"La liberté de conscience et la laïcité de l'Etat doivent être protégées quoi qu'il en coûte", a déclaré dimanche le ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand, alors que les manifestations se poursuivent à Paris contre la pièce de théâtre "Golgota Picnic", jugée blasphématoire.
Plusieurs milliers de personnes, environ 2.000 selon la préfecture de police, ont défilé dimanche à Paris jusqu'au théâtre du Rond-Point, dans le VIIIe arrondissement, où se joue la pièce de l'argentin Rodrigo Garcia. Un autre défilé, moins important, a dénoncé dans le même temps "l'ordre moral" défendu par les catholiques traditionalistes de l'institut Civitas.
"Golgota Picnic", un spectacle autour de la figure du Christ, est "une injure" à la chrétienté, selon Civitas.
"Je ne sais pas ce que c'est que cette notion de blasphème. On est dans un pays laïque et chacun a le droit de soutenir ses opinions", a déclaré sur Canal+ Frédéric Mitterrand, qui a précisé ne pas avoir vu la pièce de théâtre.
"Je suis très attaché à la tradition chrétienne dans notre pays. En tant que ministre de la Culture, je soutiens tous les maires qui me demandent de les aider à reconstruire leur chapelle, etc.", a-t-il expliqué.
"Mais en même temps, je suis de tradition républicaine, donc je trouve que la liberté de conscience et la laïcité de l'Etat doivent être protégés quoi qu'il en coûte", a souligné le ministre.
Plusieurs milliers de personnes, environ 2.000 selon la préfecture de police, ont défilé dimanche à Paris jusqu'au théâtre du Rond-Point, dans le VIIIe arrondissement, où se joue la pièce de l'argentin Rodrigo Garcia. Un autre défilé, moins important, a dénoncé dans le même temps "l'ordre moral" défendu par les catholiques traditionalistes de l'institut Civitas.
"Golgota Picnic", un spectacle autour de la figure du Christ, est "une injure" à la chrétienté, selon Civitas.
"Je ne sais pas ce que c'est que cette notion de blasphème. On est dans un pays laïque et chacun a le droit de soutenir ses opinions", a déclaré sur Canal+ Frédéric Mitterrand, qui a précisé ne pas avoir vu la pièce de théâtre.
"Je suis très attaché à la tradition chrétienne dans notre pays. En tant que ministre de la Culture, je soutiens tous les maires qui me demandent de les aider à reconstruire leur chapelle, etc.", a-t-il expliqué.
"Mais en même temps, je suis de tradition républicaine, donc je trouve que la liberté de conscience et la laïcité de l'Etat doivent être protégés quoi qu'il en coûte", a souligné le ministre.
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