dimanche 27 novembre 2011

Gary Speed s'est suicidé

Sélectionneur du pays de Galles et ancien joueur professionnel, Gary Speed a été trouvé pendu à son domicile dimanche matin. L'ancien milieu de terrain était âgé de 42 ans.

Le pays de Galles pleure dimanche l'une de ses plus belles étoiles. A 42 ans, le sélectionneur national Gary Speed a été retrouvé pendu à son domicile dans le sud de Liverpool, dimanche matin, a annoncé  la Fédération de football de Galles. Les premiers éléments de l'enquête accréditent la thèse du suicide. «La Fédération de Galles annonce avec tristesse la mort de son sélectionneur Gary Speed. Nous pensons à sa famille à qui nous adressons toutes nos condoléances. Nous demandons à tous de respecter l'intimité de la famille dans ce moment très triste», pouvait-t-on lire dans un communiqué de la FAW. Le premier Ministre, Carwyn Jones a qualifié la nouvelle de «dévastatrice».
Sélectionneur de Galles depuis décembre 2010
Speed avait pris en décembre 2010 les rênes de l'équipe nationale (5 victoires, 0 nuls et cinq défaites) après une première expérience d'entraîneur peu concluante à Sheffield United en 2010. Après une victoire en amical face à la Norvège (4-1) le 12 novembre dernier, il avait évoqué l'avenir de son équipe et son projet avec enthousiasme : «Nous avons progressé plus que ce que j'avais espéré mais il reste encore beaucoup de travail à effectuer.»
Premier joueur à 500 matches en Premier League
C'est en tant que joueur que Speed était devenu une des légendes du football gallois. Le milieu de terrain avait débuté sa longue carrière en Angleterre en 1988 avec Leeds United (avec qui il disputa 312 rencontres), avant de jouer pour Everton, Newcastle, Bolton, puis Sheffield United. Il fut le premier joueur de l'histoire à atteindre les 500 matches en Premier League. Sa longévité lui avait même permis de porter 85 fois le maillot d'une équipe galloise désormais orpheline. 

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samedi 26 novembre 2011

Une enquête ouverte sur l'enlèvement de deux Français au Mali

Le parquet de Paris ouvert une enquête préliminaire sur l'enlèvement de deux Français au Mali dans la nuit de mercredi à jeudi, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
L'enquête est menée pour "enlèvement en bande organisée en lien avec une entreprise terroriste", a-t-on précisé. Des enquêteurs de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) devraient se rendre sur place.
Les autorités françaises ont un doute sur l'activité réelle des deux hommes, présentés au départ comme des géologues, selon Europe 1.
Selon la radio, les deux hommes sont en effet bien connus des services secrets français.
Interrogé par Reuters, le ministère des Affaires étrangères s'est refusé à tout commentaire sur la personnalité des otages, comme c'est la règle dans ce genre d'affaire.
"Nous sommes mobilisés pour obtenir leur libération", a dit Romain Nadal, porte-parole adjoint du Quai d'Orsay.
Selon Europe 1, l'un des otages, d'origine hongroise, aurait participé en 1997 au recrutement de mercenaires yougoslaves envoyés combattre au Zaïre et il aurait fait partie deux ans plus tard d'un "réseau clandestin" en Serbie.
Le second aurait été arrêté en septembre 2003 aux Comores pour avoir voulu renverser le pouvoir du colonel Azali Assoumani dans une tentative de coup d'Etat, ajoute la radio.
Jeudi, le ministère français des Affaires étrangères avait souligné que les deux hommes, enlevés par un groupe armé dans un hôtel de Hombori, au nord du pays, ne s'étaient pas signalés auprès de l'ambassade de France.
Interrogé, Romain Nadal n'a pas voulu commenter l'information selon laquelle des soldats français ont été envoyés pour patrouiller aux côtés des militaires maliens dans la zone de l'enlèvement.
Des inconnus ont en outre enlevé vendredi trois Européens et en ont tué un quatrième à Tombouctou, dans le centre du Mali, a-t-on appris auprès d'une source gouvernementale malienne.
Sept personnes, dont cinq autres Français avaient été enlevés au Niger voisin le 16 septembre 2010 lors d'une opération revendiquée par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) à Arlit, site d'extraction d'uranium.
Il s'agissait d'un cadre du groupe nucléaire français Areva et son épouse, tous deux Français, et de cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) d'un sous-traitant.
En février dernier, la Française, le Togolais et le Malgache ont été libérés. Mais quatre Français sont toujours détenus, sans doute au Mali, selon les autorités du Niger.
Les expatriés français en poste dans la région avaient été évacués à la suite de l'enlèvement du 16 septembre 2010.

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La mobilisation se poursuit place Tahrir, au Caire

Une personne est morte samedi au Caire après des heurts qui ont opposé des manifestants demandant la fin du pouvoir militaire à des policiers devant le parlement, à deux jours du début des élections législatives égyptiennes.
Les protestataires ont dit qu'un jeune homme de 21 avait été tué après avoir été percuté par un véhicule des forces de sécurité. Le ministère de l'Intérieur dit qu'il s'agit d'un accident.
Des centaines de protestataires ont campé durant la nuit de vendredi à samedi sur la place Tahrir, symbole de la contestation égyptienne. Certains d'entre eux se sont dirigés samedi matin vers le bâtiment abritant le parlement situé non loin de là, pour protester contre la nomination de Kamal Ganzouri au poste de Premier ministre. Ils estiment que la désignation de ce septuagénaire ne rompt pas avec l'ère Moubarak, car il a exercé les fonctions de chef du gouvernement de 1996 à 1999.
La police a dispersé la foule à l'aide de gaz lacrymogènes et quatre manifestants ont été également blessés lors des heurts, selon des témoins. Il s'agit du premier regain de violences depuis une trêve conclue jeudi entre la police antiémeute et les manifestants après une semaine marquée par la mort de 41 personnes lors d'affrontements.
"A bas, à bas le maréchal!" scandaient des contestataires sur la place Tahrir, à côté de leurs tentes, allusion à Mohammed Hussein Tantaoui, qui dirige le Conseil suprême des forces armées (CSFA).
Vendredi, des dizaines de milliers d'Egyptiens réclamant un régime civil avaient envahi la place Tahrir au Caire pour une journée "de la dernière chance". La manifestation a coïncidé avec la nomination de Ganzouri à la tête d'un gouvernement de "salut national".
Dans le même temps, 5.000 personnes agitant des drapeaux égyptiens ont manifesté en soutien au conseil militaire dans le quartier cairote d'Abbassiya. "L'Egypte ne sera pas gouvernée depuis la place Tahrir", pouvait-on lire sur une banderole.
GANZOURI DEMANDE DU TEMPS
Après la démission lundi de Essam Charaf, le maréchal Tantaoui, président du CSFA au pouvoir depuis la chute d'Hosni Moubarak en février, a chargé Ganzouri de former un gouvernement de "salut national", doté des "pleins pouvoirs".
"J'ai demandé au maréchal de me laisser un peu de temps pour former un gouvernement qui satisfera toute la population", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Il a précisé que le gouvernement ne serait pas annoncé avant lundi, jour du début de la première phase des élections législatives.
L'Union européenne et les Etats-Unis ont demandé vendredi de transférer le plus tôt possible le pouvoir à un régime civil et d'organiser les élections selon le calendrier prévu.
Le CSFA a promis que les élections législatives débuteraient bien lundi. Mais les opérations de vote, lors des trois phases du scrutin, seront étalées sur deux jours au lieu d'un pour éviter "une trop grand affluence et des problèmes de sécurité".
Répondant à la principale revendication des contestataires, les militaires ont en outre promis d'accélérer le transfert du pouvoir aux civils en annonçant que l'élection présidentielle, qui parachèvera la transition, aura lieu en juin, six mois plus tôt que le calendrier initialement prévu.
Les généraux ont par ailleurs présenté leurs excuses pour la mort des manifestants et promis des indemnités aux familles des victimes.
Au terme d'une semaine ou presque de tension, le retour de ce climat de violence fait(...)Lire la suite.

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Vingt-huit soldats pakistanais tués dans un raid de l'Otan

Vingt-huit soldats pakistanais ont été tués dans le bombardement d'un poste de contrôle de l'armée par des hélicoptères de l'Otan au cours d'une intrusion dans le nord-ouest du Pakistan, a-t-on appris samedi auprès de source militaire pakistanaise.
Ces hélicoptères venaient d'Afghanistan.
Le Pakistan a estimé que ce raid constituait une violation de sa souveraineté et le Foreign office a condamné l'attaque.
"Le Premier ministre Yusuf Raza Gilani a condamné en des termes les plus forts l'attaque de l'Otan/Isaf du poste de contrôle pakistanais", a déclaré la porte-parole du ministère Tehmina Janjua dans un communiqué.
Deux autorités militaires ont dit que 28 soldats avaient été tués et 11 blessés lors de l'attaque du poste de contrôle de Salala, situé à deux km environ de la frontière afghane. Le bombardement a eu lieu à 2 heures du matin (21h00 GMT) aux environs de Mohmand, où les soldats pakistanais sont en poste pour lutter contre les taliban. Une quarantaine de soldats pakistanais se trouvaient à ce poste de contrôle lors du raid. Deux officiers figurent parmi les morts, selon la même source.
L'Otan a présenté ses excuses après ce bombardement. Selon la version de l'Isaf, le bombardement a eu lieu après que des hélicoptères armés ont pris des tirs d'avertissement venant de soldats pakistanais pour une attaque des taliban.
Le commandant de l'Isaf en Afghanistan, le général John R. Allen, a présenté ses condoléances aux familles des victimes "qui ont été tués ou blessés" lors d'un "accident".
"On est en présence d'une attaque sur le territoire pakistanais, qui est souverain", a dit Massoud Kasur, gouverneur de la province de Khyber-Pakhtunkhwa, dans le nord-ouest du pays. "De tels raids ne peuvent plus être tolérés. Le gouvernement va se saisir de ce dossier en haut lieu et il va y avoir des enquêtes", a-t-il ajouté.
"Le dernier raid des forces de l'Otan contre un poste de contrôle va avoir de graves conséquences car ils l'ont attaqué sans raison et tué des soldats qui étaient en train de dormir", a déclaré un militaire pakistanais qui a demandé à conserver l'anonymat.
LE "KHYBER PASS" BLOQUÉ
En réaction à ce raid, les autorités pakistanaises ont annoncé avoir bloqué le "Khyber pass" aux troupes de l'Otan, qui est une route vitale pour l'approvisionnement des soldats de l'Alliance atlantique en Afghanistan.
Des camions et des camions-citernes étaient bloqués à Jamrud dans la région tribale de Khyber, à proximité de la ville de Peshawar, indiquent les autorités du Pakistan.
Cette bavure pourrait tendre davantage encore les relations entre les Etats-Unis et le Pakistan, déjà mises à mal par la mort, en mai dernier, d'Oussama ben Laden dans un raid mené par les forces spéciales américaines au Pakistan sans que les autorités d'Islamabad n'en aient été informées au préalable.
Cette attaque intervient au lendemain d'une rencontre entre John Allen et le chef d'état-major pakistanais Ashfaq Pervez Kayani au sujet du contrôle des frontières et d'une amélioration de leur coopération.
La multiplication récente des attaques de drones américains dans la zone frontalière a également irrité Islamabad, qui estime qu'ils tuent plus de civils pakistanais que d'islamistes.
Il s'agit de la plus grosse bavure de ce type au Pakistan, la dernière en date remontant au 30 septembre 2009 avec la mort de deux soldats pakistanais.

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jeudi 24 novembre 2011

Quatre ans de prison requis contre le médecin de Michael Jackson

Une peine de quatre ans de prison a été requise mercredi contre l'ancien médecin personnel de Michael Jackson, le Dr Conrad Murray, reconnu coupable d'homicide involontaire.
"Au lieu d'employer son savoir et sa formation médicale pour fournir à M. Jackson une assistance médicale appropriée, l'accusé s'est comporté comme un employé et comme un fournisseur de drogue et a totalement altéré la confiance nécessaire dans une juste relation médecin-patient", estiment les procureurs David Walgren et Deborah Brazil.
Les avocats du Dr Murray ont demandé eux au juge Michael Pastor d'accorder à leur client un régime de probation en vertu "de son passé et de sa personnalité" qui, estiment-ils, devraient lui éviter la prison.
"Les antécédents de Dr Murray sont ceux d'un homme qui a soigné tous ceux qui se présentaient à sa clinique, qu'ils soient ou non assurés, qu'ils aient ou non les moyens de le payer", plaident-ils.
Conrad Murray, qui a été jugé coupable d'homicide involontaire le 7 novembre, connaîtra sa sentence mardi prochain. Il risque une peine maximale de quatre années de réclusion.
Il était le médecin personnel de Michael Jackson, mort le 25 juin 2009 dans sa villa de Los Angeles.
Le médecin avait prescrit à la star du propofol, un anesthésiant très puissant, pour lutter contre ses insomnies. Le procès a établi que ce produit était la principale raison de la mort du chanteur.

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Le président du Yémen accepte de céder le pouvoir

Après des mois d'atermoiements, le président du Yémen a signé mercredi un accord organisant le transfert du pouvoir à son vice-président et visant à mettre fin aux manifestations qui ont mené le pays au bord de la guerre civile.
La télévision saoudienne a diffusé des images montrant le président Ali Abdallah Saleh paraphant à Ryad l'accord établi sous l'égide du Conseil de coopération du Golfe (CCG, entité régionale de six pays dont l'Arabie saoudite), en présence du roi Abdallah et du prince héritier Naïef.
Les représentants de l'opposition yéménite ont ensuite signé l'accord négocié avec le concours d'un émissaire de l'Onu, Jamal Benomar.
A trois reprises par le passé, Ali Saleh avait annoncé son intention d'accepter le plan du CCG mais avait changé d'avis à la dernière minute provoquant la colère des manifestants qui campent dans le centre de Sanaa, la capitale du Yémen, pour obtenir le départ du président au pouvoir depuis 33 ans.
En vertu du plan, Saleh doit transférer ses pouvoirs au vice-président, Abd-Rabbou Mansour Hadi, avant la tenue d'élections anticipées. Il conserverait son titre de président après avoir transmis la totalité de ses pouvoirs à Hadi, lequel devra former un gouvernement d'union nationale avec l'opposition. Hadi devra organiser en outre une élection présidentielle anticipée dans les trois mois.
Selon l'agence Saba, Saleh a reçu mardi un appel téléphonique du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, le remerciant "de ses efforts pour sortir le Yémen de sa crise de manière pacifique".
Plusieurs sources diplomatiques et d'opposition ont expliqué que l'accord serait signé en Arabie saoudite car le secrétaire général du CCG, Abdoulatif Al Zayyani, refusait de se rendre à Sanaa, lassé des atermoiements du président yéménite.
La part active prise par l'Arabie saoudite dans cette transition s'explique par la crainte de Ryad de voir se développer à ses portes des groupes d'activistes liés à Al Qaïda, profitant du vide politique et des tensions qui durent depuis des mois au Yémen.
SALEH SERA SOIGNÉ À NEW YORK
Lors de leur conversation téléphonique, le président yéménite a informé Ban Ki-moon qu'il entendait se rendre à New York pour y suivre un traitement médical aussitôt après la signature.
"Il m'a dit qu'il viendra à New York pour un traitement médical aussitôt après la signature de l'accord", a déclaré Ban, mercredi. "S'il vient à New York, je serai ravi de le rencontrer", a-t-il ajouté.
Saleh a été soigné en Arabie saoudite après avoir été blessé au mois de juin dans un attentat à la bombe qui avait endommagé le palais présidentiel peu après son premier refus de signer l'accord de transfert du pouvoir.
"Je lui ai dit que les Nations unies n'épargneront aucun effort et que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour mobiliser les ressources et le soutien nécessaires afin que la paix, la stabilité et l'ordre démocratique soient rétablis au Yémen", a poursuivi Ban Ki-moon.
Un responsable yéménite a souligné que les deux principaux adversaires de Saleh, le général Ali Mohsen, qui a fait défection au début des manifestations, et Ahmar, pourraient s'opposer à un accord dont ils seraient exclus.
La guerre dans les rues de Sanaa entre les troupes de Mohsen et Ahmar et celles de Saleh, dirigées par le fils et le neveu du président, semble dans l'impasse.
Des tirs ont été échangés mercredi dans les quartiers de Soufan et d'Al Hasaba, où vit Ahmar. Des explosions pouvaient être entendues au loin. Aucune victime n'a été signalée.

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Un couloir humanitaire pourrait être imposé à la Syrie, dit Juppé

La création de zones d'aide humanitaire en Syrie pourrait se faire sans l'accord du régime, avec un mandat international, mais il n'est pas question d'une intervention armée, a dit jeudi le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé.
La France a demandé mercredi la création de "zones sécurisées pour protéger les populations civiles" en Syrie, une initiative inédite depuis que le pays a basculé il y a huit mois dans la crise qui a fait au moins 3.500 morts, d'après les Nations unies.
Le ministre français a précisé cette option jeudi sur France Inter : "cela veut dire des couloirs, dans lesquels les organisations humanitaires, peuvent faire parvenir des produits médicaux".
Le ministre français n'exclut pas que le régime syrien l'accepte. "Mais si ce n'était pas le cas, il faudrait envisager une autre solution, forcément (...) avec des observateurs internationaux, comme cela s'est fait en Libye".
Il a cependant précisé : "il n'a jamais été question d'option militaire. Il n'y a pas d'intervention humanitaire sans un mandat international."
L'intervention armée en Libye, qui a abouti à renverser le régime de Mouammar Kadhafi, s'était opérée sous couvert d'une résolution de l'Onu ayant officiellement pour but de "protéger les populations civiles".
Alain Juppé a reçu à Paris des personnalités d'opposition à Bachar al Assad s'étant érigées en "Conseil national syrien (CNS)", que la France considère désormais comme interlocuteur légitime.
Après une attitude très tiède au moment des révoltes des peuples tunisien et égyptien, où il a été reproché à Paris un soutien aux présidents finalement déchus, Zine ben Ali et Hosni Moubarak, la France a soutenu le soulèvement en Libye contre Mouammar Kadhafi et assure vouloir maintenant accompagner les changements dans le monde arabe.

