lundi 31 octobre 2011

La moitié des millionnaires chinois pensent à quitter le pays

Une petite moitié des Chinois les plus riches pensent à quitter le pays, principalement pour l'éducation de leurs enfants, selon une étude publiée ce week-end par le Hurun Report et la Banque de Chine.
Quarante-six pour cent des 980 sondés, tous riches de dix millions de yuans (1,1 million d'euros) au moins, pensent à quitter la Chine.
Le Parti communiste peine à résoudre des problèmes qui freinent la modernisation du pays et poussent à l'exil, comme la rigidité du système éducatif, l'environnement social qui se dégrade, le coût de la vie et la sécurité alimentaire incertaine.
"Ce n'est pas plus cher de vivre à l'étranger mais on profite bien plus (de la vie)", disait une certaine Luo, émigrée en Grande-Bretagne, dans une récente édition du magazine Lifeweek.
L'agence de presse Chine nouvelle a rapporté ce mois-ci que le Canada et l'Australie étaient les destinations préférées des émigrés chinois.
Sur Sina Weibo, équivalent de Twitter en Chine, beaucoup d'internautes commentaient l'enquête avec envie, affirmant qu'ils quitteraient le pays s'ils avaient de l'argent.
"Si vous pouvez fuir, fuyez immédiatement", a écrit une utilisatrice du nom de "Jiang Langzi".

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L'épouse de Yasser Arafat recherchée en Tunisie

La veuve du dirigeant palestinien Yasser Arafat fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis en Tunisie dans le cadre d'une enquête pour corruption sur l'entourage de l'ancien président Zine ben Ali, a annoncé lundi le ministère tunisien de la Justice.
Souha Arafat, qui a longtemps séjourné en Tunisie dont elle possédait la nationalité, entretenait des liens étroits avec Leïla Trabelsi, épouse de l'ex-chef de l'Etat contraint à l'exil en janvier au terme du premier soulèvement du "printemps arabe".
"La Tunisie a émis un mandat d'arrêt à l'encontre de Mme Arafat sur la base de soupçons de corruption financière avec la famille de l'épouse de Ben Ali", a déclaré un porte-parole du ministère de la Justice.
Le siège de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dont Yasser Arafat a été le chef de file jusqu'à son décès en novembre 2004, se trouvait à Tunis entre 1982 et 1994.
Souha Arafat a été privée de sa nationalité tunisienne et expulsée en 2007 après une querelle avec Leïla Trabelsi.

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La Ligue arabe dévoile un plan pour stopper la violence en Syrie

La Ligue arabe a présenté dimanche à la Syrie un plan visant à mettre fin à sept mois de manifestations sanglantes contre le président Bachar al Assad qui a confié à la télévision russe son souhait de coopérer avec l'opposition.
"Nous allons coopérer avec tous les pouvoirs politiques, à la fois avec ceux qui existaient avant la crise et avec ceux qui ont émergé depuis. Nous pensons qu'agir avec ces pouvoirs est extrêmement important", a dit Assad dans une interview dimanche.
Selon les estimations des Nations unies, la répression gouvernementale menée en Syrie depuis le mois de mars a causé plus de 3.000 morts parmi les opposants qui réclament des réformes politiques et la fin du règne de la famille Assad.
La Ligue arabe a présenté son plan au ministre syrien des Affaires étrangères Walid Moualem et au conseiller politique d'Assad, Bouthaina Chaabane, lors d'une rencontre à Doha, capitale du Qatar.
Ce plan prévoit notamment des négociations au Caire, siège de la Ligue, entre les autorités syriennes et leurs opposants.
Le Comité de la Ligue arabe avait auparavant fixé un ultimatum de deux semaines pour l'ouverture de ces négociations, ultimatum qui expirait dimanche.
"L'action est encore plus importante que le dialogue. Le Comité a offert une réponse ferme aux récents massacres", a estimé le Premier ministre qatari, Cheikh Hamad ben Djassim al Thani, dont le pays assure la présidence de l'instance.
Un des points d'achoppement entre les deux parties était le refus de la Syrie d'organiser une réunion sur un sujet qu'elle considère comme relevant de ses affaires internes.
Selon des sources au sein de l'opposition, 61 civils et 30 soldats ont été tués lors des affrontement qui se sont déroulés au cours des trois derniers jours.
Les responsables de l'opposition estiment que les offres de dialogue faites par Assad ne sont pas sérieuses, les arrestations, les cas de torture, les disparitions et les assassinats de militants s'étant multipliés récemment.
L'émissaire chinois au Proche-Orient a appelé les dirigeants de Damas à accélérer la mise en place des réformes promises par Bachar al Assad, estimant que la situation devient dangereuse et que le bain de sang ne peut plus continuer.
"DES DIZAINES D'AFGHANISTAN"
Bien que son pays n'ait pas été sanctionné par le Conseil de sécurité des Nations unies, Assad est conscient de la pression croissante en provenance des pays occidentaux.
Aussi, a-t-il décidé de faire montre de fermeté face à la tentation pour l'Occident de mettre sur pied une opération similaire à celle organisée en Libye.
Dans un entretien publié dimanche par le journal britannique Sunday Telegraph, Bachar al Assad affirme que les Occidentaux provoqueraient un "séisme" au Proche-Orient s'ils intervenaient en Syrie.
Dans cet entretien, le chef de l'Etat syrien estime que les pays occidentaux "vont faire monter la pression" mais rappelle que la Syrie est un "élément central désormais dans la région", où elle partage une frontière avec Israël, le Liban, la Turquie, l'Irak et la Jordanie.
"Il existe une ligne de faille et, si vous jouez avec le sol, vous risquez de provoquer un séisme", affirme Assad.
"Voulez-vous connaître un nouvel Afghanistan ou même des dizaines d'Afghanistan ? Un problème en Syrie embrasera toute la région. Si l'idée est de diviser la Syrie, cela reviendra à diviser toute la région", menace-t-il.
Les propos d'Assad témoignent de sa détermination à rester au pouvoir face à une révolte populaire déclenchée il y a sept mois. Des manifestations de masse n'ont pas(...)Lire la suite.

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La mission de l'Otan en Libye s'achève après sept mois

L'Otan mettra officiellement un terme à son opération militaire en Libye à minuit (heure locale) ce lundi, sept mois après le début d'une campagne aérienne et maritime qui a largement contribué au renversement et à la mort de Mouammar Kadhafi.
En annonçant la fin de cette mission la semaine dernière, le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a estimé qu'il s'agissait de "l'une des plus réussies" depuis la création de l'Alliance atlantique en 1949.
Mais l'intervention de l'Otan a suscité de vifs désaccords au sein de l'Alliance et duré bien plus longtemps que ne l'attendaient, ou ne le voulaient, les puissances occidentales.
Rasmussen devait rencontrer lundi en Libye des représentants du Conseil national de transition (CNT) et de la société civile.
Le CNT souhaitait que l'Otan prolonge son opération mais cette dernière a maintenu sa décision et dit ne pas s'attendre à jouer un rôle important dans l'après-guerre, même si elle pourrait contribuer à la formation des forces de sécurité.
Les membres de l'Otan souhaitaient une fin rapide à cet effort de guerre coûteux, imposé en pleine crise budgétaire.
L'opération a coûté à la France environ 300 millions d'euros, selon le ministre de la Défense Gérard Longuet. Les neuf derniers avions de combats français basés en Sicile et en Crète seront de retour à la fin de la semaine.
Les avions français ont été les premiers à entrer en action le 19 mars alors que les troupes de Mouammar Kadhafi s'apprêtaient à mener une contre-offensive à Benghazi, fief des rebelles.
26.000 SORTIES
Ce n'est que le 31 mars que l'Otan a pris le contrôle de la mission, sur la base des résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu.
Le but de l'opération "Protecteur unifié" était d'imposer un embargo sur les armes, une zone d'exclusion aérienne et d'empêcher par "tous les moyens possibles" les attaques ou les menaces contre les civils.
L'opération de l'Otan en Libye est la première dans laquelle les Etats-Unis ont cherché à laisser les premiers rôles à d'autres pays. Washington n'a pas ménagé ses critiques contre les capacités de ses alliés, incapables d'obtenir les résultats rapides qu'ils espéraient.
L'ambassadeur américain à l'Otan, Ivo Daalder, et le chef des opérations de l'Alliance, l'amiral américain James Stavridis, ont écrit dans le New York Times que les alliés devaient pallier les faiblesses révélées durant cette mission.
Tout en saluant un "réel effort d'alliance", dans lequel les Etats-Unis n'ont mené qu'un quart des missions aériennes, ils ont souligné que l'armée américaine avait joué les premiers rôles dans la destruction des défenses antiaériennes et dans l'apport de ressources essentielles dans le renseignement, la surveillance, la reconnaissance et le ravitaillement en vol.
La France et la Grande-Bretagne ont participé ensemble à un tiers des missions, essentiellement des frappes aériennes, et les autres à 40% des sorties, selon Daalder et Stavridis.
Quatorze membres de l'Otan et quatre autres Etats ont apporté un soutien matériel à l'opération mais seulement huit pays de l'organisation ont participé aux missions de combat. Plusieurs grands pays de l'Alliance atlantique, dont l'Allemagne, étaient opposés à l'intervention.
Au total, 26.000 sorties aériennes ont été effectuées, dont 9.600 missions d'attaque ayant détruit 5.900 cibles militaires.
L'aviation de l'Otan a notamment frappé le 20 octobre 11 véhicules du convoi dans lequel Mouammar Kadhafi tentait de quitter sa ville de Syrte. L'Alliance atlantique a dit ignorer que l'ancien "guide" se trouvait dans ce grand convoi.
Kadhafi a été tué le même jour et le CNT a proclamé la libération de la Libye le dimanche 23 octobre.

