Le président du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir en Libye a exhorté l'Otan mercredi à prolonger son engagement dans le pays jusqu'à la fin de l'année, mais l'Alliance atlantique cherche à boucler au plus tôt une mission coûteuse de près de huit mois.
Au moment où Saïf al Islam, fils et ex-"dauphin" de Mouammar Kadhafi, est toujours en fuite après la mort de son père la semaine dernière, le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, a formulé le souhait que l'Otan contribue à empêcher les derniers fidèles de l'ancien "guide" de se soustraire à la justice.
A Bruxelles, des responsables de l'alliance ont rappelé qu'elle avait reçu pour mandat de protéger les civils et non de prendre des individus pour cibles.
L'Otan a reporté un conseil des ambassadeurs de mercredi à vendredi pour procéder à de nouvelles consultations avec l'Onu et le CNT, mais la réunion doit toujours aboutir à une décision officielle sur l'arrêt de la mission en Libye au 31 octobre, a indiqué un porte-parole de l'alliance.
Aux Nations unies, le n°2 de la représentation libyenne, Ibrahim Babbachi, a déclaré mercredi que le CNT espérait pouvoir demander au Conseil de sécurité de mettre fin à la "zone d'exclusion aérienne" et à l'opération de l'Otan d'ici le 31 octobre. Le diplomate a ajouté que le CNT avait besoin de quelques jours supplémentaires pour prendre une décision.
Moustapha Abdeljalil, qui prenait la parole au Qatar, a déclaré quant à lui : "Nous attendons de l'Otan qu'elle continue ses opérations jusqu'à la fin de l'année."
"Nous demandons une aide technique et logistique des pays voisins et amis", a-t-il ajouté.
La guerre de Libye, marquée par l'éviction de Mouammar Kadhafi de Tripoli fin août et par l'absence de pertes de l'Otan, fait figure de modèle d'intervention occidentale. Mais le coût des milliers de raids aériens opérés par les aviations française et britannique avec un soutien logistique américain, incite les gouvernements à y mettre fin dès maintenant.
Comme on lui demandait si les ambassadeurs de l'Otan maintiendraient vendredi la décision de l'alliance de boucler la mission fin octobre, son porte-parole Carmen Romero a répondu : "C'est la décision préliminaire (...) La décision formelle sera prise cette semaine."
Pour le moment, "l'Otan continue de surveiller la situation sur le terrain et garde la capacité de réagir à toute menace contre des civils", a-t-elle ajouté.
PLUS DE RISQUES MILITAIRES ?
Carmen Romero a dit que le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, s'entretenait avec l'Onu et le CNT de la conclusion des opérations.
Les pays de l'Otan ont pris leur décision la semaine dernière sur la base recommandations militaires.
Le général Charles Bouchard, commandant de la mission en Libye, a indiqué lundi qu'il ne voyait pratiquement aucun risque de voir des éléments kadhafistes monter des opérations avec succès pour reprendre le pouvoir et que l'Otan jugeait les forces du CNT en mesure de contrer les menaces à la sécurité.
Les Etats de l'alliance engagés dans l'intervention souhaitent interrompre au plus vite les dépenses occasionnées par plus de 28.000 sorties aériennes et patrouilles navales menées 24 heures sur 24, à un moment de compression des budgets de défense en raison de la crise économique internationale.
James Appathurai, sous-secrétaire général adjoint de l'Otan pour les affaires politiques, a dit s'attendre mardi à ce que soit confirmée la décision d'arrêter la mission le 31 octobre.
L'Alliance atlantique a déjà ralenti ses opérations en Libye. Selon des diplomates, la plupart des équipements de l'Otan, y compris les avions de chasse, ont déjà été retirés.
Dans un communiqué, l'Otan a précisé mardi qu'elle continuerait provisoirement des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance, tout en conservant la capacité d'effectuer des bombardements aériens si nécessaire.
Saïf al Islam Kadhafi, qui a fui la ville de Bani Walid la semaine dernière, se trouverait dans le Sud-Libyen, aux confins des frontières de l'Algérie et du Niger. Il s'apprêterait à quitter la Libye avec un faux passeport, a dit un responsable du CNT.
