mardi 24 juillet 2012

Ghana: mort soudaine du président Atta Mills, le vice-président lui succède

Le président John Atta Mills, qui dirigeait le Ghana depuis 2009, est mort brusquement mardi à 68 ans et son vice-président lui a immédiatement succèdé pour un intérim jusqu'à la présidentielle prévue en décembre dans ce pays présenté comme un rare exemple de démocratie en Afrique de l'Ouest.

La présidence avait annoncé dans l'après-midi "la mort brusque et prématurée du président de la République du Ghana", sans donner de précisions sur les raisons du décès du chef de l'Etat survenu dans un hôpital d'Accra, la capitale.

Le président Atta Mills s'était rendu aux Etats-Unis le mois dernier pour des examens médicaux dits de routine mais des rumeurs le disaient atteint d'un cancer de la gorge.

Il dirigeait depuis janvier 2009 cette ancienne colonie britannique devenue récemment un important producteur de pétrole et devait se présenter pour un second mandat à la fin de l'année.

Pays de 25 millions d'habitants, le Ghana avait été choisi par Barack Obama pour y effectuer en 2009 sa première visite de président des Etats-Unis en Afrique sub-saharienne.

Conformément à la constitution, le vice-président John Dramani Mahama a prêté serment devant une session extraordinaire du Parlement quelques heures après la mort du chef de l'Etat.

"Je veux assurer les Ghanéens que tout est en ordre. Nous allons maintenir la paix, l'unité et la stabilité qui font la réputation du Ghana", a-t-il dit tout de suite après son investiture.

A Washington, M. Obama a également salué la mémoire de son homologue disparu.

Atta Mills "a travaillé inlassablement pour améliorer la vie des Ghanéens. Il a aidé à promouvoir la croissance économique au Ghana (...) et en a renforcé la solide tradition démocratique", a-t-il dit.

D'autres condoléances ont afflué de pays d'Afrique de l'Ouest.

Atta Mills avait été élu fin 2008 avec moins de 1% des suffrages contre Nana Akufo-Addo, candidat du parti du président sortant John Kufuor. Ce dernier avait tiré sa révérence après deux mandats de quatre ans, la limite constitutionnelle qu'il n'avait pas cherché à repousser.

Atta Mills avait été désigné par son parti, le Congrès national démocratique (NCD), en juillet de l'an dernier pour briguer un second mandat de quatre ans à l'élection présidentielle prévue en décembre prochain.

Lors de primaires, les premières au Ghana où un président en exercice se présentait, il avait écrasé avec près de 97% des voix des délégués son unique rivale, Nana Konadu Agyemang Rawlings.

Mme Rawlings est la femme de l'ex-président Jerry Rawlings, qui fut pourtant son mentor et l'homme fort du Ghana à la faveur de deux coups d'Etat successifs en 1979 et en 1981 avant d'être président élu de 1993 à 2001.

Juriste de formation, Atta Mills avait acquis une dimension nationale en 1997 avec sa nomination par Rawlings à la vice-présidence. Il avait abandonné ses fonctions à l'élection du président Kufuor en 2000.

Après des études en Grande-Bretagne, Atta Mills avait enseigné le droit à l'université pendant 25 ans dans son pays.

Le pays produit du pétrole offshore depuis le gisement de Jubilee, une des découvertes les plus importantes des dernières années dans le golfe de Guinée. L'exploitant du champ, Tullow, estime que son potentiel peut atteindre le milliard de barils.

L'exploitation du pétrole a fait craindre que le Ghana soit atteint avec sa nouvelle richesse par....la suite

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jeudi 15 mars 2012

Simone Gbagbo

Mme Simone Ehivet Gbagbo aurait été violée à plusieurs reprises après avoir subi des atouchements sexuels de la part des rebelles de ouattara... Comment l'onu et la france ont-ils pu se rendre aussi complice de crimes si crapuleux!!! Honte à la france de sarko pays dit des droits de l'homme et honte aux dirigeants de ce monde qui ont assisté et n'ont pas réagit face aux crimes des rebelles de ouattara aux yeux et au su des soldats onusiens et français présents sur les lieux

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mercredi 7 mars 2012

Immigration: Sarkozy jugé incohérent et humiliant à gauche

Nicolas Sarkozy a "humilié" des "millions de personnes" en marquant sa volonté de diviser par deux le nombre d'immigrés accueillis en France et d'imposer des conditions à l'attribution de prestations sociales aux étrangers, a estimé mercredi Daniel Cohn-Bendit, qui juge ce discours "dangereux".

Le candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande, a pour sa part estimé sur Europe 1 que le président sortant faisait montre d'"incohérence" lui qui, "hier souhaitait l'immigration économique" et "aujourd'hui veut la réduire".

Lors de l'émission "Des paroles et des actes", mardi soir sur France 2, Nicolas Sarkozy a marqué sa volonté de diviser par deux le nombre d'immigrés accueillis en France, "c'est-à-dire de passer de 180.000 (par an) aux alentours de 100.000".

Il propose de subordonner l'attribution du Revenu de solidarité active (RSA) et du minimum vieillesse à des étrangers à des conditions de présence sur le territoire et d'activité.

"J'ai mal dormi. Ce matin, je suis encore mal, parce qu'il m'a dit quelque chose en pleine figure : il m'a dit 'tu es un homme en trop', parce qu'il a dit qu'il y a trop d'étrangers sur le sol français", a commenté Daniel Cohn-Bendit sur Canal+.

"Quand en période de crise un homme dit une phrase comme ça, eh ben je souhaite que le plus rapidement possible il ne soit plus président de la République", a poursuivi l'eurodéputé de nationalité allemande.

"C'est dangereux. Dans une période de crise, les êtres humains sont anxieux, ils ont peur. Et ceux qui vont mal, ils cherchent des boucs-émissaires. Un président de la République responsable, un homme politique responsable, n'a pas le droit de dire 'il y a des personnes en trop'", a souligné l'élu d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV).

"CONTRE-VÉRITÉS"

"Ce qu'il a fait hier soir, c'était humiliant pour des millions de personnes", a ajouté Daniel Cohn-Bendit. "Il me fait froid dans le dos s'il gagne".

La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a parlé sur France 2 des "vieilles rengaines habituelles de la droite" : "les étrangers, les assistés qui ne travaillent pas".

Le souhait de Nicolas Sarkozy de diviser par deux le nombre d'immigrés accueillis en France est "une promesse qui sera sans lendemain", a-t-elle jugé, invoquant les conventions internationales auxquelles la France est liée.

Le président-candidat a dit également vouloir étendre aux candidats au mariage avec une Française ou un Français les conditions de revenus et de logement pour l'attribution d'un titre de séjour - conditions déjà(...)La suite.

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Que devient Ariel Sharon ?

L'ancien Premier ministre israélien, toujours dans le coma, se rappelle de loin en loin au bon souvenir de ses compatriotes.

C'est un quasi-rituel. Chaque année, au début du mois de janvier, les médias israéliens évoquent Ariel Sharon, l'ex-Premier ministre, plongé dans un coma profond depuis le 4 janvier 2006. Au début, avec force : télés, radios, presse écrite, tous accordaient une place importante au rappel de l'événement. État de santé détaillé du comateux le plus célèbre du pays, interviews de ses proches, de ses deux fils, de sa bru, d'anciens compagnons de route, sans oublier son chauffeur, Gilbert Cohen. Mais, à la longue, le silence imposé par son entourage et une actualité toujours fébrile ont fait leur oeuvre. Les médias se sont lassés et la plupart des Israéliens ont oublié celui qu'ils avaient tant aimé ! "Arik, roi d'Israël", n'est plus qu'un vieil homme de 83 ans, terrassé par un AVC dévastateur, alité quelque part dans la chambre d'un hôpital spécialisé de la banlieue de Tel-Aviv.

Pourtant, de loin en loin, le "vieux lion" se rappelle au bon souvenir du pays. D'abord, parce qu'il y a ses deux fils. L'aîné Omri, qui, tout récemment, a créé le buzz en reprenant du service en politique pour soutenir Tzipi Livni, la chef de l'opposition et présidente de Kadima, le parti créé par Ariel Sharon fin 2005 et dont les primaires auront lieu à la fin de ce mois. Omri Sharon a fait de la prison pour violation des lois sur les financements électoraux, falsification de documents et parjure. Des démêlés avec la justice qui ne sont pas terminés. Avec son frère cadet, Guilad, il fait l'objet d'une enquête dans une affaire de pots-de-vin.

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lundi 5 mars 2012

Manifestations contre Poutine en Russie, critiques en Occident

Plusieurs milliers de manifestants scandant "La Russie sans Poutine" sont descendus lundi soir dans les rues de Moscou et de Saint-Pétersbourg pour dénoncer la victoire de Vladimir Poutine la veille à l'élection présidentielle, dont la régularité est mise en doute par une partie de la communauté internationale.

Illustration de ces critiques émises dans les capitales occidentales après le retour annoncé de Vladimir Poutine au Kremlin, avec près de 64% des voix au premier tour, Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, a jugé que "l'élection n'a pas été exemplaire, c'est le moins que l'on puisse dire".

A Moscou, où l'opposition dit avoir rassemblé 20.000 personnes sur la place Pouchkine - 14.000 selon la police -, la manifestation s'est d'abord déroulée dans une atmosphère joviale avant que la situation s'envenime lorsque des unités anti-émeutes sont intervenues pour disperser les derniers manifestants.

D'après des responsables de l'opposition, entre 500 et 1.000 personnes ont été interpellées, dont le blogueur nationaliste Alexeï Navalni, relâché trois heures plus tard. Navalni avait auparavant déclaré à la tribune: "Ils nous ont volés (...) Nous sommes le pouvoir !"

La police moscovite a annoncé elle avoir procédé à 250 interpellations.

A Saint-Pétersbourg, la ville natale de Poutine, un rassemblement non autorisé a mobilisé quelque 3.000 personnes, selon des témoins. La police locale a dit avoir interpellé au moins 300 manifestants.

"Hier, ce ne fut pas un vote. Hier, ce fut une falsification. Dites-moi, était-ce une élection?", a lancé Boris Nemtsov, chef de file de l'opposition libérale, à la foule réunie sur la place Pouchkine, jadis lieu de rassemblement des dissidents de l'époque soviétique.

"Ils ont peur de nous (...) mais nous n'avons pas peur de ces monstres", a-t-il poursuivi.

Plusieurs centaines de partisans de Vladimir Poutine ont pu pour leur part se rassembler plus près des murs rouges du Kremlin. Ils ont chanté, agité des drapeaux russes et scandé le nom de l'actuel Premier ministre.

WASHINGTON DEMANDE UNE ENQUÊTE

A 59 ans, Vladimir Poutine a passé quatre ans à la tête du gouvernement après avoir été empêché par la Constitution de se présenter à la précédente élection présidentielle à la suite de ses deux premiers mandats consécutifs (2000-2008). Il a cette fois été élu pour un mandat de six ans renouvelable une fois.

Avant les manifestations de lundi, les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont fait écho aux accusations de l'opposition.

"Le principe d'une élection est que le résultat ne doit pas être connu à l'avance. Cela n'a pas été le cas en Russie", a déclaré Tonino Picula, l'un de ces observateurs. "Selon notre évaluation, ces élections ont été déloyales."

Tiny Cox, autre observateur, a jugé que le scrutin s'était moins mal déroulé que les élections législatives du 4 décembre, remportées par le parti du pouvoir. "Nous n'avons pas assisté aux irrégularités que nous avons vues en décembre. Nous avons constaté bien moins de cas de bourrages d'urnes", a-t-il dit.

Les observateurs internationaux ont cependant dénoncé l'utilisation des médias et des ressources de l'Etat au bénéfice de Vladimir Poutine.

A Washington, le département d'Etat américain a pris acte de ces remarques et a exhorté la Russie à "mener une enquête indépendante et crédible au sujet de toutes les irrégularités électorales signalées".

L'Union européenne a adopté un ton similaire. L'OSCE et le Conseil de l'Europe "ont mis en lumière certaines défaillances à la fois dans la préparation et la tenue de cette élection", a dit à Bruxelles Maja Kocijancic, porte-parole de l'UE. "Globalement, nous partageons ces conclusions et nous encourageons la Russie à y répondre."

DÉSENCHANTEMENT

Dimanche soir, Vladimir Poutine a rejeté les accusations de fraude, qu'il a jugées "ridicules", et qualifié le scrutin d'"élection la plus propre de toute l'histoire de la Russie".

Dans les rangs des manifestations de lundi, des participants exprimaient leur désenchantement.

"Avant, j'adorais Poutine, comme n'importe quelle femme aime un homme charismatique. Mais maintenant, je pense qu'il devient sénile. Personne ne peut rester éternellement au pouvoir", a dit Vassilissa Maslova, 35 ans. "En votant hier, j'ai eu l'impression de devoir choisir les toilettes les moins sales d'une gare bondée."

Pour Sergueï Parkhomenko, l'un des organisateurs des manifestations, Vladimir Poutine rend la situation proche du "point de rupture". "Il nous a déclaré la guerre", dit-il.

L'ex et futur président a invité les candidats vaincus à des discussions mais le représentant du Parti communiste, Guennadi Ziouganov, arrivé lointain deuxième, a refusé cette invitation.

Dmitri Medvedev, qui restera au Kremlin jusque début mai, a pour sa part demandé lundi au procureur général d'examiner la légalité de 32 affaires judiciaires, dont celles de Mikhaïl Khodorkovski, ex-patron de la compagnie pétrolière Ioukos.

Condamné une première fois en 2005 pour fraude et évasion fiscales, Mikhaïl Khodorkovski aurait dû sortir de prison l'année dernière, mais une nouvelle peine lui a été infligée en 2010, cette fois pour blanchiment et détournements.

L'ancien oligarque, qui devrait rester derrière les barreaux jusqu'en 2016, se dit victime de responsables corrompus de l'entourage de Vladimir Poutine qui craignaient ses ambitions politiques et voulaient démembrer son empire énergétique.

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Shakira évoque sa relation avec Piqué


Peu habitué aux critiques, le défenseur central du FC Barcelone, Gerard Piqué (25 ans, 17 matchs et 1 but en Liga cette saison) a été pointé du doigt dernièrement pour ses performances en demi-teinte. Alors que la presse espagnole estime que sa relation avec Shakira n'est pas étrangère à sa baisse de régime, la célèbre chanteuse s'est exprimée sur leur relation.

"Il ne doit pas être facile d'être le partenaire d'une artiste ! (rires) La carrière de footballeur est difficile, car elle exige beaucoup de dévouement, de compromis, de discipline et de travail collectif. Moi, je n'ai de comptes à rendre à personne, sauf à moi-même. Mais un joueur de football, c'est comme un soldat", a-t-elle jugé lors d'une interview accordée au site officiel de la FIFA. "Il a énormément de responsabilités sur le terrain et en dehors. C'est pourquoi j'essaie de soutenir Gerard dans tous les domaines où c'est nécessaire", a ajouté Shakira.

Parmi ses responsabilités en dehors des terrains, Piqué est notamment impliqué avec sa compagne et le Barça, dans des programmes pour introduire le football dans des écoles où les enfants vivent dans une grande pauvreté.

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vendredi 2 mars 2012

Russie: répit nerveux à la veille de la présidentielle briguée par Poutine

La Russie attendait samedi dans un climat nerveux la présidentielle à l'occasion de laquelle l'actuel Premier ministre Vladimir Poutine compte revenir au Kremlin, malgré une fronde sans précédent contre son régime.

Le pays observait samedi une "journée du silence" conformément à la législation électorale qui interdit toute campagne la veille du vote.

Les derniers sondages, publiés fin février, créditent M. Poutine d'une probable victoire au premier tour, avec environ 60% des voix.

Mais l'opposition a tout fait pour mobiliser les électeurs et imposer un second tour à l'homme fort du pays, déjà président de 2000 à 2008 mais qui a vu sa popularité baisser.

Il est confronté à quatre candidats qui se sont efforcés de ne pas attaquer frontalement l'ex-agent du KGB, et aucun membre d'une opposition radicale à Vladimir Poutine n'a été autorisé à se présenter.

Dans un entretien à plusieurs médias étrangers publié vendredi, M. Poutine s'est d'ailleurs dit sûr d'avoir le soutien de la majorité, même dans les grandes villes et au sein de la classe moyenne qui a fourni les rangs de l'opposition. "Vous considérez que là-bas la majorité de la population est contre moi ? Dans quels sondages ? J'y ai simplement moins de partisans, mais (ceux-là) sont tout de même la majorité", a-t-il dit.

La coalition d'opposition qui organise depuis les législatives de décembre -- marquées selon elle par des fraudes massives -- des manifestations d'une ampleur sans précédent à Moscou depuis douze ans, a jugé que le scrutin ne pouvait être démocratique et prévoit un nouveau rassemblement dès le 5 mars dans le centre de la capitale russe.

La campagne électorale a été marquée, selon les observateurs de l'organisation russe Golos notamment, par l'emploi massif des ressources de l'Etat en faveur de M. Poutine, et une politique "d'intimidation" visant opposants et organisations désireuses d'observer le scrutin.

"La campagne s'est distinguée par l'abondance des tentatives de dénigrement, visant tant l'opposition que les candidats à la présidentielle", soulignait jeudi l'association dans un rapport.

L'actuel chef du gouvernement a accusé tour à tour les opposants d'être au service de l'Occident, de préparer eux-mêmes des fraudes électorales et même de vouloir assassiner l'un des leurs pour pouvoir en accuser le régime. Dans un discours offensif lors d'un rassemblement de ses partisans la semaine dernière, M. Poutine a placé l'enjeu de l'élection au niveau d'une nouvelle "bataille pour la Russie".

Elu une première fois à la présidence avec 53% des voix alors qu'il était chef de l'Etat par intérim à la suite de la démission de Boris Eltsine, il avait été réélu triomphalement en 2004 avec plus de 71% des suffrages.

La hausse rapide du niveau de vie, grâce à la montée des cours mondiaux du pétrole, et une politique perçue comme rétablissant la place du pays sur l'échiquier mondial, avaient nourri cette popularité, selon les sociologues.

Contraint de quitter le Kremlin en 2008 faute de pouvoir effectuer un troisième mandat consécutif, M. Poutine est resté l'homme fort du pays en prenant l'habit du Premier ministre et en propulsant à la présidence Dmitri Medvedev, un de ses subordonnés. Ce dernier s'est cependant effacé en faveur de son mentor et est appelé à devenir Premier ministre après la passation de pouvoirs prévue en mai.

Une réforme constitutionnelle a porté le mandat présidentiel de quatre à six ans, et M. Poutine peut théoriquement rester au pouvoir pour deux nouveaux mandats, soit jusqu'en 2024. "Je n'ai pas décidé encore", a-t-il expliqué dans l'interview diffusée vendredi, "ce serait normal, si tout se passe bien, si ça plaît aux gens".

De nombreux analystes relèvent néanmoins que si la victoire dimanche de M. Poutine semble acquise, son mandat risque de s'avérer plus difficile que les précédents. "Le mouvement de protestation déclenché après les législatives falsifiées de décembre ne menace pas encore l'emprise sur le pouvoir de Poutine, mais il est le symptôme d'une Russie de plus en plus instable", estime ainsi le Conseil européen pour la politique étrangère, un centre d'analyse proche de l'UE.

