La Côte d'Ivoire subit encore les séquelles de la crise post-électorale de 2011. L'ouest du pays fait actuellement face à une pénurie de sang, indique l'Irin -réseaux d'informations régionaux intégrés-, l'agence d'information du département des Affaires humanitaires des Nations Unies. Cette crise sanitaire a provoqué la mort de nombreux Ivoiriens, notamment les enfants.
«Beaucoup de gens meurent dans l'ouest à cause du manque de sang et du manque d'accès au sang», affirme Bisimwa Ruhana-Mirindi, coordinateur de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Les violences post-électorales de 2011 ont rendu l'accès au sang quasiment impossible pendant plusieurs mois, ajoute Ruhana-Mirindi. Les habitants craignaient de se rendre dans les hôpitaux ou dans l'unique banque de sang de la région située à Daloa (180 km de Man). En effet, des points de contrôle illégaux étaient tenus par des groupes armés.
A l'hôpital de Man, sur les 923 personnes qui avaient besion de transfusions sanguines, 19% n'en ont pas reçu, et la moitié de ces individus est morte.
La plupart des patients nécessitant une transfusion sanguine sont des enfants. Soumaila Djiré, 13 ans, soufre d'une anémie causée par la malaria. A l'hôpital, l'enfant, très maigre, respire difficilement.
Les médecins disposaient d'une pochette de sang pour ce patient, mais le pédiatre a indiqué qu'il devait en recevoir plus. Sa famille n'a pas d'argent pour se rendre à la banque du sang de Daloa. Et ses parents ne peuvent pas non plus donner de sang sur place.
«Au vu des critères nationaux, l'hôpital [de Man] n'est pas correctement équipé pour collecter et conserver le sang.
Durant les violences post-électorales, le système de santé de l'ouest du pays s'est effondré. En mai 2011, Alassane Ouattara prend ses fonctions de président de la République. Son gouvernement a ordonné à tous les staffs médicaux de se remettre au (...) Lire la suite.
«Beaucoup de gens meurent dans l'ouest à cause du manque de sang et du manque d'accès au sang», affirme Bisimwa Ruhana-Mirindi, coordinateur de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Les violences post-électorales de 2011 ont rendu l'accès au sang quasiment impossible pendant plusieurs mois, ajoute Ruhana-Mirindi. Les habitants craignaient de se rendre dans les hôpitaux ou dans l'unique banque de sang de la région située à Daloa (180 km de Man). En effet, des points de contrôle illégaux étaient tenus par des groupes armés.
A l'hôpital de Man, sur les 923 personnes qui avaient besion de transfusions sanguines, 19% n'en ont pas reçu, et la moitié de ces individus est morte.
La plupart des patients nécessitant une transfusion sanguine sont des enfants. Soumaila Djiré, 13 ans, soufre d'une anémie causée par la malaria. A l'hôpital, l'enfant, très maigre, respire difficilement.
Les médecins disposaient d'une pochette de sang pour ce patient, mais le pédiatre a indiqué qu'il devait en recevoir plus. Sa famille n'a pas d'argent pour se rendre à la banque du sang de Daloa. Et ses parents ne peuvent pas non plus donner de sang sur place.
«Au vu des critères nationaux, l'hôpital [de Man] n'est pas correctement équipé pour collecter et conserver le sang.
Durant les violences post-électorales, le système de santé de l'ouest du pays s'est effondré. En mai 2011, Alassane Ouattara prend ses fonctions de président de la République. Son gouvernement a ordonné à tous les staffs médicaux de se remettre au (...) Lire la suite.
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