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mercredi 23 novembre 2011

Afrique : Le FCFA sera dévalué dès le 1er janvier 2012

C'est une information exclusive. Les pays membres de la zone CFA n’ont pas fini de souffrir. Cette fois, c’est le noir qu’ils vont commencer à broyer. Si rien ne vient entre temps changer la donne, dès le 1er janvier 2012, c’est-à-dire dans 40 jours, le FCFA sera dévalué à nouveau. La parité fixe qui jusque-là était de 1 euro=655,59 FCFA, passera à 1 euro=1000FCFA. Selon un diplomate européen, c’est pour apporter cette information aux chefs d’Etat de l’Uemoa qu’Alassane Dramne Ouattara a fait le tour de la sous-région la semaine dernière. Il a été mandaté, selon le diplomate, par le président français Nicolas Sarkozy.
«En Afrique centrale, c’est à Denis Sassou Nguesso que la mission a été confiée d’informer ses homologues de la CEMAC mais aussi des Comores», ajoute notre source. Le diplomate assure que Sarkozy, compte tenu des problèmes que le Président sénégalais rencontre actuellement et surtout à cause de sa grande susceptibilité, a tenu à parler personnellement à Abdoulaye Wade lequel devrait informer son petit voisin Bissau-guinéen.
Comme on peut s’en douter, cette mesure de dévaluation du FCFA est venue de la grave crise que traverse en ce moment l’Europe de l’euro et que seule, l’Allemagne supporte à travers ses caisses. C’est donc la Chancelière allemande, Angela Merkel, qui, selon nos sources, a demandé à son homologue français, Nicolas Sarkozy, de mettre de l’ordre dans les ex-colonies françaises avant qu’il ne soit tard. Mais si l’on regarde bien le schéma, il ne s’agit pas, à travers cette mise en garde de Mme Merkel, de sauver les économies des pays de la zone FCFA. Il s’agit bien d’aider la France à éviter de sombrer, ce qui pourrait plomber la zone euro, l’Allemagne ne pouvant plus à elle seule financer les déficits de cette zone.
Mais qu’est-ce que la dévaluation du FCFA peut bien apporter à la France au plan financier et budgétaire ? Beaucoup, beaucoup trop même. Au travers de la guerre militaire qu’elle a menée ouvertement en Côte d’Ivoire pour renverser Laurent Gbagbo, la France a réussi à mettre sous l’éteignoir, tous les nationalistes et autres souverainistes dont le fondement de la politique est de redonner à l’Afrique, toute sa dignité. Laquelle devrait lui permettre de diversifier ses relations commerciales et politiques avec le reste du monde et non plus seulement avec l’ancienne puissance coloniale.
Le cas de la Côte d’Ivoire est édifiant à cet égard. Aujourd’hui, tout semble dire que les accords de 1961, lendemain des indépendances, ont été réveillés. Les sociétés françaises ont récupéré tous les marchés. Bouygues est présent partout et il ne serait pas surprenant que, pour acheter désormais sur le marché mondial, l’Etat de Côte d’Ivoire passe forcément par l’Etat français. En d’autres termes, c’est en France que nous allons désormais acheter tout. Et comme tout cela se fait en devise (euro), nous allons dépenser beaucoup de CFA pour obtenir peu de produits.
Ce qui arrangerait vraiment la France si l’on tient compte de l’ensemble des pays de la zone CFA qui vont acheter sur le marché français ou qui vont être obligés de faire transiter leurs marchandises par les ports et aéroports français. Si l’on ajoute à cela l’exploitation honteuse de nos ressources à laquelle se livre en toute impunité la France, on peut dire que le pari est gagné pour Paris de trouver les milliards d’euro qu’elle cherche partout pour combler son déficit. De l’avis d’un expert, les pays africains vont contribuer, avec cette mesure, pour 40% de leurs avoirs, au colmatage du déficit français.
Comme en janvier 1994, lors de la première dévaluation, les pays africains qui font la manche recevront encore beaucoup d’argent des pays européens. Puisqu’il leur suffit de dégager 1 million d’euro pour que cela se transforme en 1milliard de FCFA. Parions ! Les hagiographes des différents palais présidentiels chanteront à l’unisson la fameuse chanson qui ne leur réussit pourtant pas : «Pluie de milliards !!!». Oubliant que cet argent est à rembourser non seulement avec des intérêts mais en devise. Conséquence, la dette des pays africains toujours sous la(...)Lire la suite.

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Renault invente la voiture à 2.500 euros

Gérard Detourbet prendra, le 1er janvier, la responsabilité d'une équipe Renault-Nissan pour développer une plate-forme de véhicule à très bas coûts, trois fois moins cher qu'une Dacia Logan.

Après avoir gagné le pari de la voiture à bas coûts, Renault veut se lancer dans le véhicule ultra-économique, deux à trois fois moins cher, selon des sources internes. Le responsable jusqu'ici de la gamme Entry (Logan, Sandero, Duster) chez Renault, Gérard Detourbet, prendra, au 1er janvier, la direction d'une équipe commune Renault-Nissan, chargée de développer l'ensemble des modèles d'entrée de gamme pour l'Alliance... et notamment une plate-forme et un moteur pour un futur véhicule à 2.500 euros !
Une première alors que la célèbre Dacia Logan démarre aujourd'hui à 7.700 euros (en France). Cette gamme de petits véhicules ultra-simplifiés n'aurait toutefois a priori aucun rapport avec les projets un temps étudiés avec l'indien Bajaj, lesquels ont apparemment fait long feu. Même si un certain nombre d'idées, qui auront germé à cette occasion, seront naturellement reprises.
Ce nouveau programme révolutionnaire est évidemment destiné à une production et une commercialisation dans les pays émergents les plus pauvres. Mais ces modèles pourraient aussi avoir leur place sur le marché européen, à terme. Le PDG de Renault et Nissan, Carlos Ghosn, a plusieurs fois réitéré que l'Alliance devait explorer ce créneau inédit, sur lequel n'existe aujourd'hui que la... Tata Nano indienne, au succès mitigé (voir ci-contre).
Au dernier Salon de Francfort, en septembre, Gérard Detourbet nous confiait qu'il travaillait beaucoup sur une voiture au-dessous des Dacia Logan et Sandero, d'un gabarit de Renault Twingo (3,60 mètres environ). Pour permettre en particulier à Renault de pénétrer réellement le segment du Carro popular au Brésil. Mais le projet de voiture à 2.500 euros ne devrait pas reprendre la plate-forme des Dacia, beaucoup trop(...)Lire la suite.

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mardi 22 novembre 2011

Seif al-Islam Kadhafi avait promis un million d'euros à un nomade s'il le faisait passer au Niger.


Le fils du dictateur libyen tué avait promis un million d'euros à un nomade s'il réussissait à le faire passer au Niger.
Seif al-Islam Kadhafi, capturé le week-end dernier par des partisans du nouveau pouvoir, a été trahi par un nomade libyen, guide du désert, qui dit avoir été engagé pour faire passer le fils du colonel Kadhafi au Niger voisin. Ce nomade, Youssef Saleh al-Hotmani, explique qu'on lui avait promis un million d'euros s'il réussissait à faire passer Seif al-Islam de l'autre côté de la frontière. "J'ai fait croire à Seif que je lui faisais confiance", a dit mardi le nomade à Zentane, la ville où Seif al-Islam a été transféré pour y être détenu au secret.
La nuit de la capture de Seif al-Islam, Hotmani raconte qu'il circulait en compagnie de sa garde personnelle, dans la première voiture de leur convoi. L'embuscade a eu lieu non loin de la petite ville pétrolière d'Obar, dans les environs de l'oasis de Sebha (centre-ouest du pays). "Il avait été convenu avec les combattants (qui ont capturé Seif al-Islam) que le meilleur endroit pour tendre l'embuscade serait dans une zone du désert cernée de hauteurs", raconte-t-il. Dix combattants de Zentane, ville du Djebel Nefoussa, dans le nord-ouest de la Libye, et cinq membres de la tribu de Hotmani, les al-Hotman, attendaient le passage du convoi.
"Seif a tenté de s'échapper en courant"
"Lorsque nous sommes arrivés, en pleine obscurité, les tirs ont été très précis, il n'a fallu que trente secondes pour se rendre maîtres du premier véhicule", poursuit le nomade, qui avait demandé aux hommes de Seif al-Islam de maintenir trois kilomètres entre leurs véhicules, afin de donner aux combattants le temps d'agir. "Quand le deuxième véhicule est arrivé, nous avons commencé à tirer avec une grande précision, pour endommager le véhicule et empêcher Seif de s'échapper", relate Hotmani.
Seif al-Islam, (...)Lire la suite.

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Le gouvernement égyptien démissionne, la place Tahrir s'embrase

