Les députés ont adopté vendredi un amendement qui gèle les prestations familiales jusqu'au 1er avril, ce qui devrait permettre d'économiser 130 à 140 millions d'euros.
L'amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012 repousse du 1er janvier au 1er avril la revalorisation de ces prestations. Le report doit compenser en partie la suppression d'une mesure qui visait à soumettre les revenus versés au titre du congé parental à la CSG (Contribution sociale généralisée).
L'amendement a été présenté par la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot.
Toutes les prestations familiales sont concernées : allocations familiales, congé parental, prestation d'accueil du jeune enfant et allocation de rentrée scolaire.
"C'est scandaleux", a dit la députée socialiste Martine Pinville. "Ca pénalise les familles les plus démunies alors que le chômage augmente et que le pouvoir d'achat diminue."
Après l'abaissement de 1,75% à 1,0% de la prévision de croissance de la France pour 2012 par Nicolas Sarkozy jeudi, le rapporteur de la commission des Affaires sociales, Yves Bur (UMP), a précisé que ceci se traduirait par "un manque à gagner pour la sphère sociale de 1,5 milliard d'euros".
L'Assemblée doit voter mercredi prochain sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Le Sénat l'examinera à partir du 7 novembre.
L'amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012 repousse du 1er janvier au 1er avril la revalorisation de ces prestations. Le report doit compenser en partie la suppression d'une mesure qui visait à soumettre les revenus versés au titre du congé parental à la CSG (Contribution sociale généralisée).
L'amendement a été présenté par la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot.
Toutes les prestations familiales sont concernées : allocations familiales, congé parental, prestation d'accueil du jeune enfant et allocation de rentrée scolaire.
"C'est scandaleux", a dit la députée socialiste Martine Pinville. "Ca pénalise les familles les plus démunies alors que le chômage augmente et que le pouvoir d'achat diminue."
Après l'abaissement de 1,75% à 1,0% de la prévision de croissance de la France pour 2012 par Nicolas Sarkozy jeudi, le rapporteur de la commission des Affaires sociales, Yves Bur (UMP), a précisé que ceci se traduirait par "un manque à gagner pour la sphère sociale de 1,5 milliard d'euros".
L'Assemblée doit voter mercredi prochain sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Le Sénat l'examinera à partir du 7 novembre.
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