Quelque 109.000 millions d'électeurs sont appelés aux urnes. Les bureaux de vote russes ouvriront à 08H00 locale dimanche en Extrême orient russe (20H00 GMT samedi), et de premières estimations seront connues vers 21H00 (17H00 GMT dimanche) après la fermeture des dernières urnes à Kaliningrad (ouest).

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Repères. Russie. Election présidentielle

66 % C’est la part d’intentions de vote en faveur de Vladimir Poutine, selon l’institut indépendant Levada. L’ex-président en passe de redevenir Président est plus populaire que son parti. Sans les fraudes, Russie unie n’aurait eu, selon les experts, que 31 % ou 32 % des voix aux législatives de décembre au lieu des 49 % revendiqués par des résultats officiels.

«Des participants aux actions de protestation sont soumis à la pression et aux intimidations. [...] On organise une hystérie de masse en accusant des ONG et l’opposition de travailler pour des gouvernements étrangers.»

Rapport de l’ONG Golos publié hier.

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Edith Bouvier évacuée de Homs rejoint le Liban

Edith Bouvier est arrivée au Liban hier soir avec le photographe William Daniels. L’Elysée a confirmé tard dans la nuit que l’envoyée spéciale du Figaro blessée aux jambes à Homs avait pu quitter la Syrie. Elle a pu échapper à l’enfer de Homs abandonné par les rebelles syriens submergés par l’armée du régime. Elle sera rapatriée par un avion français. «Repli tactique», «redéploiement»… Les termes utilisés par l’opposition syrienne pour affirmer que «ce n’est pas une défaite» ne changent pas la réalité. Bab Amro est finalement tombé devant l’assaut des forces du régime de Bachar al-Assad. L’annonce, hier en début d’après midi, par l’Armée syrienne libre (ALS) de son retrait du quartier de Homs au vingt-septième jour de siège marque la fin d’une bataille emblématique. «Une bataille qui n’a pas commencé il y a quelques jours ou quelques semaines, mais qui dure depuis près de six mois», note un militant, qui a quitté depuis deux jours ce bastion de la résistance, d’abord pacifique puis armée.

Bain de sang. Sur les 40 000 habitants que comptait Bab Amro, 4 000 seulement seraient encore sur place, refusant de quitter leur maison. Selon l’ALS, c’est surtout pour leur épargner un bain de sang qu’elle aurait décidé de son retrait, probablement négocié avec les forces assaillantes composées de plus de 7 000 hommes.

Hier, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé que le régime de Damas l’autorisait à accéder au quartier de Homs, un feu vert qui permettrait de soulager la situation humanitaire dramatique. UL’évacuation des journalistes piégés à Bab Amro, où les militants les avaient accueillis dans un centre de presse, avait tourné au bras de fer entre le régime syrien et les forces d’opposition et attiré l’attention de l’opinion internationale. Selon des militants des comités de coordination locale, Edith Bouvier refusait de faire confiance au Croissant-Rouge syrien, trop proche du régime de Damas, pour partir de Homs .

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dimanche 29 janvier 2012

Kobe Bryant et le Top 10 des joueurs NBA les mieux payés 2012 !

Il y a quelques mois, la NBA était en mode lock-out. Souvenez-vous, il s’agissait de cette fameuse grève des joueurs, qui n’arrivaient pas à s’entendre sur le partage des revenus générés par le plus grand championnat de basket du monde avec les franchises. Quand on voit les montants que peuvent atteindre les rémunérations des vedettes de la Ligue, on comprend mieux l’enjeu économique que constitue tous ces accords.

Dans le Top 10 NBA 2012, le revenu moyen est supérieur à 30M$ par an !

Le célèbre magazine américain Forbes, vient de dévoiler son Top 10 des joueurs NBA les mieux payés 2012. Autant dire que quand vous faites partie de cet élite, vous n’avez pu à vous soucier de votre avenir. En moyenne, ces 10 joueurs gagnent la bagatelle de 30,89 millions de dollars de revenus chacun, entre leur salaire et les contrats publicitaires dont ils profitent.

Kobe Bryant et LeBron James au-dessus de la mêlée des joueurs NBA les mieux payés

Dans cette liste prestigieuse, deux stars sortent du lot: Kobe Bryant et LeBron James. Les deux géants de la NBA sont les seuls dont les revenus taquinent les 50 millions de dollars annuels, alors que les autres membres du Top 10 se situent tous sous la barre des 30 millions de dollars chacun. Après avoir gagné 196M$ en salaire sur ses 15 premières années de carrière aux Lakers, Kobe Bryant a négocié un nouveau contrat impressionnant avec sa franchise NBA cette année. Kobe va gagner quelques 84 millions de dollars en l’espace de 3 ans.

Kobe Bryant, la pub, son nouveau contrat et… son divorce

Ses contrats publicitaires avec Nike, ou encore Smart Car, lui permettent d’ajouter 28 millions à ses revenus annuels. Son seul problème: la star de la NBA ne profitera pas de tout cet argent. Une bonne partie va s’envoler dans...Lire la suite...

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dimanche 22 janvier 2012

Sarkozy cible Hollande et se voit président après mai

Nicolas Sarkozy a multiplié dimanche à Cayenne les attaques contre le candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande, qui prononçait au même moment au Bourget, à 7.000 km de là, son premier grand discours de campagne.
Le chef de l'Etat, qui briguera probablement un second mandat, adressait ses voeux à la France d'Outre-mer et a paru, tout au long de son discours, ne pas envisager d'autre issue que sa réélection, bien que les sondages le donnent battu.
Sans jamais nommer François Hollande, il a invité les Français d'Outre-mer, qui représentent environ 4% de l'électorat, à ne pas faire confiance à un homme qui "dirait toujours oui, parce que ça cacherait quelque chose".
Il a qualifié d'"un peu folklorique" la visite d'une demi-journée effectuée lundi dernier par le candidat du PS à Cayenne.
Nicolas Sarkozy a défendu sa conception d'un "développement endogène" des départements et territoires d'Outre-mer (Dom-Tom), dans laquelle le dirigeant socialiste, qui prône un "développement solidaire", voit un désengagement de l'Etat.
Lors de sa récente tournée aux Antilles, François Hollande avait estimé que le mot "endogène" faisait penser à "indigène" - un jeu de mot dénoncé par le chef de l'Etat - "Il ne faut pas plaisanter avec ça", a-t-il dit.
Nicolas Sarkozy a également opposé sa vision d'un système d'incitation fiscale pour stimuler l'économie, auquel il dit ne pas vouloir toucher, à la conception, prêtée à la gauche, d'une politique de subventions directes.
"ICI CE N'EST PAS LE FAR WEST"
Plus généralement, il a accusé la gauche d'ambiguïté envers les indépendantistes des Dom-Tom.
"J'appartiens à une famille politique qui n'a jamais considéré qu'il fallait accompagner les Outre-mer vers l'indépendance. Je n'ai jamais été l'allié d'un parti indépendantiste et je ne le serai jamais", a-t-il dit.
Le chef de l'Etat a longuement défendu sa politique envers les Dom-Tom mais s'est aussi attaché à "tracer des perspectives pour l'année qui vient", comme si la défaite, le 6 mai, était pour lui exclue. Un message qu'il s'est d'ailleurs efforcé de distiller tout au long de sa visite de deux jours en Guyane.
"Je suis là et je reviendrai encore", a-t-il ainsi déclaré samedi matin à des Amérindiens du Haut-Maroni.
"La Guyane, j'y viens très souvent et j'ai bien l'intention de continuer", a renchéri le soir, devant des gendarmes et des militaires, Nicolas Sarkozy, qui est venu six fois dans ce Dom en tant que ministre de l'Intérieur et chef de l'Etat.
Et d'annoncer dimanche qu'il irait dans l'Océan indien et à La Réunion "au premier semestre de cette année", sans préciser si ce serait pendant la campagne ou après l'élection.
Dans un département, la Guyane, où faits divers sanglants et règlements de compte entre orpailleurs clandestins défrayent régulièrement la chronique, il a par ailleurs renoué avec les thèmes sécuritaires qui lui avaient permis en 2007 d'y devancer son adversaire socialiste de l'époque, Ségolène Royal.
"Le combat (...) contre les mafias de l'orpaillage clandestin comme contre les mafias de la délinquance quotidienne sera sans relâche", a-t-il lancé. "Ici, ce n'est pas le Far West et ça ne deviendra jamais le Far West."
Il a promis de ne pas laisser les chercheurs d'or illégaux, en majorité brésiliens comme les neufs orpailleurs qui se sont entretués vendredi, importer sur le territoire de la République française "des pratiques mafieuses."
Dans un Dom où les étrangers représentent 37% de la population, il a réaffirmé son opposition au vote des ressortissants non-communautaires aux élections locales, défendu de nouveau par François Hollande dans son discours du Bourget.
Mais Nicolas Sarkozy a également multiplié les promesses à l'adresse des Dom-Tom, comme le développement de l'offre de formation dans ces territoires en proie à un chômage plus de deux fois plus élevé qu'en métropole, ou la négociation de réductions de tarif avec les opérateurs de téléphonie mobile.

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Au Bourget, François Hollande déclare la guerre à l'argent-roi

Candidat autoproclamé de la justice, de l'égalité et de la jeunesse, chantre du "rêve français", François Hollande a fait dimanche de l'argent-roi le principal adversaire du quinquennat à venir, s'il est élu président le 6 mai prochain.

La lutte contre le monde de la finance a constitué le fil rouge du premier grand discours de campagne du candidat socialiste, qui a mis le cap à gauche, levé un peu de voile sur sa personnalité et mis en garde contre l'extrême droite.

"Je suis venu vous parler de la France", a-t-il déclaré au début d'un discours de près d'une heure et demie qui s'est terminé par une Marseillaise entonnée par une salle surchauffée.

En tout, quelque 20.000 personnes, dont les ténors socialistes et quelques "people" comme Yannick Noah, qui a chanté sur scène avant son discours, sont venus écouter le député de Corrèze en ce moment-clé de sa campagne.