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La Belgique veut à son tour sortir du nucléaire

Les partis politiques belges, qui négocient la formation d'un nouveau gouvernement, se sont mis d'accord dimanche pour fermer sous condition les deux centrales nucléaires encore en activité dans le pays, emboîtant ainsi le pas à l'Allemagne et à la Suisse.
Le plan prévoit la fermeture d'ici 2015 des trois plus anciens réacteurs, sur les sept que compte le pays dans deux centrales, puis une sortie complète du nucléaire d'ici 2025, mais il reste conditionné à ce que la Belgique trouve suffisamment de sources d'énergie alternatives au nucléaire pour éviter toute pénurie.
Selon le rapport 2009 de l'Agence internationale de l'Energie, la Belgique dépend à 55% du nucléaire pour ses besoins d'électricité.
"S'il s'avère que nous ne sommes pas confrontés à des coupures et à une flambée des prix, nous avons l'intention de nous tenir à la loi de 2003 sur une sortie du nucléaire", a déclaré une porte-parole du ministère belge de l'Energie et du climat, confirmant des informations des médias belges.
La possibilité d'une sortie de la Belgique du nucléaire intervient quelques mois après une décision similaire de l'Allemagne. Face à l'émoi provoqué par la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon, dans le sillage du séisme du 11 mars, les autorités allemandes on fait le choix d'entamer une fermeture graduelle des centrales qui doit s'échelonner d'ici à 2022.
La chambre basse du Parlement allemand a voté en ce sens le 30 juin dernier. La Suisse, qui compte cinq réacteurs, a également engagé sa sortie progressive du nucléaire tandis que l'Italie a annulé par référendum son programme de nouvelles centrales.
La perspective d'un accord similaire en Belgique pèse sur l'action GDF Suez, propriétaire des deux centrales belges par le biais de sa filiale Electrabel. Vers midi, le titre recule de 3,19% à 21,06 euros dans des volumes étoffés. L'indice CAC 40 perd lui 1,62% et l'indice sectoriel européen cède 0,57%.
Electrabel et GDF Suez ont dit lundi ne pas avoir de commentaire à faire sur cette information, n'ayant pas reçu à ce jour de confirmation officielle sur le sujet.
"Cet accord constitue réellement un 'worst case scenario' (scénario du pire) pour GDF Suez en Belgique", commente Oddo Securities, qui a abaissé sa recommandation d'achat à "neutre" sur le titre à la suite de l'annonce d'un accord.
"Associé à des prix européens du gaz qui ne devraient pas être sous tension avant deux ans, nous pensons que la guidance (objectif) 2013 d'un Ebitda à 20 milliards d'euros est maintenant en grand danger (nous tablions sur 19,5 milliards d'euros avant cet accord)", ajoute le broker, qui rappelle toutefois que la Belgique ne représente que 10% de l'Ebitda de GDF Suez.
UNE SORTIE DE LA FRANCE EXCLUE, DIT NKM
L'accord de dimanche posant comme condition que la Belgique dispose de suffisamment de sources d'énergie alternatives au nucléaire, on ne sait pas encore avec certitude quand le pays sortirait totalement de cette source d'énergie.
En 2009, la Belgique avait décidé de prolonger de dix ans la durée de vie de ses plus vieux réacteurs, mais cette mesure n'est jamais entrée en vigueur en raison de la vacance du gouvernement.
Le pays va maintenant négocier avec des investisseurs pour déterminer comment trouver de nouvelles capacités pour remplacer les 5.860 mégawatts appelés à disparaître si les centrales et Doel et Tihange sont bel et bien fermées.
"Le gouvernement va rechercher activement de nouveaux investisseurs et de nouveaux sites encore inutilisés pour voir ce qui peut être fait", a ajouté la porte-parole du gouvernement.
A la Bourse de paris, l'électricien EDF était en baisse de 1,33% à 21,96 euros tandis que le spécialiste français du nucléaire Areva perdait 3,67% à 21,40 euros.
Au-delà du débat sur le nucléaire, EDF est indirectement concerné par la décision des autorités belges puisqu'il détient des droits de "tirage", directement sur 8% de la capacité de(...)Lire la suite.

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Deux morts dans le naufrage d'une vedette de pêche près d'Oléron

Deux sexagénaires, un homme et une femme, ont péri dimanche dans le naufrage de leur vedette de pêche au large de l'Ile d'Oléron en Charente-Maritime, annonce lundi la préfecture maritime de l'Atlantique.
Quatre personnes se trouvaient à bord en fin d'après-midi lorsque le bateau de 6,50 mètres s'est retourné pour une raison inconnue.
Prévenus par des témoins, les secours ont découvert à l'intérieur de la coque à leur arrivée un homme de 60 ans en arrêt cardio-respiratoire que les équipes médicales du Samu n'ont pu ranimer.
L'hélicoptère de la Sécurité civile a pu hélitreuiller deux des passagers du bateau, un homme et une femme âgés de 62 et 64 ans qui se trouvaient sur la coque retournée en état d'hypothermie.
Le corps de la quatrième personne, une femme de 60 ans, a été retrouvé lundi matin près de Saint-Denis d'Oléron, à côté de l'épave échouée du bateau.
"Les quatre personnes ne portaient pas de gilets de sauvetage", a indiqué la préfecture maritime.

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La Palestine devient membre de l'Unesco


La Palestine a été acceptée lundi comme membre à part entière de l'Unesco, agence de l'Onu chargée de l'éducation, de la science et de la culture, qui devient ainsi la première organisation des Nations unies à l'accueillir.
Après plus de 60 ans de conflit israélo-palestinien, ce vote considéré comme historique par la Palestine représente une nouvelle avancée vers sa reconnaissance internationale, au moment où sa demande d'adhésion comme membre auprès des Nations unies est menacée par un veto probable des Etats-Unis.
La demande d'adhésion de l'Autorité palestinienne à l'Unesco, où elle jouissait jusqu'à présent d'un statut d'observateur, a été validée par un vote au siège de l'organisation à Paris, par 107 voix contre 14 et 52 abstentions. Douze Etats n'ont pas participé au vote.
La France a voté pour l'adhésion, alors qu'elle s'était abstenue lors d'un vote antérieur au Conseil exécutif, préalable au vote final. Le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine ont également approuvé son entrée.
Les Etats-Unis, le Canada et l'Allemagne ont voté contre. Le Royaume-Uni s'est abstenu. Le vote s'est fini sous les applaudissements.
Les Etats-Unis ont menacé, en cas de vote positif, de suspendre leur contribution financière à l'Unesco, qui représente aujourd'hui 22% du budget de l'agence. L'ambassadeur américain David Killion a simplement déclaré après le vote que la capacité des Etats-Unis à soutenir l'Unesco allait se "compliquer".
Israël a réagi par la voix de son ambassadeur auprès de l'agence, Nimrod Barkan, qui a qualifié le vote de lundi de "tragédie pour l'Unesco".
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déposé officiellement le 23 septembre une demande d'adhésion pleine et entière de l'Autorité à l'Organisation des Nations unies.
Le Conseil de sécurité, où Washington détient un droit de veto, est le seul habilité à autoriser semblable demande et les Américains ont fait savoir qu'ils utiliseraient selon toute vraisemblance cette arme pour bloquer la demande palestinienne.
Mais l'Unesco était accessible aux Palestiniens quel que soit leur statut au sein de l'Onu en général. Le conseil exécutif de l'Unesco avait décidé début octobre que ses 193 Etats membres se prononceraient sur la demande d'adhésion palestinienne par un vote.
A Ramallah, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al Malki, avait déclaré dimanche à la Voix de la Palestine : "Ce succès, si nous l'obtenons, et avec une aussi large majorité, donnera une forte impulsion aux efforts que nous déployons pour obtenir le vote requis aux Nations unies".
Le conseil exécutif de l'Unesco avait décidé début octobre que ses 193 Etats membres se prononceraient sur la demande d'adhésion palestinienne par un vote.

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vendredi 28 octobre 2011

Que se passe t-il en Libye?Le mystère des 53 morts de l'Hôtel Mahari à Syrte jette une nouvelle ombre sur le CNT

Syrte (Libye) Envoyé spécial - Que s'est-il passé durant les jours précédant la chute de Syrte et la mort du colonel Kadhafi, jeudi 20 octobre, à l'Hôtel Mahari ? Quand il est rentré chez lui, samedi 22 octobre au matin, Faraj Mohammed, voisin de l'établissement de luxe, a trouvé 53 corps allongés à même le gazon : tous des hommes, tous morts par balles. Ils étaient couchés sur la pelouse qui descend en pente douce vers la mer. Des taches sombres indiquent encore les emplacements où se trouvaient les corps.

