Navi Pillay, Haute-Commissaire des Nations unies aux Droits de l'homme, a estimé lundi que le bilan des victimes des violences politiques en Syrie dépassait dorénavant la barre des 5.000 morts.
Il y a 10 jours, elle avait avancé un bilan de 4.000 tués dans la répression menée par les forces gouvernementales syriennes depuis le début de la contestation contre le président Bachar al Assad.
"Aujourd'hui, j'ai fait état d'un chiffre supérieur à 5.000 morts", a déclaré à la presse la juriste sud-africaine après avoir fait une présentation de la situation en Syrie devant les 15 membres du Conseil de sécurité.
Le bilan fourni par Navi Pillay concerne les civils, les soldats déserteurs ainsi que les militaires exécutés pour avoir désobéi aux ordres de faire usage de leurs armes sur les manifestants.
Il ne prend pas en compte les soldats et membres des forces de sécurité tués par les forces de l'opposition, a-t-elle précisé au Conseil de sécurité.
Les représentants occidentaux au sein de l'instance onusienne ont décrit le tableau dressé par Pillay comme l'un des plus horribles dont ils aient pu prendre connaissance récemment.
Ils ont qualifié de scandaleux le fait que le Conseil de sécurité, en raison de l'opposition de la Chine et de la Russie, n'ait pas pu prendre la moindre mesure contre le gouvernement de Damas.
L'ambassadeur de Russie à l'Onu, Vitali Tchourkine, a reconnu avoir été troublé par le rapport fourni par Pillay mais a jugé qu'une intervention extérieure en Syrie pourrait déboucher sur une guerre civile et entraîner de nouveaux morts.
L'ambassadeur syrien Bachar Ja'afari a estimé que Navi Pillay n'aurait jamais dû être autorisée à s'exprimer devant le Conseil de sécurité et que cette réunion faisait partie d'une "immense conspiration concoctée contre la Syrie depuis le départ".
Il y a 10 jours, elle avait avancé un bilan de 4.000 tués dans la répression menée par les forces gouvernementales syriennes depuis le début de la contestation contre le président Bachar al Assad.
"Aujourd'hui, j'ai fait état d'un chiffre supérieur à 5.000 morts", a déclaré à la presse la juriste sud-africaine après avoir fait une présentation de la situation en Syrie devant les 15 membres du Conseil de sécurité.
Le bilan fourni par Navi Pillay concerne les civils, les soldats déserteurs ainsi que les militaires exécutés pour avoir désobéi aux ordres de faire usage de leurs armes sur les manifestants.
Il ne prend pas en compte les soldats et membres des forces de sécurité tués par les forces de l'opposition, a-t-elle précisé au Conseil de sécurité.
Les représentants occidentaux au sein de l'instance onusienne ont décrit le tableau dressé par Pillay comme l'un des plus horribles dont ils aient pu prendre connaissance récemment.
Ils ont qualifié de scandaleux le fait que le Conseil de sécurité, en raison de l'opposition de la Chine et de la Russie, n'ait pas pu prendre la moindre mesure contre le gouvernement de Damas.
L'ambassadeur de Russie à l'Onu, Vitali Tchourkine, a reconnu avoir été troublé par le rapport fourni par Pillay mais a jugé qu'une intervention extérieure en Syrie pourrait déboucher sur une guerre civile et entraîner de nouveaux morts.
L'ambassadeur syrien Bachar Ja'afari a estimé que Navi Pillay n'aurait jamais dû être autorisée à s'exprimer devant le Conseil de sécurité et que cette réunion faisait partie d'une "immense conspiration concoctée contre la Syrie depuis le départ".
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