"Assez d'ego, assez d'états d'âme", a déclaré mercredi le vice-président de l'UMP Brice Hortefeux, qui a clairement signifié que François Fillon serait investi à Paris pour les élections législatives de 2012 malgré la résistance de Rachida Dati.
L'ex-ministre de la Justice, députée européenne et maire du VIIe arrondissement de Paris, s'est exposée aux vives critiques de son camp, voire à la disgrâce, en déclarant dans une lettre ouverte publiée lundi dans Le Monde que la venue du Premier ministre dans la capitale était "une faute triste".
Cette nouvelle attaque de Rachida Dati, qui convoite bec et ongles la 2e circonscription englobant une partie des Ve, VIe et VIIe arrondissements parisiens, est l'initiative de trop pour nombre de responsables de l'UMP dont certains ont évoqué une mesure d'exclusion du parti présidentiel.
"Assez d'ego, assez d'états d'âme, assez de petites ambitions contrariées", a déclaré Brice Hortefeux sur RTL.
"François Fillon a décidé courageusement de renoncer à une implantation solide et ancienne dans la Sarthe pour venir à Paris. C'est une bonne nouvelle pour Paris, c'est une bonne nouvelle pour les Parisiens", a-t-il souligné.
Vice-président de la commission d'investiture de l'UMP, Brice Hortefeux a précisé que Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, Jean-Claude Gaudin, président de la commission d'investiture et lui-même, était "heureux" de la candidature de François Fillon.
"C'est ce que je souhaite et c'est ce que nous proposerons", a-t-il dit.
L'UMP s'est donné jusqu'au 11 janvier pour arrêter les investitures dans les 577 circonscriptions législatives. Un conseil national scellera cette liste le 28 janvier.
VILLEPIN COMPREND RACHIDA DATI
Le président UMP de l'Assemblée, Bernard Accoyer, a conseillé à Rachida Dati de se concentrer sur ses missions.
"Qu'elle travaille, qu'elle fasse son travail de députée européenne", a-t-il déclaré mercredi sur Canal+.
Rejetant "les mesures d'exclusion, de sanction", il a souhaité que la querelle entre le Premier ministre et la maire du VIIe arrondissement se règle par "le dialogue".
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, désormais en campagne pour l'élection présidentielle, a dit "comprendre" la réaction de Rachida Dati sur RMC Info et BFM TV.
"Tout à coup, toc, toc, c'est le Premier ministre qui débarque avec son parachute. C'est honnêtement digne des intouchables. Ce n'est pas acceptable", a-t-il commenté.
"Rachida Dati fait partie d'une famille politique. Alors est-ce que dans une famille politique, on doit dire "Amen' à tout, même au Bon Dieu, quand il arrive et s'installe sur vos plates-bandes?", a-t-il lancé.
"Je comprends la réaction de Rachida Dati et je vous promets que depuis 30 ans, j'aurais pu me faire élire tous les cinq ans avec la méthode de François Fillon", a ajouté Dominique de Villepin.
François Fillon devancerait largement Rachida Dati s'ils étaient opposés, tous deux sous les couleurs de l'UMP, dans la 2e circonscription de Paris, selon un sondage Ifop paru dans Le Journal du Dimanche.
D'après cette enquête, la première depuis que le Premier ministre a annoncé en octobre sa décision de se présenter aux élections législatives à Paris, il obtiendrait 39% des voix contre 8% à l'ancienne ministre de la Justice.
L'ex-ministre de la Justice, députée européenne et maire du VIIe arrondissement de Paris, s'est exposée aux vives critiques de son camp, voire à la disgrâce, en déclarant dans une lettre ouverte publiée lundi dans Le Monde que la venue du Premier ministre dans la capitale était "une faute triste".
Cette nouvelle attaque de Rachida Dati, qui convoite bec et ongles la 2e circonscription englobant une partie des Ve, VIe et VIIe arrondissements parisiens, est l'initiative de trop pour nombre de responsables de l'UMP dont certains ont évoqué une mesure d'exclusion du parti présidentiel.
"Assez d'ego, assez d'états d'âme, assez de petites ambitions contrariées", a déclaré Brice Hortefeux sur RTL.
"François Fillon a décidé courageusement de renoncer à une implantation solide et ancienne dans la Sarthe pour venir à Paris. C'est une bonne nouvelle pour Paris, c'est une bonne nouvelle pour les Parisiens", a-t-il souligné.
Vice-président de la commission d'investiture de l'UMP, Brice Hortefeux a précisé que Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, Jean-Claude Gaudin, président de la commission d'investiture et lui-même, était "heureux" de la candidature de François Fillon.
"C'est ce que je souhaite et c'est ce que nous proposerons", a-t-il dit.
L'UMP s'est donné jusqu'au 11 janvier pour arrêter les investitures dans les 577 circonscriptions législatives. Un conseil national scellera cette liste le 28 janvier.
VILLEPIN COMPREND RACHIDA DATI
Le président UMP de l'Assemblée, Bernard Accoyer, a conseillé à Rachida Dati de se concentrer sur ses missions.
"Qu'elle travaille, qu'elle fasse son travail de députée européenne", a-t-il déclaré mercredi sur Canal+.
Rejetant "les mesures d'exclusion, de sanction", il a souhaité que la querelle entre le Premier ministre et la maire du VIIe arrondissement se règle par "le dialogue".
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, désormais en campagne pour l'élection présidentielle, a dit "comprendre" la réaction de Rachida Dati sur RMC Info et BFM TV.
"Tout à coup, toc, toc, c'est le Premier ministre qui débarque avec son parachute. C'est honnêtement digne des intouchables. Ce n'est pas acceptable", a-t-il commenté.
"Rachida Dati fait partie d'une famille politique. Alors est-ce que dans une famille politique, on doit dire "Amen' à tout, même au Bon Dieu, quand il arrive et s'installe sur vos plates-bandes?", a-t-il lancé.
"Je comprends la réaction de Rachida Dati et je vous promets que depuis 30 ans, j'aurais pu me faire élire tous les cinq ans avec la méthode de François Fillon", a ajouté Dominique de Villepin.
François Fillon devancerait largement Rachida Dati s'ils étaient opposés, tous deux sous les couleurs de l'UMP, dans la 2e circonscription de Paris, selon un sondage Ifop paru dans Le Journal du Dimanche.
D'après cette enquête, la première depuis que le Premier ministre a annoncé en octobre sa décision de se présenter aux élections législatives à Paris, il obtiendrait 39% des voix contre 8% à l'ancienne ministre de la Justice.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire