François Hollande, arrivé en tête du premier tour de la primaire socialiste, souhaite que le vainqueur du second tour, dimanche prochain, l'emporte avec une large avance.
"Je veux que la victoire soit claire, soit nette", a-t-il dit mercredi sur France 2, où il débattra à 20h35 avec sa rivale pour l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2012, Martine Aubry.
"Il faut choisir celui ou celle qui sera le prochain président de la République avec toute la force nécessaire", a-t-il ajouté.
S'il souhaite naturellement l'emporter, le député de Corrèze, qui dit espérer une forte participation, reste prudent.
"Je ne vais pas vous dire que je suis dans une confiance absolue", a-t-il dit. "Il faut qu'il y ait le plus d'électeurs possibles."
François Hollande a dit en outre qu'il répondrait à Arnaud Montebourg, l'arbitre de cette primaire qui a écrit mardi une lettre ouverte aux deux finalistes pour leur demander de prendre position sur son programme anti-mondialisation.
"Ce que m'a écrit Arnaud Montebourg, je vais y répondre", a dit François Hollande. "La mondialisation, c'est quand même une inquiétude. Je vais répondre sur ce que moi, je ferai si je suis président de la République, je vais être le plus précis possible."
Interrogé sur qui Arnaud Montebourg choisirait de soutenir, François Hollande a répondu: "Il fera ce qu'il pensera devoir faire".
AUBRY SE DIT PROCHE DE MONTEBOURG
Martine Aubry a dit mercredi qu'elle aussi répondrait à Arnaud Montebourg et a déclaré se sentir proche des positions de ce dernier, sauf sur le protectionnisme.
"Arnaud Montebourg propose à 90% ce que je propose, mais avec des mots différents", a-t-elle dit sur RMC et BFM TV, avant de marquer sa différence sur le volet du protectionnisme: "Le protectionnisme, ça veut dire fermer les frontières, ça ne fonctionne pas", a-t-elle dit.
François Hollande a dit souhaiter un débat élégant avec Martine Aubry : "Je souhaite que ce soit un débat", a-t-il dit. "Je n'ai qu'un adversaire, c'est Nicolas Sarkozy. Dans ce débat, je souhaite convaincre les Français, je ne souhaite pas dénoncer ou dévaloriser ma rivale."
Martine Aubry a dit, elle aussi, que son seul adversaire était Nicolas Sarkozy mais n'a pu s'empêcher d'adresser une pique à François Hollande, qu'elle a accusé d'avoir "changé d'avis plusieurs fois ces dernier mois."
"Face à une droite dure, face à une crise qui dure, il ne faut pas une gauche molle, il faut une gauche forte", a répété la maire de Lille. "Moi, je pense incarner cette gauche forte."
Martine Aubry a tenu à saluer le succès de la primaire socialiste et a estimé que la droite ne pourrait que s'en inspirer.
"Ca a révolutionné la vie politique française", a-t-elle dit. "Je pense que même la droite sera obligée de le faire."
"Je veux que la victoire soit claire, soit nette", a-t-il dit mercredi sur France 2, où il débattra à 20h35 avec sa rivale pour l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2012, Martine Aubry.
"Il faut choisir celui ou celle qui sera le prochain président de la République avec toute la force nécessaire", a-t-il ajouté.
S'il souhaite naturellement l'emporter, le député de Corrèze, qui dit espérer une forte participation, reste prudent.
"Je ne vais pas vous dire que je suis dans une confiance absolue", a-t-il dit. "Il faut qu'il y ait le plus d'électeurs possibles."
François Hollande a dit en outre qu'il répondrait à Arnaud Montebourg, l'arbitre de cette primaire qui a écrit mardi une lettre ouverte aux deux finalistes pour leur demander de prendre position sur son programme anti-mondialisation.
"Ce que m'a écrit Arnaud Montebourg, je vais y répondre", a dit François Hollande. "La mondialisation, c'est quand même une inquiétude. Je vais répondre sur ce que moi, je ferai si je suis président de la République, je vais être le plus précis possible."
Interrogé sur qui Arnaud Montebourg choisirait de soutenir, François Hollande a répondu: "Il fera ce qu'il pensera devoir faire".
AUBRY SE DIT PROCHE DE MONTEBOURG
Martine Aubry a dit mercredi qu'elle aussi répondrait à Arnaud Montebourg et a déclaré se sentir proche des positions de ce dernier, sauf sur le protectionnisme.
"Arnaud Montebourg propose à 90% ce que je propose, mais avec des mots différents", a-t-elle dit sur RMC et BFM TV, avant de marquer sa différence sur le volet du protectionnisme: "Le protectionnisme, ça veut dire fermer les frontières, ça ne fonctionne pas", a-t-elle dit.
François Hollande a dit souhaiter un débat élégant avec Martine Aubry : "Je souhaite que ce soit un débat", a-t-il dit. "Je n'ai qu'un adversaire, c'est Nicolas Sarkozy. Dans ce débat, je souhaite convaincre les Français, je ne souhaite pas dénoncer ou dévaloriser ma rivale."
Martine Aubry a dit, elle aussi, que son seul adversaire était Nicolas Sarkozy mais n'a pu s'empêcher d'adresser une pique à François Hollande, qu'elle a accusé d'avoir "changé d'avis plusieurs fois ces dernier mois."
"Face à une droite dure, face à une crise qui dure, il ne faut pas une gauche molle, il faut une gauche forte", a répété la maire de Lille. "Moi, je pense incarner cette gauche forte."
Martine Aubry a tenu à saluer le succès de la primaire socialiste et a estimé que la droite ne pourrait que s'en inspirer.
"Ca a révolutionné la vie politique française", a-t-elle dit. "Je pense que même la droite sera obligée de le faire."
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