Le garde des Sceaux Michel Mercier a rendu vendredi hommage au juge Pierre Michel au tribunal de grande instance de Marseille à l'occasion d'une cérémonie pour le trentième anniversaire de l'assassinat du magistrat par des membres du milieu marseillais.
"Evoquer le nom du juge Michel, c'est porter un message universel qui condamne fermement la violence dont peuvent être victimes nos magistrats et aussi tous les personnels judiciaires", a déclaré Michel Mercier après le dépôt d'une gerbe devant la plaque qui honore la mémoire du magistrat.
"Jamais nous n'admettrons que notre justice soit soumise à la menace", a ajouté le ministre de la Justice qui a salué "l'homme et le magistrat d'exception".
Pierre Michel avait 38 ans lorsqu'il a été abattu de trois balles, le 21 octobre 1981, alors qu'il circulait à moto sur le boulevard Michelet, l'une des principales artères de Marseille. Le tueur et son pilote se sont enfuis sur une moto qui sera retrouvée quelques mois plus tard.
Nommé en 1975 à Marseille, le juge d'instruction Pierre Michel avait enquêté sur les plus grosses affaires du milieu marseillais de l'époque, notamment la tuerie du Bar du Téléphone et les activités de la French Connection, une filière de trafiquants d'héroïne entre la France et les Etats-Unis.
Il avait ainsi démantelé six laboratoires de transformation d'héroïne dans la région marseillaise et inculpé plusieurs dizaines de trafiquants.
Ses assassins et les commanditaires de l'exécution, des membres du milieu liés au trafic de stupéfiants, ont été dénoncés en 1986 par le repenti François Scapula.
Le tueur, François Cecchi, ainsi que le pilote de la moto du commando, Charles Altiéri, et l'un des commanditaires, François Girard ont été condamnés à la réclusion à perpétuité en 1988.
Libéré pour raison médicale en 2005, François Girard a incarcéré de nouveau en 2009. Il a été condamné en mai dernier à 12 ans de réclusion pour sa participation à un trafic de cocaïne.
Le second commanditaire de l'assassinat du juge Michel, Homère Filippi, a disparu depuis sa fuite en 1981.
"Evoquer le nom du juge Michel, c'est porter un message universel qui condamne fermement la violence dont peuvent être victimes nos magistrats et aussi tous les personnels judiciaires", a déclaré Michel Mercier après le dépôt d'une gerbe devant la plaque qui honore la mémoire du magistrat.
"Jamais nous n'admettrons que notre justice soit soumise à la menace", a ajouté le ministre de la Justice qui a salué "l'homme et le magistrat d'exception".
Pierre Michel avait 38 ans lorsqu'il a été abattu de trois balles, le 21 octobre 1981, alors qu'il circulait à moto sur le boulevard Michelet, l'une des principales artères de Marseille. Le tueur et son pilote se sont enfuis sur une moto qui sera retrouvée quelques mois plus tard.
Nommé en 1975 à Marseille, le juge d'instruction Pierre Michel avait enquêté sur les plus grosses affaires du milieu marseillais de l'époque, notamment la tuerie du Bar du Téléphone et les activités de la French Connection, une filière de trafiquants d'héroïne entre la France et les Etats-Unis.
Il avait ainsi démantelé six laboratoires de transformation d'héroïne dans la région marseillaise et inculpé plusieurs dizaines de trafiquants.
Ses assassins et les commanditaires de l'exécution, des membres du milieu liés au trafic de stupéfiants, ont été dénoncés en 1986 par le repenti François Scapula.
Le tueur, François Cecchi, ainsi que le pilote de la moto du commando, Charles Altiéri, et l'un des commanditaires, François Girard ont été condamnés à la réclusion à perpétuité en 1988.
Libéré pour raison médicale en 2005, François Girard a incarcéré de nouveau en 2009. Il a été condamné en mai dernier à 12 ans de réclusion pour sa participation à un trafic de cocaïne.
Le second commanditaire de l'assassinat du juge Michel, Homère Filippi, a disparu depuis sa fuite en 1981.
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