Sans citer une seule fois son probable futur adversaire, Nicolas Sarkozy, François Hollande a fait de l'argent, et dans une moindre mesure de l'extrême droite, ses principales cibles.

"Je vais vous dire un secret : j'aime les gens, quand d'autres sont fascinés par l'argent", a-t-il déclaré dans ce discours dont ses proches assurent qu'il a été écrit de sa main.

"OPTIMISTE DE LA VOLONTÉ"

"Mon véritable adversaire, il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera jamais élu et pourtant il gouverne : cet adversaire, c'est le monde de la finance", a-t-il ajouté.

Des propos qui rappellent ceux du seul président socialiste de la Ve République, François Mitterrand, qui, lors du Congrès d'unification des socialistes à Epinay en juin 1971, avait prôné la rupture avec "toutes les puissances de l'argent, l'argent qui corrompt, l'argent qui achète, l'argent qui écrase, l'argent qui tue, l'argent qui ruine, l'argent qui pourrit jusqu'à la conscience des hommes".

Dans la crise, François Hollande s'est posé en "optimiste de la volonté". "Je ne promettrai que ce que je suis capable de tenir", a-t-il toutefois prévenu, prônant un discours de "vérité" cher à Pierre Mendès France, dont il s'est revendiqué.

"Je ne perdrai pas un seul instant du mandat qui me sera confié", a-t-il ajouté, rappelant que ses premières mesures de président viseraient le monde bancaire et la fiscalité.

"Dix ans de droite auront coûté aussi cher que tous les gouvernements réunis de la Ve République", a-t-il fait observer, fustigeant le quinquennat de la "dégradation".

Pour la première fois depuis son entrée dans la course présidentielle, le candidat né à Rouen en août 1954 a parlé en public de sa famille, rendant hommage à son père "qui n'avait pas les mêmes idées que moi" et à sa mère "âme généreuse qui m'a transmis l'ambition d'être utile".

"Je revendique une simplicité qui n'est pas une retenue, mais la marque de l'authentique autorité", a-t-il ajouté.

François Hollande a aussi rendu hommage à la Corrèze, terre de résistance à l'Allemagne nazie. "Les résistants ne réclamaient pas de bonus ou de stock-options pour leurs actions", a-t-il souligné.

Candidat "normal", l'ancien premier secrétaire du PS a repoussé les critiques de ceux qui lui reprochent de n'avoir jamais fait partie d'un gouvernement.

"Certains me reprochent de n'avoir jamais été ministre, quand je vois ce qu'ils sont aujourd'hui, ça me rassure", a-t-il ironisé. "Ce sont les mêmes qui reprochaient en son temps à François Mitterrand de l'avoir été onze fois".

JEUNESSE

François Hollande a mis le jour de l'élection de ce dernier à la présidence de la République - "le 10 mai 1981, j'avais 26 ans", parmi les dates-clés de sa vie politique, de même que l'élimination du candidat socialiste Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle le 21 avril 2002, "une blessure que je porte encore en moi".

"J'en ai tiré toutes les leçons", a-t-il assuré, invitant à se préoccuper plus que jamais des ouvriers et des employés.

Dans la "République irréprochable" qu'il appelle de ses voeux, François Hollande veut inscrire dans la Constitution la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'Etat, et réduire de 30% les indemnités du président et des ministres.

Au chapitre des nouvelles propositions d'un programme qu'il détaillera jeudi prochain, il a aussi(...)Lire la suite.

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Marine Le Pen prône un "bouclier patriotique"

Marine Le Pen a défendu dimanche l'idée d'un "bouclier patriotique" pour affronter la crise et dénoncé la "fausse alternance" entre l'UMP et le Parti socialiste, le "casting de la caste".
Devant environ 1.500 personnes réunies au Palais des congrès de Bordeaux, la candidate Front national à l'élection présidentielle a estimé que scrutin après scrutin, "rien ne change ou plutôt tout s'aggrave".
Selon elle, la succession de gouvernements de droite et de gauche depuis une trentaine d'années n'est qu'un "métronome hypnotique, droite, gauche, droite, gauche", visant à "détourner les Français d'une véritable alternance".
"Pour contrer le vent mauvais de la crise, il faut à la France un bouclier patriotique pour affronter l'orage. C'est bien l'Etat nation qui protège, qui stimule", a ajouté Marine Le Pen.
La dirigeante du FN, qui prône la sortie de l'euro, la mise en place d'un Etat stratège et un certain protectionnisme, veut s'affirmer au fil de la campagne comme celle qui "protège", un rôle qu'elle dispute à Nicolas Sarkozy.
"Nous voulons nous protéger, c'est un devoir vis-à-vis de nos 5 millions de chômeurs et nos 8 millions de pauvres, mais nous avons aussi le devoir de ne pas détruire ce qu'il reste d'humanité dans notre planète", a-t-elle dit.
Pour Marine Le Pen, les délocalisations dans les pays en voie de développement avec un niveau social très faible ont ainsi préparé "l'immigration massive de demain".
"Si on refuse de protéger nos frontières, nous ne pourrons pas être dans la course sauf à accepter une société à la chinoise", a-t-elle dit.
Visant Nicolas Sarkozy, elle a estimé que le quinquennat débouchait sur un "terrible sentiment que rien ne peut extraire ce pays de son anéantissement".
"Ce n'est pas seulement la trahison d'un homme mais celle de la politique", a-t-elle dit, estimant avoir pour mission d'ouvrir les yeux des Français "qui les ont encore fermés".

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Nicolas Sarkozy réaffirme son opposition au vote des étrangers

Nicolas Sarkozy a réaffirmé dimanche à Cayenne son opposition au vote des étrangers n'appartenant pas à l'Union européenne lors d'élections locales en France, proposition défendue au même moment au Bourget, près de Paris, par le candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande.
Le président de la République adressait de Guyane ses voeux aux départements et territoires français d'Outre-mer (Dom-Tom), où les étrangers représentent plus du tiers de la population.
"Nous formons une nation qui se reconnaît dans des valeurs communes, dans une histoire partagée, dans une communauté de destin", a-t-il déclaré devant quelque 1.200 personnes.
"Je me suis opposé à l'idée d'accorder le droit de vote aux étrangers non-communautaires, même pour les élections locales", a-t-il rappelé.
Il faisait allusion à la bataille lancée l'automne dernier par la nouvelle majorité sénatoriale de gauche, pour tenter de faire voter un texte en ce sens, déjà adopté par l'Assemblée nationale en 2000 sous le gouvernement du Premier ministre socialiste Lionel Jospin.
Le chef de l'Etat s'est demandé si ceux qui défendent cette proposition avaient "bien mesuré" ses conséquences en Guyane, à Mayotte ou à Saint-Martin, où les étrangers constituent respectivement 37%, 40% et 36% de la population.
Il a également cité le cas de la Nouvelle-Calédonie, où la question de la composition du corps électoral est hautement sensible dans une société à l'équilibre fragile entre partisans du maintien dans la République française et indépendantistes.
"J'aimerais que tous les responsables politiques, quand ils parlent de la République française, n'oublient pas que la République française c'est la métropole et les départements et collectivités d'Outre-mer", a ajouté le chef de l'Etat.
En 2005, Nicolas Sarkozy avait jugé utile un débat sur le droit de vote des étrangers non européens en France. "En ce qui me concerne, j'y suis favorable", avait-il déclaré sur France 2, alors que Jacques Chirac était président de la République.

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Chez le brodeur Montex, nouvelle perle à l'arc de Chanel

Placardés au mur, les croquis de la collection Chanel de haute couture qui sera présentée mardi disparaissent presque sous les échantillons de camélias brodés, imprimés camouflage en sequins et autres créations.

Dans les ateliers du brodeur parisien Montex, spécialisé dans la broderie au crochet Lunéville, à l'aiguille et à la machine Cornely, une cinquantaine de personnes - trente en temps normal - s'attellent dans le calme à confectionner les ornements des silhouettes imaginées par Karl Lagerfeld.

"Il reste deux ou trois modèles à terminer - sur une vingtaine -, ils vont avoir les pièces tard et ils le savent", glisse dans un sourire Annie Trussart, la pétulante directrice artistique de l'atelier fondé en 1939 et racheté mi-décembre par Chanel, de loin son plus gros client.

Montex a rejoint Paraffection, la filiale dédiée aux métiers d'art de la maison de la rue Cambon, qui compte déjà dans son giron le brodeur Lesage, le bottier Massaro, le parurier Desrues, le plumassier Lemarié, le chapelier Maison Michel, l'orfèvre Goossens et le parurier floral Guillet, tous acteurs de la haute couture et fournisseurs sans exclusivité des grandes maisons de mode.

"Paraffection n'est pas une oeuvre de mécénat", prévient Bruno Pavlovsky, président de Paraffection et des activités mode de Chanel. "On leur apporte un très fort soutien administratif et leurs métiers exceptionnels valorisent Chanel."

Grâce à leur savoir-faire, ces artisans du luxe, symboles d'un précieux "made in France", permettent aux grandes maisons de proposer des produits uniques, dont la qualité perceptible justifie des prix faramineux. Une robe de haute couture, qui nécessite plusieurs centaines d'heures de travail, atteint facilement plusieurs dizaines de milliers d'euros.

CONCRÉTISER UNE INSPIRATION

Rue Montyon, dans le 9e arrondissement, toutes les commandes de Givenchy, maison du groupe LVMH sont, elles, terminées.

Dans l'atelier principal baigné de lumière et tapissé de visuels de mode, les seize pièces de ce qui sera une robe Chanel en tweed bleu sont dispersées sur les métiers à tisser, où elles se parent lentement de milliers de paillettes.

Un peu plus loin, un brodeur orne de pierres une paire de collants, tandis que dans le fond de la pièce, Fernanda, 28 ans de maison, s'attaque au dos de la robe de mariée, pièce phare d'un défilé de haute couture.

