Les autorités françaises peinent à définir une ligne claire sur les moyens d'assurer leurs engagements de réduction des déficits face au net ralentissement de la croissance économique.
Ce ralentissement a été reconnu par Nicolas Sarkozy, qui a abaissé jeudi de 1,75% à 1,0% la prévision de croissance pour 2012, ce qui l'obligera à trouver 6 à 8 milliards d'euros supplémentaires.
A six mois de l'élection présidentielle, l'objectif est de conforter la note "triple A" de la France, qui lui permet d'emprunter à des taux avantageux, et dont la solidité est actuellement évaluée par l'agence de notation Moody's.
Les pistes évoquées sont pour l'instant floues.
Le choix sera fait dans 10 à 12 jours, a précisé vendredi le ministre des Finances, François Baroin. Ce sera la deuxième série de mesures d'urgence après la dizaine de milliards d'euros de taxes et de prélèvements supplémentaires décidée fin août.
L'idée d'une augmentation de la TVA est à l'étude mais une hausse du taux principal de 19,6% a été exclue par Nicolas Sarkozy, qui s'interdit toute hausse générale des impôts depuis son élection.
François Baroin a précisé que le principe d'une hausse de la TVA n'était pas tranché. Deux pistes sont à l'étude, a-t-il dit, une hausse du taux réduit actuel de 5,5% ou la création d'un autre taux intermédiaire.
Mais cette possible hausse se heurte à la nécessité de protéger la consommation, moteur majeur de l'économie française, qui a baissé de 0,5% en septembre et dont les perspectives sont mauvaises.
"On a un modèle économique qui est appuyé sur la consommation, sur le pouvoir d'achat, donc on doit protéger ce pouvoir d'achat pour protéger cette croissance qui ralentit", a ainsi déclaré François Baroin sur RMC et BFM TV.
La baisse de la consommation s'accompagne d'une hausse du taux d'épargne par réflexe de précaution au moment où se dégrade le principal facteur influençant la confiance : le chômage, qui est à son plus haut niveau depuis début 2000.
BIENTÔT LA TVA SOCIALE ?
Un objectif prioritaire est le "soutien à la compétitivité économique", a déclaré François Baroin, sans dire comment, la piste de la "TVA sociale" qui consiste à déplacer une partie du financement de la protection sociale du travail vers la consommation étant renvoyée à l'élection présidentielle.
"On n'ouvre pas le débat sur la TVA sociale aujourd'hui parce que nous cherchons d'abord des économies en matière de dépenses et des recettes supplémentaires", a dit François Baroin. "Ca n'est pas la question du collectif budgétaire que nous proposerons en fin d'année", a-t-il ajouté, "ce sera dans le débat public" pendant la campagne présidentielle.
Côté économies, les responsables français n'ont donné aucune piste solide, répétant seulement leur volonté de réduire les dépenses de fonctionnement.
La partie dépenses du budget 2012 étant encore en discussion au Parlement, elles ont la possibilité d'intervenir rapidement, notamment en augmentant les crédits mis en réserve en 2012.
Pas d'indication non plus sur une possible nouvelle réduction des "niches" fiscales et sociales, ces centaines de disposition dérogatoires qui amputent les comptes publics de dizaines de milliards d'euros chaque année pour une efficacité souvent critiquée.
Une autre piste, une nouvelle augmentation des prélèvements, est évoquée vendredi par Les Echos : une surtaxe d'impôt sur les sociétés qui pourrait être(...)Lire la suite.
Ce ralentissement a été reconnu par Nicolas Sarkozy, qui a abaissé jeudi de 1,75% à 1,0% la prévision de croissance pour 2012, ce qui l'obligera à trouver 6 à 8 milliards d'euros supplémentaires.
A six mois de l'élection présidentielle, l'objectif est de conforter la note "triple A" de la France, qui lui permet d'emprunter à des taux avantageux, et dont la solidité est actuellement évaluée par l'agence de notation Moody's.
Les pistes évoquées sont pour l'instant floues.
Le choix sera fait dans 10 à 12 jours, a précisé vendredi le ministre des Finances, François Baroin. Ce sera la deuxième série de mesures d'urgence après la dizaine de milliards d'euros de taxes et de prélèvements supplémentaires décidée fin août.
L'idée d'une augmentation de la TVA est à l'étude mais une hausse du taux principal de 19,6% a été exclue par Nicolas Sarkozy, qui s'interdit toute hausse générale des impôts depuis son élection.
François Baroin a précisé que le principe d'une hausse de la TVA n'était pas tranché. Deux pistes sont à l'étude, a-t-il dit, une hausse du taux réduit actuel de 5,5% ou la création d'un autre taux intermédiaire.
Mais cette possible hausse se heurte à la nécessité de protéger la consommation, moteur majeur de l'économie française, qui a baissé de 0,5% en septembre et dont les perspectives sont mauvaises.
"On a un modèle économique qui est appuyé sur la consommation, sur le pouvoir d'achat, donc on doit protéger ce pouvoir d'achat pour protéger cette croissance qui ralentit", a ainsi déclaré François Baroin sur RMC et BFM TV.
La baisse de la consommation s'accompagne d'une hausse du taux d'épargne par réflexe de précaution au moment où se dégrade le principal facteur influençant la confiance : le chômage, qui est à son plus haut niveau depuis début 2000.
BIENTÔT LA TVA SOCIALE ?
Un objectif prioritaire est le "soutien à la compétitivité économique", a déclaré François Baroin, sans dire comment, la piste de la "TVA sociale" qui consiste à déplacer une partie du financement de la protection sociale du travail vers la consommation étant renvoyée à l'élection présidentielle.
"On n'ouvre pas le débat sur la TVA sociale aujourd'hui parce que nous cherchons d'abord des économies en matière de dépenses et des recettes supplémentaires", a dit François Baroin. "Ca n'est pas la question du collectif budgétaire que nous proposerons en fin d'année", a-t-il ajouté, "ce sera dans le débat public" pendant la campagne présidentielle.
Côté économies, les responsables français n'ont donné aucune piste solide, répétant seulement leur volonté de réduire les dépenses de fonctionnement.
La partie dépenses du budget 2012 étant encore en discussion au Parlement, elles ont la possibilité d'intervenir rapidement, notamment en augmentant les crédits mis en réserve en 2012.
Pas d'indication non plus sur une possible nouvelle réduction des "niches" fiscales et sociales, ces centaines de disposition dérogatoires qui amputent les comptes publics de dizaines de milliards d'euros chaque année pour une efficacité souvent critiquée.
Une autre piste, une nouvelle augmentation des prélèvements, est évoquée vendredi par Les Echos : une surtaxe d'impôt sur les sociétés qui pourrait être(...)Lire la suite.
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