La moitié des cadavres avaient les mains liées dans le dos ou arboraient des plâtres et des bandages, indiquant leur condition de prisonniers ou de blessés. Tous semblent avoir été exécutés sommairement à en juger les plaies à la tempe ou dans la nuque. Qui sont-ils ? Faraj Mohammed assure avoir reconnu quatre personnes, des habitants de Syrte, dont Ezzeddine Al-Hencheri, ancien ministre de Kadhafi, et Moftah Dabroun, un officier.
Il est impossible de connaître avec certitude la date de leur décès sans une autopsie en bonne et due forme. Elle remonterait entre le 14 et le 19 octobre, selon Peter Bouckaert, chef de la division urgences à l'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch. L'Hôtel Mahari se trouve non loin du quartier Numéro 2, là où le colonel Kadhafi et le dernier carré de ses partisans s'étaient retranchés, opposant une résistance acharnée, la quasi-totalité des civils ayant alors fui la ville. On connaît la suite. Kadhafi a tenté de fuir, jeudi matin 20 octobre, à bord d'un convoi stoppé par l'OTAN. Capturé par les révolutionnaires, il est mort pendant son transport en ambulance vers Misrata, des suites de ses blessures, assure le Conseil national de transition (CNT), d'une exécution sommaire, accuse sa famille.
Son fils Moatassim, arrêté le même jour, a été vu sur une vidéo amateur en train de parler calmement avec les rebelles qui le détenaient. Quelques heures plus tard, à Misrata, son cadavre était présenté à la foule, une plaie béante à la gorge et la main droite tranchée.
Le Mahari, transformé en lieu de détention par les forces anti-Kadhafi, a-t-il été le théâtre d'une exécution de masse de prisonniers pro-Kadhafi ? L'établissement était contrôlé par des forces de Misrata depuis la fin de la première semaine d'octobre, entre le 7 et le 10.
Plusieurs groupes de thowar, les combattants révolutionnaires, en avaient fait leur base, comme l'attestent les murs de l'hôtel couverts de graffitis de différentes brigades de Misrata. La katiba Al-Nimr (le tigre, en arabe) est la plus présente, c'est l'une des plus puissantes de Misrata, qui en compte 230. Etaient présentes aussi les katibas Al-Fahad (le jaguar), Al-Assad (le lion) et Al-Qasba (la citadelle).
Les combattants de Misrata, ivres de colère après les atrocités commises durant les cinq mois de siège et de bombardements de leur ville, auraient-ils voulu se venger ? Le commandant de la katiba Al-Nimr nie toute implication. "L'hôtel n'a jamais été un lieu de détention. Le matin du 20 octobre, nous avons été attaqués par Kadhafi et ses forces. Nous avons dû quitter la place. Quand nous sommes revenus le lendemain, les corps étaient là." Pour lui, ils ont probablement été tués par Kadhafi "qui voulait les empêcher de parler". Une explication peu convaincante, dans la mesure où le Guide libyen semblait surtout préoccupé par sa fuite ce matin-là.
Le chef du conseil militaire de Misrata, Ramadan Zarmouh, explique pour sa part que Syrte est rempli de fosses communes de révolutionnaires arrêtés ou disparus depuis des mois et met en doute l'identité des victimes de l'hôtel Mahari. "Ce sont des prisonniers éliminés par les kadhafistes avant leur départ", assure-t-il.
Détail aggravant, le personnel de l'hôpital Ibn Sina de Syrte assure que, une semaine avant la chute de la ville, les révolutionnaires sont entrés dans l'établissement, ont enfermé les médecins dans une pièce, et fait le tour des chambres pour récupérer(...)Lire la suite.

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La victoire électorale des islamistes confirmée en Tunisie


La victoire du parti Ennahda a été confirmée jeudi soir par le chef de la commission électorale qui a précisé que les islamistes avaient obtenu 90 des 217 sièges à l'Assemblée constituante tunisienne.
Ce succès d'Ennahda devrait lui permettre de former un gouvernement dirigé par les islamistes, le premier depuis les soulèvements du printemps arabe qui avaient conduit à la chute du président Zine ben Ali.
Cette annonce a été accueillie par des violences provoquées par des partisans du candidat de la Pétition populaire, mécontents que leur champion ait été éliminé du scrutin.
Kamel Jandoubi a déclaré lors d'une conférence de presse que le Congrès pour la République, parti laïque classé à gauche, arrivait en deuxième place avec 30 sièges à l'issue des élections constituantes de dimanche.
Ennahda s'est employé depuis plusieurs jours à rassurer les laïcs et les investisseurs étrangers inquiets de voir émerger un gouvernement islamiste dans l'un des pays les plus libéraux du monde arabe.
Les droits des femmes et de tous ceux qui n'ont pas d'appartenance religieuse affirmée seront protégés en Tunisie, a promis le dirigeant islamiste Rachid Ghannouchi après la confirmation de la victoire de son parti.
"Nous allons poursuivre cette révolution pour atteindre l'objectif d'une Tunisie libre, indépendante, en développement et prospère dans laquelle les droits de Dieu et du prophète, des femmes, des hommes, des croyants et des non croyants seront garantis parce que la Tunisie appartient à tous", a-t-il dit.
Cela n'a pas eu l'heur de rassurer les adversaires des islamistes qui ont incendié les bureaux du maire dans la ville de Sidi Bouzid où des bulletins n'ont pas été comptabilisés en raison d'irrégularités, ont indiqué des témoins.
La police a tiré des grenades de gaz lacrymogène pour disperser des centaines de manifestants dans cette agglomération à l'origine de la révolte provoquée par le suicide d'un vendeur ambulant, Mohamed Bouazizi, il y a 10 mois.
"Ils ont incendié une grande partie des locaux de la mairie et on n'a pas vu la police", a commenté un habitant de la ville joint au téléphone par Reuters. Les manifestants auraient également mis le feu au bureau de campagne d'Ennahda et ont brûlé des pneus dans les rues.
La commission électorale avait annoncé un peu plus tôt qu'elle avait annulé les sièges remportés par la Pétition populaire de l'homme d'affaires Hachmi Hamdi dans six districts électoraux en raison d'infractions aux règles de financement de la campagne électorale.
Ces violences n'impliqueraient que les partisans de Hamdi.
"Nous rendons hommage à Sidi Bouzid et à ses fils qui ont lancé le mouvement et nous espérons que Dieu acceptera Mohamed Bouazizi comme un martyr", a ajouté Ghannouchi qui a passé 22 années en exil en Grande-Bretagne.
COALITION
"Ces élections ont été comme notre peuple et notre jeunesse les ont voulues, démocratiques, transparentes, propres et pluralistes, en rupture avec le passé", a commenté le président adjoint de la commission, Souad Triki.
"En cette heure historique, nous ne pouvons que saluer la mémoire de nos martyrs innocents et la persévérance de notre jeunesse depuis le 14 janvier", a-t-il ajouté.
Ennahda, qui était interdit sous le règne de Zine ben Ali, n'a pas remporté la majorité absolue au sein de la nouvelle assemblée mais elle a réuni suffisamment d'élus pour espérer former un gouvernement de coalition avec deux des formations laïques de centre-gauche arrivées derrière elle.
Les résultats confirment les prévisions faites par le parti lui-même. Le système électoral tunisien rendait quasiment impossible le scénario d'un parti obtenant la majorité des élus.
L'actuel Premier ministre, Beji Caïd Essebsi, qui devrait être remplacé par un représentant d'Ennahda, a affirmé jeudi qu'il n'a aucune raison de douter des engagements des islamistes en faveur d'un Etat civil et démocratique.
"Il ne m'appartient pas de juger des intentions, c'est à Allah de le faire. Je peux simplement juger ce qui a été rendu public et à ce stade, c'est positif. Au final, nul ne peut arriver et changer totalement les choses", dit-il dans les colonnes du quotidien égyptien Al Ahram.
"Je pense, ajoute-t-il, qu'(Ennahda) gouvernera avec intelligence et fera face à la réalité. Ce n'est pas nécessairement une force obscure. La Tunisie continuera d'aller de l'avant, et non pas à rebours de son histoire."
Les élections tunisiennes, les premières organisées depuis le début du "printemps arabe", et leurs répercussions sont suivies de près à l'étranger, où l'on cherche des indications sur les bouleversements en cours dans cette partie du monde.
Ennahda se situe sur la frange modérée et libérale du spectre des partis islamistes au Proche-Orient. Ghannouchi a lui-même présenté son approche de la politique en la rapprochant de celle du Premier ministre turc Tayyip Erdogan.