Le compte à rebours a été lancé mi-décembre quand Annie Trussart a reçu la photo d'un bijou en calcédoine et saphirs créé par Suzanne Belperron dans les années 30 et choisi par Karl Lagerfeld pour donner le "la" de la collection printemps/été 2012: laiteux, à la fois opaque et transparent, dans un camaïeu de bleu.

Montex a alors préparé ses fournitures, notamment en piochant dans ses réserves: deux pièces remplies du sol au plafond de paillettes, pierres et autres accessoires.

Les croquis de Karl Lagerfeld, très flous, sont ensuite arrivés. Les ateliers doivent concrétiser cette inspiration en proposant plusieurs échantillons - camélias et éventails chez Montex cette saison - jusqu'à ce qu'ils soient validés.

"C'est un gros travail de création", explique Annie Trussart, entrée chez Montex en 1982 après avoir été repérée dans la prestigieuse école parisienne Duperré.

UN MILLIER DE CLIENTES

Les groupes de luxe se plaisent à mettre à l'honneur le travail de ces "petites mains" lors de la haute couture, très importante en termes d'image puisqu'elle incarne le summum de la création, du raffinement et du luxe.

Hors de tout calendrier de la mode, Chanel, qui propose huit collections par an, organise aussi chaque année depuis 2002 un somptueux défilé "Métiers d'art", dont l'opus 2011 baptisé "Paris-Bombay" a coïncidé avec l'annonce du rachat de Montex.

Si tous les ateliers étaient viables avant leur rachat, ces petites structures restent dépendantes de la santé du secteur du luxe et surtout de la haute couture, un tout petit marché, même s'ils interviennent également dans le prêt-à-porter.

"La haute couture va beaucoup mieux que dans les années 2008-2009. Il y a plus de clientes qui s'y intéressent, notamment depuis quatre ans, en Russie, en Chine et au Moyen-Orient", explique le directeur de Paraffection. Chanel, précise-t-il, a potentiellement un petit millier de clientes, qui ont fait, font ou feront appel à ce service.

Pour Didier Grumbach, président de la Fédération française de la couture et du prêt-à-porter, "ce sont des savoir-faire qui sont ainsi régénérés car les métiers d'art bénéficient ainsi d'un réseau nouveau que leur apporte Chanel".

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Coupe de France: Lyon se qualifie sans briller face à Luçon

L'Olympique lyonnais n'a pas brillé dimanche face aux amateurs de Luçon, plus habitués à se frotter aux défenses de CFA, mais a validé sa qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de France grâce à sa victoire 2-0.
Il a fallu attendre la 75e minute de jeu et l'ouverture du score de Bafétimbi Gomis pour voir les Lyonnais prendre les commandes de la partie, avant une réalisation de l'Argentin Lisandro Lopez quinze minutes plus tard.
La rencontre aurait pu basculer à dix minutes de la fin, si la barre n'avait pas sauvé Hugo Lloris sur une tentative de Jérémy Messiba.
Après celui de Toulouse au tour précédent, le Gazélec Ajaccio, club de National (troisième division), s'est offert le scalp d'un autre club professionnel, Troyes, grâce à sa victoire 1-0.
Le héros ajaccien n'est autre que Mickaël Colloredo, auteur du seul but de la partie à l'heure de jeu, qui avait déjà offert la qualification à ses partenaires il y a deux semaines.
Le choc de la journée opposera dans la soirée (19h45 GMT) Le Havre à Marseille. Les Olympiens tenteront d'éviter de subir le même sort que l'AC Ajaccio, Auxerre et Nice, les trois clubs de l'élite éjectés de la compétition samedi.

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Les Croates se prononcent sur leur entrée dans l'UE

Les Croates se sont prononcés dimanche par référendum sur l'adhésion à l'Union européenne, présentée par le président croate comme le seul espoir de consolider l'économie nationale malgré la crise de la dette qui secoue la zone euro.

Le dernier sondage publié samedi donne le "oui" gagnant avec 61% des voix. Les bureaux de vote ont ouvert à 09h00 (08h00 GMT) et ferment à 19h00 (18h00 GMT). Le taux de participation était de 34% à 15h00 GMT, trois heures avant la fermeture des bureaux, contre 46% à la même heure lors des législatives organisées le mois dernier, a annoncé la commission électorale nationale.

"Ce n'est pas très surprenant dans la mesure où les gens préfèrent davantage participer aux législatives. Le taux de participation ne présage pas du résultat, d'autant que la participation la plus élevée a été enregistrée à Zagreb où la plupart des votants sont favorables à l'adhésion à l'UE, comme le montrent les sondages", a déclaré l'analyste politique Davor Gjenero.

Les habitants de Zagreb étaient nombreux à se promener dans les rue de la capitale dimanche pour profiter des rares rayons de soleil. La plupart des gens interrogés par Reuters se sont dits favorables à l'adhésion à l'Union européenne.

"Nous ne pouvons pas rester en-dehors de l'UE, nous en retirerons beaucoup de choses positives. Bien sûr, il y a aussi un revers de médaille, mais c'est quelque chose à quoi nous devons nous habituer", a déclaré Josip Zavrski, ingénieur à la retraite.

"UN GRAND JOUR"

Dimanche, le président croate Ivo Josipovic a déclaré après avoir voté: "C'est un grand jour pour la Croatie, et l'année 2013 marquera un tournant dans notre histoire. J'attends avec impatience le jour où je pourrai considérer toute l'Europe comme ma maison."

Dans un communiqué à la nation publié samedi, il avait déclaré: "L'Europe ne va pas résoudre tous nos problèmes mais c'est une grande opportunité."

"La Croatie ne va pas perdre sa souveraineté ou ses ressources naturelles pas plus qu'elle ne sera dirigée par l'Union européenne", avait-il ajouté, s'efforçant d'apaiser les craintes d'une possible perte de souveraineté, vingt ans après l'indépendance du pays.

Dramatisant l'enjeu dans l'espoir de mobiliser les électeurs, la ministre des Affaires étrangères, Vesna Pusic, avait parlé cette semaine d'une "question de vie ou de mort".

"Un rejet aurait clairement des conséquences négatives: baisse de la notation, annulation d'investissements et pertes d'emplois", avait-elle déclaré.

La Croatie a achevé en juin dernier ses négociations d'adhésion à l'Union européenne et pourrait, en cas de victoire du "oui" dimanche, devenir le vingt-huitième membre du bloc européen le 1er juillet 2013.

Le pays deviendrait la seconde république d'ex-Yougoslavie à adhérer à l'UE après la Slovénie, en 2004.

L'influente Église catholique croate et Ante Gotovina, ancien général jugé pour crimes de guerre à La Haye et considéré comme un véritable héros dans le pays, ont appelé séparément cette semaine les Croates à voter en faveur de l'adhésion à l'Union européenne.

"Je voterai pour l'adhésion à l'Union européenne parce que nous appartenons (à l'Union européenne)", a déclaré Ante Gotovina à l'agence de presse officielle Hina, par l'intermédiaire de ses avocats.

RÉCESSION

La Croatie, pays de 4,2 millions d'habitants, qui a connu depuis 2009 deux ans de récession, s'attend à une contraction de son économie cette année.

Son PIB par habitant équivaut à 61% de celui de la moyenne européenne, mais le pays espère recevoir dans l'année suivant son adhésion à l'UE près de 450 millions d'euros, soit 1% de son PIB, de fonds pour financer des projets de développement.

"Seul l'argent européen peut relancer la croissance de la Croatie", souligne Zdravko Petak, professeur de sciences politiques à Zagreb. "La Croatie n'a pas et n'aura pas (toute seule) l'argent pour financer les infrastructures, développer les zones rurales et financer les réformes du marché du travail."

Mais de nombreux Croates sont loin de partager l'enthousiasme des partisans du "oui", à l'image de Jasna, une coiffeuse de 46 ans.

"Mon fils est tout excité et va voter pour mais pas moi. Il y a juste tellement de choses que je ne sais pas et que je ne comprends pas concernant l'Union européenne qu'il m'est impossible de voter 'oui'."

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Carnage dans le nord du Nigeria, au moins 178 morts

Le bilan toujours provisoire des attentats commis vendredi soir à Kano, dans le nord du Nigeria, a été porté dimanche à 178 morts, selon un médecin travaillant dans l'un des principaux hôpitaux de la ville.

Une dizaine de commissariats de police de cette vaste ville de dix millions d'habitants ont été attaqués de manière coordonnée. Il s'agit des attaques les plus meurtrières jamais revendiquées par la secte islamiste Boko Haram, dont les actions en pleine expansion menacent l'équilibre religieux entre musulmans du Nord et chrétiens du Sud.

"Nous avons 178 personnes tuées dans les deux principaux hôpitaux. Il pourrait y en avoir plus parce que certains corps n'ont pas encore été apportés et que d'autres ont été vite récupérés", a déclaré le Dr Murtala Mohammed.

Les rues habituellement animées de Kano, saturées par les motos et où les petits commerçants vendent des brochettes, sont restées calmes dimanche. Les églises, habituellement pleines de fidèles le dimanche, étaient également vides.

Créée en 2003, Boko Haram, dont le nom signifie "L'éducation à l'occidentale est un péché" en haoussa, a longtemps prôné un islam radical et rigoriste et réclamé l'instauration de la "charia" (loi coranique) dans tous les Etats du Nigeria.

Dans ses messages les plus récents, elle dit vouloir attaquer quiconque s'oppose à elle - gouvernement, police et groupes chrétiens.

Des centaines de décès lui ont été imputés au cours d'attaques ou d'attentats à la bombe de plus en plus sanglants et sophistiqués.

Hormis quelques actes isolés à Abuja, la capitale, la secte concentre l'essentiel de ses actions dans le Nord à majorité musulmane, où deux églises chrétiennes ont encore été la cible d'explosions dimanche. L'un des édifices, tous deux situés dans la ville de Bauchi, a été complètement détruit, selon un habitant joint au téléphone.

