François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2012 en France, juge "partiel et insuffisant" l'accord trouvé jeudi à Bruxelles pour tenter de mettre fin à la crise de la zone euro.
Le député déplore aussi l'implication de la Chine, désormais "maîtresse du jeu", dans le sauvetage de la monnaie unique européenne.
"La zone euro a évité le pire mais l'accord trouvé à Bruxelles est partiel et insuffisant", déclare-t-il dans un entretien au quotidien Le Monde publié vendredi.
"Partiel, car il ne comporte aucun progrès dans la gouvernance économique de la zone euro. Insuffisant, parce que le Fonds de stabilité financière présente des lacunes", dit-il.
Il regrette que le fonds ne soit pas adossé à la Banque centrale européenne, "ce qui était une revendication française que M. Sarkozy a abandonnée", et qu'il ne soit pas doté "de façon telle qu'il puisse protéger les pays les plus vulnérables contre d'autres secousses".
"Rien n'est réglé dans la durée", estime François Hollande.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro se sont entendus avec les banques pour réduire de 100 milliards d'euros la dette publique grecque et ont endossé un mécanisme permettant de porter la puissance de tir du Fonds européen de stabilité financière (FESF) à 1.000 milliards d'euros.
François Hollande a déploré la participation envisagée de Pékin à ce fonds. L'entretien téléphonique de jeudi entre Nicolas Sarkozy et son homologue chinois Hu Jintao "en dit long sur la nouvelle dépendance de la zone euro", déclare-t-il.
"La Chine est désormais la maîtresse du jeu, de sorte que le sommet du G20 des 3 et 4 novembre, qui devait être le moment de vérité pour le yuan, va consacrer l'empire économique chinois."
Interrogé sur la situation économique de la France, François Hollande a déclaré que si le pays était dégradé par les agences de notation, l'actuel exécutif en serait responsable.
"Notre 'triple A' est sous surveillance. Tout dépendra des mesures prises d'ici la fin de l'année", dit-il. "Si la note devait être dégradée, le président sortant en porterait la responsabilité".
Le candidat socialiste juge par ailleurs "encore trop optimiste, compte tenu des plans d'austérité qui s'accumulent dans la zone euro" la prévision de croissance pour 2012 en France, ramenée à 1%.
Le député déplore aussi l'implication de la Chine, désormais "maîtresse du jeu", dans le sauvetage de la monnaie unique européenne.
"La zone euro a évité le pire mais l'accord trouvé à Bruxelles est partiel et insuffisant", déclare-t-il dans un entretien au quotidien Le Monde publié vendredi.
"Partiel, car il ne comporte aucun progrès dans la gouvernance économique de la zone euro. Insuffisant, parce que le Fonds de stabilité financière présente des lacunes", dit-il.
Il regrette que le fonds ne soit pas adossé à la Banque centrale européenne, "ce qui était une revendication française que M. Sarkozy a abandonnée", et qu'il ne soit pas doté "de façon telle qu'il puisse protéger les pays les plus vulnérables contre d'autres secousses".
"Rien n'est réglé dans la durée", estime François Hollande.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro se sont entendus avec les banques pour réduire de 100 milliards d'euros la dette publique grecque et ont endossé un mécanisme permettant de porter la puissance de tir du Fonds européen de stabilité financière (FESF) à 1.000 milliards d'euros.
François Hollande a déploré la participation envisagée de Pékin à ce fonds. L'entretien téléphonique de jeudi entre Nicolas Sarkozy et son homologue chinois Hu Jintao "en dit long sur la nouvelle dépendance de la zone euro", déclare-t-il.
"La Chine est désormais la maîtresse du jeu, de sorte que le sommet du G20 des 3 et 4 novembre, qui devait être le moment de vérité pour le yuan, va consacrer l'empire économique chinois."
Interrogé sur la situation économique de la France, François Hollande a déclaré que si le pays était dégradé par les agences de notation, l'actuel exécutif en serait responsable.
"Notre 'triple A' est sous surveillance. Tout dépendra des mesures prises d'ici la fin de l'année", dit-il. "Si la note devait être dégradée, le président sortant en porterait la responsabilité".
Le candidat socialiste juge par ailleurs "encore trop optimiste, compte tenu des plans d'austérité qui s'accumulent dans la zone euro" la prévision de croissance pour 2012 en France, ramenée à 1%.
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