Pour la troisième journée consécutive, policiers et manifestants réclamant le départ du pouvoir de l'armée se sont affrontés lundi sur la place Tahrir du Caire sur fond de crise politique avec la démission du gouvernement intérimaire.
Ces violences, qui rappellent le pire de la "révolution du Nil", ont fait au moins 33 morts et présagent mal de la première phase des élections législatives, qui doit débuter lundi.
Vers minuit, quelque 20.000 personnes restaient massées sur cette place, haut lieu de la contestation anti-Moubarak, avec des milliers d'autres dans les rues adjacentes.
Les mouvements qui étaient à la pointe des journées révolutionnaires de l'hiver dernier ont appelé à une mobilisation la plus forte possible pour la journée de mardi afin de contraindre l'armée à céder le pouvoir.
"Le peuple veut la chute du maréchal !", scandait la foule en visant le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, ministre de la Défense du "raïs" déchu pendant une vingtaine d'années avant de prendre les rênes du Conseil suprême des forces armées (CSFA) au pouvoir depuis le départ de Hosni Moubarak.
Dans un communiqué diffusé lundi en fin de soirée, le CSFA a lancé un appel au calme et invité les forces politiques à des discussions de crise pour trouver une porte de sortie. Les généraux font part de leur "profond regret pour les victimes des ces incidents malheureux", indique l'agence de presse officielle Mena.
"Nous appelons toutes les composantes de la nation à faire preuve de la plus grande retenue de manière à éviter de nouvelles victimes", a ajouté l'armée.
Le Conseil militaire ne précise pas en revanche s'il a accepté la démission du gouvernement intérimaire, présentée dimanche. D'après une source militaire, le CSFA s'efforcerait de trouver un accord sur le nom d'un nouveau Premier ministre.
L'embrasement de la place Tahrir et la démission de tous les membres du cabinet, qui porte un coup sévère à l'autorité du Conseil militaire, augurent mal des élections programmées à partir de lundi, les premières depuis la chute de Moubarak.
CLIMAT D'INSÉCURITÉ
Les violences ont éclaté samedi, au lendemain d'une manifestation à l'appel des islamistes et des libéraux qui avait rassemblé quelque 50.000 personnes contre une disposition constitutionnelle mettant l'armée hors de portée de tout contrôle civil.
Depuis samedi, la morgue du principal hôpital du Caire a reçu 33 corps. Les autorités affirment que la police n'a pas ouvert le feu sur les manifestants mais la plupart des cadavres à la morgue ont des impacts de balles, selon une source médicale. Au ministère de la Santé, on parle de 24 morts et de 1.250 blessés.
"Le régime militaire est mort, est mort", crient les manifestants. "Liberté, liberté !" entend-on aussi.
L'armée a assuré lundi qu'elle ne prenait pas parti entre les manifestants et la police et qu'elle n'avait pas tenté d'évacuer les manifestants de la place Tahrir.
Une partie des Egyptiens est opposée à ces manifestations, souhaitant le retour à la stabilité compte tenu de l'état de délabrement de l'économie.
D'autres, dont les islamistes favoris des élections, soupçonnent l'armée d'entretenir un climat d'insécurité pour rester en place.
Le Mouvement du 6-Avril, à l'avant-garde de la contestation contre le régime de Moubarak, a dit à l'agence Mena que l'occupation de la place Tahrir se poursuivrait tant que ses exigences n'auraient pas été acceptées.
Il réclame notamment la tenue de l'élection présidentielle d'ici avril prochain et la constitution d'un gouvernement de salut national en lieu et place du CSFA.
Mohamed ElBaradeï et Abdallah al Achaal, candidats potentiels à la présidentielle, ont aussi réclamé la formation d'un gouvernement de salut national, rapporte l'agence Mena.
Les Frères musulmans, dont le parti est favori des élections, ont condamné l'intervention des forces de sécurité au Caire même si eux-mêmes s'étaient auparavant retiré de la place Tahrir. "Cela rappelle les pratiques du ministère de l'Intérieur de l'ancien régime", disent-ils dans un communiqué.
L'armée assure que ces violences n'empêcheront pas l'organisation de la première phase des élections législatives.
Les généraux comptent conserver l'essentiel du pouvoir jusqu'à la désignation au scrutin direct du prochain président, qui pourrait ne pas intervenir avant la fin de l'année prochaine ou début 2013.
Mais le secrétaire au Foreign Office, William Hague, a déclaré que l'Egypte vivait "un moment dangereux" tandis que Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, a appelé les autorités de transition "à garantir la défense des droits de l'homme et des libertés individuelles pour tous les Egyptiens, y compris le droit à manifester dans le calme".
Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie européenne, a lancé un appel à la retenue et annoncé que l'UE était prête à envoyer des observateurs pour le scrutin du 28 novembre.

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Barack Obama décrète des sanctions pétrolières contre l'Iran

Le président Barack Obama a décrété lundi de nouvelles sanctions américaines contre l'Iran concernant les domaines de l'énergie et de la pétrochimie.
Selon la Maison blanche, ces sanctions frapperont quiconque envisage d'aider la République islamique à développer ses ressources pétrolières.
Cette mesure s'inscrit dans le cadre des pressions exercées sur Téhéran au lendemain du rapport accablant de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur la probable dimension militaire du programme nucléaire iranien.
Par ailleurs, le Trésor américain a estimé que l'Iran constituait "une source de préoccupation fondamentale au niveau du blanchiment d'argent".
Timothy Geithner, secrétaire au Trésor, a lancé une mise en garde aux banques mondiales pour qu'elles s'assurent que leurs transactions avec l'Iran ne contribuent pas à développer le programme nucléaire de ce pays.
"Les institutions financières dans le monde devraient y réfléchir à deux fois sur les risques de faire des affaires avec l'Iran", a déclaré Timothy Geithner, qui était flanqué au département d'Etat par Hilary Clinton.

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Egypte : 24 morts en trois jours, le gouvernement présente sa démission


Le gouvernement égyptien a annoncé sa démission au troisième jour d'affrontements meurtriers opposant forces de l'ordre et manifestants réclamant la fin du pouvoir militaire en Egypte qui fait face à sa plus grave crise depuis la chute de Hosni Moubarak.
Peu après l'annonce, la télévision publique a affirmé que l'armée avait refusé cette démission, citant une source militaire. Mais le ministre de l'Information Osama Haikel, cité par l'agence officielle Mena, a déclaré ensuite que l'armée ne s'était pas encore prononcée.
Le gouvernement a présenté sa démission au Conseil suprême des forces armées (CSFA) au pouvoir depuis le départ du président Moubarak en février "au vu des circonstances difficiles que traverse actuellement le pays", avait annoncé son porte-parole Mohamed Hijazi, cité par l'agence officielle Mena.
Sur la place Tahrir, les dizaines de milliers de manifestants scandaient toujours "Le peuple veut la chute du maréchal" Hussein Tantaoui, à la tête du conseil militaire et dirigeant de facto de l'Egypte.
"C'est bien. Maintenant c'est le CSFA qui doit démissionner et répondre de ses actes devant nous", a réagi Tarek Sabri, un enseignant de 35 ans.
"Nous avons besoin d'un gouvernement qui a de véritables pouvoirs. Aucun gouvernement sous l'égide du CSFA n'a de valeur", a renchéri Mohammed al-Hita, un militant de 24 ans.
Cette démission intervient à une semaine des premières élections législatives depuis depuis le départ de Hosni Moubarak, chassé du pouvoir par une révolte populaire le 11 février, alors que les heurts font craindre que le scrutin, qui doit s'étaler sur plusieurs mois, soit émaillé de violences.
Selon le ministère de la Santé, 24 personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées au cours des trois derniers jours d'affrontements, notamment sur la place Tahrir au Caire, épicentre du soulèvement populaire du début de l'année.
La colère gronde de plus en plus contre le conseil militaire accusé de vouloir se maintenir au pouvoir, de ne pas tenir ses promesses de réformes et de poursuivre la politique de répression de l'ère Moubarak.
Des mouvements égyptiens, dont la Coalition des jeunes de la révolution et le mouvement du 6 avril, ont appelé à une manifestation massive mardi à 16H00 (14H00 GMT) sur la place Tahrir pour réclamer la fin du pouvoir militaire et la formation d'un "gouvernement de salut national".
Et des dizaines de diplomates égyptiens ont appelé à "la fin immédiate des attaques contre les manifestants pacifiques".
Au Caire, 21 personnes sont décédées par des balles réelles ou mortes d'asphyxie en raison des nombreux tirs par la police de grenades lacrymogènes, selon le responsable d'une morgue. Un homme avait péri samedi à Alexandrie (nord).
Le ministère de l'Intérieur a accusé dans un communiqué les manifestants d'avoir lancé des cocktails molotov et tiré avec des fusils de chasse sur les forces de l'ordre, faisant 112 blessés dans leurs rangs. Le communiqué fait état de "116 émeutiers arrêtés au Caire, 46 à Alexandrie et 29 à Suez".
Dans le même temps, la Ligue arabe, qui s'exprimait pour la première fois sur ces événements, a appelé au calme, exhortant les acteurs politiques à travailler au "changement démocratique".
Sur la place Tahrir, la police tirait toujours des grenades lacrymogènes sur les manifestants, qui répondaient en jetant des pierres, répartis en petits groupes sur la place et aux alentours de ce lieu emblématique.
Les accrochages les plus durs se déroulaient aux abords du ministère de l'Intérieur, cible privilégiée des manifestants et sous forte garde des(...)Lire la suite.

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Danielle Mitterrand: Une femme engagée pour les droits de l'Homme


Elle avait toujours refusé d'être une «potiche». Veuve de l'ancien président de la République, Danielle Mitterrand, est morte dans la nuit de lundi à mardi à 87 ans. Toujours plus à l'aise dans le rôle de militante en faveur des droits de l'Homme que dans celui de Première dame. Soutien aux peuples kurde, tibétain, à Cuba, au sous-commandant Marcos (Mexique), partage équitable de l'eau ou dénonciation de l'esclavagisme... Les causes qu'elle a ardemment défendues étaient nombreuses.
Née le 29 octobre 1924 à Verdun (Meuse), Danielle Mitterrand est la fille d'un directeur d'école -révoqué en 1940 par Vichy pour ne pas avoir dénoncé les élèves juifs de son collège- et d'une institutrice, tous deux militants de la SFIO. Elle rejoint le maquis à 17 ans comme infirmière bénévole et sera l'une des plus jeunes médaillées de la Résistance. C'est à Cluny (Saône-et-Loire), dans la maison familiale où s'est réfugié son père, qu'elle rencontre le capitaine «Morland», alias François Mitterrand, recherché par la Gestapo. Elle l'épouse le 27 octobre 1944.
Attentat et polémique
Entraînée malgré elle dans le tourbillon de la politique, elle accompagne son mari lors des nombreuses campagnes qu'il mène entre la guerre et 1981. Avant sa victoire à la présidentielle, elle se présente dans Paris-Match comme une femme d'allure simple, au contraire d'Anne-Aymone Giscard d'Estaing, plus «grande dame». A l'Elysée, elle refuse de se laisser enfermer dans le protocole et parvient à utiliser la tribune que lui offre sa place d'épouse du chef de l'Etat pour se consacrer à la défense des droits de l'Homme. En 1986, elle crée la fondation France-Libertés qui a fêté en octobre son 25ème anniversaire.
En 1992, elle échappe à un attentat (...)Lire la suite.