PLUS D'ATTAQUES DIMANCHE

Dix autres personnes ont été tuées dimanche dans l'état de Bauchi, voisin de Kano, quand la police a empêché des hommes armés de dévaliser une banque, a déclaré la police. L'an dernier, Boko Haram avait attaqué plusieurs banques pour financer son organisation.

"Des hommes armés ont abattu dix personnes à l'aube au niveau d'un poste de contrôle militaire et d'un hôtel à proximité situé dans la zone de Tafawa Balewa où se trouve le siège du gouvernement local", a déclaré à Reuters le commissaire de police Ikechukwu Aduba. "Un officier de police, un caporal de l'armée et huit civils (ont été tués)", a t-il ajouté.

Le président Goodluck Jonathan, un chrétien du Sud crédité d'avoir conclu un accord qui a mis fin à l'insurrection armée dans le delta du Niger, principale source des richesses pétrolières du pays, est critiqué face à cette nouvelle crise. On lui reproche de ne pas en avoir mesuré la gravité et de la traiter comme un simple phénomène qui finira par se dissiper.

L'aggravation de la sécurité a fait brandir par certains le risque d'une guerre civile, quarante ans après le conflit sécessionniste du Biafra, mais cette hypothèse est écartée par la plupart des observateurs.

Boko Haram, même s'il s'inspire vaguement des taliban afghans, canalise aussi une partie de la frustration d'un Nord qui se sent marginalisé par le Sud, où se concentrent les richesses pétrolières, notent toutefois des analystes.

Au fil de ces derniers mois, les actions du groupe sont devenues de plus en plus meurtrières. En novembre, 65 personnes ont péri dans une série d'attentats à Damaturu, dans l'Etat septentrional de Yobe, voisin de son fief de l'Etat de Borno.

Le jour de Noël, 37 personnes ont péri dans un attentat commis devant l'église catholique de Sainte-Thérèse à Abuja.

Interrogé par Reuters en décembre dernier, le conseiller à la sécurité nationale, le général Owoye Andrew Azazi, avait dit envisager de prendre contact avec les éléments les plus modérés de la secte via des "canaux détournés", mais la perspective de discussions formelles est pour l'heure officiellement écartée.

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Open d'Australie: les favoris assurent en huitièmes de finale

Tous les grands favoris de l'Open d'Australie engagés dimanche à Melbourne ont répondu présent en huitièmes de finale, Kim Clijsters et Roger Federer en tête, et ce malgré une chaleur accablante.
Conséquence de ces cartons pleins du côté des stars du circuit, certains quarts de finale déjà connus sentent le soufre, avec notamment un choc attendu entre Roger Federer et Juan Martin Del Potro, et un autre rendez-vous entre Rafael Nadal et Tomas Berdych.
Dans le match vedette attendu par tout le pays, le Suisse a donné une véritable leçon de tennis au jeune espoir australien âgé de 19 ans, Bernard Tomic, balayé en 1h44.
Après une première demi-heure équilibrée, le numéro trois mondial a accéléré la cadence et enregistré un succès aisé 6-4 6-2 6-2, finissant sur un coup droit tout en toucher, la marque de fabrique de son jeune adversaire.
"Je m'étais mis beaucoup de pression en sachant que je jouerai un local, un peu comme avant Tsonga à Bercy", a déclaré Roger Federer en conférence de presse.
"Il m'a fait beaucoup travailler (...) Je trouve qu'il est déjà très bon, il a énormément progressé ces quatre derniers mois", a ajouté l'ancien numéro un mondial.
À 30 ans, le Suisse jouera mardi le 1000e match de sa carrière face à Juan Martin Del Potro, l'un des trois joueurs à l'avoir déjà battu dans une finale d'un tournoi majeur.
Relégué sur la Margaret Court Arena, l'Argentin n'a fait qu'une bouchée (6-4 6-2 6-1) de l'Allemand Philipp Kohlschreiber, 41e mondial. Il n'avait plus atteint les quarts de finale d'un Grand Chelem depuis l'été 2009.
BERDYCH SNOBE ALMAGRO
En plein cagnard, Rafael Nadal (n°2) a sué à grosses gouttes mais son compatriote Feliciano Lopez, tête de série 18, n'a tenu que 2h25, avec un maigre butin (6-4 6-4 6-2).
En quart de finale, l'Espagnol se mesurera à Tomas Berdych, tête de série numéro sept.
Le Tchèque est venu à bout de Nicolas Almagro (n°10) en quatre manches électriques (4-6 7-6 7-6 7-6). Ulcéré d'avoir été visé comme un lapin sur une balle d'Almagro en toute fin de match, le Tchèque a refusé de serrer la main de son adversaire à l'issue de la rencontre.
"Le court est suffisamment grand comme ça mais il m'a délibérément touché au bras. Il s'est excusé mais vous trouvez que c'est suffisant? Il aurait dû jouer la balle différemment. On ne va pas en faire une histoire, c'est du passé pour moi", a dit le Tchèque en conférence de presse.
Tomas Berdych a quitté le court sous les sifflets mais cette histoire risque de le poursuivre d'autant qu'il s'est déjà accroché avec Rafael Nadal au tournoi indoor de Madrid en 2006.
Dans le tableau féminin, le remake de la finale 2011 entre et Li Na (n°5) et Kim Clijsters (n°11) a donné lieu à une partie à rebondissements que la Belge n'est pas près d'oublier, elle qui dispute sa dernière année sur le circuit.
La tenante du titre a en effet sauvé quatre balles de match consécutives dans le tie-break de la deuxième manche avant de décrocher son billet pour les quarts de finale en tremblant (4-6 7-6 6-4).
Mardi, la Belge défiera la numéro une mondiale Caroline Wozniacki, qui a éliminé en soirée la Serbe Jelena Jankovic, 6-0 7-5.
Après avoir vécu un calvaire, la Serbe a réagi mais elle s'est montrée incapable d'enchaîner après avoir sauvé une balle de match à 5-4. La Danoise a alors su défendre comme une damnée pour boucler cette rencontre en 1h43.
L'autre quart de finale du haut de tableau mettra aux prises Victoria Azarenka (n°3) à Agnieszka Radwanska (n°8). Dans la fournaise de Melbourne, la Biélorusse et la Polonaise n'ont connu aucun problème, respectivement face à la Tchèque Iveta Benesova (6-2 6-2) et l'Allemande Julia Görges (6-1 6-1).

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Une 13e victime retrouvée dans l'épave du Costa Concordia

Le corps d'une femme a été découvert par les secouristes dans la partie immergée de l'épave du Costa Concordia, portant à 13 morts le bilan du naufrage du paquebot il y a neuf jours, ont déclaré dimanche des responsables des services de secours.
"Un autre corps a été retrouvé sur le pont numéro 7 à l'avant à environ 10 mètres de profondeur", a déclaré le porte-parole de l'autorité chargée de la protection civile.
Il a ajouté que le corps avait été découvert à 14h20 GMT et que les opérations de recherche se poursuivaient pour retrouver la vingtaine de personnes toujours portées disparues.

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Suicide de l'épouse du ministre de l'Education Luc Chatel

L'épouse du ministre français de l'Education nationale, Luc Chatel, s'est donné la mort dimanche matin, a-t-on appris auprès du ministère.

"Luc Chatel confirme le drame personnel qui est survenu ce matin. Il demande le respect de sa vie privée pour ses enfants, sa famille, pour lui", a-t-on indiqué dans son entourage.

Le corps d'Astrid Herrenschmidt a été retrouvé à son domicile de Boulogne-Billancourt, près de Paris.

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dimanche 15 janvier 2012

Ski: Grange, blessé au pouce

Le Français Jean-Baptiste Grange s'est blessé au pouce gauche dimanche en chutant lors de la seconde manche du slalom de Coupe du monde de Wengen, un nouveau pépin physique pour le champion du monde qui les cumule depuis deux ans.
Le médaillé d'or de Garmisch-Partenkirchen, qui souffre d'une entorse ligamentaire, doit passer des examens complémentaires lundi en France. "Le fait qu'il n'y ait pas de grosse fracture, c'est déjà cela", a souligné le Savoyard, qui devra probablement porter une attelle pour le prochain slalom de Kitzbühel dimanche.
Bien placé au terme de la première manche (6e à une demi-seconde du leader), le Français a croisé les skis sur le second tracé: "J'en ai pris une bonne au niveau de la tête et de la cuisse. Il m'a fallu trente secondes, une minute pour m'en remettre, et après, j'ai ressenti la douleur au pouce."
"Ce n'est pas très grave, mais moi, cela m'énerve. Je n'avais pas besoin de cela", a estimé Jean-Baptiste Grange, un peu abattu.
Le skieur de Valloire n'est pas épargné depuis sa première grosse blessure en décembre 2009, une déchirure des ligaments croisés au genou droit, qui lui avait fait manquer les jeux Olympiques. Fin 2010, il s'était fait mal à l'épaule gauche, ce qui l'avait contraint à l'opération à la fin mars.

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CAN-2012: le Ghana rêve d'une 5e couronne

Troisième en 2008 et finaliste en 2010, le Ghana, héros malheureux du continent africain au Mondial-2010, possède des atouts indéniales pour accrocher une 5e CAN à son palmarès et ainsi se détacher du Cameroun (4 titres également) pour se rapprocher de l'Egypte (7).

Voir les Black Stars dans le costume du favori est devenu une habitude depuis les deux dernières éditions de la Coupe d'Afrique. Un sentiment encore renforcé par le dénouement cruel de la Coupe du monde en Afrique du Sud et cet échec aux portes des demi-finales contre l'Uruguay (1-1 a.p. 4 t.a.b. à 2).

