Le commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde était toujours en garde à vue vendredi à Lille dans le cadre d'une affaire de proxénétisme qui touche désormais la sphère hôtelière, policière et politique.
Cinq personnes sont déjà mises en examen dans ce dossier visant un réseau de prostitution dans lequel le nom de Dominique Strauss-Kahn est cité, au point que l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a demandé à être entendu pour "mettre un terme aux insinuations".
Son éventuelle audition en tant que témoin ne devrait intervenir qu'après celle des principaux protagonistes supposés du réseau, dit-on de source judiciaire.
Jean-Christophe Lagarde, chef de la sûreté départementale du Nord, a été interpellé à l'hôtel de police de Lille-Sud jeudi matin. Il est entendu depuis par l'IGPN, l'Inspection générale de la police nationale (la "police des polices"), et pourrait être présenté à un juge dans le courant du week-end.
Ce policier de 47 ans est un ancien adjoint de Michel Neyret à Lyon, le numéro deux de la police judiciaire locale, qui a été mis en examen dans une affaire de trafic de stupéfiants. Il a travaillé à la police judiciaire, puis à la sûreté du Rhône de 1995 à 2006 avant d'être muté à Lille.
Son nom apparaît à plusieurs reprises dans le dossier instruit par deux juges d'instruction lillois.
Le chargé de relations publiques de l'hôtel Carlton de Lille et un directeur d'entreprise d'une filiale du groupe Eiffage affirment qu'il organisait des soirées avec des prostituées, notamment pour des hommes politiques.
Le collaborateur d'Eiffage, David Roquet, a été mis à pied par son entreprise et risque des sanctions disciplinaires, fait savoir le groupe de BTP et de concessions dans un communiqué. Eiffage affirme en outre sa volonté de collaborer pleinement à l'enquête.
Le Figaro publie vendredi des extraits de l'interrogatoire d'une des personnes mises en examen, le directeur d'entreprise, qui aurait facilité la mise en relation de prostituées avec Dominique Strauss-Kahn. Selon lui, Jean-Christophe Lagarde aurait participé à Paris à des parties fines en compagnie de "DSK" et d'autres personnes.
VOYAGES À NEW YORK
Le commissaire aurait aussi participé à trois voyages à New York, dont un la veille de l'interpellation de l'ancien patron du FMI, accusé de tentative de viol sur une femme de chambre du Sofitel. Dominique Strauss-Kahn a bénéficié d'un abandon des poursuites dans cette affaire en août dernier.
Présenté comme un proche de Dominique Strauss-Kahn, Jean-Christophe Lagarde aurait, d'après un avocat présent dans ce dossier, organisé des réunions de travail sur la politique policière avec "DSK" à l'issue desquelles des prostituées venaient rejoindre les protagonistes.
Il avait lui-même annoncé son probable placement en garde à vue à des policiers de l'hôtel de police de Lille-Sud.
Dans un communiqué, ses avocats ont affirmé mardi que le commissaire "n'avait commis une infraction pénale".
Trois policiers lillois avaient été entendus mardi matin par l'IGPN comme témoins dans le cadre de cette enquête.
Deux autres personnes, responsables d'une entreprise de communication, étaient encore vendredi en garde à vue et pourraient être(...)Lire la suite.
Cinq personnes sont déjà mises en examen dans ce dossier visant un réseau de prostitution dans lequel le nom de Dominique Strauss-Kahn est cité, au point que l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a demandé à être entendu pour "mettre un terme aux insinuations".
Son éventuelle audition en tant que témoin ne devrait intervenir qu'après celle des principaux protagonistes supposés du réseau, dit-on de source judiciaire.
Jean-Christophe Lagarde, chef de la sûreté départementale du Nord, a été interpellé à l'hôtel de police de Lille-Sud jeudi matin. Il est entendu depuis par l'IGPN, l'Inspection générale de la police nationale (la "police des polices"), et pourrait être présenté à un juge dans le courant du week-end.
Ce policier de 47 ans est un ancien adjoint de Michel Neyret à Lyon, le numéro deux de la police judiciaire locale, qui a été mis en examen dans une affaire de trafic de stupéfiants. Il a travaillé à la police judiciaire, puis à la sûreté du Rhône de 1995 à 2006 avant d'être muté à Lille.
Son nom apparaît à plusieurs reprises dans le dossier instruit par deux juges d'instruction lillois.
Le chargé de relations publiques de l'hôtel Carlton de Lille et un directeur d'entreprise d'une filiale du groupe Eiffage affirment qu'il organisait des soirées avec des prostituées, notamment pour des hommes politiques.
Le collaborateur d'Eiffage, David Roquet, a été mis à pied par son entreprise et risque des sanctions disciplinaires, fait savoir le groupe de BTP et de concessions dans un communiqué. Eiffage affirme en outre sa volonté de collaborer pleinement à l'enquête.
Le Figaro publie vendredi des extraits de l'interrogatoire d'une des personnes mises en examen, le directeur d'entreprise, qui aurait facilité la mise en relation de prostituées avec Dominique Strauss-Kahn. Selon lui, Jean-Christophe Lagarde aurait participé à Paris à des parties fines en compagnie de "DSK" et d'autres personnes.
VOYAGES À NEW YORK
Le commissaire aurait aussi participé à trois voyages à New York, dont un la veille de l'interpellation de l'ancien patron du FMI, accusé de tentative de viol sur une femme de chambre du Sofitel. Dominique Strauss-Kahn a bénéficié d'un abandon des poursuites dans cette affaire en août dernier.
Présenté comme un proche de Dominique Strauss-Kahn, Jean-Christophe Lagarde aurait, d'après un avocat présent dans ce dossier, organisé des réunions de travail sur la politique policière avec "DSK" à l'issue desquelles des prostituées venaient rejoindre les protagonistes.
Il avait lui-même annoncé son probable placement en garde à vue à des policiers de l'hôtel de police de Lille-Sud.
Dans un communiqué, ses avocats ont affirmé mardi que le commissaire "n'avait commis une infraction pénale".
Trois policiers lillois avaient été entendus mardi matin par l'IGPN comme témoins dans le cadre de cette enquête.
Deux autres personnes, responsables d'une entreprise de communication, étaient encore vendredi en garde à vue et pourraient être(...)Lire la suite.
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