Les Ivoiriens ont voté dimanche à l'occasion d'un scrutin législatif qui devrait permettre à la coalition du président Alassane Ouattara de consolider son pouvoir après une décennie mouvementée.
C'est la première fois depuis onze ans que les électeurs ivoiriens élisent leur Parlement. Une sanglante guerre civile a divisé le pays entre Nord et Sud en 2002-2003, et des mois de violences ont suivi le scrutin présidentiel de la fin 2010.
Cinq millions d'électeurs étaient attendus dans les isoloirs mais à la mi-journée, la participation semblait poussive dans certains quartiers d'Abidjan, comme à Yopougon, bastion de l'ex-président Laurent Gbagbo, où les responsables faisaient état d'un taux de 25%.
Le chef de l'Etat a, pour sa part, invité les Ivoiriens à accomplir leur devoir électoral après avoir voté dans un bureau de la capitale économique.
"J'aimerais demander à mes compatriotes d'aller voter pour leurs candidats aux législatives, cette assemblée a un rôle essentiel à jouer. Nous allons poursuivre le processus électoral en mars ou avril 2012 avec des scrutins municipaux et régionaux", a-t-il dit.
Alassane Ouattara a remporté en novembre 2010 le second tour de l'élection présidentielle mais le chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo avait refusé le verdict des urnes. Ouattara a dû attendre le 11 avril de cette année pour renverser et arrêter son rival avec l'appui des Nations unies et de la France.
La coalition pro-Ouattara, qui réunit son Rassemblement des républicains (RDR) et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), devrait s'imposer sans difficulté lors de ces législatives, d'autant que les partisans de Laurent Gbagbo, aujourd'hui traduit devant la Cour pénale internationale de La Haye pour crimes contre l'humanité, sont divisés.
CANDIDATS "DÉSÉTIQUETÉS"
Le parti de l'ancien président, le Front populaire ivoirien (FPI), se disant victime de discrimination de la part du nouveau pouvoir, a appelé à boycotter le scrutin.
Une dizaine de ses membres ont rejeté cette consigne et se présentent comme candidats indépendants "désétiquetés", ce qui leur a valu d'être exclu du FPI.
A Yopougon, dans le nord d'Abidjan, les électeurs arrivaient au compte-goutte dans certains bureau de vote à la mi-journée. D'autres étaient encore déserts.
"Tout est calme, nous attendons les électeurs", a déclaré Vanessa N'Dri, qui supervise un bureau de vote et n'a pas encore vu arriver un seul des 400 électeurs inscrits sur son registre.
En raison de tensions et de violences persistantes dans le pays, particulièrement dans l'Ouest, l'armée, soutenue par les Nations unies, a été mobilisée pour assurer la sécurité du vote.
"Nous avons déployé quelque 25.000 soldats sur le terrain pour parer à toute éventualité", a annoncé à la presse le ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi. "Nous avons fermé nos frontières à l'ouest du pays pour éviter tout incident tout en renforçant notre dispositif de sécurité".
A Gagnoa, ville natale de Gbagbo, dans l'Ouest, les tensions restaient palpables au sujet du transfert à La Haye de l'ex-président.
"Des SMS circulent dans la région pour demander aux gens de ne pas voter", a rapporté Joël Zadi, qui vit à la périphérie de Gagnoa.
Au total, près d'un millier de candidats briguent les 255 sièges de l'Assemblée nationale, selon les chiffres de la commission électorale.
Les résultats du scrutin sont attendus dans le courant de la semaine.
C'est la première fois depuis onze ans que les électeurs ivoiriens élisent leur Parlement. Une sanglante guerre civile a divisé le pays entre Nord et Sud en 2002-2003, et des mois de violences ont suivi le scrutin présidentiel de la fin 2010.
Cinq millions d'électeurs étaient attendus dans les isoloirs mais à la mi-journée, la participation semblait poussive dans certains quartiers d'Abidjan, comme à Yopougon, bastion de l'ex-président Laurent Gbagbo, où les responsables faisaient état d'un taux de 25%.
Le chef de l'Etat a, pour sa part, invité les Ivoiriens à accomplir leur devoir électoral après avoir voté dans un bureau de la capitale économique.
"J'aimerais demander à mes compatriotes d'aller voter pour leurs candidats aux législatives, cette assemblée a un rôle essentiel à jouer. Nous allons poursuivre le processus électoral en mars ou avril 2012 avec des scrutins municipaux et régionaux", a-t-il dit.
Alassane Ouattara a remporté en novembre 2010 le second tour de l'élection présidentielle mais le chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo avait refusé le verdict des urnes. Ouattara a dû attendre le 11 avril de cette année pour renverser et arrêter son rival avec l'appui des Nations unies et de la France.
La coalition pro-Ouattara, qui réunit son Rassemblement des républicains (RDR) et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), devrait s'imposer sans difficulté lors de ces législatives, d'autant que les partisans de Laurent Gbagbo, aujourd'hui traduit devant la Cour pénale internationale de La Haye pour crimes contre l'humanité, sont divisés.
CANDIDATS "DÉSÉTIQUETÉS"
Le parti de l'ancien président, le Front populaire ivoirien (FPI), se disant victime de discrimination de la part du nouveau pouvoir, a appelé à boycotter le scrutin.
Une dizaine de ses membres ont rejeté cette consigne et se présentent comme candidats indépendants "désétiquetés", ce qui leur a valu d'être exclu du FPI.
A Yopougon, dans le nord d'Abidjan, les électeurs arrivaient au compte-goutte dans certains bureau de vote à la mi-journée. D'autres étaient encore déserts.
"Tout est calme, nous attendons les électeurs", a déclaré Vanessa N'Dri, qui supervise un bureau de vote et n'a pas encore vu arriver un seul des 400 électeurs inscrits sur son registre.
En raison de tensions et de violences persistantes dans le pays, particulièrement dans l'Ouest, l'armée, soutenue par les Nations unies, a été mobilisée pour assurer la sécurité du vote.
"Nous avons déployé quelque 25.000 soldats sur le terrain pour parer à toute éventualité", a annoncé à la presse le ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi. "Nous avons fermé nos frontières à l'ouest du pays pour éviter tout incident tout en renforçant notre dispositif de sécurité".
A Gagnoa, ville natale de Gbagbo, dans l'Ouest, les tensions restaient palpables au sujet du transfert à La Haye de l'ex-président.
"Des SMS circulent dans la région pour demander aux gens de ne pas voter", a rapporté Joël Zadi, qui vit à la périphérie de Gagnoa.
Au total, près d'un millier de candidats briguent les 255 sièges de l'Assemblée nationale, selon les chiffres de la commission électorale.
Les résultats du scrutin sont attendus dans le courant de la semaine.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire