Dominique de Villepin a répliqué mercredi avec virulence aux accusations de division portées par l'UMP, reprochant à Nicolas Sarkozy d'avoir divisé et stigmatisé les Français depuis quatre ans et demi. "Il ne faut pas se foutre du monde", a-t-il lancé.
Invité de RMC Info et BFM TV, l'ancien Premier ministre, qui a pris de court l'Elysée en annonçant dimanche sa candidature à l'élection présidentielle, a par ailleurs fustigé le "mépris" de Luc Chatel, qui a ironisé mardi sur son isolement en rebaptisant son parti "République solitaire".
"Luc Chatel, je l'aime bien, je l'ai aidé à rentrer en politique. Honnêtement, ce n'est pas digne du ministre de l'Education nationale d'aller faire des jeux de mots comme ça, sur le nom d'un mouvement", a commenté Dominique de Villepin.
"Ce n'est pas digne. Dans la politique, on peut ne pas être d'accord, mais on doit y mettre, au coeur, le respect. Qu'est-ce que c'est que ce mépris, et au nom de quoi un jeune élu se permet comme cela de renvoyer un aîné? Un peu de respect", a lancé le fondateur de République solidaire.
Le vice-président de l'UMP Brice Hortefeux, un proche du président sortant, a quant à lui mis en garde Dominique de Villepin sur RTL, affirmant que "l'union nationale ne passe pas par la division électorale".
L'ancien ministre des Affaires étrangères, qui a critiqué mardi la "navigation à vue" de Nicolas Sarkozy depuis 2007, appelle à une "union nationale", un rassemblement au-delà des partis pour juguler la crise.
"Si je restais dans le même registre, je pourrais dire que je ne crois pas que nous ayons navigué à vue, mais en revanche je suis certain qu'il est resté à quai", a répondu Brice Hortefeux.
"L'élection présidentielle mérite autre chose", a-t-il estimé.
"UN APPÉTIT FORMIDABLE"
Réplique de Dominique de Villepin : "Mais qui a divisé les Français depuis quatre ans et demi? Là aussi, il ne faut pas se foutre du monde".
"Que Brice Hortefeux relise ses classiques, qu'il relise ces quatre années, qu'il revoie les déclarations, qu'il revoie en profondeur le discours de Grenoble", a-t-il poursuivi en référence à l'allocution prononcée le 30 juillet 2010 par Nicolas Sarkozy en Isère, où il avait notamment dénoncé une "immigration insuffisamment régulée" et annoncé le démantèlement de campements de Roms.
"Qu'est-ce qui s'est passé en France depuis quatre ans et demi?", s'est interrogé Dominique de Villepin.
"A chaque fois, le gouvernement a choisi de diviser, de stigmatiser pour soi-disant éviter la montée des extrêmes. Ce n'est pas l'idée que je me fais de la France", a-t-il ajouté.
L'UMP, qui espère encore un possible ralliement de Dominique de Villepin ou son renoncement avant l'échéance ultime, est prévenue : "J'ai un enthousiasme et un appétit formidable pour cette élection".
"Je veux bousculer le jeu politique. Les Français veulent du changement, ils vont en avoir", a-t-il assuré.
Il a accusé au passage Nicolas Sarkozy d'avoir fomenté l'échec de son projet le plus controversé, le "contrat première embauche", retiré au printemps 2006 après une vaste mobilisation étudiante.
"C'est Nicolas Sarkozy qui a fait capoter le CPE, beaucoup plus que la rue", a-t-il soutenu.
Dominique de Villepin a expliqué avoir pris la décision de se présenter pour 2012 il y "à peu près deux ou trois mois" au vu de "cinq années d'échec".
Il a affirmé que République solidaire, qui revendique 30.000 bénévoles, commençait à recevoir "des dons comme nous n'en avons jamais reçus".
Invité de RMC Info et BFM TV, l'ancien Premier ministre, qui a pris de court l'Elysée en annonçant dimanche sa candidature à l'élection présidentielle, a par ailleurs fustigé le "mépris" de Luc Chatel, qui a ironisé mardi sur son isolement en rebaptisant son parti "République solitaire".
"Luc Chatel, je l'aime bien, je l'ai aidé à rentrer en politique. Honnêtement, ce n'est pas digne du ministre de l'Education nationale d'aller faire des jeux de mots comme ça, sur le nom d'un mouvement", a commenté Dominique de Villepin.
"Ce n'est pas digne. Dans la politique, on peut ne pas être d'accord, mais on doit y mettre, au coeur, le respect. Qu'est-ce que c'est que ce mépris, et au nom de quoi un jeune élu se permet comme cela de renvoyer un aîné? Un peu de respect", a lancé le fondateur de République solidaire.
Le vice-président de l'UMP Brice Hortefeux, un proche du président sortant, a quant à lui mis en garde Dominique de Villepin sur RTL, affirmant que "l'union nationale ne passe pas par la division électorale".
L'ancien ministre des Affaires étrangères, qui a critiqué mardi la "navigation à vue" de Nicolas Sarkozy depuis 2007, appelle à une "union nationale", un rassemblement au-delà des partis pour juguler la crise.
"Si je restais dans le même registre, je pourrais dire que je ne crois pas que nous ayons navigué à vue, mais en revanche je suis certain qu'il est resté à quai", a répondu Brice Hortefeux.
"L'élection présidentielle mérite autre chose", a-t-il estimé.
"UN APPÉTIT FORMIDABLE"
Réplique de Dominique de Villepin : "Mais qui a divisé les Français depuis quatre ans et demi? Là aussi, il ne faut pas se foutre du monde".
"Que Brice Hortefeux relise ses classiques, qu'il relise ces quatre années, qu'il revoie les déclarations, qu'il revoie en profondeur le discours de Grenoble", a-t-il poursuivi en référence à l'allocution prononcée le 30 juillet 2010 par Nicolas Sarkozy en Isère, où il avait notamment dénoncé une "immigration insuffisamment régulée" et annoncé le démantèlement de campements de Roms.
"Qu'est-ce qui s'est passé en France depuis quatre ans et demi?", s'est interrogé Dominique de Villepin.
"A chaque fois, le gouvernement a choisi de diviser, de stigmatiser pour soi-disant éviter la montée des extrêmes. Ce n'est pas l'idée que je me fais de la France", a-t-il ajouté.
L'UMP, qui espère encore un possible ralliement de Dominique de Villepin ou son renoncement avant l'échéance ultime, est prévenue : "J'ai un enthousiasme et un appétit formidable pour cette élection".
"Je veux bousculer le jeu politique. Les Français veulent du changement, ils vont en avoir", a-t-il assuré.
Il a accusé au passage Nicolas Sarkozy d'avoir fomenté l'échec de son projet le plus controversé, le "contrat première embauche", retiré au printemps 2006 après une vaste mobilisation étudiante.
"C'est Nicolas Sarkozy qui a fait capoter le CPE, beaucoup plus que la rue", a-t-il soutenu.
Dominique de Villepin a expliqué avoir pris la décision de se présenter pour 2012 il y "à peu près deux ou trois mois" au vu de "cinq années d'échec".
Il a affirmé que République solidaire, qui revendique 30.000 bénévoles, commençait à recevoir "des dons comme nous n'en avons jamais reçus".
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