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samedi 19 novembre 2011

Saïf al Islam Kadhafi capturé sans coup férir


Saïf al Islam Kadhafi, fils le plus engagé en politique de Mouammar Kadhafi, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi dans le sud de la Libye par des combattants de Zentane, qui ont décidé de le placer en détention dans leur ville jusqu'à ce qu'ils puissent le livrer au gouvernement libyen en cours de formation.
Saïf al Islam sera jugé dans son pays plutôt que d'être transféré devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, qui a lancé contre lui un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité, a déclaré samedi le ministre libyen de l'Information Mahmoud Chammam.
A La Haye, le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo a annoncé qu'il allait se rendre en Libye dans une semaine pour évoquer le sort de Saïf al Islam. "Je vais me rendre en Libye pour parler de la façon dont nous gérerons le dossier. Mais la nouvelle, c'est que Saïf sera jugé. Où et comment, c'est ce dont nous discuterons", a-t-il dit à la presse.
L'Otan a déclaré faire confiance aux autorités libyennes et à la CPI pour que Saïf al Islam soit jugé. "Nous prenons note de l'arrestation de Saïf al Islam. Nous faisons confiance aux autorités libyennes et à la CPI pour faire en sorte que la justice suive son cours et que la Libye nouvelle puisse se construire sur l'Etat de droit et le respect des droits de l'homme", a dit Oana Lungescu, porte-parole de l'Otan.
L'Union européenne a exhorté pour sa part Tripoli à faire en sorte que Saïf al Islam soit traduit devant la justice en coopération avec la CPI.
DES ARMES ET DES DOLLARS SAISIS
Des scènes de liesse dans toute la Libye ont accompagné l'annonce de la capture de celui qui fit un temps figure de réformateur et de dauphin de son père, mais qui jura de combattre jusqu'au bout sur le sol libyen après le début de l'insurrection en février dernier.
Celui qui jurait de périr l'arme à la main a été arrêté sans coup férir, dans la nuit de vendredi à samedi, et il n'a ainsi pas été blessé pendant l'opération, contrairement à son père qui fut tué voici près d'un mois, le 20 octobre, après avoir été capturé près de Syrte.
"Au début, il était paniqué. Il pensait que nous allions le tuer", a déclaré à Reuters l'un des hommes qui l'ont capturé, Ahmed Ammar.
Une quinzaine de combattants originaires de Zentane, circulant à bord de trois véhicules, sont intervenus sur la foi d'un renseignement faisant mention d'un fugitif de haut rang, et ont intercepté deux voitures transportant Saïf al Islam, âgé de 39 ans, et quatre autres personnes.
L'arrestation s'est déroulée vendredi à 23h30 GMT, soit 01h30 heure locale, en plein désert, à 70 km de la petite ville pétrolière d'Obari, au sud-ouest de l'oasis de Sebha.
Les combattants ont tiré en l'air et au sol pour faire stopper les véhicules suspects. Puis ils ont demandé l'identité des voyageurs. L'homme qui semblait être leur chef a répondu qu'il était "Abdelsalam" - nom qui désigne généralement un "messager de paix". Mais les combattants l'ont vite reconnu et l'ont maîtrisé sans le moindre heurt.
Des armes à feu et plusieurs milliers de dollars en espèces ont été saisis à bord des véhicules des fugitifs. Selon Ahmed Ammar, Saïf al Islam se cachait sans doute depuis un certain temps dans le désert entre Bani Walid, où il avait été vu pour la dernière fois, et Obari. Il cherchait vraisemblablement à passer au Niger voisin, ont déclaré les combattants.
CAMERON DEMANDE UN PROCÈS ÉQUITABLE
Dans l'avion-cargo qui le conduisait à Zentane, Saïf al Islam, qui n'avait pas été menotté, a dit à Reuters être bien portant et a précisé que les bandages qu'il portait à trois doigts étaient dus à une blessure subie lors d'un raid de l'Otan voici un mois.
La chaîne de télévision Free Libya a diffusé une photo montrant Saïf al Islam après son arrestation. On le voit une main bandée, les jambes sous une couverture, allongé sur un canapé.
A l'arrivée de l'appareil à Zentane, le captif n'a pu descendre, à cause de la présence sur la piste d'une foule le menaçant. Certains manifestants ont même tenté de monter à bord de l'avion mais ils ont été refoulés par les combattants.
C'est en tout cas à Zentane que les combattants entendent garder prisonnier Saïf al Islam, jusqu'à ce qu'ils puissent le livrer au gouvernement que doit(...)Lire la suite.

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Un ancien avocat de Bettencourt s'était vu confier 600 millions

L'ancien avocat de Liliane Bettencourt, Pascal Wilhelm, avait obtenu début 2011 la gestion de 600 millions d'euros de contrats d'assurance-vie appartenant à l'héritière de L'Oréal, a-t-on appris samedi dans l'entourage de la famille Bettencourt.
Dans une lettre adressée en janvier à son avocat, chargé quelques jours plus tard d'un mandat de protection, Liliane Bettencourt avait précisé que ces fonds lui étaient confiés jusqu'aux 40 ans révolus de ses deux petits-fils, Jean-Victor (25 ans) et Nicolas Meyers (22 ans).
Liliane Bettencourt est aujourd'hui âgée de 89 ans.
Le tribunal de Courbevoie a ordonné le placement sous tutelle provisoire de la milliardaire le 17 octobre, sur le fondement d'une expertise qui conclut à un état de démence, et révoqué le mandat de Pascal Wilhelm.
La Cour d'appel de Versailles a confirmé vendredi cette décision.
"Dans l'entourage des tuteurs, on s'amuse des explications et dénégations embarrassées de Pascal Wilhelm : il a organisé lui même auprès des compagnies d'assurance sa propre désignation pour gérer des centaines de millions après le décès de sa "protégée" Liliane Bettencourt", déclare une source proche de Françoise Meyers.
Des perquisitions ont été conduites début octobre aux cabinets parisiens de Pascal Wilhelm et de Georges Kiejman, autre avocat chargé de sa défense, dans une enquête pour abus de faiblesse.

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L'adolescente retrouvée en Haute-Loire a été assassinée

Le corps retrouvé vendredi soir par des enquêteurs de la Gendarmerie nationale dans les environs de Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) est celui d'une adolescente portée disparue depuis mercredi, a confirmé samedi le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat.
Une information judiciaire pour assassinat et viol a été ouverte.
Un lycéen, âgé de 17 ans et originaire de Nîmes (Gard), a reconnu partiellement les faits.
"Nous avons des éléments dans le dossier qui nous permettent de penser, et même d'affirmer, que les faits ont été prémédités", a déclaré le procureur.
"Le jeune homme s'était muni d'un certain nombre d'objets que je ne détaillerai pas qui lui ont permis de commettre son crime et un viol sur mineure de 15 ans. Il a reconnu en partie les faits sans s'expliquer sur ses motivations pour l'instant", a-t-il ajouté.
La dépouille de la jeune fille, prénommée Agnès, a été retrouvée calcinée dans un bois des environs de Chambon-sur-Lignon, avait auparavant indiqué à Reuters une source proche de l'enquête.
Une marche blanche est prévue dans les rues de la localité dimanche matin.

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Saïf al Islam Kadhafi arrêté dans le sud de la Libye

Saïf al Islam Kadhafi, fils le plus engagé en politique de Mouammar Kadhafi, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi dans le sud de la Libye puis transféré dans la ville de Zentane, plus au nord, ont annoncé samedi le ministre de la Justice du gouvernement provisoire et d'autres responsables libyens.
La chaîne de télévision Free Libya a diffusé une photo montrant Saïf al Islam après son arrestation. On le voit une main bandée, les jambes sous une couverture, assis sur un canapé.
Une foule de plusieurs centaines de personnes en colère s'est massée à l'aérodrome de Zentane, empêchant les gardiens de Saïf al Islam d'évacuer de l'appareil celui-ci ainsi que ses quatre gardes du corps arrêtés. Certains manifestants ont même tenté de monter à bord de l'avion mais ils ont été refoulés par les combattants. A l'intérieur de l'avion, un journaliste de Reuters a vu l'homme arrêté, qui ressemblait fort à Saïf al Islam, malgré la longue barbe qui lui a poussé.
A La Haye, la Cour pénale internationale (CPI), qui a inculpé Saïf al Islam de crimes contre l'humanité, a déclaré avoir reçu confirmation des autorités libyennes de la capture de celui-ci.
"Nous nous coordonnons avec le ministère libyen de la Justice pour faire en sorte que toute solution retenue concernant l'arrestation de Saïf al Islam soit conforme au droit", a déclaré Florence Olara, porte-parole de la CPI.
Le ministre de la Justice Mohamed Al Alagui a dit être en contact avec la CPI sur le traitement à réserver au captif, que soit en Libye ou à La Haye.
"Nous autres, Libyens, ne nous opposons pas à ce que des observateurs internationaux viennent superviser les procédures pénales qui viseront les emblèmes de l'ancien régime", a-t-il dit à la chaîne qatarie d'information en continu Al Djazira.
Les combattants de Zentane, l'une des puissantes factions qui détiennent le pouvoir en Libye actuellement, ont déclaré qu'ils comptaient détenir Saïf al Islam dans la ville de Zentane jusqu'à ce qu'un gouvernement libyen soit constitué, auquel ils pourront le livrer.
GRÂCE À UN RENSEIGNEMENT
Le Premier ministre désigné Abdel Rahim al Kib doit former un gouvernement d'ici mardi, et le sort de Saïf al Islam, que les Libyens veulent juger eux-mêmes avant de le transférer éventuellement à la CPI, sera l'un des premiers tests de son aptitude à se faire obéir.
Longtemps considéré comme l'héritier politique de son père, Saïf al Islam, qui est âgé de 39 ans, a été capturé près d'Obari, petite ville pétrolière au sud-ouest de l'oasis de Sebha, sur une piste menant vers la frontière algérienne.
"Nous avons arrêté Saïf al Islam Kadhafi dans la région d'Obari", a confirmé Mohamed al Alagui à Reuters, précisant qu'il n'avait pas été blessé.
Plusieurs gardes du corps se trouvaient avec lui, mais pas d'autres responsables de l'ancien régime.
Selon un combattant de la brigade anti-Kadhafi Khaled bin al Walid, Saïf al Islam, âgé de 39 ans, a été capturé sur la foi d'un renseignement indiquant qu'il se trouvait dans le secteur d'Obari depuis un mois.
"Ils (lui et ses hommes) ne pouvaient pas partir de là parce que nous avions pris nos dispositions", a dit ce combattant, Wissam Doughali, ajoutant que Saïf al Islam circulait à bord d'un 4x4.
Saïf al Islam n'a plus été vu en public depuis le 23 août dernier alors que les forces du Conseil national de transition libyen (CNT) étaient sur le point de prendre le contrôle total de la capitale, Tripoli.
Après s'être probablement replié sur Syrte, où son père a été capturé puis tué le 20 octobre, il aurait fui vers le sud, se rapprochant de la frontière avec le Niger.
Selon des informations confirmées partiellement par la CPI, il avait pris indirectement contact avec l'institution judiciaire internationale à la fin du mois dernier pour préparer semble-t-il sa reddition.
On ignore le sort de l'ancien chef du renseignement libyen, Abdallah al Senoussi, lui aussi visé par un mandat d'arrêt de la CPI. Des huit enfants qu'avaient eus Mouammar Kadhafi, trois sont morts, dont Mouatassim, tué le même jour que son père, lui aussi à Syrte, ou considérés comme tels. Quatre autres se sont exilés, Saadi au Niger, et Hannibal, Mohamed et Aïcha en Algérie, qu'ils ont gagnée avec leur mère dès le mois d'août.