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Une figure de la bande de la "Brise de mer" abattue en Corse

Un homme d'une cinquantaine d'années, présenté comme un membre historique de la bande de la "Brise de mer", a été abattu vendredi en Corse, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Christian Leoni s'apprêtait à regagner sa voiture blindée, garée sur le parking d'un restaurant sur la commune de San-Nicolao-di-Moriani, à quelque 60 km au sud de Bastia (Haute-Corse), quand deux hommes cagoulés ont fait irruption sur un quad, selon un témoin.
L'un des deux tueurs aurait alors fait feu à plusieurs reprises à une cinquantaine de mètres avec une arme automatique, avant d'achever la victime à bout portant.
Le commando a disparu sans laisser de traces. Le coordonnateur des services de sécurité intérieure en Corse, Jean-François Lelièvre s'est rendu sur place aux côtés des hommes de l'antenne bastiaise de la Direction régionale de la police judiciaire ainsi que du substitut du procureur de Bastia.
De source proche de l'enquête, on évoquait le casier judiciaire de ce proche de Francis Mariani, lui aussi membre historique du gang de la "Brise de mer", nommé en référence au café sur le port de Bastia où se réunissaient ses membres dans les années 1980.
Christian Leoni connu pour des "braquages", avait été condamné à trois ans de prison par le tribunal correctionnel de Bastia dans une affaire de réseau clandestin de machines à sous en 2001.
Ce règlement de comptes intervient dans le cadre de la guerre de recomposition que connaît le grand banditisme en Corse. Depuis quatre ans, une quinzaine de personnes, dont des "piliers" de cette organisation, ont été tués dans l'île et dans le Sud de la France.
Le 23 avril 2008, Richard Casanova, dit le "Menteur", était abattu à Porto-Vecchio, dans l'extrême sud de l'île de Beauté.
Il était présenté par la police comme l'un des cerveaux du "casse du siècle", où 30 millions de francs suisses avaient été dérobés à l'Union des banques suisses, à Genève, en 1990.
Les enquêteurs mettent prudemment en exergue une "rivalité de territoire" avec Francis Mariani, décédé dans l'explosion d'un hangar le 15 janvier 2009, à Casevecchie, sur la plaine orientale.
Christian Leoni avait été, selon un proche du parquet, interpellé et placé en garde à vue dans le cadre de cette enquête, puis relâché sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre lui.
La plupart de ces dossiers criminels, instruits par la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, n'ont pas connu de développements significatifs. L'assassinat de Christian Leoni est le 12e règlement de comptes en Corse depuis le 1er janvier 2011.

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Hollande juge l'accord de Bruxelles partiel et insuffisant

François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2012 en France, juge "partiel et insuffisant" l'accord trouvé jeudi à Bruxelles pour tenter de mettre fin à la crise de la zone euro.
Le député déplore aussi l'implication de la Chine, désormais "maîtresse du jeu", dans le sauvetage de la monnaie unique européenne.
"La zone euro a évité le pire mais l'accord trouvé à Bruxelles est partiel et insuffisant", déclare-t-il dans un entretien au quotidien Le Monde publié vendredi.
"Partiel, car il ne comporte aucun progrès dans la gouvernance économique de la zone euro. Insuffisant, parce que le Fonds de stabilité financière présente des lacunes", dit-il.
Il regrette que le fonds ne soit pas adossé à la Banque centrale européenne, "ce qui était une revendication française que M. Sarkozy a abandonnée", et qu'il ne soit pas doté "de façon telle qu'il puisse protéger les pays les plus vulnérables contre d'autres secousses".
"Rien n'est réglé dans la durée", estime François Hollande.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro se sont entendus avec les banques pour réduire de 100 milliards d'euros la dette publique grecque et ont endossé un mécanisme permettant de porter la puissance de tir du Fonds européen de stabilité financière (FESF) à 1.000 milliards d'euros.
François Hollande a déploré la participation envisagée de Pékin à ce fonds. L'entretien téléphonique de jeudi entre Nicolas Sarkozy et son homologue chinois Hu Jintao "en dit long sur la nouvelle dépendance de la zone euro", déclare-t-il.
"La Chine est désormais la maîtresse du jeu, de sorte que le sommet du G20 des 3 et 4 novembre, qui devait être le moment de vérité pour le yuan, va consacrer l'empire économique chinois."
Interrogé sur la situation économique de la France, François Hollande a déclaré que si le pays était dégradé par les agences de notation, l'actuel exécutif en serait responsable.
"Notre 'triple A' est sous surveillance. Tout dépendra des mesures prises d'ici la fin de l'année", dit-il. "Si la note devait être dégradée, le président sortant en porterait la responsabilité".
Le candidat socialiste juge par ailleurs "encore trop optimiste, compte tenu des plans d'austérité qui s'accumulent dans la zone euro" la prévision de croissance pour 2012 en France, ramenée à 1%.

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Les prestations familiales gelées jusqu'au 1er avril

Les députés ont adopté vendredi un amendement qui gèle les prestations familiales jusqu'au 1er avril, ce qui devrait permettre d'économiser 130 à 140 millions d'euros.
L'amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012 repousse du 1er janvier au 1er avril la revalorisation de ces prestations. Le report doit compenser en partie la suppression d'une mesure qui visait à soumettre les revenus versés au titre du congé parental à la CSG (Contribution sociale généralisée).
L'amendement a été présenté par la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot.
Toutes les prestations familiales sont concernées : allocations familiales, congé parental, prestation d'accueil du jeune enfant et allocation de rentrée scolaire.
"C'est scandaleux", a dit la députée socialiste Martine Pinville. "Ca pénalise les familles les plus démunies alors que le chômage augmente et que le pouvoir d'achat diminue."
Après l'abaissement de 1,75% à 1,0% de la prévision de croissance de la France pour 2012 par Nicolas Sarkozy jeudi, le rapporteur de la commission des Affaires sociales, Yves Bur (UMP), a précisé que ceci se traduirait par "un manque à gagner pour la sphère sociale de 1,5 milliard d'euros".
L'Assemblée doit voter mercredi prochain sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Le Sénat l'examinera à partir du 7 novembre.

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La France reste floue sur la façon de réduire ses déficits

Les autorités françaises peinent à définir une ligne claire sur les moyens d'assurer leurs engagements de réduction des déficits face au net ralentissement de la croissance économique.
Ce ralentissement a été reconnu par Nicolas Sarkozy, qui a abaissé jeudi de 1,75% à 1,0% la prévision de croissance pour 2012, ce qui l'obligera à trouver 6 à 8 milliards d'euros supplémentaires.
A six mois de l'élection présidentielle, l'objectif est de conforter la note "triple A" de la France, qui lui permet d'emprunter à des taux avantageux, et dont la solidité est actuellement évaluée par l'agence de notation Moody's.
Les pistes évoquées sont pour l'instant floues.
Le choix sera fait dans 10 à 12 jours, a précisé vendredi le ministre des Finances, François Baroin. Ce sera la deuxième série de mesures d'urgence après la dizaine de milliards d'euros de taxes et de prélèvements supplémentaires décidée fin août.
L'idée d'une augmentation de la TVA est à l'étude mais une hausse du taux principal de 19,6% a été exclue par Nicolas Sarkozy, qui s'interdit toute hausse générale des impôts depuis son élection.
François Baroin a précisé que le principe d'une hausse de la TVA n'était pas tranché. Deux pistes sont à l'étude, a-t-il dit, une hausse du taux réduit actuel de 5,5% ou la création d'un autre taux intermédiaire.
Mais cette possible hausse se heurte à la nécessité de protéger la consommation, moteur majeur de l'économie française, qui a baissé de 0,5% en septembre et dont les perspectives sont mauvaises.
"On a un modèle économique qui est appuyé sur la consommation, sur le pouvoir d'achat, donc on doit protéger ce pouvoir d'achat pour protéger cette croissance qui ralentit", a ainsi déclaré François Baroin sur RMC et BFM TV.
La baisse de la consommation s'accompagne d'une hausse du taux d'épargne par réflexe de précaution au moment où se dégrade le principal facteur influençant la confiance : le chômage, qui est à son plus haut niveau depuis début 2000.
BIENTÔT LA TVA SOCIALE ?
Un objectif prioritaire est le "soutien à la compétitivité économique", a déclaré François Baroin, sans dire comment, la piste de la "TVA sociale" qui consiste à déplacer une partie du financement de la protection sociale du travail vers la consommation étant renvoyée à l'élection présidentielle.
"On n'ouvre pas le débat sur la TVA sociale aujourd'hui parce que nous cherchons d'abord des économies en matière de dépenses et des recettes supplémentaires", a dit François Baroin. "Ca n'est pas la question du collectif budgétaire que nous proposerons en fin d'année", a-t-il ajouté, "ce sera dans le débat public" pendant la campagne présidentielle.
Côté économies, les responsables français n'ont donné aucune piste solide, répétant seulement leur volonté de réduire les dépenses de fonctionnement.
La partie dépenses du budget 2012 étant encore en discussion au Parlement, elles ont la possibilité d'intervenir rapidement, notamment en augmentant les crédits mis en réserve en 2012.
Pas d'indication non plus sur une possible nouvelle réduction des "niches" fiscales et sociales, ces centaines de disposition dérogatoires qui amputent les comptes publics de dizaines de milliards d'euros chaque année pour une efficacité souvent critiquée.
Une autre piste, une nouvelle augmentation des prélèvements, est évoquée vendredi par Les Echos : une surtaxe d'impôt sur les sociétés qui pourrait être(...)Lire la suite.

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jeudi 27 octobre 2011

Libye: Hugo Chavez refuse de reconnaître le CNT

Venezuela - Le président du Venezuela affirmé, mercredi, qu'il ne reconnaîtrait pas le nouveau gouvernement en Libye, tout en prédisant la poursuite de la guerre dans ce pays.
Hugo Chavez a condamné «l'assassinat» de Mouammar Kadhafi, qu'il considérait comme un ami. Il a défendu le dictateur déchu tout au long du conflit et a fortement critiqué l'implication militaire de l'OTAN en Libye.
«Pour nous, il n'y a pas de gouvernement en Libye», a dit M. Chavez devant les journalistes au palais présidentiel.
«Nous ne reconnaissons pas le gouvernement que l'OTAN a installé. Un gouvernement installé par les bombes, par le génocide (...) et par un assassinat», a dit le président vénézuélien.
«Indépendamment de qui était le président, que vous l'aimiez ou non (...), il était le président de la Libye», a-t-il ajouté au sujet de Mouammar Kadhafi.
Il a estimé que le conflit avait laissé le pays anéanti et a prédit que la guerre n'était pas terminée.
«La Libye est sous le contrôle de personne. Une guerre commencera bientôt», a affirmé M. Chavez. «Ils (l'OTAN) ont détruit ce pays, et maintenant c'est la chaos là-bas, la violence est partout.»
Durant le conflit, le président vénézuélien avait demandé la tenue de négociations de paix en Libye, tout en qualifiant les rebelles de «terroristes». Mouammar Kadhafi lui a même envoyé une lettre pour le remercier de son soutien.
Hugo Chavez a estimé que le monde se souviendrait de Kadhafi comme d'un martyr.

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Anzhi : Samuel Eto'o assume son salaire et annonce l'arrivée prochaine de grands noms


Le transfert de Samuel Eto'o a Anzhi a fait basculer le richissime club russe dans une nouvelle dimension. Et si Anzhi compte bien s'offrir un nouveau mercato XXL, il pourra compter sur l'attaquant camerounais pour convaincre les grands joueurs de le rejoindre et sur leur nouveau pouvoir d'attractivité.
Les rêves de grandeur du richissime propriétaire d'Anzhi Suleyman Kerimov, vont devoir attendre. Malgré un recrutement très coûteux et très ambitieux symbolisé par l'arrivée fracassante de Samuel Eto'o, la formation russe est à la peine et a échoué dans la course à la Ligue des Champions. Malgré cette saison décevante, le buteur camerounais reste convaincu qu'il a fait le bon choix et assume plus que jamais son énorme salaire. « Je me moque de ce que les gens pensent. Tout le monde veut travailler et être payé à sa juste valeur. Dans mon cas, Anzhi a fait une offre à la hauteur de mon talent et me paye par rapport à ce que mon talent vaut selon eux », explique-t-il dans un entretien accordé à la CNN.
Par ailleurs, Eto'o affirme que les grandes stars du football mondial l'appellent régulièrement pour prendre la température du championnat russe et de son intérêt. « Je suis content que des joueurs puissent venir jouer ici, mais surtout que des joueurs pensent à venir ici. Et je parle de très grands joueurs, que tout le monde connait. Tous les jours, des joueurs importants m'appellent pour me demander s'il y a une opportunité de venir jouer ici. » Après un raz de marée estival qui a vu arriver quelques talents évoluant en Europe (Balázs Dzsudzsák du PSV, Mbark Boussoufa d'Anderlecht, ou encore Yuri Zhirkov de Chelsea),et donc Samuel Eto'o, le richissime club russe pourrait donc être l'un des gros animateurs du mercato hivernal et peut espérer attirer de grands noms.
Et si l'ancien buteur de l'I... lire la suite sur Foot Mercato

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mercredi 26 octobre 2011

Les ouvriers de Renault-Douai inquiets mais pas surpris

Les salariés de l'usine Renault de Douai, à l'arrêt jusqu'au 1er novembre sur décision de leur direction, se disent peu surpris mais inquiets de la conjoncture économique et du marché de l'automobile.
La direction de l'usine Renault de Douai, qui emploie 4.800 salariés et produit des Scenic et Mégane coupé cabriolet, a imposé quatre journées "non travaillées" à ses salariés les 26, 27, 28 et 31 octobre.
Ces journées ne sont pas des journées de chômage partiel, elles sont payées aux salariés et issues d'un "capital temps collectif" que peut gérer la direction dans le cadre des accords sur la flexibilité du temps de travail signés par les syndicats (à l'exception de la CGT).
Les salariés, en réduisant des temps de pause, en travaillant plus certaines semaines, alimentent un compte, dans lequel ils peuvent - comme la direction - puiser pour poser des journées non travaillées issues de ce compte.
"On le savait, cela avait été annoncé en CE, ce n'est pas une surprise", a expliqué mercredi à Reuters Thierry Patrice, ouvrier syndiqué à la CFDT.
"En revanche, ce qui est plus inquiétant, c'est l'annonce en début de semaine d'autres journées en novembre et décembre, c'est la preuve que cela ne va pas bien", ajoute-t-il.
Alfred Deguines, secrétaire général adjoint de la CGT à Douai, partage la même inquiétude mais veut voir dans l'augmentation des commandes prévues en novembre un signe d'espoir : "On fabrique 800 véhicules par jour, il y avait 450 commandes en octobre, on est remonté à 700 en novembre", observe-t-il.
FINS DE MOIS DIFFICILES
Les ouvriers de Renault-Douai profitent pour ceux qui sont parents des vacances scolaires avec leurs enfants, d'autres pensent d'abord à se reposer ou à tenter d'arrondir les fins de mois.
"Je travaille chez des amis chez qui je fais des travaux d'aménagement, vu notre salaire il faut bien pour vivre faire autre chose à coté", témoigne sous couvert d'anonymat un ouvrier, la trentaine, qui reconnaît travailler "au noir" sur ces journées non travaillées.
Fatalistes, les ouvriers de Renault-Douai veulent aussi voir dans l'avenir des raisons d'espérer, même en période de crise
"Bien sûr, entendre les déclarations du PDG de PSA qui parle perte d'emplois, cela inquiète sur la santé du marché automobile mais en 2013-2014, il y aura des nouveaux modèles pour remplacer ceux existant et les ventes repartiront. Le plus dur, c'est de passer le cap de 2012. Là, oui, c'est inquiétant", estime Alfred Deguines, persuadé qu'il faudra "se serrer la ceinture".
Gérard Lolivier, "35 ans chez Renault dont 25 à entendre que l'on va bientôt fermer", estime lui aussi que 2012 sera un cap difficile. "On va galérer en terme de production", dit-il.
Pour ce syndiqué Force Ouvrière, "la chute des commandes au Portugal, en Grèce, en Espagne et en Italie explique les difficultés du groupe".
Tous s'interrogent aussi sur les délocalisations des futurs modèles, persuadés que les ventes repartiront avec les nouveaux modèles à condition qu'ils ne soient pas produits à l'étranger, dans les usines slovènes ou marocaines de Renault.

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Libye: Saïf al Islam Kadhafi propose de se rendre à la Cour pénale internationale

Saïf al Islam Kadhafi et l'ancien chef des services de renseignements du régime déchu, Abdoullah al Senoussi, proposent de se rendre à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, a annoncé ce mercredi un haut responsable militaire du Conseil national de transition (CNT).
«Ils offrent la possibilité de se rendre à La Haye», a déclaré Abdel Majid Mlegta à propos des deux fugitifs.

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La Turquie demande de l'aide, le séisme a fait plus de 450 morts

Les secours ont dégagé des décombres mercredi une jeune femme de 27 ans trois jours après le puissant séisme qui a fait plus de 450 morts dans le sud de la Turquie mais les chances de retrouver de nouveaux survivants s'amenuisent.
Sous la pression des plusieurs dizaines de milliers de rescapés qui se plaignent du manque de tentes délivrées par le Croissant Rouge, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a fini par demander de l'aide à une trentaine de pays après l'avoir déclinée dans un premier temps.
Selon le dernier bilan officiel établi mardi soir, 459 personnes ont été tuées et plus de 1.350 autres blessées lors du tremblement de terre de dimanche mais le bilan pourrait encore s'alourdir au vu du nombre de personnes toujours portées disparues.
Les victimes sont particulièrement nombreuses dans les villes d'Ercis et de Van, la capitale régionale, et les autorités peinent toujours à obtenir des chiffres dans les villages environnants.
Au lendemain du sauvetage d'un bébé de 14 jours, une enseignante de 27 ans, Gozde Bahar, a été retrouvée vivante dans les décombres d'un immeuble. Elle était en arrêt cardiaque lorsqu'elle a été transportée à l'hôpital de la ville d'Ercis.
Les médecins ont réussi à la réanimer mais elle se trouve toujours dans un état critique, selon des journalistes de Reuters présents sur place.
"Nous avons de l'espoir. Il y a toujours des miracles. En temps normal, nous ne nous attendons pas à trouver des survivants après 72 heures, mais les gens survivent plus longtemps qu'avant", souligne un responsable des secours.
FIN DES RECHERCHES
Un autre haut responsable des secours à Van a annoncé la fin des opérations de recherche et de secours concentrées autour de six bâtiments.
A Ercis, les secouristes, qui avaient éteint les générateurs et rangé leurs torches persuadés de ne plus retrouver quiconque vivant trois jours après le séisme, se sont empressés de les ressortir après avoir établi un contact téléphonique avec des personnes prises au piège sous les décombres.
"Il y a trois personnes prises au piège en dessous. Quand nous avons retiré une dalle conséquente, un téléphone portable a pu capter le réseau téléphonique", a indiqué un des secouristes.
Dans la capitale régionale comme à Ercis, les répliques qui ont continué ces derniers jours à faire trembler la terre provoquent régulièrement la panique parmi les rescapés du séisme.
Le Croissant Rouge turc a distribué plus de 13.000 tentes et il s'est préparé à fournir un abri à environ 40.000 personnes, même si l'on ignore le nombre exact d'habitants ayant tout perdu.
L'organisme a cependant été critiqué pour son incapacité à venir en aide aux personnes en ayant le plus besoin, notamment dans les villages reculés, alors que les nuits sont glaciales.
Après avoir dans un premier temps décliné les offres d'aide affluant du monde entier, le Premier ministre Erdogan a demandé de l'aide mardi à 30 pays, dont Israël.
L'Etat hébreu, dont les relations avec Ankara sont tendues depuis la mort de neuf militants turcs pro palestiniens l'année dernière lors d'une opération de Tsahal, a immédiatement annoncé l'envoi de mobile-homes.
L'ambassade du Japon à Ankara a pour sa part annoncé l'octroi d'une aide de 400.000 dollars et l'envoi de produits de première nécessité.

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Les islamistes tunisiens veulent rassurer les milieux d'affaires

Rachid Ghannouchi, dont le parti islamiste Ennahda est devenu a première force politique tunisienne, a rencontré mercredi des responsables de la Bourse de Tunis afin de leur assurer que le gouvernement issu de la révolte du "printemps arabe" serait favorable aux milieux d'affaires.
Les autorités s'emploient encore à dépouiller les suffrages exprimés aux législatives de dimanche, premier scrutin démocratique organisé en Tunisie, mais Ennahda, qui se réclame d'un islam modéré, est en passe de remporter la victoire avec un fort avantage.
Ces élections, dix mois après l'immolation par le feu d'un marchand de légumes qui devait déclencher un vaste soulèvement populaire, trouveront un écho dans d'autres pays - l'Egypte et la Libye au premier chef - aujourd'hui aux prises avec des transitions difficiles entre répression et démocratie.
Le secrétaire général d'Ennahda, Hamadi Jbeli, a annoncé mercredi avoir été choisi par son parti comme candidat au poste de Premier ministre du futur gouvernement intérimaire. Il n'a pas exclu que le poste de chef de l'Etat soit proposé à l'actuel chef du gouvernement de transition, Béji Caïd Essebsi.
Rachid Ghannouchi s'applique à rassurer les tenants de la laïcité et le monde des affaires, inquiets à la perspective d'une accession des islamistes au pouvoir.
Aucun mouvement islamiste n'a conquis le droit de gouverner dans la région depuis la victoire électorale du Hamas en 2006 dans les territoires palestiniens.
Les nouveaux dirigeants tunisiens n'ignorent pas qu'ils devront traiter d'urgence des problèmes de pauvreté et de chômage que la "révolution du jasmin" n'a pu qu'aggraver.
Selon un responsable d'Ennahda, Ghannouchi a reçu des représentants des milieux boursiers pour souligner l'importance de la Bourse et faire savoir qu'il était favorable à un élargissement des cotations de sociétés "afin d'accélérer la croissance économique et de diversifier l'économie" du pays.
"PAS DE RUPTURE"
Citant ses propres chiffres, Ennahda estime avoir obtenu 40% des sièges à l'Assemblée constituante qui nommera un gouvernement intérimaire et fixera la date de nouvelles élections fin 2012 ou début 2013.
Si ce résultat est confirmé par la commission électorale qui procède au dépouillement, le parti islamiste n'en devra pas moins conclure des alliances avec des formations laïques pour disposer d'une majorité. Ce qui devrait atténuer son influence.
"Il n'y aura pas de rupture mais de la continuité parce que nous sommes arrivés au pouvoir par la démocratie, et non par les chars", a dit mardi soir Abdelhamid Jlazzi, directeur de campagne, au siège du parti.
Il a ajouté qu'Ennahda coopérerait avec les milieux d'affaires pour améliorer les conditions sociales et économiques : "Nous avons souffert de la dictature et de la répression, maintenant, une occasion historique nous est donnée de savourer le goût de la liberté et de la démocratie."
Peu avant qu'il prenne la parole, une candidate d'Ennahda qui ne porte pas le voile islamique, avait chanté avec d'autres des chansons populaires libanaise et tunisienne sur une scène. Le parti voit en elle une illustration de sa ligne modérée.
Envers et contre les prédictions, le scrutin de dimanche s'est déroulé pacifiquement et a été salué par des observateurs occidentaux.
La victoire d'Ennahda est un tournant spectaculaire pour un mouvement qui avait pour seul choix la clandestinité sous le régime de Zine ben Ali (1987-2011) et dont plusieurs centaines de partisans croupissaient en prison.
Harcelé par la police du pays, Ghannouchi s'est exilé en Grande-Bretagne pendant 22 ans. Cet universitaire arbore costumes et chemises à col ouvert, mais sa femme et sa fille portent le "hidjab".
Prenant exemple sur l'islamisme modéré du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, Ghannouchi veut persuader ses interlocuteurs que son parti n'imposera aucun code moral à la société tunisienne, ni aux millions de touristes qui viennent passer des vacances sur son littoral méditerranéen.

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Les Libyens comptent sur un supplément d'aide de l'Otan

Le président du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir en Libye a exhorté l'Otan mercredi à prolonger son engagement dans le pays jusqu'à la fin de l'année, mais l'Alliance atlantique cherche à boucler au plus tôt une mission coûteuse de près de huit mois.
Au moment où Saïf al Islam, fils et ex-"dauphin" de Mouammar Kadhafi, est toujours en fuite après la mort de son père la semaine dernière, le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, a formulé le souhait que l'Otan contribue à empêcher les derniers fidèles de l'ancien "guide" de se soustraire à la justice.
A Bruxelles, des responsables de l'alliance ont rappelé qu'elle avait reçu pour mandat de protéger les civils et non de prendre des individus pour cibles.
L'Otan a reporté un conseil des ambassadeurs de mercredi à vendredi pour procéder à de nouvelles consultations avec l'Onu et le CNT, mais la réunion doit toujours aboutir à une décision officielle sur l'arrêt de la mission en Libye au 31 octobre, a indiqué un porte-parole de l'alliance.
Aux Nations unies, le n°2 de la représentation libyenne, Ibrahim Babbachi, a déclaré mercredi que le CNT espérait pouvoir demander au Conseil de sécurité de mettre fin à la "zone d'exclusion aérienne" et à l'opération de l'Otan d'ici le 31 octobre. Le diplomate a ajouté que le CNT avait besoin de quelques jours supplémentaires pour prendre une décision.
Moustapha Abdeljalil, qui prenait la parole au Qatar, a déclaré quant à lui : "Nous attendons de l'Otan qu'elle continue ses opérations jusqu'à la fin de l'année."
"Nous demandons une aide technique et logistique des pays voisins et amis", a-t-il ajouté.
La guerre de Libye, marquée par l'éviction de Mouammar Kadhafi de Tripoli fin août et par l'absence de pertes de l'Otan, fait figure de modèle d'intervention occidentale. Mais le coût des milliers de raids aériens opérés par les aviations française et britannique avec un soutien logistique américain, incite les gouvernements à y mettre fin dès maintenant.
Comme on lui demandait si les ambassadeurs de l'Otan maintiendraient vendredi la décision de l'alliance de boucler la mission fin octobre, son porte-parole Carmen Romero a répondu : "C'est la décision préliminaire (...) La décision formelle sera prise cette semaine."
Pour le moment, "l'Otan continue de surveiller la situation sur le terrain et garde la capacité de réagir à toute menace contre des civils", a-t-elle ajouté.
PLUS DE RISQUES MILITAIRES ?
Carmen Romero a dit que le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, s'entretenait avec l'Onu et le CNT de la conclusion des opérations.
Les pays de l'Otan ont pris leur décision la semaine dernière sur la base recommandations militaires.
Le général Charles Bouchard, commandant de la mission en Libye, a indiqué lundi qu'il ne voyait pratiquement aucun risque de voir des éléments kadhafistes monter des opérations avec succès pour reprendre le pouvoir et que l'Otan jugeait les forces du CNT en mesure de contrer les menaces à la sécurité.
Les Etats de l'alliance engagés dans l'intervention souhaitent interrompre au plus vite les dépenses occasionnées par plus de 28.000 sorties aériennes et patrouilles navales menées 24 heures sur 24, à un moment de compression des budgets de défense en raison de la crise économique internationale.
James Appathurai, sous-secrétaire général adjoint de l'Otan pour les affaires politiques, a dit s'attendre mardi à ce que soit confirmée la décision d'arrêter la mission le 31 octobre.
L'Alliance atlantique a déjà ralenti ses opérations en Libye. Selon des diplomates, la plupart des équipements de l'Otan, y compris les avions de chasse, ont déjà été retirés.
Dans un communiqué, l'Otan a précisé mardi qu'elle continuerait provisoirement des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance, tout en conservant la capacité d'effectuer des bombardements aériens si nécessaire.
Saïf al Islam Kadhafi, qui a fui la ville de Bani Walid la semaine dernière, se trouverait dans le Sud-Libyen, aux confins des frontières de l'Algérie et du Niger. Il s'apprêterait à quitter la Libye avec un faux passeport, a dit un responsable du CNT.
Comme son père, il est recherché à la fois par les nouveaux dirigeants libyens et par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité.

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Incertitude sur l'issue du sommet de la zone euro

A quelques heures d'un nouveau double sommet décisif à Bruxelles, l'incertitude la plus totale pesait mercredi sur la capacité des dirigeants européens à mettre un terme à la crise de la dette qui frappe l'Europe depuis deux ans et menace désormais d'emporter l'Italie et l'ensemble de la zone euro.
Un triple accord doit être entériné lors des réunions des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE puis de la zone euro : une réduction substantielle de la dette grecque via un effort significatif des banques, un plan de recapitalisation bancaire et une démultiplication des capacités du Fonds européen de stabilité financière (FESF).
Mais, sur ces différents aspects, peu ou pas de progrès ont été réalisés depuis les sommets de dimanche, de nouveaux points de tension se faisant même plus présents sur le rôle de la Banque centrale européenne dans la gestion de crise ou le caractère volontaire ou non de la participation bancaire au nouveau plan de sauvetage à la Grèce.
Les divisions restent également importantes sur le niveau de la décote envisagée sur les titres grecs, qui devrait s'établir à au moins 50% mais pourrait aller bien au-delà, selon les voeux allemands.
Lors d'un discours au Bundestag, la chancelière Angela Merkel a déclaré que l'objectif des Européens devait être de ramener la dette grecque à 120% du PIB d'ici 2020.
"Je travaillerai jusqu'à trouver une solution viable", a-t-elle dit aux parlementaires allemands avant qu'ils se prononcent sur un plan visant à renforcer le FESF. "Nous devrons sans doute accompagner la Grèce pour une période assez longue."
Selon le rapport sur la soutenabilité de la dette grecque présenté par la troïka des bailleurs internationaux - Commission européenne, BCE et FMI - un tel objectif de réduction de dette passe par une décote de 50% sur les titres souverains grecs et par une aide publique réévaluée à 114 milliards d'euros.
Lors du sommet du 21 juillet, les dirigeants européens s'étaient entendus avec les banques sur un plan d'aide à Athènes prévoyant une décote de 21% sur les titres détenus par le secteur privé et une participation publique de 109 milliards d'euros.
LE CAS DE L'ITALIE
Le cadre défini samedi sur la recapitalisation des banques devrait quant à lui être endossé dans la même forme, c'est-à-dire en laissant ouverte la possibilité de garanties publiques de financement et sans communiquer le chiffre total des besoins des banques - attendu autour de 100 milliards d'euros -, selon un projet de conclusions que s'est procuré Reuters.
Sur le troisième et dernier volet de la réponse européenne, à savoir la formule permettant de démultiplier les capacités du FESF, les discussions restent en revanche ouvertes même si les bases d'un accord sont là.
La France et l'Allemagne se sont entendus pour travailler sur un double mécanisme d'assurance partielle des dettes souveraines émises par des pays en difficulté et sur la création d'un nouveau "véhicule spécial" qui lèverait des fonds avec la garantie du FESF pour racheter de la dette de ces pays sur le marché secondaire.
Une telle formule ne permettrait toutefois pas de communiquer un chiffre clair sur la nouvelle force de frappe du Fonds, un signe pourtant attendu par les marchés pour juger de sa capacité à aider des pays comme l'Italie, qui menace d'entraîner dans sa chute la zone euro toute entière.
Umberto Bossi, chef de file de la Ligue du Nord, a annoncé mardi soir qu'un accord avait été trouvé in extremis avec Silvio Berlusconi sur la réforme des retraites en Italie, mais a ajouté qu'il restait pessimiste quant aux chances de survie de la coalition au pouvoir.
Les dirigeants européens, emmenés par Angela Merkel et le président Nicolas Sarkozy, ont demandé dimanche à Silvio Berlusconi de présenter lors du Conseil européen de mercredi un plan solide permettant de redresser la croissance et de réduire la dette de l'Italie, de l'ordre de 1.800 milliards d'euros.
Le président du Conseil italien devrait s'exécuter.
ÂPRES DISCUSSIONS SUR LA BCE
Le rôle de la BCE dans la gestion de la crise a également été au centre des discussions ces dernières heures.
A l'insistance de l'Allemagne, une phrase indiquant que les chefs d'Etat et de gouvernement de la monnaie unique "soutenaient pleinement" la BCE dans son action pour assurer la stabilité des prix, "y compris via les mesures non conventionnelles dans l'environnement exceptionnel actuel des marchés financiers", a été retirée du texte des conclusions.
Mais plusieurs sources ont indiqué que cette opposition allemande portait plus sur la volonté de Berlin de ne pas apparaître comme donnant des instructions à l'institution de Francfort que sur un problème de fonds.
Le futur président de la BCE, l'Italien Mario Draghi, a toutefois coupé court au débat en déclarant que la Banque était prête à continuer à recourir à des méthodes non conventionnelles pour garantir la fluidité des marchés.
"L'Eurosystème est déterminé, avec ses mesures non conventionnelles, à éviter les dysfonctionnements des marchés financiers et monétaires qui bloquent la transmission (de la politique monétaire)", a-t-il dit, selon le texte d'un discours prononcé à Rome.
Cette formulation sur la transmission de la politique monétaire renvoie au langage choisi par l'actuel président de la BCE, Jean-Claude Trichet, pour justifier la poursuite du programme de rachats d'obligations sur le marché secondaire.

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lundi 24 octobre 2011

Puissant séisme en Turquie: 239 morts selon un bilan provisoire

Un séisme de magnitude 7,2 selon l'institut américain de géophysique USGS, a secoué dimanche la province orientale turque de Van, proche de l'Iran, a fait 239morts et 1.300 blessés, selon le dernier bilan des autorités turques. Une centaine de personnes sont mortes dans la province de Van, proche de l'Iran, et 117 dans le district d'Ercis, a précisé le ministre.
Il s'agit du plus puissant tremblement de terre survenu en Turquie depuis des années, mesuré par l'USGS d'abord à 7,3, puis 7,2 de magnitude. L'épicentre du séisme, qui s'est produit à 13H41 locales, se trouvait à 19 km au nord-est de Van, une région montagneuse de l'extrême-est de la Turquie, a précisé l'USGS.
Grande panique
Après un premier bilan de plus de 70 morts, au moins 93 tués ont été recensés dans la province de Van, peuplée principalement de Kurdes, a annoncé le Premier ministre à la presse, après s'être rendu dans la zone du sinistre. Dans la ville même de Van, les 380.000 habitants ont ressenti très fortement la secousse, qui a suscité «une grande panique», selon son maire, Bekir Kaya, précisant que le réseau téléphonique était fortement endommagé.
Dans le district d'Ercis, au moins 45 autres personnes ont trouvé la mort, a ajouté le Premier ministre. La ville même d'Ercis, située au bord d'un lac, est la plus sévèrement touchée, avec 55 bâtiments résidentiels écroulés, qui font craindre une aggravation du bilan, a ajouté M. Erdogan. On y compterait déjà une cinquantaine de morts, a indiqué à la télévision NTV Hüsein Celik, vice-président du Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir), qui accompagnait M. Erdogan.
Visite du Premier ministre
NTV a rapporté que dans cette seule ville, un millier de blessés étaient à déplorer. Un photographe de l'AFP a vu des dégâts massifs dans cette aglomération de près de 100.000 habitants. Nombre d'entre eux (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

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Les banques européennes recevront environ 100 milliards d'euros

L'accord qui pourrait être signé mercredi par les pays européens prévoira que les banques du continent seront recapitalisées à hauteur de 100 milliards d'euros, a dit lundi le ministre français de l'Economie, François Baroin.
"Le chiffre de 100 milliards, un peu plus, un peu moins, c'est de cet ordre-là, et (les banques) le feront sur la base de leur bilan", a-t-il dit sur Europe 1.
Les 17 pays de la zone euro et les 27 membres de l'Union doivent finaliser en principe mercredi l'accord esquissé lors d'une première réunion à Bruxelles durant le week-end.
François Baroin a assuré que les banques françaises, rentables, ne recevraient sans doute pas de fonds publics.
"Il n'y aura pas d'accompagnement public, les banques françaises n'auront probablement pas besoin de l'ouverture de ce guichet public et elles le feront au détriment des dividendes et des bonus", a-t-il dit.
Les banques françaises sont parmi les plus engagées du continent dans le problème grec, qui pourrait finalement être réglé avec un effacement de plus de la moitié de la dette détenue par les créanciers privés, une solution qui n'avait pas au départ les faveurs de Paris mais celles de l'Allemagne.
"On va arriver à un niveau de 9% de fonds propres en juin 2012, alors que c'était un rendez-vous prévu à l'origine en 2019", a précisé François Baroin.
Le ministre a confirmé que la France avait renoncé à son projet de transformer le Fonds européen de stabilité financière (FESF) en banque, ce que les Allemands refusent.
"Pour obtenir un accord, nous acceptons de ne pas pousser la demande d'une licence bancaire pour ce fonds européen de stabilité financière pour éviter d'avoir des éléments de crispation", a-t-il dit.