Comme son père, il est recherché à la fois par les nouveaux dirigeants libyens et par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité.
Au moment où Saïf al Islam, fils et ex-"dauphin" de Mouammar Kadhafi, est toujours en fuite après la mort de son père la semaine dernière, le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, a formulé le souhait que l'Otan contribue à empêcher les derniers fidèles de l'ancien "guide" de se soustraire à la justice.
A Bruxelles, des responsables de l'alliance ont rappelé qu'elle avait reçu pour mandat de protéger les civils et non de prendre des individus pour cibles.
L'Otan a reporté un conseil des ambassadeurs de mercredi à vendredi pour procéder à de nouvelles consultations avec l'Onu et le CNT, mais la réunion doit toujours aboutir à une décision officielle sur l'arrêt de la mission en Libye au 31 octobre, a indiqué un porte-parole de l'alliance.
Aux Nations unies, le n°2 de la représentation libyenne, Ibrahim Babbachi, a déclaré mercredi que le CNT espérait pouvoir demander au Conseil de sécurité de mettre fin à la "zone d'exclusion aérienne" et à l'opération de l'Otan d'ici le 31 octobre. Le diplomate a ajouté que le CNT avait besoin de quelques jours supplémentaires pour prendre une décision.
Moustapha Abdeljalil, qui prenait la parole au Qatar, a déclaré quant à lui : "Nous attendons de l'Otan qu'elle continue ses opérations jusqu'à la fin de l'année."
"Nous demandons une aide technique et logistique des pays voisins et amis", a-t-il ajouté.
La guerre de Libye, marquée par l'éviction de Mouammar Kadhafi de Tripoli fin août et par l'absence de pertes de l'Otan, fait figure de modèle d'intervention occidentale. Mais le coût des milliers de raids aériens opérés par les aviations française et britannique avec un soutien logistique américain, incite les gouvernements à y mettre fin dès maintenant.
Comme on lui demandait si les ambassadeurs de l'Otan maintiendraient vendredi la décision de l'alliance de boucler la mission fin octobre, son porte-parole Carmen Romero a répondu : "C'est la décision préliminaire (...) La décision formelle sera prise cette semaine."
Pour le moment, "l'Otan continue de surveiller la situation sur le terrain et garde la capacité de réagir à toute menace contre des civils", a-t-elle ajouté.
PLUS DE RISQUES MILITAIRES ?
Carmen Romero a dit que le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, s'entretenait avec l'Onu et le CNT de la conclusion des opérations.
Les pays de l'Otan ont pris leur décision la semaine dernière sur la base recommandations militaires.
Le général Charles Bouchard, commandant de la mission en Libye, a indiqué lundi qu'il ne voyait pratiquement aucun risque de voir des éléments kadhafistes monter des opérations avec succès pour reprendre le pouvoir et que l'Otan jugeait les forces du CNT en mesure de contrer les menaces à la sécurité.
Les Etats de l'alliance engagés dans l'intervention souhaitent interrompre au plus vite les dépenses occasionnées par plus de 28.000 sorties aériennes et patrouilles navales menées 24 heures sur 24, à un moment de compression des budgets de défense en raison de la crise économique internationale.
James Appathurai, sous-secrétaire général adjoint de l'Otan pour les affaires politiques, a dit s'attendre mardi à ce que soit confirmée la décision d'arrêter la mission le 31 octobre.
L'Alliance atlantique a déjà ralenti ses opérations en Libye. Selon des diplomates, la plupart des équipements de l'Otan, y compris les avions de chasse, ont déjà été retirés.
Dans un communiqué, l'Otan a précisé mardi qu'elle continuerait provisoirement des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance, tout en conservant la capacité d'effectuer des bombardements aériens si nécessaire.
Saïf al Islam Kadhafi, qui a fui la ville de Bani Walid la semaine dernière, se trouverait dans le Sud-Libyen, aux confins des frontières de l'Algérie et du Niger. Il s'apprêterait à quitter la Libye avec un faux passeport, a dit un responsable du CNT.
Comme son père, il est recherché à la fois par les nouveaux dirigeants libyens et par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité.
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