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La droite espagnole vogue sur la colère des électeurs

Dans un climat de colère lié au marasme économique espagnol, le Parti populaire (PP) de centre droit est assuré de la victoire aux législatives de dimanche, dont il attend un mandat clair pour réduire les dépenses publiques et sortir le pays de la crise de la zone euro.
Les socialistes au pouvoir depuis sept ans se préparent à devenir les prochaines victimes politiques de la tourmente européenne, les électeurs leur faisant grief de ne pas avoir redressé l'économie ni jugulé un chômage qui connaît le taux le plus élevé de l'Union européenne.
Les voisins de l'Espagne à la "périphérie" de la zone euro - Irlande, Grèce, Italie et Portugal - ont tous remplacé leurs dirigeants alors que s'aggravait la situation.
Le PP, dirigé par Mariano Rajoy, devance de 17 points les socialistes emmenés par Alfredo Perez Rubalcaba et s'achemine vers la victoire la plus complète d'un parti conservateur depuis le rétablissement de la démocratie en Espagne à la fin des années 1970 après la dictature du général Francisco Franco.
L'économie espagnole basculant dans la récession, la question du chômage a dominé la campagne à part égale avec le risque de voir le pays succomber à la crise de la dette, qui a déjà porté les coûts d'emprunt du pays à un niveau dangereusement élevé.
"Je ne sais pas si Rajoy pourra régler les problèmes, il y a un tel désordre, mais ça ne peut pas être pire en ce qui me concerne. Sans l'aide de mes parents, je serais clochard dans la rue, c'est humiliant", déclare Fernando Garcia, camionneur au chômage de 40 ans qui compte voter pour le PP.
FOYERS EN SITUATION PRÉCAIRE
Un Espagnol sur cinq est sans emploi. Dans 1,4 million de foyers, personne n'est officiellement actif, et un million de familles risquent l'expulsion en raison d'arriérés de traites ou de loyers, selon l'Association des usagers de banques.
Mariano Rajoy, ancien administrateur de biens et ministre de l'Intérieur âgé de 56 ans, strict et peu souriant, n'est pas follement aimé des Espagnols. Mais ils voient en lui un meilleur régisseur de l'économie que Rubalcaba, ex-professeur de chimie de 60 ans qui a aussi été ministre de l'Intérieur.
"Beaucoup ont le sentiment que les socialistes ont mal géré l'économie, ce qui se traduit par le taux de chômage de 22%, et qu'un changement améliorera les choses", confie Antonio Barroso, analyste au cabinet de consultants Eurasia Group.
Après les élections, d'intenses pressions seront exercées sur Rajoy pour qu'il nomme rapidement un ministre de l'Economie de renommée internationale et prenne de nouvelles mesures pour juguler le déficit.
Depuis mai, les jeunes Espagnols du mouvement des "Indignados" (Indignés) manifestent sur des places publiques contre les deux principaux partis du pays, estimant que leurs politiques favorisent les plus riches et entretiennent le statu quo dans une période de pauvreté croissante.
Les Indignados ont eu un fort impact à l'étranger, où ils ont inspiré les manifestations "Occupy Wall Street". Mais d'après les instituts de sondages, ils n'ont pas acquis assez d'élan pour affecter l'issue du scrutin de dimanche.
Rajoy ne fait pas plus de cas des Indignados que des faibles syndicats espagnols, estimant qu'ils ne pourront faire obstacle à des réformes clés comme l'assouplissement des conditions d'embauche et de licenciement, la réduction des charges pesant sur les entreprises et la réduction des dépenses consacrées à l'aide au développement ou à l'audiovisuel public.
OBJECTIF AMBITIEUX
A la différence des Grecs dont les manifestations anti-austérité ont provoqué une crise politique, les Espagnols semblent prêts à se serrer la ceinture dans un pays où la frénésie d'emprunts et le boom immobilier du début des années 2000 ont laissé un paysage d'aéroports à l'arrêt et de gratte-ciel inhabités.
"Nous héritons d'une situation très difficile et devons le dire à la population. En disant la vérité et en portant les bons diagnostics, nous pourrons prendrons des mesures", a dit Rajoy la semaine dernière à la chaîne de télévision Antena 3.
Il pense pouvoir atteindre l'objectif ambitieux, promis à l'Union européenne, de réduire le déficit public à 4,4% du PIB l'an prochain sans compromettre les programmes sociaux.
Soucieux de ne pas inquiéter les électeurs, Rajoy a évité d'indiquer avec précision comment il réduirait les dépenses, insistant sur la responsabilité des socialistes dans un taux de chômage "insoutenable et inacceptable".
Le président du gouvernement sortant, le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, connaît une extrême impopularité.
Quand il a décidé de ne pas se représenter et d'avancer les élections à novembre au lieu de mars 2012, les socialistes ont vu leur seul espoir en Rubalcaba. Celui-ci a dit que les projets du PP porteraient préjudice aux hôpitaux et aux écoles. Toutefois, ayant longtemps été ministre de l'Intérieur de Zapatero, sa crédibilité en matière d'emploi est limitée.

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3e décès après l'incendie d'une maison de retraite en Charente

Une troisième personne, une femme âgée de 87 ans, est décédée vendredi soir des suites d'un incendie qui s'était déclaré au cours de la nuit précédente dans une maison pour personnes âgées dépendantes à La Rochefoucauld, en Charente, a-t-on appris auprès des gendarmes.
Deux hommes âgés de 82 et 90 ans avaient succombé lors de l'incendie et onze autres personnes avaient été blessées.
Le feu s'est déclaré dans une chambre du rez-de-chaussée, vraisemblablement en raison d'une cigarette mal éteinte, et s'est propagé dans le couloir.
Les pompiers ont évacué l'ensemble des pensionnaires dès leur arrivée. Une fois le sinistre maîtrisé et les fumées évacuées, soit environ deux heures après, les pensionnaires ont été regroupés dans la salle à manger de l'établissement.
Le procureur de la République d'Angoulême a confié l'enquête à la gendarmerie.

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La France et la Turquie pour une pression accrue sur la Syrie

La France et la Turquie ont uni leurs voix vendredi pour réclamer une pression accrue sur le régime syrien, sous la menace de sanctions de la Ligue arabe, alors que la répression du mouvement de contestation a fait de nouvelles victimes.
Selon des sources proches de l'opposition, les forces de sécurité ont abattu au moins onze manifestants et en ont blessé des dizaines d'autres dans plusieurs villes en ouvrant le feu sur des rassemblements à la sortie des prières hebdomadaires.
D'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme, un adolescent de 14 ans a été tué à Deraa, ville du sud du pays. Les autres décès ont été signalés à Erbin, en banlieue de Damas, à Homs, dans le Centre, et dans la campagne autour de Hama, plus au nord, précise l'organisation.
L'agence de presse officielle Sana fait état pour sa part de deux membres des forces de sécurité tués et d'un troisième grièvement blessé par une bombe dans la province de Hama. Deux autres ont été blessés dans une fusillade à Deraa, ajoute Sana.
"Le moment est venu d'unir nos efforts pour accentuer les sanctions" contre le régime syrien, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, lors d'une visite à Ankara.
La Ligue arabe, qui a suspendu la Syrie cette semaine, a lancé un ultimatum à Damas: soit le régime met en application d'ici samedi le plan de sortie de crise préparé par l'organisation panarabe, qui prévoit notamment le retrait des militaires déployés dans les villes, soit il s'exposera à des sanctions.
Au siège new-yorkais des Nations unies, les Européens et plusieurs capitales arabes espèrent pouvoir soumettre la semaine prochaine aux voix de l'Assemblée générale de l'Onu une résolution condamnant la répression.
"Je ne souhaite pas faire de pronostics, mais je doute fort malgré tout que le régime accepte l'initiative arabe", a déclaré le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue turc, Ahmet Davutoglu à Ankara.
Le ministre turc des Affaires étrangères a promis d'accroître la pression sur Damas par des sanctions économiques si le plan de la Ligue arabe, soutenu par Ankara, n'est pas accepté par le régime syrien.
"Le plus important est d'accroître la pression sur la Syrie pour faire cesser le bain de sang", a déclaré le chef de la diplomatie turque.
"EVITER LA GUERRE CIVILE"
Depuis que Damas a formellement accepté le plan de la Ligue arabe, le 2 novembre, des centaines de personnes ont été tuées en Syrie, dont des civils, des déserteurs et des membres des forces de sécurité.
Le gouvernement syrien explique vouloir mettre en oeuvre ce plan mais appelle les pays voisins à agir davantage pour interrompre les flux d'armes à destination de l'opposition et à mettre un terme à ce qu'il présente comme une campagne de propagande dans les médias incitant au soulèvement contre le pouvoir.
Les autorités syriennes ont également donné leur feu vert au déploiement d'observateurs de la Ligue arabe mais, dans une lettre reçue jeudi soir par l'organisation panarabe, elles demandent des amendements sur ce projet.
Appelant l'opposition à ne pas recourir à la lutte armée afin d'"éviter la guerre civile", qui serait une "catastrophe", et réaffirmant que la France était opposée à toute intervention unilatérale pour arrêter la répression, Alain Juppé a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à réagir.
"Il n'est pas normal que sur une crise de cette ampleur, le Conseil de sécurité ne se prononce pas. Et j'espère que ceux qui bloquent aujourd'hui toute résolution au Conseil de sécurité finiront par prendre conscience de la réalité", a-t-il dit.
La Russie et la Chine ont opposé début octobre leur veto à un projet de résolution rédigé par la France en coopération avec l'Allemagne, la Grande-Bretagne et le Portugal pour condamner les violences en Syrie.
Recevant à Moscou son homologue français, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a invité vendredi les chancelleries à faire preuve de mesure.
"Nous sommes prêts à travailler avec la communauté internationale mais nous appelons à la prudence et à la mesure", a-t-il dit aux journalistes qui lui demandaient si Moscou appuyait les appels à la démission du président Assad ou soutenait un projet de résolution de l'Onu condamnant Damas.
Le dirigeant russe a tancé la France pour son ingérence dans les(...)Lire la suite.

