samedi 2 juillet 2011

DSK quitte son appartement new-yorkais

DSK quitte son appartement new-yorkais

Au lendemain de la levée de son assignation à résidence, l'ancien patron du FMI Dominique Strauss-Kahn a quitté aujourd'hui en début d'après-midi sa résidence du quartier new-yorkais de Tribeca pour une destination inconnue.

La police et les gardes de sécurité avaient dispersé les journalistes sur le trottoir devant l'immeuble peu avant que l'ancien ministre français ne quitte son appartement aux environs de 14h dans une voiture noire.

On ignorait où l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) se rendait. Avec son femme Anne Sinclair, il résidait avant l'affaire dans une maison à Washington, où se trouve le siège du FMI. Peu après sa libération, il avait dîné avec son épouse dans un restaurant de l'Upper East Side à Manhattan.

Arrêté le 14 mai dernier à New York, Dominique Strauss-Kahn a été remis en liberté sans caution hier après la mise en cause de la crédibilité de sa victime présumée. Il reste toutefois accusé d'agression sexuelle sur la femme de chambre de son hôtel new-yorkais et a de nouveau rendez-vous avec la justice américaine le 18 juillet.

Les procureurs ont fait savoir au juge vendredi qu'ils avaient découvert des éléments fragilisant sérieusement la crédibilité de son accusatrice, une femme de chambre du Sofitel qui affirme qu'il a tenté de la violer le 14 mai. L'assignation à résidence de Dominique Strauss-Kahn a été levée dans la foulée et il a recouvré sa liberté de mouvement, même s'il n'a toujours pas le droit de quitter les Etats-Unis.

Le bureau du procureur de Manhattan a révélé vendredi que son accusatrice, une jeune femme de 32 ans d'origine guinéenne, aurait menti à plusieurs reprises, dans sa demande d'asile aux Etats-Unis en 2004, mais aussi dans ses déclarations fiscales. Selon les procureurs, elle avait déclaré avoir été victime d'un viol collectif en Guinée pour renforcer sa demande d'asile, mais elle a changé depuis de version et dit avoir été violée mais pas dans les conditions qu'elle avait rapportées initialement.
Son avocat Kenneth Thompson a expliqué que sa cliente était allée voir les procureurs pour leur dire la vérité. D'après lui, elle avait craint d'être expulsée si elle révélait qu'elle avait quitté son pays parce qu'elle avait été victime de mutilations génitales et ne voulait pas que sa fille, aujourd'hui âgée de 15 ans, vive la même chose.

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