La création de zones d'aide humanitaire en Syrie pourrait se faire sans l'accord du régime, avec un mandat international, mais il n'est pas question d'une intervention armée, a dit jeudi le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé.
La France a demandé mercredi la création de "zones sécurisées pour protéger les populations civiles" en Syrie, une initiative inédite depuis que le pays a basculé il y a huit mois dans la crise qui a fait au moins 3.500 morts, d'après les Nations unies.
Le ministre français a précisé cette option jeudi sur France Inter : "cela veut dire des couloirs, dans lesquels les organisations humanitaires, peuvent faire parvenir des produits médicaux".
Le ministre français n'exclut pas que le régime syrien l'accepte. "Mais si ce n'était pas le cas, il faudrait envisager une autre solution, forcément (...) avec des observateurs internationaux, comme cela s'est fait en Libye".
Il a cependant précisé : "il n'a jamais été question d'option militaire. Il n'y a pas d'intervention humanitaire sans un mandat international."
L'intervention armée en Libye, qui a abouti à renverser le régime de Mouammar Kadhafi, s'était opérée sous couvert d'une résolution de l'Onu ayant officiellement pour but de "protéger les populations civiles".
Alain Juppé a reçu à Paris des personnalités d'opposition à Bachar al Assad s'étant érigées en "Conseil national syrien (CNS)", que la France considère désormais comme interlocuteur légitime.
Après une attitude très tiède au moment des révoltes des peuples tunisien et égyptien, où il a été reproché à Paris un soutien aux présidents finalement déchus, Zine ben Ali et Hosni Moubarak, la France a soutenu le soulèvement en Libye contre Mouammar Kadhafi et assure vouloir maintenant accompagner les changements dans le monde arabe.
La France a demandé mercredi la création de "zones sécurisées pour protéger les populations civiles" en Syrie, une initiative inédite depuis que le pays a basculé il y a huit mois dans la crise qui a fait au moins 3.500 morts, d'après les Nations unies.
Le ministre français a précisé cette option jeudi sur France Inter : "cela veut dire des couloirs, dans lesquels les organisations humanitaires, peuvent faire parvenir des produits médicaux".
Le ministre français n'exclut pas que le régime syrien l'accepte. "Mais si ce n'était pas le cas, il faudrait envisager une autre solution, forcément (...) avec des observateurs internationaux, comme cela s'est fait en Libye".
Il a cependant précisé : "il n'a jamais été question d'option militaire. Il n'y a pas d'intervention humanitaire sans un mandat international."
L'intervention armée en Libye, qui a abouti à renverser le régime de Mouammar Kadhafi, s'était opérée sous couvert d'une résolution de l'Onu ayant officiellement pour but de "protéger les populations civiles".
Alain Juppé a reçu à Paris des personnalités d'opposition à Bachar al Assad s'étant érigées en "Conseil national syrien (CNS)", que la France considère désormais comme interlocuteur légitime.
Après une attitude très tiède au moment des révoltes des peuples tunisien et égyptien, où il a été reproché à Paris un soutien aux présidents finalement déchus, Zine ben Ali et Hosni Moubarak, la France a soutenu le soulèvement en Libye contre Mouammar Kadhafi et assure vouloir maintenant accompagner les changements dans le monde arabe.
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