalisé à l'hôpital Papworth à Cambridge, "pour une brève période", précise le palais royal.

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Les opposants russes de retour dans les rues de Moscou

Intensifiant la pression sur Vladimir Poutine, des dizaines de milliers de Russes sont redescendus samedi dans les rues de Moscou pour réclamer la tenue de nouvelles élections législatives.
Deux semaines après une première journée de mobilisation réussie, les manifestants, qui scandaient "la Russie sans Poutine" ou "Nouvelles élections", étaient 28.000 selon la police russe. En début d'après-midi, un organisateur a avancé la présence de 100.000 personnes massées sur l'avenue Sakharov par un froid soleil d'hiver.
Des cars de police étaient stationnés aux abords de l'avenue, mais les forces de sécurité ne sont pas intervenues.
De nombreux manifestants arboraient un ruban blanc, symbole de la contestation. "La dernière manifestation a fait une impression formidable et je veux que d'autres viennent et se rendent compte qu'ils peuvent se battre pour leurs droits. Nous connaissons tous les résultats des élections et nous savons tous à quel point ils sont malhonnêtes", témoigne Andreï Tchernichov, un étudiant de 22 ans croisé dans la foule.
Sur la scène érigée sur l'avenue et surmontée d'une banderole barrée du slogan "La Russie sera libre !", l'écrivain Boris Akounine a été l'un des premiers à prendre la parole. "Voulez-vous que Poutine revienne à la présidence ?", a-t-il lancé, déclenchant un concert de sifflets.
Une vingtaine d'orateurs devraient se succéder. La venue de Mikhaïl Gorbatchev est annoncée. L'architecte de la pérestroïka et dernier président de l'Union soviétique a confessé vendredi dans les colonnes de la Novaïa Gazeta sa "honte" d'avoir soutenu Poutine lorsqu'il a succédé Boris Eltsine au Kremlin en 2000.
L'APPUI DU CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME
Le 10 décembre, six jours après les législatives aux résultats contestés, des dizaines de milliers de Moscovites avaient convergé vers la place Bolotnaïa pour dénoncer des fraudes et donner à la manifestation un tour sans précédent depuis l'arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir, en 1999.
La nouvelle mobilisation de samedi est un succès pour le mouvement disparate né de la contestation des résultats des législatives du 4 décembre.
Regroupant libéraux, nationalistes, anarchistes, écologistes et jeunes urbains, l'opposition affirme que la victoire de Russie unie, le parti présidentiel qui a conservé de justesse sa majorité absolue à la Douma d'Etat, résulte de fraudes massives.
Ils réclament l'annulation du scrutin et la tenue de nouvelles élections, l'enregistrement de partis d'opposition, l'éviction du président de la commission électorale et la libération de détenus considérés comme des prisonniers politiques. Certains veulent aussi la démission de Poutine.
Un avis du conseil des droits de l'homme rattaché à la présidence russe a donné du baume au coeur aux opposants. Il estime que les allégations d'irrégularités - confirmées par des observateurs étrangers - ont jeté le discrédit sur la nouvelle Douma.
Ceci constitue "une véritable menace contre l'Etat russe", ajoute le conseil qui estime également que le président de la commission centrale des élections, Vladimir Tchourov, devrait démissionner.
L'avis n'est que consultatif, mais il renforce la motivation des contestataires, qui ont également reçu l'appui d'Alexeï Koudrine, un proche de Poutine dont il fut le ministre des Finances pendant onze ans, jusqu'à septembre dernier.
"Je partage vos émotions négatives liées aux résultats des élections législatives dans notre pays", écrit-il dans une tribune publiée sur le site internet du quotidien Kommersant.
Face à cette mobilisation, l'actuel Premier ministre, qui entend retrouver la présidence à l'occasion de(...)Lire la suite.

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jeudi 22 décembre 2011

Il offre un appartement de 88 millions de dollars à sa fille... L' image de l'immeuble !

L'homme d'affaires russe Dmitriy Rybolovlev vient d'offrir un charmant petit appartement situé à New York à sa fille de 22 ans, Ekaterina.

Son prix : 88 millions de dollars ! Un record pour la ville... découvrez en image l'immeuble où va vivre la jeune femme.

