Le fondateur de la société Poly Implant Prothèse (PIP) est recherché par Interpol pour une affaire distincte de celle des prothèses mammaires défectueuses, précise samedi l'organisation internationale.
Interpol écrit dans un communiqué que Jean-Claude Mas, 72 ans, est recherché par le Costa Rica pour une affaire de conduite en état d'ivresse survenue en 2010 et non dans le dossier des prothèses qui a fait la "une" de l'actualité ces derniers jours en France.
"La notification d'Interpol publiée à la demande du Costa Rica en juin 2011 pour Jean-Claude Mas est totalement dissociée de la société Poly Implant Prothèse (PIP), soupçonnée d'avoir vendu des millions d'implants mammaires soupçonnés de causer des risques potentiels pour la santé de centaines de femmes dans le monde ayant reçu ces implants", écrit Interpol.
L'organisation ajoute qu'à ce stade, la demande du Costa Rica concerne une affaire de "conduite en état d'ivresse présumée survenue en juin 2010 et pour laquelle la peine encourue, si elle confirmée, est de trois ans de prison".
"Interpol n'a jamais lancé de 'chasse à l'homme' contre M. Jean-Claude Mas pour aucune autre charge", ajoute l'organisation basée à Lyon.
Le gouvernement français a reconnu vendredi le caractère inflammatoire des prothèses mammaires PIP et recommandé aux femmes qui en portent de les faire retirer à titre préventif.
Le nombre de femmes porteuses de ces implants est estimé à 30.000 en France, 30.000 à 40.000 en Grande-Bretagne et environ 300.000 dans le monde.
L'avocat de PIP, Me Yves Haddad, a déclaré à Reuters que les anciens dirigeants de PIP répondraient à une éventuelle convocation de la justice.
"Ni M. Mas, ni M. Couty (l'ancien président du directoire, NDLR) que j'ai eus tous deux ces derniers jours au téléphone, ne sont en fuite en Amérique du Sud ou au Luxembourg. Ils sont et resteront dans le département du Var", a-t-il dit.
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