Grèce : le deuxième plan d'aide à 110 milliards d'euros ?
Le Premier ministre grec Georges Papandréou a chiffré vendredi à environ 110 milliards d'euros le deuxième plan de sauvetage dont elle a besoin pour éviter la faillite, avant une semaine qui s'annonce cruciale dans la course contre la montre visant à éviter l'embrasement dans la zone euro.
Image d'archives © TF1
Le nouveau plan de sauvetage promis à la Grèce si elle adopte son programme d'austérité sera d'un montant "similaire" au premier décidé il y a an, qui s'élevait à 110 milliards d'euros, a indiqué vendredi le Premier ministre grec, Georges Papandréou. "Nous discutons de montants très, très importants" pour ce programme de soutien qui serait financé par la zone euro, le Fonds monétaire international et des créanciers privés du pays, a-t-il déclaré à l'issue d'un sommet de l'Union européenne à Bruxelles.
Le premier programme d'aide à la Grèce, déclenché au printemps 2010, était de 110 milliards d'euros de prêts sur trois ans. Il en reste actuellement la moitié de disponible, mais il est déjà clair que cela ne suffira pas pour remettre la Grèce sur les rails et la sauver de la faillite.
La participation des créanciers privés déterminante
Le montant final "dépendra de la participation des créanciers privés", banques et fonds d'investissement. Sous la pression de l'Allemagne, les pays européens ont engagé des négociations avec le secteur privé afin qu'il apporte une contribution sous une forme volontaire. Elle consistera à renouveler des prêts consentis à la Grèce lorsqu'ils arrivent à échéance.
La participation des créanciers privés déterminante
Le montant final "dépendra de la participation des créanciers privés", banques et fonds d'investissement. Sous la pression de l'Allemagne, les pays européens ont engagé des négociations avec le secteur privé afin qu'il apporte une contribution sous une forme volontaire. Elle consistera à renouveler des prêts consentis à la Grèce lorsqu'ils arrivent à échéance.
Ce second plan de sauvetage est conditionné par l'Europe et le FMI à l'adoption la semaine prochaine par le Parlement grec d'un nouveau programme d'austérité bouclé par le gouvernement de Georges Papandréou, sous la pression de ses bailleurs de fonds internationaux. Selon le Premier ministre, la nécessité de sauver le pays de la faillite "est comprise par une majorité au sein du Parlement grec". "Et bien sûr, le parlement grec décidera démocratiquement", a-t-il ajouté.
Papandréou appelle à un "consensus national"
Papandréou appelle à un "consensus national"
Georges Papandréou s'est félicité d'avoir obtenu la promesse de cette aide supplémentaire jeudi soir au premier jour du sommet européen. "Nous n'allons pas dépendre des marchés", s'est-il réjoui. Selon lui, le nouveau plan de sauvetage doit "inclure deux facteurs très importants" : "l'UE doit nous aider à soutenir la croissance" et "nous devons garantir une amélioration de la cohésion sociale". Alors que l'opposition grecque est pressée par les Européens de soutenir les efforts d'austérité du gouvernement socialiste, ce qu'elle refuse de faire pour l'instant, Georges Papandréou a souhaité "un consensus national", notamment pour "bâtir un système fiscal plus juste". "Nous ne demandons pas de l'argent pour rester les mêmes. Ce que nous sommes en train de faire, c'est de changer la Grèce", a-t-il martelé, assurant à nouveau que "le plan B", c'est-à-dire un défaut de paiement du pays, serait "une catastrophe totale".infos
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