Il n'a pas fallu grand-chose pour que les Ghanéens effectuent une entrée fracassante dans le panthéon du football continental. Une main de Suarez sur sa ligne, un penalty raté d'Asamoah Gyan et une dramatique séance de tirs au but ont pourtant ruiné leurs espoirs, empêchant le Ghana de devenir le premier pays africain à atteindre le dernier carré d'un Mondial.

Mais, désormais, le monde a appris à compter avec cette sélection et la CAN pourrait bien constituer la revanche des coéquipiers de John Mensah.

L'absence de plusieurs cadors (Egypte, Cameroun, Algérie, Afrique du Sud, Nigeria) n'est pas pour déplaire à des Ghanéens qui n'ont plus soulevé le trophée africain depuis 1982. Mais ces défections augmentent d'autant la pression pesant sur l'équipe dirigée par le Serbe Goran Stevanovic depuis 2011.

"On est attendu, le Ghana est l?équipe à battre, estime ainsi le Marseillais Andre Ayew. Il faut assumer et répondre présent. On a les capacités pour. Je crois vraiment qu?en étant à notre meilleur niveau, il n?y a aucune raison de ne pas remporter cette CAN-2012."

L'ancien entraîneur adjoint de la Serbie-Monténégro n'a pas hésité à puiser dans le réservoir des jeunes Black Stars, champions du monde des moins de 20 ans en 2009, et à lancer un groupe plutôt inexpérimenté pour cette CAN-2012 (23 ans et demi de moyenne d'âge).

En dépit de ce vaste renouvellement, le Ghana va comme toujours présenter un profil très physique même si son milieu de terrain, son point fort habituel, doit composer avec les forfaits d'Essien et de Kevin Prince Boateng. Avec Muntari, Anan et les deux joueurs de l'Udinese Badu et Asamoah, l'entre-jeu aura toutefois fière allure.

Dans le secteur offensif, Andre Ayew devrait être le détonateur, le milieu ayant pris à seulement 22 ans une nouvelle envergure sous le maillot marseillais.

Le premier rôle en attaque devrait logiquement revenir à Gyan mais la condition physique de l'attaquant d'Al Ain (Emirats Arabes Unis) est l'objet de toutes les interrogations puisqu'il a rejoint sa sélection avec une blessure à un genou. Pour accélérer la convalescence de son meilleur buteur, la Fédération ghanéenne n'a pas lésiné sur les moyens, faisant venir un spécialiste de Serbie.

Le temps ne presse pas puisque le tirage au sort a réservé une entrée en matière paisible aux Black Stars dans le groupe D avec des débuts contre le modeste Botswana (24 janvier).

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Attaque kamikaze à Ramadi en Irak, 6 morts

Des hommes armés portant des ceintures explosives ont pris d'assaut dimanche le QG de la police anti-terroriste et au moins six personnes sont mortes lors de l'attaque, rapportent la police et les autorités locales.
Trois policiers, deux hommes armés et un civil ont péri dans l'assaut et 14 autres personnes, sept policiers et sept civils, ont été blessées, a déclaré Mohammed Fathi, porte-parole de la province d'Anbar.
Un peu plus tôt, la police avait indiqué que des hommes armés retenaient des otages à l'intérieur du bâtiment.
Un des assaillants s'est fait exploser et un autre a été tué par des policiers, a précisé la police.
"Les forces de sécurité irakiennes ont réussi à reprendre le contrôle du QG abritant les services de l'anti-terrorisme et d'un bâtiment à côté. Certains terroristes ont été tués, d'autres sont arrivés à prendre la fuite. A présent, nous avons le contrôle de la situation", a-t-il ajouté.
La province majoritairement sunnite d'Anbar, dont Ramadi est la capitale, a été le théâtre d'une violente insurrection après l'intervention militaire américaine de 2003. Ses deux principales villes, Ramadi et Falloudja, situées à l'ouest de Bagdad, ont connu certains des combats les plus meurtriers de la guerre.
Cette attaque survient au lendemain d'un attentat suicide qui a plus de 50 morts et des dizaines de blessés au sein de la communauté chiite.

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Bombe contre une procession chiite au Pakistan, 18 morts

L'explosion d'une bombe télécommandée au passage d'une procession chiite dans la ville de Khanpur, dans le centre du Pakistan, a fait dimanche 18 morts et une trentaine de blessés, rapporte la police.
La bombe déposée près d'un poteau électrique a été déclenchée à l'arrivée du cortège, organisé à l'occasion de la grande fête chiite d'Arbain, ou Chehlum, a précisé Sohail Chattha, chef de la police locale.
Les processions des chiites, qui représentent environ 20% de la population pakistanaise, ont déjà été la cible des extrémistes sunnites.

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Les Etats-Unis ont envoyé une lettre à l'Iran sur le détroit d'Ormuz (officiel)

Les Etats-Unis ont envoyé une lettre à l'Iran à propos du détroit d'Ormuz, a affirmé dimanche le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast, cité par l'agence officielle Irna.

"L'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Suzanne Rice, a remis une lettre à Mohammad Khazaie, le représentant de l'Iran à l'ONU, l'ambassadrice suisse à Téhéran a transmis le message et enfin le président irakien Jalal Talabani a également transmis aux responsables de la République islamique son contenu", a déclaré M. Mehmanparast, sans le dévoiler.

La Suisse représente les intérêts américains en Iran depuis la rupture des relations entre les deux pays en 1980.

"Nous sommes en train d'examiner la lettre et si nécessaire nous y donnerons une réponse", a ajouté M. Mehmanparast.

Vendredi, le quotidien américain New York Times, avait affirmé que les Etats-Unis avaient utilisé un canal secret pour mettre en garde le guide suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei contre une fermeture du détroit d'Ormuz, passage stratégique pour le trafic pétrolier.

Fin décembre, Téhéran avait menacé de fermer le détroit si les pays occidentaux adoptaient des sanctions contre ses exportations pétrolières en raison de son programme nucléaire controversé.

La Maison Blanche est entrée en contact avec le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, l'avertissant qu'une éventuelle fermeture du détroit conduirait à une réponse des Etats-Unis, affirmait le quotidien, citant des responsables américains sous couvert d'anonymat.

Ces responsables n'ont pas fourni de détails sur le canal secret utilisé, indiquant simplement qu'il ne s'agissait pas de la voie employée habituellement par Washington pour communiquer avec Téhéran, à savoir l'ambassade de Suisse.

La tension est vive entre l'Iran et les Etats-Unis avec les mises en garde répétées de l'Iran contre la présence de la marine américaine dans le Golfe, relançant les craintes d'une éventuelle fermeture du détroit d'Ormuz, par lequel transite 35% du pétrole brut transporté par voie maritime dans le monde.

En dépit de ces menaces, Washington a promis de maintenir ses navires de guerre déployés dans le Golfe mais aussi assurer que le trafic maritime pétrolier par le détroit d'Ormuz ne soit pas perturbé par une intervention militaire iranienne.

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Concordia: un couple sauvé, le commandant arrêté

Un couple de Sud-coréens en voyage de noces a été sauvé de l'épave du Costa Concordia dimanche matin, mais le nombre de disparus oscillait toujours entre environ 40 et 60 dans le naufrage du navire de croisière qui a fait trois morts près d'une île de Toscane. Le commandant du bateau, Francesco Schettino, ainsi que son second, Ciro Ambrosio, ont été arrêtés, accusés notamment d'homicides multiples et d'abandon du navire.

L'accident s'est produit vendredi soir quand le Costa Concordia, transportant 4.229 personnes, dont une majorité de touristes italiens, français et allemands, a heurté un rocher près de l'île du Giglio, selon les éléments recueillis. Le commandant du navire "s'est approché de manière très maladroite de l'île du Giglio, a heurté un rocher qui s'est encastré dans son flanc gauche, faisant s'incliner (le navire) et embarquer énormément d'eau en l'espace de deux, trois minutes", a indiqué le procureur de Grosseto Francesco Verusio à la presse.

Le commandant Schettino s'était auparavant défendu en affirmant avoir "heurté un éperon rocheux" qui ne figurait pas sur les cartes nautiques, une hypothèse exclue par les garde-côtes. Un couple de jeunes mariés sud-coréens en voyage de noce, tous deux âgés de 29 ans, a été sauvé dans la nuit de samedi à dimanche de l'épave, après avoir passé 24 heures coincé dans sa cabine. Réagissant à Séoul, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP qu'"un total de 35 Sud-coréens, dont deux membres d'équipage, ont été retrouvés jusque là", sans disposer encore d'autres détails.

Combien de passagers?

Le préfet de Grossetto, Giuseppe Linardi, avait annoncé plus tôt "trois morts confirmés" et indiqué que 41 personnes manquaient encore à l'appel, en confrontant les listes de l'armateur, parlant de 4.231 ou 4.229 passagers et membres d'équipage, et celles des (...)Lire la suite.

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La zone euro sous le coup de Standard and Poor's et de la menace grecque

Une nouvelle semaine de tourmente s'ouvre pour la zone euro après la dégradation coup de massue de neuf de ses membres, dont la France, appelée à passer jeudi un test crucial auprès des marchés sur lesquels pèse aussi le spectre renaissant d'une faillite de la Grèce.

La réouverture lundi des places financières dira si les investisseurs ont digéré le tir groupé de Standard and Poor's (SP). L'impact de sa décision, déjà anticipée, est apparu limité vendredi sur les Bourses européennes et à Wall Street, qui ont clôturé en petite baisse.

La principale des trois grandes agences d'évaluation financière, qui menaçait depuis décembre d'abaisser les notes de 15 des 17 Etats de l'Union monétaire, en a dégradé neuf.

La sanction la plus spectaculaire est tombée sur la France. La deuxième économie européenne se retrouve privée, avec l'Autriche, de son AAA. Désormais notée AA+, elle décroche de l'Allemagne, seule à conserver la meilleure note possible dans la zone euro avec la Finlande, le Luxembourg et les Pays-Bas.