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Génocide rwandais : prison à vie pour les chefs de l'ex-parti au pouvoir

Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a condamné, mercredi 21 décembre, à la prison à vie les anciens dirigeants hutus du parti, aujourd'hui dissous, de l'ex-président Juvénal Habyarimana, pour leur rôle dans le génocide de 1994.
Les deux hommes jugés sont Matthieu Ngirumpatse, ancien président du Mouvement républicain national pour la démocratie et le développement (MRND), et Edouard Karemera, son ex-vice président.
Les deux hommes ont été reconnus coupables de crimes de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Les trois juges du tribunal leur ont reproché de n'avoir ni prévenu ni condamné les exactions commises en 1994 par des jeunes du MRND, les Interahamwe.
'ENTREPRISE CRIMINELLE COMMUNE'
Selon ce jugement, c'est à partir du 11 avril 1994 que 'l'entreprise criminelle commune' visant à exterminer les Tutsis a pris corps. Ce jour-là et le lendemain, des armes ont été distribuées à des Interahamwe à l'Hôtel des Diplomates à Kigali avec le consentement de M. Ngirumpatse.
'A cette étape du génocide, il était prévisible que ces armes allaient être utilisées pour tuer les Tutsis, ont écrit les trois magistrats dans leur jugement. Aussitôt après cette date, une entreprise criminelle commune a vu le jour, avec la participation de responsables du gouvernement intérimaire, de dirigeants politiques et de responsables des Interahamwe, d'hommes d'affaires influents', poursuit le texte. Cette entreprise s'est 'poursuivie jusqu'à la mi-juillet 1994.'
Le génocide, perpétré d'avril à juin 1994, a fait, selon l'ONU, environ 800 000 morts, dans l'immense majorité au sein de la minorité tutsi. L'attentat contre l'avion du président rwandais hutu Juvénal Habyarimana avait servi de déclencheur aux massacres.

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La BCE prête 489 milliards d'euros aux banques européennes

Le succès dépasse les espérances et sonne déjà comme un cadeau pour l'Europe en cette fin d'année tourmentée. La Banque centrale européenne (BCE) a lancé ce mercredi une opération inédite : un prêt sur trois ans, d'un montant illimité, et très bon marché à un taux d'intérêt de 1 %. Les banques ont ainsi emprunté 489 milliards d'euros, un résultat largement supérieur aux attentes : les analystes estimaient qu'au-delà de 200 milliards, l'opération constituerait un succès.
Reste à savoir maintenant si les banques vont en profiter pour aider les Etats de la zone euro en difficulté. C'est en tout cas l'objectif de ses dirigeants Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en tête , qui espèrent que, par ce biais, les banques rachèteront des obligations souveraines.
L'Elysée estime ainsi que 'chaque Etat pourra se tourner vers ses banques' pour placer leurs obligations souveraines boudées par les marchés car présentant un niveau de risque important. Concrètement, cette opération peut permettre aux Etats d'emprunter à 1 % et de placer cet argent sur des titres offrant des rendements pouvant atteindre 7 % pour les obligations à dix ans italiennes.
'UNE TRÈS BONNE NOUVELLE'
Si les banques jouent le jeu, ce qui n'est pas encore certain, l'espoir d'une sortie de crise sera ravivé. L'objectif clairement affiché du couple franco-allemand, lors du sommet européen du 9 décembre, d'une aide détournée au refinancement des Etats aura été, pour l'instant, atteint.
Le montant du prêt, qui constitue un nouveau record le précédent était de 442 milliards à un an en 2009 est 'une très bonne nouvelle', estime Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis. Selon lui, 'le mur de la dette souveraine et bancaire est largement entamé par le bazooka de la BCE, qui a pleinement rempli les cartouches des banques'.

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800 000 euros par mois pour Beckham : les salaires mirobolants des footballeurs

David Beckham jouera au PSG pendant un an et demi pour 800 000 euros par mois.

Un énorme salaire parmi d'autres dans le monde du foot. Chiffres et classements.

Salaire record pour David Beckham


Juteux contrat pour la star du ballon rond. A 36 ans, David Beckham sera de très loin le joueur le mieux payé du Championnat de France. Sans compter les à côtés de la pub et du marketing, l’anglais va toucher 800 000 euros brut mensuels au PSG annonce Le Parisien. Soit environ 4,3 millions d’euros net d’impôt par an.

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Une jeune femme arrêtée avec 2,5 kilos de cocaïne… dans les seins

La police de l'aéroport de Rome a arrêté mercredi un mannequin espagnol qui transportait 2,5 kg de cocaïne pure à l'intérieur de ses implants mammaires et fessiers, a annoncé l'agence de presse italienne Ansa.

La jeune femme de 33 ans, arrivée à bord d'un vol en provenance de Sao Paulo (Brésil), portait des vêtements mettant en valeur ses formes, espérant sans doute ainsi distraire l'attention des douaniers, mais ceux-ci ont été intrigués par le caractère vague de ses réponses sur l'objet de son séjour en Italie.
La découverte a été faite par deux agents féminins des douanes.

L'aéroport romain de Fiumicino est régulièrement le théâtre de saisies importantes de drogue et les trafiquants s'ingénient à trouver des stratagèmes pour tromper la vigilance des douaniers italiens. En juin, ces derniers avaient découvert 220 kg de cocaïne dissimulés à l'intérieur de statues en plâtre.

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Flashback : ils nous ont quitté en 2011

1-Oussama Ben Laden, chef spirituel du réseau jihadiste Al-Qaida, décédé le 2 mai 2011

2-Mouammar Kadhafi, dirigeant de fait de la Grande Jamahiriya arabe lybienne populaire et socialiste, décédé le 20 octobre 2011

3-Kim Jong-il, chef suprême de la République populaire et démocratique de Corée, décédé le 17 décembre 2011

4-Danielle Mitterrand, veuve de l'ancien président français François Mitterrand, décédée le 22 novembre 2011

5 - Cesaria Evora, chanteuse capverdienne, décédée le 17 décembre 2011

6 - Steve Jobs, cofondateur américain de Apple, décédé le 5 octobre 2011

7- Annie Girardot, comédienne française, décédée le 28 février 2011

8 - Elizabeth Taylor, actrice américaine, décédée le 23 mars 2011

9 - Amy Winehouse, chanteuse britannique, décédée le 23 juillet 2011

10 - Peter Falk, "Lieutenant Columbo", acteur américain, décédé le 23 juin 2011

VOIR TOUTES LES PHOTOS,Rétrospective : ils sont morts en 2011 ICI

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mardi 20 décembre 2011

La Corée du Nord se dirige vers un pouvoir collégial

Le nouveau dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-un, partagera le pouvoir avec un de ses oncles et l'armée après la mort de son père survenue samedi, a-t-on appris mercredi auprès d'une source proche de Pyongyang et de Pékin.
Parvenu au pouvoir en 1994 à la mort de Kim-Il Sung, son père et fondateur du régime, Kim Jong-il a succombé à une crise cardiaque samedi à l'âge de 69 ans alors qu'il voyageait en train, selon la presse nord-coréenne.
La situation dans le pays semble stable après le soutien apporté par l'armée à Kim Jong-un qui reprend le flambeau de la dynastie qui règne sur la Corée du Nord depuis la création de la République populaire démocratique de Corée en 1948.
Un coup d'Etat militaire "est très improbable", a indiqué une source proche de Pékin et de Pyongyang, qui a requis l'anonymat. "L'armée a prêté allégeance à Kim Jong-un."
Jang Song-thaek, 65 ans, beau-frère de Kim Jong-il et oncle de Kim Jong-un, partagera le pouvoir avec le nouveau dirigeant et l'armée, a poursuivi cette source. Jang Song-thaek a été nommé en 2009 au sein de la commission de défense nationale, dirigée jusqu'à sa mort samedi par le "Cher dirigeant".
Selon cette même source, le tir de missile de courte portée nord-coréen réalisé au large de sa côte orientale lundi était une mise en garde adressée à Washington.
"Avec ce tir de missile, la Corée du Nord veut montrer qu'elle a les moyens de se protéger", indique cette source. "Mais il est peu probable que la Corée du Nord mène un essai nucléaire dans un avenir proche sauf provocation" des Etats-Unis et la Corée du Sud, ajoute-t-elle.
Le programme nucléaire nord-coréen a été à la source de vives tensions ces dernières années avec la communauté internationale. La Corée du Nord a suspendu les négociations à six avec la Corée du Sud, les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la Russie, il y a plus de deux pour protester contre une nouvelle série de sanctions adoptées par les Nations unies à son encontre.
Pyongyang, qui a procédé à un premier essai nucléaire en 2006 suivi d'un deuxième en 2009, s'est dit prêt cette année à revenir dès que possible et sans condition préalable à la table des pourparlers sur son programme nucléaire.
Après la mort de Kim Jong-il, l'armée sud-coréenne a été placée en état d'alerte.
Les tensions entre les deux Corées, toujours techniquement en guerre depuis 1953, se sont exacerbées l'an dernier avec la mort de 50 Sud-Coréens, d'abord dans le torpillage d'un bâtiment de guerre imputé à Pyongyang puis dans le pilonnage d'une île sud-coréenne proche de la frontière.
La Corée du Nord pourrait s'engager sur la voie de la dénucléarisation si le cessez-le-feu de 1953 était remplacé par un armistice, a indiqué la source.
Pyongyang est également convaincu de la présence d'armes nucléaires américaines en Corée du Sud et réclame leur retrait, ajoute cette source.

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Accord pour 150 milliards de prêts au FMI de la zone euro

Les ministres des Finances de la zone euro ont convenu lundi d'augmenter les ressources du Fonds monétaire international (FMI) de 150 milliards d'euros pour juguler la crise de la dette et se sont assuré le soutien d'autres pays de l'Union européenne.
Mais, compte tenu de la défection britannique, il n'est pas certain que la zone euro atteigne son objectif de 200 milliards d'euros de contributions au FMI sous forme de prêts bilatéraux.
Les ministres de l'Eurogroupe ont précisé que la République tchèque, la Suède, le Danemark et la Pologne avaient également accepté de contribuer, sous réserve de l'approbation de leurs parlements respectifs, tandis que la Grande-Bretagne préciserait sa contribution début 2012, dans le cadre du G20.
L'Eurogroupe s'était fixé ce lundi comme date-limite officieuse pour parvenir aux 200 milliards d'euros convenue lors du sommet européen des 8 et 9 décembre.
"Les ministres ont confirmé aujourd'hui (...) que les Etats membres de la zone euro apporteront 150 milliards d'euros de ressources supplémentaires, par le biais de prêts bilatéraux, au compte des ressources générales du fonds", expliquent les ministres des Finances de l'Union européenne dans un communiqué.
Ces derniers ont également exhorté d'autres à abonder le FMI. "L'UE apprécierait que des membres du G20 et d'autres membres du FMI financièrement solides soutiennent les efforts visant à sauvegarder la stabilité financière mondiale en contribuant à l'accroissement des ressources du FMI", disent-ils.
LE FMI SALUE L'ACCORD
Le ministre britannique des Finances George Osborne avait déclaré ce lundi à ses homologues de l'UE que Londres ne participerait pas au projet de prêts bilatéraux au FMI dont l'objet particulier serait la crise de la dette de la zone euro, avaient rapporté des sources du Trésor.
"Nous avons dit clairement que nous ne ferions pas de contribution", a dit l'une des sources à l'issue d'une téléconférence entre ministres des Finances de l'UE. Une autre source a dit qu'il n'y avait "pas d'accord sur le montant de 200 milliards (d'euros)".
De son côté, le ministre suédois des Finances avait indiqué que son pays était prêt à prêter au maximum 100 milliards de couronnes suédoises (11 milliard d'euros) au FMI mais que cela dépendait des contributions des autres pays.
"Nous sommes prêts à contribuer à hauteur de 100 milliards de couronnes au maximum, mais cela pourrait être moins si les autres pays ne sont pas aussi ambitieux", avait dit Anders Borg.
Le FMI n'en a pas moins salué l'accord intervenu au sein de l'Eurogroupe. "Nous saluons le soutien des ministres des Finances de l'UE en vue d'une augmentation conséquente des ressources du FMI, alors même que nous oeuvrons à renforcer notre capacité d'honorer nos responsabilité systémiques vis-à-vis de nos membres dans le monde entier", explique le Fonds dans un communiqué.
L'augmentation des ressources du FMI est l'une des composantes de la stratégie visant à renforcer la capacité de réaction de la zone euro vis-à-vis d'éventuels chocs à l'avenir. Une autre des composantes est de rendre son mécanisme de renflouement, le Fonds européen de stabilité financière (FESF), plus souple dans sa gestion de la crise.
Evoquant l'avenir de la zone euro, le gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a balayé les craintes sur la survie de la monnaie unique. "Je n'ai pas le moindre doute sur la solidité de l'euro, sur sa permanence, sur son caractère irréversible", a-t-il insisté devant une commission parlementaire européenne. Quoi qu'il en soit, le résultat de lundi laisse la zone euro plus dépendante que jamais d'économies telles que la Russie et la Chine, qui semblent disposées à prêter au FMI. Les Etats-Unis, pour leur part, s'inquiètent de l'exposition du Fonds à la zone euro.
"Washington ne peut faire de prêt bilatéral au FMI sans l'approbation du Congrès", a rappelé le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble à la radio allemand. "Cela ne peut arriver en aucun cas et le gouvernement américain a toujours été très clair à ce sujet".

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