Les ministres des Finances de la zone euro ont convenu lundi d'augmenter les ressources du Fonds monétaire international (FMI) de 150 milliards d'euros pour juguler la crise de la dette et se sont assuré le soutien d'autres pays de l'Union européenne.
Mais, compte tenu de la défection britannique, il n'est pas certain que la zone euro atteigne son objectif de 200 milliards d'euros de contributions au FMI sous forme de prêts bilatéraux.
Les ministres de l'Eurogroupe ont précisé que la République tchèque, la Suède, le Danemark et la Pologne avaient également accepté de contribuer, sous réserve de l'approbation de leurs parlements respectifs, tandis que la Grande-Bretagne préciserait sa contribution début 2012, dans le cadre du G20.
L'Eurogroupe s'était fixé ce lundi comme date-limite officieuse pour parvenir aux 200 milliards d'euros convenue lors du sommet européen des 8 et 9 décembre.
"Les ministres ont confirmé aujourd'hui (...) que les Etats membres de la zone euro apporteront 150 milliards d'euros de ressources supplémentaires, par le biais de prêts bilatéraux, au compte des ressources générales du fonds", expliquent les ministres des Finances de l'Union européenne dans un communiqué.
Ces derniers ont également exhorté d'autres à abonder le FMI. "L'UE apprécierait que des membres du G20 et d'autres membres du FMI financièrement solides soutiennent les efforts visant à sauvegarder la stabilité financière mondiale en contribuant à l'accroissement des ressources du FMI", disent-ils.
LE FMI SALUE L'ACCORD
Le ministre britannique des Finances George Osborne avait déclaré ce lundi à ses homologues de l'UE que Londres ne participerait pas au projet de prêts bilatéraux au FMI dont l'objet particulier serait la crise de la dette de la zone euro, avaient rapporté des sources du Trésor.
"Nous avons dit clairement que nous ne ferions pas de contribution", a dit l'une des sources à l'issue d'une téléconférence entre ministres des Finances de l'UE. Une autre source a dit qu'il n'y avait "pas d'accord sur le montant de 200 milliards (d'euros)".
De son côté, le ministre suédois des Finances avait indiqué que son pays était prêt à prêter au maximum 100 milliards de couronnes suédoises (11 milliard d'euros) au FMI mais que cela dépendait des contributions des autres pays.
"Nous sommes prêts à contribuer à hauteur de 100 milliards de couronnes au maximum, mais cela pourrait être moins si les autres pays ne sont pas aussi ambitieux", avait dit Anders Borg.
Le FMI n'en a pas moins salué l'accord intervenu au sein de l'Eurogroupe. "Nous saluons le soutien des ministres des Finances de l'UE en vue d'une augmentation conséquente des ressources du FMI, alors même que nous oeuvrons à renforcer notre capacité d'honorer nos responsabilité systémiques vis-à-vis de nos membres dans le monde entier", explique le Fonds dans un communiqué.
L'augmentation des ressources du FMI est l'une des composantes de la stratégie visant à renforcer la capacité de réaction de la zone euro vis-à-vis d'éventuels chocs à l'avenir. Une autre des composantes est de rendre son mécanisme de renflouement, le Fonds européen de stabilité financière (FESF), plus souple dans sa gestion de la crise.
Evoquant l'avenir de la zone euro, le gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a balayé les craintes sur la survie de la monnaie unique. "Je n'ai pas le moindre doute sur la solidité de l'euro, sur sa permanence, sur son caractère irréversible", a-t-il insisté devant une commission parlementaire européenne. Quoi qu'il en soit, le résultat de lundi laisse la zone euro plus dépendante que jamais d'économies telles que la Russie et la Chine, qui semblent disposées à prêter au FMI. Les Etats-Unis, pour leur part, s'inquiètent de l'exposition du Fonds à la zone euro.
"Washington ne peut faire de prêt bilatéral au FMI sans l'approbation du Congrès", a rappelé le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble à la radio allemand. "Cela ne peut arriver en aucun cas et le gouvernement américain a toujours été très clair à ce sujet".
Mais, compte tenu de la défection britannique, il n'est pas certain que la zone euro atteigne son objectif de 200 milliards d'euros de contributions au FMI sous forme de prêts bilatéraux.
Les ministres de l'Eurogroupe ont précisé que la République tchèque, la Suède, le Danemark et la Pologne avaient également accepté de contribuer, sous réserve de l'approbation de leurs parlements respectifs, tandis que la Grande-Bretagne préciserait sa contribution début 2012, dans le cadre du G20.
L'Eurogroupe s'était fixé ce lundi comme date-limite officieuse pour parvenir aux 200 milliards d'euros convenue lors du sommet européen des 8 et 9 décembre.
"Les ministres ont confirmé aujourd'hui (...) que les Etats membres de la zone euro apporteront 150 milliards d'euros de ressources supplémentaires, par le biais de prêts bilatéraux, au compte des ressources générales du fonds", expliquent les ministres des Finances de l'Union européenne dans un communiqué.
Ces derniers ont également exhorté d'autres à abonder le FMI. "L'UE apprécierait que des membres du G20 et d'autres membres du FMI financièrement solides soutiennent les efforts visant à sauvegarder la stabilité financière mondiale en contribuant à l'accroissement des ressources du FMI", disent-ils.
LE FMI SALUE L'ACCORD
Le ministre britannique des Finances George Osborne avait déclaré ce lundi à ses homologues de l'UE que Londres ne participerait pas au projet de prêts bilatéraux au FMI dont l'objet particulier serait la crise de la dette de la zone euro, avaient rapporté des sources du Trésor.
"Nous avons dit clairement que nous ne ferions pas de contribution", a dit l'une des sources à l'issue d'une téléconférence entre ministres des Finances de l'UE. Une autre source a dit qu'il n'y avait "pas d'accord sur le montant de 200 milliards (d'euros)".
De son côté, le ministre suédois des Finances avait indiqué que son pays était prêt à prêter au maximum 100 milliards de couronnes suédoises (11 milliard d'euros) au FMI mais que cela dépendait des contributions des autres pays.
"Nous sommes prêts à contribuer à hauteur de 100 milliards de couronnes au maximum, mais cela pourrait être moins si les autres pays ne sont pas aussi ambitieux", avait dit Anders Borg.
Le FMI n'en a pas moins salué l'accord intervenu au sein de l'Eurogroupe. "Nous saluons le soutien des ministres des Finances de l'UE en vue d'une augmentation conséquente des ressources du FMI, alors même que nous oeuvrons à renforcer notre capacité d'honorer nos responsabilité systémiques vis-à-vis de nos membres dans le monde entier", explique le Fonds dans un communiqué.
L'augmentation des ressources du FMI est l'une des composantes de la stratégie visant à renforcer la capacité de réaction de la zone euro vis-à-vis d'éventuels chocs à l'avenir. Une autre des composantes est de rendre son mécanisme de renflouement, le Fonds européen de stabilité financière (FESF), plus souple dans sa gestion de la crise.
Evoquant l'avenir de la zone euro, le gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a balayé les craintes sur la survie de la monnaie unique. "Je n'ai pas le moindre doute sur la solidité de l'euro, sur sa permanence, sur son caractère irréversible", a-t-il insisté devant une commission parlementaire européenne. Quoi qu'il en soit, le résultat de lundi laisse la zone euro plus dépendante que jamais d'économies telles que la Russie et la Chine, qui semblent disposées à prêter au FMI. Les Etats-Unis, pour leur part, s'inquiètent de l'exposition du Fonds à la zone euro.
"Washington ne peut faire de prêt bilatéral au FMI sans l'approbation du Congrès", a rappelé le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble à la radio allemand. "Cela ne peut arriver en aucun cas et le gouvernement américain a toujours été très clair à ce sujet".
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