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La Tunisie attend le résultat de ses élections libres

Les premiers résultats des élections constituantes tunisiennes semblent donner un net avantage aux candidats du parti Ennahda (Renaissance), ont annoncé lundi les responsables de cette formation islamiste modérée.
Le dépouillement était en cours dans le pays où les électeurs se sont massivement rendus aux urnes dimanche pour désigner une assemblée constituante à l'occasion du premier scrutin démocratique issu du "printemps arabe".
Pionniers de cette vague de soulèvements contre des régimes autocratiques en Afrique du Nord et au Proche-Orient, les Tunisiens ont été plus de 90% à exercer leur droit de vote dimanche, neuf mois après avoir renversé Zine Ben Ali.
En raison de cette forte participation, les autorités électorales ont prévenu qu'elles n'annonceraient de résultats que dans le courant de la journée de lundi, au plus tôt.
La radio publique a rapporté que, selon des résultats partiels à Sfax et au Kef, le parti Ennahda arrivait en tête dans ces deux grandes villes de province. Deux formations laïques arriveraient en deuxième position, le Congrès pour la République à Sfax et Ettakatol au Kef.
Les islamistes d'Ennahda étaient présentés comme les favoris de ce scrutin, à l'issue duquel sera formée une assemblée constituante qui désignera un gouvernement provisoire et fixera la date d'élections législatives et présidentielle. Ils ne devraient toutefois pas remporter de majorité et risquent de se heurter à un front de formations laïques.
Citant ses propres décomptes officieux, Ennahda affirme avoir remporté la moitié des votes à l'étranger. L'importante diaspora tunisienne a pu voter plusieurs jours avant les électeurs de Tunisie.
"Ennahda arrive en tête dans tous les bureaux de vote à l'étranger", a indiqué le directeur de campagne du parti, Abdelhamid Djlazzi. "Nous avons obtenu plus de 50%."
"Le résultats sont très bons pour Ennahda. Nous ne voulons pas entrer dans les détails mais c'est clair qu'Ennahda a remporté un grand succès similaire à celui des résultats du vote à l'étranger", a indiqué un autre responsable du parti.
FILES D'ATTENTE
Dimanche, Rachid Ghannouchi, chef de file islamiste rentré en Tunisie après 22 ans d'exil en Grande-Bretagne pour conduire Ennahda aux urnes, avait parlé de "jour historique". En sortant du bureau, il a été hué par des dizaines de personnes aux cris de "Dégage !" et "Tu es un terroriste et un assassin ! Rentre à Londres".
Ennahda se défend de vouloir imposer une application stricte des principes religieux à une société tunisienne habituée depuis la décolonisation à un mode de vie libéral. Pour les observateurs, le parti est tiraillé entre une direction modérée et une base parfois plus radicale.
Najib Chebbi, fondateur du Parti démocratique progressiste (PDP) en 1983 et l'un des rares opposants à être resté en Tunisie malgré les intimidations et le harcèlement du régime de Ben Ali, a qualifié l'instant de "jour le plus heureux de l'histoire de la Tunisie".
"C'est une célébration de la démocratie", s'est-il(...)Lire la suite.

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Une fillette sort une arme à feu au milieu de ses camarades de classe

A New York, une fillette de 6 ans a créé la panique dans son école, lorsqu'elle a sorti de son cartable un pistolet 6,5 mm.
Un événement des plus étonnants a créé l'émoi parmi les parents new-yorkais. Une petite fille de six ans est arrivée à l'école avec une arme à feu dans son cartable. Lorsqu'elle en a sorti le pistolet de 6,5 mm qui y était soigneusement rangé, elle a créé l'affolement dans sa classe.  "Je suis vraiment inquiète. Je ne sais pas pourquoi un enfant devrait avoir un pistolet", a-t-elle expliqué au New York Daily News.
D'après les premiers éléments de l'enquête, c'est Marian Brioso, maman de la petite-fille et détective à la retraite, qui aurait placé l'arme dans le sac pour sa sécurité et aurait oublié de l'en sortir au moment du départ pour l'école. Heureusement, le pire a été évité, mais cela aurait pu mal tourner ainsi que l'a expliqué une autre maman : "Personne n'a été blessé, mais elle aurait pu penser qu'il s'agissait d'un jouet, elle aurait alors pu tirer sur ses camarades".
Marian Brioso n'a pas fait l'objet de poursuites judiciaires. Son époux, capitaine à la police de New York, n'a pas souhaité s'exprimer à propos de l'événement. La police, prévenue par les responsables de l'école, a cependant alerté les Services de l'enfance. Un thérapeute a été appelé afin de permettre aux camarades de classe de la fillette, encore sous le choc de l'incident, de surmonter leur trouble.

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vendredi 21 octobre 2011

Hommage au juge Michel à Marseille, 30 ans après sa mort

Le garde des Sceaux Michel Mercier a rendu vendredi hommage au juge Pierre Michel au tribunal de grande instance de Marseille à l'occasion d'une cérémonie pour le trentième anniversaire de l'assassinat du magistrat par des membres du milieu marseillais.
"Evoquer le nom du juge Michel, c'est porter un message universel qui condamne fermement la violence dont peuvent être victimes nos magistrats et aussi tous les personnels judiciaires", a déclaré Michel Mercier après le dépôt d'une gerbe devant la plaque qui honore la mémoire du magistrat.
"Jamais nous n'admettrons que notre justice soit soumise à la menace", a ajouté le ministre de la Justice qui a salué "l'homme et le magistrat d'exception".
Pierre Michel avait 38 ans lorsqu'il a été abattu de trois balles, le 21 octobre 1981, alors qu'il circulait à moto sur le boulevard Michelet, l'une des principales artères de Marseille. Le tueur et son pilote se sont enfuis sur une moto qui sera retrouvée quelques mois plus tard.
Nommé en 1975 à Marseille, le juge d'instruction Pierre Michel avait enquêté sur les plus grosses affaires du milieu marseillais de l'époque, notamment la tuerie du Bar du Téléphone et les activités de la French Connection, une filière de trafiquants d'héroïne entre la France et les Etats-Unis.
Il avait ainsi démantelé six laboratoires de transformation d'héroïne dans la région marseillaise et inculpé plusieurs dizaines de trafiquants.
Ses assassins et les commanditaires de l'exécution, des membres du milieu liés au trafic de stupéfiants, ont été dénoncés en 1986 par le repenti François Scapula.
Le tueur, François Cecchi, ainsi que le pilote de la moto du commando, Charles Altiéri, et l'un des commanditaires, François Girard ont été condamnés à la réclusion à perpétuité en 1988.
Libéré pour raison médicale en 2005, François Girard a incarcéré de nouveau en 2009. Il a été condamné en mai dernier à 12 ans de réclusion pour sa participation à un trafic de cocaïne.
Le second commanditaire de l'assassinat du juge Michel, Homère Filippi, a disparu depuis sa fuite en 1981.

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L'affaire de proxénétisme de Lille prend de l'ampleur

Le commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde était toujours en garde à vue vendredi à Lille dans le cadre d'une affaire de proxénétisme qui touche désormais la sphère hôtelière, policière et politique.
Cinq personnes sont déjà mises en examen dans ce dossier visant un réseau de prostitution dans lequel le nom de Dominique Strauss-Kahn est cité, au point que l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a demandé à être entendu pour "mettre un terme aux insinuations".
Son éventuelle audition en tant que témoin ne devrait intervenir qu'après celle des principaux protagonistes supposés du réseau, dit-on de source judiciaire.
Jean-Christophe Lagarde, chef de la sûreté départementale du Nord, a été interpellé à l'hôtel de police de Lille-Sud jeudi matin. Il est entendu depuis par l'IGPN, l'Inspection générale de la police nationale (la "police des polices"), et pourrait être présenté à un juge dans le courant du week-end.
Ce policier de 47 ans est un ancien adjoint de Michel Neyret à Lyon, le numéro deux de la police judiciaire locale, qui a été mis en examen dans une affaire de trafic de stupéfiants. Il a travaillé à la police judiciaire, puis à la sûreté du Rhône de 1995 à 2006 avant d'être muté à Lille.
Son nom apparaît à plusieurs reprises dans le dossier instruit par deux juges d'instruction lillois.
Le chargé de relations publiques de l'hôtel Carlton de Lille et un directeur d'entreprise d'une filiale du groupe Eiffage affirment qu'il organisait des soirées avec des prostituées, notamment pour des hommes politiques.
Le collaborateur d'Eiffage, David Roquet, a été mis à pied par son entreprise et risque des sanctions disciplinaires, fait savoir le groupe de BTP et de concessions dans un communiqué. Eiffage affirme en outre sa volonté de collaborer pleinement à l'enquête.
Le Figaro publie vendredi des extraits de l'interrogatoire d'une des personnes mises en examen, le directeur d'entreprise, qui aurait facilité la mise en relation de prostituées avec Dominique Strauss-Kahn. Selon lui, Jean-Christophe Lagarde aurait participé à Paris à des parties fines en compagnie de "DSK" et d'autres personnes.
VOYAGES À NEW YORK
Le commissaire aurait aussi participé à trois voyages à New York, dont un la veille de l'interpellation de l'ancien patron du FMI, accusé de tentative de viol sur une femme de chambre du Sofitel. Dominique Strauss-Kahn a bénéficié d'un abandon des poursuites dans cette affaire en août dernier.
Présenté comme un proche de Dominique Strauss-Kahn, Jean-Christophe Lagarde aurait, d'après un avocat présent dans ce dossier, organisé des réunions de travail sur la politique policière avec "DSK" à l'issue desquelles des prostituées venaient rejoindre les protagonistes.
Il avait lui-même annoncé son probable placement en garde à vue à des policiers de l'hôtel de police de Lille-Sud.
Dans un communiqué, ses avocats ont affirmé mardi que le commissaire "n'avait commis une infraction pénale".
Trois policiers lillois avaient été entendus mardi matin par l'IGPN comme témoins dans le cadre de cette enquête.
Deux autres personnes, responsables d'une entreprise de communication, étaient encore vendredi en garde à vue et pourraient être(...)Lire la suite.

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