Les pays déjà dans le viseur des marchés sont aussi durement frappés: l'Italie et l'Espagne ont été dégradées de deux crans, la Slovaquie, Malte et la Slovénie d'un cran, et les dettes du Portugal et Chypre ont été reléguées au rang d'investissements "spéculatifs".

Pire: hors l'Allemagne et la Slovaquie, tous les pays de la zone sont menacés d'une nouvelle dégradation d'ici fin 2013 par l'agence SP, qui évalue ce risque à un sur trois.

L'abaissement de la note financière d'un pays se traduit, en principe, par une hausse des taux d'intérêt auxquels il refinance sa dette. Pour la France, la première épreuve déterminante est attendue jeudi. Paris espère lever 7,5 à 9,5 milliards d'euros, sur 178 milliards d'emprunts prévus cette année.

L'opération sera d'autant plus scrutée qu'elle sera la seule à grande échelle de la semaine, si on excepte un emprunt à court terme lundi également par la France.

Le Premier ministre François Fillon a estimé que la perte du AAA n'aura pas de "conséquences immédiates pour la vie quotidienne des Français", soulignant dans une interview au Journal du dimanche (JDD) le niveau "historiquement faible" des taux appliqués à la France, légèrement au-dessus de 3%.

La gifle de Standard and Poor's a enflammé la campagne électorale pour la présidentielle. A moins de 100 jours du vote, elle tombe mal pour Nicolas Sarkozy, candidat attendu à un second mandat.

Favori des sondages, son adversaire socialiste François Hollande l'a accusé d'avoir "perdu" sa "bataille" pour "la conservation du triple A", dont il a longtemps fait une priorité.

Rompant deux jours de silence, M. Sarkozy a annoncé dimanche qu'il présenterait "aux Français à la fin du mois" des réformes pour sortir de la crise. Sans parler ouvertement de la dégradation, il a évoqué "une épreuve qu'il ne fallait ni sous-estimer, ni dramatiser à l'excès".

"La France reste un pays sûr" financièrement, a répété la veille François Fillon.

Plus que jamais première de la classe européenne, l'Allemagne a affiché ce week-end une solidarité appuyée avec Paris et ses autres partenaires.

Il reste "encore un long chemin" à la zone euro pour regagner "la confiance des investisseurs", a concédé la chancelière Angela Merkel, accentuant la pression pour une rigueur budgétaire accrue. "Il est cependant aussi visible que nous sommes engagés de façon décidée sur ce chemin d'une monnaie stable, de finances solides et d'une croissance durable", a-t-elle toutefois relativisé.

"Nous sommes tous étroitement liés les uns aux autres", a fait valoir son ministre des Finances Wolfgang Schäuble. "Nous sommes ensemble sur la bonne voie", a-t-il estimé.

Jugée "aberrante" par la Commission européenne, la décision de SP, tombée à un moment où le risque d'aggravation de la crise semblait s'éloigner, a valu à l'agence une volée de critiques un peu partout en Europe. Jusqu'au Vatican, dont l'organe officiel, l'Osservatore Romano, a fustigé samedi une "attaque" programmée "avec un sens du calendrier parfait et suspect".

Au delà de la France, l'Italie ou l'Espagne, SP porte un jugement critique sur l'ensemble des dirigeants de la zone euro. "L'environnement politique dans la zone euro n'a pas été à la hauteur des défis croissants engendrés par la crise", a résumé samedi Moritz Kraemer, le responsable de l'agence pour la notation des dettes européennes.

"L'efficacité, la stabilité et la prévisibilité de la politique et des institutions politiques européennes ne sont pas aussi solides qu'il le faudrait", juge SP, visant notamment le futur traité de stricte discipline budgétaire poussé par Berlin avec l'appui de Paris, à qui elle reproche de reposer "sur le seul pilier de l'austérité".

Les dégradations de vendredi sont porteuses de lourdes répercussions pour le Fonds européen de stabilité financière (FESF). Ce mécanisme de secours pour les pays en difficulté risque lui aussi de voir son triple A s'envoler dans les prochains jours, du fait de l'abaissement de la note française.

Un tel revers arriverait au pire moment, en plein regain d'inquiétudes sur la Grèce, épicentre de la crise depuis 2010.

Les banques, engagées dans un bras de fer avec les Européens sur l'effacement de la moitié de la dette grecque qu'elles détiennent, menacent de revenir sur leur engagement à une restructuration volontaire. Faute d'accord, une faillite incontrôlée du pays pourrait intervenir fin mars.

Suspendues vendredi, les négociations doivent reprendre mercredi, au lendemain du retour à Athènes de la troïka Commission européenne-BCE-FMI des bailleurs de fonds internationaux du pays.

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Syrie: le régime annonce une amnistie pour les manifestants

Le président syrien Bachar al-Assad a promulgué dimanche une amnistie générale pour les personnes impliquées dans la révolte qui secoue le pays depuis 10 mois, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, l'enjoignant d'"arrêter de tuer".

"Le président Assad a promulgué un décret stipulant une amnistie générale pour les crimes commis pendant les événements, entre le 15 mars 2011 et le 15 janvier 2012", a rapporté dimanche l'agence officielle Sana.

Cette amnistie concerne essentiellement des infractions à des lois sur les manifestations pacifiques, le port d'armes ou la désertion de l'armée. Mais le régime avait déjà annoncé des amnisties pour les manifestants le 31 mai puis le 21 juin.

"Les lois sont décrétées mais ne sont pas appliquées", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), ajoutant que l'organisation, basée en Grande-Bretagne, disposait de "preuves que plusieurs personnes qui devaient bénéficier de ces mesures sont toujours en détention".

Dans un communiqué, les Frères musulmans syriens ont également jugé que cette nouvelle annonce n'était "ni crédible ni sérieuse" de la part du régime qui "tente de rendre crédible son projet illusoire de réconciliation et de dialogue national".

Selon les Frères musulmans, quelque 60.000 personnes au total ont été arrêtées depuis le début de la contestation. Ces dernières semaines, les autorités syriennes ont annoncé la libération de plusieurs milliers de détenus impliqués dans "les événements" mais n'ayant "pas de sang sur les mains".

A Beyrouth, le chef de l'ONU a lancé un appel au président syrien: "M. Assad, mettez fin à la violence, arrêtez de tuer vos concitoyens, la répression mène à l'impasse", a-t-il insisté lors d'une conférence de l'ONU sur la transition démocratique dans le monde arabe.

"Celui qui exerce le pouvoir en usant de la force ou de la coercition court à sa perte. Un jour ou l'autre son peuple l'abandonne", a poursuivi M. Ban, citant le célèbre philosophe arabe du 14e siècle, Ibn Khaldoun.

Le chef de l'ONU, en visite pour trois jours au Liban, avait affirmé samedi que la crise prenait une "tournure dangereuse" en Syrie, où la répression a fait plus de 5.000 morts depuis le début de la révolte le 15 mars selon une estimation de l'ONU début décembre.

En visite en Birmanie, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a dénoncé dimanche l'inaction de l'ONU: "Le massacre continue, le silence du Conseil de sécurité aussi. Cette situation devient intolérable".

La Russie et la Chine ont opposé leur veto à un projet de résolution sur la Syrie en octobre. Moscou a proposé une nouvelle résolution condamnant la violence du gouvernement comme de l'opposition, un texte jugé trop timoré par les Occidentaux.

"La Ligue arabe s'était donnée jusqu'au 19 janvier pour apprécier la situation, je souhaite fortement qu'elle fasse un constat aussi objectif que possible et qu'elle puisse communiquer ce constat au Conseil de sécurité", a ajouté M. Juppé, redoutant un enlisement de la mission d'observation.

Cette mission, entamée le 26 décembre, devait surveiller l'application du plan de sortie de crise défendu par la Ligue arabe et prévoyant en premier lieu l'arrêt des violences. Or, selon un responsable de l'ONU, 400 personnes ont été tuées dans les deux premières semaines de leur mission.

Dans ce contexte, l'émir du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, s'est dit samedi favorable à l'envoi de troupes arabes en Syrie afin de "mettre fin à la tuerie", la première prise de position en ce sens d'un dirigeant arabe.

Amr Moussa, ancien chef de la Ligue arabe et candidat à la présidentielle égyptienne, a estimé dimanche que l'envoi de troupes en Syrie était une "proposition importante" que l'organisation panarabe devrait "étudier". "Le sang qui coule actuellement ne présage rien de bon", a-t-il insisté.

Le président tunisien, Moncef Marzouki, s'est en revanche opposé à cette idée, estimant qu'elle constituerait "un suicide" et conduirait à une "explosion" de tout le Moyen-Orient.

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, a déclaré samedi à l'AFP que la mission des observateurs, prévue au départ pour un mois, serait "réévaluée" lors d'une réunion le 21 janvier au Caire, après un nouveau rapport du chef de la mission.

Un responsable de l'organisation panarabe a ajouté dimanche à l'AFP qu'aucun observateur supplémentaire ne serait envoyé en Syrie d'ici là.

Sur le terrain, six ouvriers ont été tués et 16 autres blessés dimanche dans l'explosion d'une bombe au passage de leur bus dans la région d'Idleb (nord-ouest), a rapporté l'agence officielle Sana en précisant que deux autres bombes avaient été désamorcées dans la région.

L'OSDH a annoncé "au moins cinq" morts dans cet attentat, ainsi que le décès d'un civil dimanche sous des tirs en provenance d'un barrage à Homs (centre).

En outre, des milliers de manifestants ont accueilli les observateurs arabes à Zabadani (près de Damas) et à Maaret al-Noman (nord-ouest) en appelant à la chute du régime, selon l'OSDH.

Les opposants syriens veulent que la Ligue arabe, incapable selon eux d'aider à protéger les civils, transmette le dossier à l'ONU.

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