Marine Le Pen a défendu dimanche l'idée d'un "bouclier patriotique" pour affronter la crise et dénoncé la "fausse alternance" entre l'UMP et le Parti socialiste, le "casting de la caste".
Devant environ 1.500 personnes réunies au Palais des congrès de Bordeaux, la candidate Front national à l'élection présidentielle a estimé que scrutin après scrutin, "rien ne change ou plutôt tout s'aggrave".
Selon elle, la succession de gouvernements de droite et de gauche depuis une trentaine d'années n'est qu'un "métronome hypnotique, droite, gauche, droite, gauche", visant à "détourner les Français d'une véritable alternance".
"Pour contrer le vent mauvais de la crise, il faut à la France un bouclier patriotique pour affronter l'orage. C'est bien l'Etat nation qui protège, qui stimule", a ajouté Marine Le Pen.
La dirigeante du FN, qui prône la sortie de l'euro, la mise en place d'un Etat stratège et un certain protectionnisme, veut s'affirmer au fil de la campagne comme celle qui "protège", un rôle qu'elle dispute à Nicolas Sarkozy.
"Nous voulons nous protéger, c'est un devoir vis-à-vis de nos 5 millions de chômeurs et nos 8 millions de pauvres, mais nous avons aussi le devoir de ne pas détruire ce qu'il reste d'humanité dans notre planète", a-t-elle dit.
Pour Marine Le Pen, les délocalisations dans les pays en voie de développement avec un niveau social très faible ont ainsi préparé "l'immigration massive de demain".
"Si on refuse de protéger nos frontières, nous ne pourrons pas être dans la course sauf à accepter une société à la chinoise", a-t-elle dit.
Visant Nicolas Sarkozy, elle a estimé que le quinquennat débouchait sur un "terrible sentiment que rien ne peut extraire ce pays de son anéantissement".
"Ce n'est pas seulement la trahison d'un homme mais celle de la politique", a-t-elle dit, estimant avoir pour mission d'ouvrir les yeux des Français "qui les ont encore fermés".
Devant environ 1.500 personnes réunies au Palais des congrès de Bordeaux, la candidate Front national à l'élection présidentielle a estimé que scrutin après scrutin, "rien ne change ou plutôt tout s'aggrave".
Selon elle, la succession de gouvernements de droite et de gauche depuis une trentaine d'années n'est qu'un "métronome hypnotique, droite, gauche, droite, gauche", visant à "détourner les Français d'une véritable alternance".
"Pour contrer le vent mauvais de la crise, il faut à la France un bouclier patriotique pour affronter l'orage. C'est bien l'Etat nation qui protège, qui stimule", a ajouté Marine Le Pen.
La dirigeante du FN, qui prône la sortie de l'euro, la mise en place d'un Etat stratège et un certain protectionnisme, veut s'affirmer au fil de la campagne comme celle qui "protège", un rôle qu'elle dispute à Nicolas Sarkozy.
"Nous voulons nous protéger, c'est un devoir vis-à-vis de nos 5 millions de chômeurs et nos 8 millions de pauvres, mais nous avons aussi le devoir de ne pas détruire ce qu'il reste d'humanité dans notre planète", a-t-elle dit.
Pour Marine Le Pen, les délocalisations dans les pays en voie de développement avec un niveau social très faible ont ainsi préparé "l'immigration massive de demain".
"Si on refuse de protéger nos frontières, nous ne pourrons pas être dans la course sauf à accepter une société à la chinoise", a-t-elle dit.
Visant Nicolas Sarkozy, elle a estimé que le quinquennat débouchait sur un "terrible sentiment que rien ne peut extraire ce pays de son anéantissement".
"Ce n'est pas seulement la trahison d'un homme mais celle de la politique", a-t-elle dit, estimant avoir pour mission d'ouvrir les yeux des Français "qui les ont encore fermés".
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