Le second tour de la primaire qui désignera le candidat socialiste pour la présidentielle de 2012 opposera dimanche François Hollande et Martine Aubry dans un climat tendu par les flèches de fin de campagne.
La participation et le report des voix constitueront les clés du scrutin où sont attendus entre 2 et 3 millions de votants.
Favori des sondages, le député de Corrèze a reçu vendredi un soutien de poids en la personne de troisième homme de la compétition, Arnaud Montebourg, qui ne donne pas de consigne de vote mais qui votera pour lui.
Tenant d'une "gauche qui apaise", François Hollande avait déjà obtenu l'appui des trois autres candidats du premier tour, Ségolène Royal, Manuel Valls et Jean-Michel Baylet.
Martine Aubry, qui prône une "gauche forte", n'a donc reçu l'appui d'aucun des battus du premier tour et apparaît désormais isolée, bien que l'écart dans les sondages se soit réduit ces derniers jours.
Compte tenu des tensions, la Haute autorité chargée du bon déroulement du scrutin a lancé un appel au calme en demandant aux candidats d'"éviter les pièges du dénigrement et l'inévitable enchaînement des polémiques".
"Toute stigmatisation de l'un ou de l'autre revient à blesser une partie de l'électorat des primaires", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Pour contrer la dynamique du rassemblement engagée par son rival, Martine Aubry a déclenché les hostilités vendredi en présentant François Hollande comme le candidat du "système".
LABEL LE PEN ?
"Le système s'est créé son candidat et nous a matraqués de sondages", a-t-elle déclaré au quotidien 20 Minutes, estimant que son adversaire était "plus facile à battre pour Sarkozy".
Les proches du député de Corrèze lui ont aussitôt reproché d'utiliser le vocabulaire de la présidente du Front national Marine Le Pen.
Vincent Peillon, député européen PS et soutien de François Hollande, a ainsi estimé que Martine Aubry, "la première secrétaire la plus mal élue de toute l'histoire du parti socialiste", avait "le label Marine Le Pen".
"Le vocabulaire de Le Pen n'a pas droit de cité entre candidats socialistes", a renchéri François Rebsamen, maire de Dijon et soutien de François Hollande.
"Ca suffit ! Je ne veux pas qu'on utilise les mots de la droite, voire de l'extrême droite", a dit de son côté Manuel Valls, cité par Libération.
Les partisans du député de Corrèze estiment que ces flèches de fin de campagne menacent le processus de rassemblement censé débuter dès l'annonce du résultat du second tour.
Pour sa défense, Martine Aubry accuse François Hollande, samedi dans Le Parisien, d'avoir repris le premier "les mots de la droite" lorsqu'il l'a assimilée au milieu de la semaine à une gauche "sectaire et dure".
Ses proches ont relativisé la portée des attaques, soulignant qu'au début de la campagne, la maire de Lille était accusée d'être une "candidate de substitution".
"Ce qui se passe, c'est du chamallow guimauve par rapport au duel entre Hillary Clinton et Barack Obama qui, malgré sa violence, ne les a pas empêchés de se retrouver après la primaire démocrate de 2008 puis de gouverner ensemble", dit Christophe Borgel, secrétaire national du PS, dans Le Monde.fr.
La participation et le report des voix constitueront les clés du scrutin où sont attendus entre 2 et 3 millions de votants.
Favori des sondages, le député de Corrèze a reçu vendredi un soutien de poids en la personne de troisième homme de la compétition, Arnaud Montebourg, qui ne donne pas de consigne de vote mais qui votera pour lui.
Tenant d'une "gauche qui apaise", François Hollande avait déjà obtenu l'appui des trois autres candidats du premier tour, Ségolène Royal, Manuel Valls et Jean-Michel Baylet.
Martine Aubry, qui prône une "gauche forte", n'a donc reçu l'appui d'aucun des battus du premier tour et apparaît désormais isolée, bien que l'écart dans les sondages se soit réduit ces derniers jours.
Compte tenu des tensions, la Haute autorité chargée du bon déroulement du scrutin a lancé un appel au calme en demandant aux candidats d'"éviter les pièges du dénigrement et l'inévitable enchaînement des polémiques".
"Toute stigmatisation de l'un ou de l'autre revient à blesser une partie de l'électorat des primaires", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Pour contrer la dynamique du rassemblement engagée par son rival, Martine Aubry a déclenché les hostilités vendredi en présentant François Hollande comme le candidat du "système".
LABEL LE PEN ?
"Le système s'est créé son candidat et nous a matraqués de sondages", a-t-elle déclaré au quotidien 20 Minutes, estimant que son adversaire était "plus facile à battre pour Sarkozy".
Les proches du député de Corrèze lui ont aussitôt reproché d'utiliser le vocabulaire de la présidente du Front national Marine Le Pen.
Vincent Peillon, député européen PS et soutien de François Hollande, a ainsi estimé que Martine Aubry, "la première secrétaire la plus mal élue de toute l'histoire du parti socialiste", avait "le label Marine Le Pen".
"Le vocabulaire de Le Pen n'a pas droit de cité entre candidats socialistes", a renchéri François Rebsamen, maire de Dijon et soutien de François Hollande.
"Ca suffit ! Je ne veux pas qu'on utilise les mots de la droite, voire de l'extrême droite", a dit de son côté Manuel Valls, cité par Libération.
Les partisans du député de Corrèze estiment que ces flèches de fin de campagne menacent le processus de rassemblement censé débuter dès l'annonce du résultat du second tour.
Pour sa défense, Martine Aubry accuse François Hollande, samedi dans Le Parisien, d'avoir repris le premier "les mots de la droite" lorsqu'il l'a assimilée au milieu de la semaine à une gauche "sectaire et dure".
Ses proches ont relativisé la portée des attaques, soulignant qu'au début de la campagne, la maire de Lille était accusée d'être une "candidate de substitution".
"Ce qui se passe, c'est du chamallow guimauve par rapport au duel entre Hillary Clinton et Barack Obama qui, malgré sa violence, ne les a pas empêchés de se retrouver après la primaire démocrate de 2008 puis de gouverner ensemble", dit Christophe Borgel, secrétaire national du PS, dans Le Monde.fr.
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