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Un aéroport, pomme de discorde entre écologistes et socialistes

Pomme de discorde des négociations entre socialistes et écologistes, le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) est combattu par des militants anarchistes, qui viennent occuper illégalement les maisons rachetées ou les zones en friches.
Depuis deux ans, une centaine d'entre eux ont aménagé des cabanes ou investi des caravanes dans une quinzaine de lieux, répartis sur les 1.650 hectares de cette "zone d'aménagement différé" (ZAD) à 30 kilomètres au nord de Nantes et 90 km au sud de Rennes.
Au lieu-dit Le Sabot, une demi-douzaine de baraquements ont ainsi été érigés sur un terrain défriché il y a maintenant six mois. Alimentés en électricité par des panneaux solaires, ses occupants y font aujourd'hui pousser "des légumes qui sentent bon la lutte", vendus à prix libre aux occupants de la ZAD.
"En étant présents ici, on s'oppose concrètement aux travaux préliminaires des géomètres et des bureaux d'étude", explique Camille, 25 ans. "On leur rend la tâche plus difficile, car ils ont besoin des forces de l'ordre pour intervenir."
"Nous voulons réoccuper cette zone, que les décideurs de ce projet se sont efforcés de vider depuis trente ans", complète Nicolas, un autre opposant au projet. "Il n'y a peut-être pas des milliers d'habitants ici, mais il y a des milliers d'hectares de terres à sauver."
LUTTE GLOBALE
Le combat contre cet aéroport interrégional du Grand Ouest, imaginé en 1965 pour accueillir le Concorde et qui doit recevoir l'Airbus A380 en 2017, s'inscrit aussi pour ces militants dans le cadre plus large d'une lutte contre l'économie de marché.
Des réunions ont ainsi lieu deux fois par semaine pour piloter collectivement la vie de cette zone à défendre et organiser par exemple l'accueil des journalistes ou la collectivisation des potagers.
D'autres opposants au projet ont eux décidé d'occuper illégalement des maisons rachetées à leurs propriétaires par le conseil général de Loire-Atlantique, comme au lieu-dit Les Planchettes, où des bornes de géomètres arrachées sont exhibées comme des trophées.
Tous font l'objet depuis juin de procédures d'expulsion, qui devraient être effectives pour certains dès le mois prochain. Ils sont néanmoins bien accueillis par les riverains, comme Alain Bretesché, locataire en bail précaire avec sa famille d'un ancien corps de ferme racheté par le conseil général.
"Nous avons de très bons rapports avec les nouveaux arrivants, même si on ne vit pas de la même façon", insiste cet électricien de 44 ans originaire de la commune, qui peut être expulsé du jour au lendemain d'ici deux mois. "Vinci pensait peut-être(...)Lire la suite.

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vendredi 18 novembre 2011

La France et la Turquie pour une pression accrue sur Damas

La France et la Turquie ont uni leurs voix vendredi pour réclamer une pression accrue sur le régime syrien, sous la menace de sanctions de la Ligue arabe, alors que la répression du mouvement de contestation a fait de nouvelles victimes.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les forces de sécurité syriennes ont abattu au moins cinq manifestants et fait des dizaines de blessés dans plusieurs villes du pays, où les prières du vendredi ont donné lieu à de nouveaux rassemblements contre le régime de Bachar al Assad.
"Le moment est venu d'unir nos efforts pour accentuer les sanctions" contre le régime syrien, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, lors d'une visite à Ankara.
La Ligue arabe, qui a suspendu la Syrie cette semaine, a fixé un ultimatum à Damas: soit le régime met en application d'ici à la fin de la semaine le plan de sortie de crise préparé par l'organisation panarabe, qui prévoit notamment le retrait des militaires présents dans les villes, soit il s'exposera à des sanctions.
Au siège new-yorkais des Nations unies, les Européens et plusieurs capitales arabes espèrent pouvoir soumettre la semaine prochaine aux voix de l'Assemblée générale de l'Onu une résolution condamnant la répression.
A Ankara, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue turc, Ahmet Davutoglu, le chef de la diplomatie française a déclaré qu'il doutait que Damas accepte de se plier aux exigences de la Ligue arabe, qui lui a donné mercredi trois jours pour mettre fin aux violences.
"Je ne souhaite pas faire de pronostics, mais je doute fort malgré tout que le régime accepte l'initiative arabe", a déclaré Alain Juppé.
Ahmet Davutoglu a promis d'accroître la pression sur Damas par des sanctions économiques si le plan de la Ligue arabe, soutenu par Ankara, n'est pas accepté par le régime syrien.
"Le plus important est d'accroître la pression sur la Syrie pour faire cesser le bain de sang", a déclaré le chef de la diplomatie turque.
"ÉVITER LA GUERRE CIVILE"
Depuis que Damas a formellement accepté le plan de la Ligue arabe, le 2 novembre, des centaines de personnes ont été tuées en Syrie, dont des civils, des déserteurs et des membres des forces de sécurité.
Le gouvernement syrien explique vouloir mettre en oeuvre ce plan mais appelle les pays voisins à agir davantage pour interrompre les flux d'armes à destination de l'opposition et à mettre un terme à ce qu'il présente comme une campagne de propagande dans les médias incitant au soulèvement contre le pouvoir.
Les autorités syriennes ont également donné leur feu vert au déploiement d'observateurs de la Ligue arabe mais, dans une lettre reçue jeudi soir par l'organisation panarabe, elles demandent des amendements sur ce projet.
Sur le terrain, les attaques menées mercredi à l'aube contre un complexe du renseignement militaire de la banlieue de Damas puis jeudi soir contre un bâtiment des forces de sécurité à Maarat al Numaan, à 300 km environ au nord de la capitale, ont donné un tour nouveau à la contestation.
En raison du nombre croissant de soldats déserteurs, le mouvement de contestation populaire lancé à la mi-mars dans le sillage des révolutions tunisienne et égyptienne tend à se transformer en un conflit armé, incitant les dirigeants de l'opposition à appeler au respect du principe de non-violence.
Appelant l'opposition à ne pas recourir à la lutte armée afin d'"éviter la guerre civile", qui serait une "catastrophe", et réaffirmant que la France était opposée à toute intervention unilatérale pour arrêter la répression, Alain Juppé a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à réagir.
"Il n'est pas normal que sur une crise de cette ampleur, le Conseil de sécurité ne se prononce pas. Et j'espère que ceux qui bloquent aujourd'hui toute résolution au Conseil de sécurité finiront par prendre conscience de la réalité", a-t-il dit.
La Russie et la Chine ont opposé début octobre leur veto à un projet de résolution rédigé par la France en coopération avec l'Allemagne, la Grande-Bretagne et le Portugal pour condamner les violences en Syrie.
Paris, en coordination avec Londres, Berlin et plusieurs pays arabes, espère soumettre mardi prochain au vote de l'Assemblée générale de l'Onu une résolution condamnant la Syrie pour la répression des manifestations antigouvernementales, qui a fait plus de 3.500 morts depuis la mi-mars selon l'Onu.

