Marie Dedieu, la Française qui avait été enlevée le 1er octobre au Kenya par des ravisseurs somaliens, est décédée, a annoncé mercredi le ministère français des Affaires étrangères. Les autorités françaises ne sont pas en mesure pour l'heure de préciser la date et les circonstances de son décès, déclare le Quai d'Orsay dans un communiqué.
Mais de source diplomatique française, on souligne que Marie Dedieu, âgée de 66 ans, qui était handicapée et souffrait d'un cancer et d'insuffisance cardiaque, est probablement morte faute de pouvoir disposer des médicaments sans lesquels elle ne pouvait pas vivre plus de quelques jours.
Elle s'était installée il y a quinze ans près de Lamu, une région touristique dans le nord du Kenya et, selon un diplomate français, elle n'avait pas été enlevée par hasard mais avait été "ciblée". Elle était détenue en Somalie et ne disposait pas semble-t-il de chaise roulante.
"L'état de santé de Mme Dedieu, l'incertitude sur les conditions de sa détention, le fait que les ravisseurs aient probablement refusé de lui remettre les médicaments que nous lui avons envoyés, nous conduisent à craindre que cette issue tragique soit malheureusement la plus vraisemblable", déclare le Quai d'Orsay.
Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré à l'issue du conseil des ministres que la France avait tenté de lui faire parvenir des médicaments "par quatre canaux différents", sans succès.
"ÉMOTION" DE SARKOZY
Nicolas Sarkozy s'est exprimé "longuement" sur cette nouvelle au conseil des ministres, durant lequel il est apparu "très ému", a rapporté Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, au sortir de l'Elysée.
"Le conseil des ministres a été bouleversé par cette annonce, qui est quasiment assurée, même si nous n'avons pas la dépouille de Mme Dedieu", a dit Alain Juppé aux journalistes.
"Mme Dedieu était une femme de 66 ans, malade d'un cancer, tétraplégique, c'est donc une acte d'une barbarie, d'une violence et d'une brutalité inqualifiables que nous condamnons avec la plus grande fermeté, une grande émotion et une grande tristesse", a-t-il ajouté.
Son compagnon au Kenya, John Lepapa, était sous le choc.
"C'était une soeur, une mère et une amie. J'allais l'épouser", a-t-il dit à Reuters TV.
"J'avais tellement espéré revoir Marie grâce à la décision rapide du gouvernement kenyan d'envoyer des soldats en Somalie", a-t-il témoigné par téléphone depuis Amboseli, dans le sud du Kenya.
"Le seul moyen pour le gouvernement kényan de lui témoigner du respect est de repousser les militants et de faire en sorte qu'ils ne puissent pas plus jamais perpétrer un autre kidnapping dans le nord du Kenya", a-t-il ajouté.
Les ravisseurs somaliens, armés, sont soupçonnés d'être des insurgés islamistes.
Les forces armées kényanes sont entrées en Somalie et le gouvernement de Mogadiscio mène également avec les troupes de l'Union africaine, qui sont formées par la France en Ouganda, une opération pour chasser les insurgés islamistes.
Quand la nouvelle de l'enlèvement de Marie Dedieu a été connue, la France a envoyé un avion dans la région et un navire espagnol de la flottille "Atalante", qui tente de mettre fin aux actes de piraterie dans la zone, s'est détourné.
Mais de source diplomatique française, on souligne que Marie Dedieu, âgée de 66 ans, qui était handicapée et souffrait d'un cancer et d'insuffisance cardiaque, est probablement morte faute de pouvoir disposer des médicaments sans lesquels elle ne pouvait pas vivre plus de quelques jours.
Elle s'était installée il y a quinze ans près de Lamu, une région touristique dans le nord du Kenya et, selon un diplomate français, elle n'avait pas été enlevée par hasard mais avait été "ciblée". Elle était détenue en Somalie et ne disposait pas semble-t-il de chaise roulante.
"L'état de santé de Mme Dedieu, l'incertitude sur les conditions de sa détention, le fait que les ravisseurs aient probablement refusé de lui remettre les médicaments que nous lui avons envoyés, nous conduisent à craindre que cette issue tragique soit malheureusement la plus vraisemblable", déclare le Quai d'Orsay.
Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré à l'issue du conseil des ministres que la France avait tenté de lui faire parvenir des médicaments "par quatre canaux différents", sans succès.
"ÉMOTION" DE SARKOZY
Nicolas Sarkozy s'est exprimé "longuement" sur cette nouvelle au conseil des ministres, durant lequel il est apparu "très ému", a rapporté Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, au sortir de l'Elysée.
"Le conseil des ministres a été bouleversé par cette annonce, qui est quasiment assurée, même si nous n'avons pas la dépouille de Mme Dedieu", a dit Alain Juppé aux journalistes.
"Mme Dedieu était une femme de 66 ans, malade d'un cancer, tétraplégique, c'est donc une acte d'une barbarie, d'une violence et d'une brutalité inqualifiables que nous condamnons avec la plus grande fermeté, une grande émotion et une grande tristesse", a-t-il ajouté.
Son compagnon au Kenya, John Lepapa, était sous le choc.
"C'était une soeur, une mère et une amie. J'allais l'épouser", a-t-il dit à Reuters TV.
"J'avais tellement espéré revoir Marie grâce à la décision rapide du gouvernement kenyan d'envoyer des soldats en Somalie", a-t-il témoigné par téléphone depuis Amboseli, dans le sud du Kenya.
"Le seul moyen pour le gouvernement kényan de lui témoigner du respect est de repousser les militants et de faire en sorte qu'ils ne puissent pas plus jamais perpétrer un autre kidnapping dans le nord du Kenya", a-t-il ajouté.
Les ravisseurs somaliens, armés, sont soupçonnés d'être des insurgés islamistes.
Les forces armées kényanes sont entrées en Somalie et le gouvernement de Mogadiscio mène également avec les troupes de l'Union africaine, qui sont formées par la France en Ouganda, une opération pour chasser les insurgés islamistes.
Quand la nouvelle de l'enlèvement de Marie Dedieu a été connue, la France a envoyé un avion dans la région et un navire espagnol de la flottille "Atalante", qui tente de mettre fin aux actes de piraterie dans la zone, s'est détourné.
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