Le succès dépasse les espérances et sonne déjà comme un cadeau pour l'Europe en cette fin d'année tourmentée. La Banque centrale européenne (BCE) a lancé ce mercredi une opération inédite : un prêt sur trois ans, d'un montant illimité, et très bon marché à un taux d'intérêt de 1 %. Les banques ont ainsi emprunté 489 milliards d'euros, un résultat largement supérieur aux attentes : les analystes estimaient qu'au-delà de 200 milliards, l'opération constituerait un succès.
Reste à savoir maintenant si les banques vont en profiter pour aider les Etats de la zone euro en difficulté. C'est en tout cas l'objectif de ses dirigeants Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en tête , qui espèrent que, par ce biais, les banques rachèteront des obligations souveraines.
L'Elysée estime ainsi que 'chaque Etat pourra se tourner vers ses banques' pour placer leurs obligations souveraines boudées par les marchés car présentant un niveau de risque important. Concrètement, cette opération peut permettre aux Etats d'emprunter à 1 % et de placer cet argent sur des titres offrant des rendements pouvant atteindre 7 % pour les obligations à dix ans italiennes.
'UNE TRÈS BONNE NOUVELLE'
Si les banques jouent le jeu, ce qui n'est pas encore certain, l'espoir d'une sortie de crise sera ravivé. L'objectif clairement affiché du couple franco-allemand, lors du sommet européen du 9 décembre, d'une aide détournée au refinancement des Etats aura été, pour l'instant, atteint.
Le montant du prêt, qui constitue un nouveau record le précédent était de 442 milliards à un an en 2009 est 'une très bonne nouvelle', estime Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis. Selon lui, 'le mur de la dette souveraine et bancaire est largement entamé par le bazooka de la BCE, qui a pleinement rempli les cartouches des banques'.
Reste à savoir maintenant si les banques vont en profiter pour aider les Etats de la zone euro en difficulté. C'est en tout cas l'objectif de ses dirigeants Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en tête , qui espèrent que, par ce biais, les banques rachèteront des obligations souveraines.
L'Elysée estime ainsi que 'chaque Etat pourra se tourner vers ses banques' pour placer leurs obligations souveraines boudées par les marchés car présentant un niveau de risque important. Concrètement, cette opération peut permettre aux Etats d'emprunter à 1 % et de placer cet argent sur des titres offrant des rendements pouvant atteindre 7 % pour les obligations à dix ans italiennes.
'UNE TRÈS BONNE NOUVELLE'
Si les banques jouent le jeu, ce qui n'est pas encore certain, l'espoir d'une sortie de crise sera ravivé. L'objectif clairement affiché du couple franco-allemand, lors du sommet européen du 9 décembre, d'une aide détournée au refinancement des Etats aura été, pour l'instant, atteint.
Le montant du prêt, qui constitue un nouveau record le précédent était de 442 milliards à un an en 2009 est 'une très bonne nouvelle', estime Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis. Selon lui, 'le mur de la dette souveraine et bancaire est largement entamé par le bazooka de la BCE, qui a pleinement rempli les cartouches des banques'.
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