Des agents de sécurité aéroportuaires ont entamé dimanche leur dixième jour de grève, sans incidence sur le trafic aérien français, en particulier à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, le plus en pointe dans le conflit.
Les salariés, qui ont rejeté samedi le protocole d'accord mis au point avec le patronat la veille au soir, tiendront une nouvelle assemblée générale lundi matin pour se prononcer sur la suite du mouvement.
Ils demandent des hausses de salaire allant jusqu'à 200 euros par mois; le patronat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire leur a proposé de porter à un mois de salaire le montant de la prime annuelle.
Mais Alain Bouteloux, de la fédération des services Force ouvrière, a mis en garde contre le risque d'une "impasse totale" dans ce conflit qui dure depuis le 16 décembre. "Aucun plan B n'a été prévu. Il n'a pas été prévu par les employeurs de rouvrir des négociations", a-t-il dit à Reuters.
"Il y a une avancée sur la proposition que fait le patronat, qui montre qu'il est en capacité de lâcher un certain nombre de mesures aléatoires, et les salariés ont estimé qu'il pouvait transformer cet argent en salaire", a estimé Thierry Ménard, secrétaire fédéral CGT pour le commerce et les services.
Bien qu'il n'y ait pas de trêve de Noël pour les grévistes, les services étaient proches de la normale dans les aéroports en ce week-end, a-t-on appris auprès des Aéroports de Paris, la société qui gère les aéroports franciliens de Roissy-Charles-de-Gaulle et d'Orly.
NOUVELLE MENACE DANS LE CIEL EN FÉVRIER
La situation est "tout à fait normale" d'autant qu'il y a moins de trafic, 61.000 passagers doivent embarquer contre 82.000 samedi, a dit un porte-parole.
En outre, le taux de grévistes a baissé en ce jour de Noël, beaucoup mieux payé, et est tombé à 38% selon la préfecture.
En dépit des protestations des syndicats, y compris dans la police, le gouvernement avait mis à exécution la semaine dernière sa menace de demander aux forces de l'ordre de se substituer aux grévistes afin que les passagers ne soient pas "pris en otage" pour Noël.
Des effectifs de la Police aux frontières (PAF) et de la Gendarmerie du transport aérien (GTA) sont toujours mobilisés au terminal 2F de l'aéroport, le plus touché par la grève.
De plus, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, s'est de nouveau déclaré favorable samedi à l'instauration d'un service minimum dans les aéroports. "Le service minimum a fait ses preuves dans le transport terrestre", a-t-il fait avoir sur Europe 1. "Quand il y a une grève, le pays n'est plus paralysé."
Mais le projet du gouvernement suscite de vives réactions des syndicats, qui le ressentent comme une nouvelle atteinte au droit de grève après l'appel aux forces de l'ordre à Roissy.
Un préavis de grève a été ainsi déposé par plusieurs syndicats du secteur aérien, dont le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), du 6 au 9 février, pour protester contre la proposition de loi visant à encadrer le droit de grève dans ce secteur déposée par le député UMP Eric Diard.
Les salariés, qui ont rejeté samedi le protocole d'accord mis au point avec le patronat la veille au soir, tiendront une nouvelle assemblée générale lundi matin pour se prononcer sur la suite du mouvement.
Ils demandent des hausses de salaire allant jusqu'à 200 euros par mois; le patronat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire leur a proposé de porter à un mois de salaire le montant de la prime annuelle.
Mais Alain Bouteloux, de la fédération des services Force ouvrière, a mis en garde contre le risque d'une "impasse totale" dans ce conflit qui dure depuis le 16 décembre. "Aucun plan B n'a été prévu. Il n'a pas été prévu par les employeurs de rouvrir des négociations", a-t-il dit à Reuters.
"Il y a une avancée sur la proposition que fait le patronat, qui montre qu'il est en capacité de lâcher un certain nombre de mesures aléatoires, et les salariés ont estimé qu'il pouvait transformer cet argent en salaire", a estimé Thierry Ménard, secrétaire fédéral CGT pour le commerce et les services.
Bien qu'il n'y ait pas de trêve de Noël pour les grévistes, les services étaient proches de la normale dans les aéroports en ce week-end, a-t-on appris auprès des Aéroports de Paris, la société qui gère les aéroports franciliens de Roissy-Charles-de-Gaulle et d'Orly.
NOUVELLE MENACE DANS LE CIEL EN FÉVRIER
La situation est "tout à fait normale" d'autant qu'il y a moins de trafic, 61.000 passagers doivent embarquer contre 82.000 samedi, a dit un porte-parole.
En outre, le taux de grévistes a baissé en ce jour de Noël, beaucoup mieux payé, et est tombé à 38% selon la préfecture.
En dépit des protestations des syndicats, y compris dans la police, le gouvernement avait mis à exécution la semaine dernière sa menace de demander aux forces de l'ordre de se substituer aux grévistes afin que les passagers ne soient pas "pris en otage" pour Noël.
Des effectifs de la Police aux frontières (PAF) et de la Gendarmerie du transport aérien (GTA) sont toujours mobilisés au terminal 2F de l'aéroport, le plus touché par la grève.
De plus, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, s'est de nouveau déclaré favorable samedi à l'instauration d'un service minimum dans les aéroports. "Le service minimum a fait ses preuves dans le transport terrestre", a-t-il fait avoir sur Europe 1. "Quand il y a une grève, le pays n'est plus paralysé."
Mais le projet du gouvernement suscite de vives réactions des syndicats, qui le ressentent comme une nouvelle atteinte au droit de grève après l'appel aux forces de l'ordre à Roissy.
Un préavis de grève a été ainsi déposé par plusieurs syndicats du secteur aérien, dont le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), du 6 au 9 février, pour protester contre la proposition de loi visant à encadrer le droit de grève dans ce secteur déposée par le député UMP Eric Diard.
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