Les laboratoires Servier ont démenti mercredi avoir su depuis plus de 40 ans que le Mediator, présenté comme un antidiabétique, était avant tout un coupe-faim.
Le Canard enchaîné affirme dans sa dernière édition que Servier décrivait "l'activité anorexigène" de sa molécule dans un brevet déposé en 1967 pour le marché américain.
Servier répond n'avoir constaté des effets anorexigènes du médicament uniquement sur les animaux.
"Contrairement à ce qu'affirme le Canard enchaîné, les laboratoires Servier n'ont jamais contesté l'existence d'un effet anorexigène chez l'animal", lit-on dans un communiqué de Servier.
"Bien au contraire, puisque de nombreuses études qu'ils ont publiées et financées font état de cette activité, notamment chez le rat et le chien", ajoute le texte.
"En revanche, aucune étude à ce jour, et encore moins antérieure au dossier d'autorisation de mise sur le marché de 1974, n'a démontré que le Mediator avait un effet anorexigène chez l'homme aux doses thérapeutiques indiquées par la notice", dit le laboratoire, qui dénonce de "nombreuses approximations" dans l'article de l'hebdomadaire satirique et se réserve le droit de solliciter un droit de réponse.
Le Mediator, médicament des laboratoires Servier, a provoqué la mort de 500 à 2.000 personnes, selon les études, pendant sa commercialisation en France entre 1976 et 2009.
Ce coupe-faim présenté comme un antidiabétique avait été laissé sur le marché bien longtemps après son interdiction dans d'autres pays comme l'Espagne ou les Etats-Unis et malgré de multiples alertes de certaines autorités sanitaires.
Le Canard enchaîné affirme dans sa dernière édition que Servier décrivait "l'activité anorexigène" de sa molécule dans un brevet déposé en 1967 pour le marché américain.
Servier répond n'avoir constaté des effets anorexigènes du médicament uniquement sur les animaux.
"Contrairement à ce qu'affirme le Canard enchaîné, les laboratoires Servier n'ont jamais contesté l'existence d'un effet anorexigène chez l'animal", lit-on dans un communiqué de Servier.
"Bien au contraire, puisque de nombreuses études qu'ils ont publiées et financées font état de cette activité, notamment chez le rat et le chien", ajoute le texte.
"En revanche, aucune étude à ce jour, et encore moins antérieure au dossier d'autorisation de mise sur le marché de 1974, n'a démontré que le Mediator avait un effet anorexigène chez l'homme aux doses thérapeutiques indiquées par la notice", dit le laboratoire, qui dénonce de "nombreuses approximations" dans l'article de l'hebdomadaire satirique et se réserve le droit de solliciter un droit de réponse.
Le Mediator, médicament des laboratoires Servier, a provoqué la mort de 500 à 2.000 personnes, selon les études, pendant sa commercialisation en France entre 1976 et 2009.
Ce coupe-faim présenté comme un antidiabétique avait été laissé sur le marché bien longtemps après son interdiction dans d'autres pays comme l'Espagne ou les Etats-Unis et malgré de multiples alertes de certaines autorités sanitaires.
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