La justice iranienne a confirmé la condamnation à mort d'un Américain d'origine iranienne, reconnu coupable d'espionnage pour le compte de la CIA.
"La peine de mort a été rendue à l'encontre d'Amir Mirza Hekmati pour coopération avec le gouvernement hostile des Etats-Unis et espionnage pour le compte de la CIA", a déclaré le porte-parole de l'appareil judiciaire iranien, Gholamhossein Mohseni-Ejei, cité par l'agence de presse iranienne Isna.
Le porte-parole confirmait là des informations divulguées tout d'abord, sans source, par certains médias iraniens comme l'agence de presse officieuse Fars.
Toute peine de mort doit être confirmée par la Cour suprême iranienne, devant laquelle Hekmati, dont le procès a pris fin le 2 janvier, peut faire appel. On ignore quand la Cour suprême se prononcera sur son cas.
Hekmati, âgé de 28 ans, a été arrêté en décembre dernier et le ministère iranien des Services de renseignement a affirmé qu'il avait reçu formation et entraînement dans des bases américaines en Afghanistan et en Irak, deux pays limitrophes de l'Iran.
Dès l'ouverture de son procès fin décembre à Téhéran, l'accusé avait reconnu avoir eu des liens avec la CIA, mais il avait assuré n'avoir nullement eu l'intention de porter atteinte à l'Iran.
L'Iran a annoncé par ailleurs lundi avoir démantelé un réseau d'espions liés aux Etats-Unis, qui projetait de "provoquer des troubles" à l'approche des élections législatives du mois de mars. Ce scrutin sera le premier au plan national depuis l'élection présidentielle du printemps 2009, dont l'issue - la réélection du chef de l'Etat sortant Mahmoud Ahmadinejad - a été jugée frauduleuse par l'opposition, qui a organisé alors de grandes manifestations, réprimées durement.
"Les espions arrêtés étaient en contact avec des pays étrangers via le cyberespace", a déclaré le ministre des Services de renseignement, Haydar Moslehi, cité par la télévision publique. Le ministre n'a précisé ni la nationalité ni le nombre de personnes arrêtées.
Le verdict et la sentence concernant Hekmati ont été rendus sur fond de vive tension entre l'Occident et Téhéran, qui menace de fermer le détroit d'Ormuz, voie stratégique par laquelle transitent chaque jour 16 millions de barils de pétrole.
"La peine de mort a été rendue à l'encontre d'Amir Mirza Hekmati pour coopération avec le gouvernement hostile des Etats-Unis et espionnage pour le compte de la CIA", a déclaré le porte-parole de l'appareil judiciaire iranien, Gholamhossein Mohseni-Ejei, cité par l'agence de presse iranienne Isna.
Le porte-parole confirmait là des informations divulguées tout d'abord, sans source, par certains médias iraniens comme l'agence de presse officieuse Fars.
Toute peine de mort doit être confirmée par la Cour suprême iranienne, devant laquelle Hekmati, dont le procès a pris fin le 2 janvier, peut faire appel. On ignore quand la Cour suprême se prononcera sur son cas.
Hekmati, âgé de 28 ans, a été arrêté en décembre dernier et le ministère iranien des Services de renseignement a affirmé qu'il avait reçu formation et entraînement dans des bases américaines en Afghanistan et en Irak, deux pays limitrophes de l'Iran.
Dès l'ouverture de son procès fin décembre à Téhéran, l'accusé avait reconnu avoir eu des liens avec la CIA, mais il avait assuré n'avoir nullement eu l'intention de porter atteinte à l'Iran.
L'Iran a annoncé par ailleurs lundi avoir démantelé un réseau d'espions liés aux Etats-Unis, qui projetait de "provoquer des troubles" à l'approche des élections législatives du mois de mars. Ce scrutin sera le premier au plan national depuis l'élection présidentielle du printemps 2009, dont l'issue - la réélection du chef de l'Etat sortant Mahmoud Ahmadinejad - a été jugée frauduleuse par l'opposition, qui a organisé alors de grandes manifestations, réprimées durement.
"Les espions arrêtés étaient en contact avec des pays étrangers via le cyberespace", a déclaré le ministre des Services de renseignement, Haydar Moslehi, cité par la télévision publique. Le ministre n'a précisé ni la nationalité ni le nombre de personnes arrêtées.
Le verdict et la sentence concernant Hekmati ont été rendus sur fond de vive tension entre l'Occident et Téhéran, qui menace de fermer le détroit d'Ormuz, voie stratégique par laquelle transitent chaque jour 16 millions de barils de pétrole.
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