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mardi 15 novembre 2011

Basket: la saison NBA toujours incertaine, plainte des joueurs

Le sort de la saison 2011-2012 de basket américain apparaissait de plus en plus incertain mardi après la plainte collective de joueurs contre la Ligue (NBA) et la suppression de deux semaines supplémentaires de compétition.
Comme prévu, une "class action", ou action collective, a été déposée devant un tribunal fédéral de Californie pour violation de la loi antitrust au nom de cinq joueurs : Carmelo Anthony, Chauncey Billups, Kevin Durant, Kawhi Leonard et Leon Powe.
L'association des joueurs (NBPA) a également annoncé qu'elle ne négocierait plus collectivement et qu'elle allait changer de statut pour pouvoir poursuivre la NBA.
Ce passage de la table des négociations aux tribunaux laisse présager un blocage encore plus long et toute la saison est désormais menacée.
Le syndicat des joueurs de NBA avait rejeté lundi une dernière proposition d'accord formulée par les franchises et prévenu qu'il lancerait une procédure antitrust contre la Ligue et les 30 franchises nord-américaines.
Dans leur plainte déposée au nom de tous les joueurs NBA, les cinq joueurs accusent la Ligue et les franchises de s'entendre au détriment des droits des joueurs, au mépris des règles de la concurrence.
La Ligue a formellement informé les franchises mardi que tous les matches de saison régulières prévus d'ici le 15 décembre étaient rayés du calendrier.
Le championnat nord-américain de basket devait reprendre il y a deux semaines, mais le "lock-out" - gel des contrats décidé le temps de renégocier les accords salariaux entre joueurs et propriétaires des franchises - s'éternise.
La NBA, dont le déficit cumulé s'est élevé à 300 millions de dollars l'année dernière avec 22 franchises sur 30 ayant terminé la saison dans le rouge, a gelé les contrats des joueurs le 1er juillet.
Depuis lors, les deux parties négocient pied à pied sans parvenir à s'entendre.

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Vote de confiance en Grèce, dissensions dans la coalition

Le gouvernement grec de Lucas Papadémos devrait remporter confortablement la confiance du parlement mercredi mais les premières dissensions qui sont apparues au sein de la coalition de crise pourraient compliquer la mise en place des réformes visant à sauver le pays de la faillite.
Investie vendredi, cette coalition réunit le parti socialiste de l'ancien Premier ministre George Paopandréou (Pasok), la Nouvelle Démocratie d'Antonis Samaras (conservateurs) et le parti LAOS d'extrême-droite.
Si les sondages montrent que près de trois quarts des Grecs soutiennent Papadémos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), le nouveau programme d'austérité est loin d'avoir la cote auprès de la population.
"Le gouvernement demande la confiance du parlement. Cela ne devrait pas être considéré comme acquis en raison de la grande majorité (dont nous disposons). C'est une action politique, symbolique", a estimé mardi le ministre des Finances Evangélos Vénizélos, lors d'un débat sur le vote de confiance.
"Nous nous aiderons et nous aiderons la zone euro si nous faisons ce que nous avons à faire maintenant, rapidement, de façon responsable, pour que la Grèce soit toujours membre de la zone euro et que la zone euro continue d'exister, et pour écarter définitivement le risque de faillite."
Le vote de confiance, prévu à 13h00 GMT, pourrait toutefois être retardé.
La priorité de Papadémos est de sécuriser le versement de la dernière tranche de 8 milliards d'euros du premier plan d'aide de 110 milliards et rétablir la confiance des inspecteurs de la troïka (Fonds monétaire international, l'UE et la Banque centrale européenne) afin de bénéficier d'un deuxième plan de sauvetage de 130 milliards d'euros ayant fait l'objet d'un accord à Bruxelles fin octobre.
REFUS DE NOUVELLE DÉMOCRATIE
Mais à la veille du vote de confiance, les députés de Nouvelle démocratie ont refusé de signer l'engagement écrit de respecter les modalités du dernier plan de sauvetage de la Grèce.
"Les diktats de Bruxelles ne peuvent constituer une politique légitime", a déclaré Nikos Dendias, un élu conservateur, au parlement.
Cette position pourrait mettre à mal la patience et la confiance des partenaires européens d'Athènes qui n'hésitent plus désormais à s'interroger publiquement sur l'avenir de la Grèce dans la zone euro.
Signe du manque d'unité au sein du gouvernement, 101 députés socialistes ont signé une pétition mardi pour dénoncer la coopération avec Nouvelle Démocratie et le LAOS.
Le nouveau gouvernement se prépare par ailleurs à vivre sa première manifestation jeudi qui devrait faire descendre dans les rues d'Athènes des dizaines de milliers de personnes opposées aux nouvelles mesures d'austérité.
"Nous nous attendons à une mobilisation massive car cela fait trop longtemps que la colère gronde", prévient Mary Bossis, professeur à l'université du Pirée. "Des incidents ne sont pas à exclure."

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Mario Monti, serein et convaincu, va dévoiler son gouvernement

Le président du Conseil désigné Mario Monti doit dévoiler mercredi le nouveau gouvernement italien après deux jours de vastes consultations politiques en vue de constituer l'équipe qui sera chargée de rassurer les marchés et de sortir le pays de la crise économique. Monti, ancien commissaire européen, rencontrera le président de la République Giorgio Napolitano à 11h00 heure locale (10h00 GMT) pour lui confirmer qu'il est en mesure de former le nouveau gouvernement.
"Je souhaiterais faire part de ma pleine et entière sérénité et conviction quant à la capacité de notre pays à surmonter cette phase difficile", a déclaré mardi soir le nouveau chef du gouvernement, chargé dimanche par le chef d'Etat de former une nouvelle équipe au lendemain de la démission de Silvio Berlusconi.
Partisan de l'économie de marché, Monti devrait exposer cette semaine un programme conforme aux attentes de ses partenaires européens et devrait solliciter un vote de confiance au parlement.
Monti, qui a obtenu le soutien de l'ensemble des forces politiques italiennes à l'exception de la Ligue du Nord, aura la lourde tache de mettre en oeuvre des réformes impopulaires réclamées par Bruxelles pour éviter la propagation de la crise de la dette à la troisième économie de la zone euro.
Signe des inquiétudes persistantes des marchés, le rendement des obligations italiennes est repassé mardi au dessus de la barre des 7%, un niveau jugé insoutenable pour un pays à long terme.
"Nous soutiendrons son gouvernement avec force. Nous pensons que ce gouvernement est la dernière chance pour l'Italie de sortir d'une situation d'urgence", a déclaré Emma Marcegaglia, présidente de la Confédération patronale Confindustria, à la presse après avoir rencontré Monti.
Le président Napolitano a préconisé un effort national exceptionnel afin de retrouver la confiance des marchés internationaux, en notant que l'Italie devait refinancer environ 200 milliards d'euros d'obligations d'ici à la fin avril.
Un défaut de paiement de l'Italie serait dévastateur pour la zone euro en raison de la taille de l'économie italienne qui souffre d'une croissance atone et d'une dette publique de près de 1.900 milliards d'euros représentant 120% du PIB.

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La Syrie, isolée, boycotte la réunion de la Ligue arabe

La Syrie ne participera pas à la réunion de la Ligue arabe, ce mercredi à Rabat (Maroc), qui doit entériner la décision de l'organisation panarabe de suspendre Damas de ses instances pour protester contre la poursuite de la répression des manifestations hostiles au président Bachar al Assad.
"A la lumière des déclarations de responsables au Maroc, la Syrie a décidé de ne pas participer à la réunion à Rabat", rapporte l'agence de presse officielle syrienne sans fournir plus d'explications.
Pour la première fois depuis le début du soulèvement populaire mi-mars, une installation militaire près de Damas a été attaquée tôt mercredi par des déserteurs de l'armée syrienne, selon des militants de l'opposition.
Des membres de l'Armée syrienne libre ont procédé à des tirs de roquette et de mitrailleuse sur l'installation des services de renseignement des forces aériennes syriennes, située au nord de la capitale vers 00h30 GMT.
L'attaque a été suivie d'une fusillade et des hélicoptères ont survolé la zone, ont indiqué des sources proches de l'opposition.
"J'ai entendu plusieurs explosions, des échanges de tirs de mitrailleuses", a dit un habitant de la banlieue de Harasta, qui a requis l'anonymat.
Les services de renseignement des forces aériennes et de l'armée orchestrent la répression des manifestations hostiles au régime qui a fait plus de 3.500 morts depuis la mi-mars, selon l'Onu.
Lundi, dans la seule province de Deera, soixante-neuf personnes ont été tuées dans des accrochages entre déserteurs et forces de sécurité, a indiqué l'Organisation syrienne pour les droits de l'homme.
Les autorités syriennes imputent les troubles à des "groupes terroristes armés" bénéficiant du soutien de l'étranger et font état de 1.100 militaires et policiers tués depuis le début du soulèvement populaire lancé dans le sillage des révolutions tunisienne et égyptienne.
PRESSIONS
A la veille de la réunion à Rabat, les autorités syriennes ont remis en liberté un millier de personnes interpellées pendant l'insurrection, dont l'opposant de premier plan Kamal Labouani.
Huit mois après le début de la répression, la pression s'accentue sur Bachar al Assad qui apparaît de plus en plus isolé alors que les appels à la démission se multiplient.
Un départ de Bachar al Assad du pouvoir en Syrie est devenu inévitable, a ainsi estimé mardi le prince saoudien Tourki al Faiçal, ancien chef des services de renseignement et voix influente au sein de la famille régnante.
Le président Assad a clarifié son jeu en refusant de mettre fin au bain de sang et d'entamer un dialogue politique, comme le lui demandait la Ligue arabe dans le plan qu'elle a présenté le 2 novembre, a-t-il di.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a quant à lui déclaré que le régime syrien avait laissé passer sa dernière chance de mettre fin à la crise.
"Nous avons donné une dernière occasion au régime syrien mais il ne l'a pas saisie", a-t-il dit.
La Turquie, qui n'est pas membre de la Ligue arabe, est favorable à des "sanctions ayant des conséquences qui épargnent le peuple syrien."
La Russie, alliée de Damas, a critiqué la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie et accusé l'Occident d'encourager la population syrienne au soulèvement. Mardi, Moscou a exhorté les groupes d'opposition syriens à entamer un dialogue avec le gouvernement.
Les opposants, emmenés par le président du CNS, Bourhan Ghalioun, ont demandé à la Russie de se joindre aux appels de la communauté internationale à la démission de Bachar al Assad.
Le 5 octobre, Russie et Chine avaient joint leurs forces au Conseil de sécurité des Nations unies pour opposer leur veto à un projet de résolution des Occidentaux condamnant la répression.

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