Au lendemain de la défaite face aux îles Tonga (19-14), le sélectionneur du XV de France Marc Lièvremont s'est dit déçu par le comportement de ses joueurs et a déploré dimanche leur manque d'"engagement".
"Dans le rugby, on se gaussait de ce qui s'était passé dans le football. Quelque part hier, on n'est pas descendu du bus", a-t-il dit en référence à l'épisode de la grève des joueurs de l'équipe de France de football en juin 2010 lors de la Coupe du monde en Afrique du sud.
"Certains me comparent à Raymond Domenech. Sachez que j'ai le plus grand respect pour lui. Il s'est battu. Je sais ce que veut dire se battre et je n'ai absolument pas envie de lâcher", a prévenu l'ancien troisième ligne.
Pour la première fois en Coupe du monde, l'équipe de France a concédé un deuxième revers en matches de poule après celui face à la Nouvelle-Zélande (37-17).
Comme face au Japon (47-21), au Canada (46-19), Lièvremont a souligné le manque d'engagement mental de ses joueurs face à un adversaire sans référence internationale.
"J'ai des joueurs expérimentés, talentueux mais pas autant que je l'espérais. C'est dans l'engagement qu'on a failli. On rate des passes et des plaquages. Je crois que c'est un problème d'engagement, pas un problème de jeu", a-t-il dit.
"C'est une dynamique collective qui ne se réalise pas. Il n'y pas d'absence de leader", a-t-il ajouté.
Malgré une certaine sinistrose, Lièvremont continue de croire au potentiel de son équipe.
"On espère toujours le meilleur. Même si notre parcours est tout sauf linéaire, j'avais le sentiment que l'équipe progressait. Je pensais que le contexte de ce match et la perspective du quart allait nous mettre à l'abri de ce genre de match. On a cette chance immense d'être encore debout. Je suis persuadé que les joueurs ont le potentiel pour battre l'Angleterre."
FRACTURE
Pourtant, une fracture très nette est semble-t-il apparue entre Marc Lièvremont et les joueurs après la rencontre samedi soir. Le coach des Bleus espérait retrouver les joueurs autour de "quelques bières" mais ces derniers se sont éparpillés pour retrouver leurs femmes, leurs agents ou encore leurs familles.
"J'aurais voulu qu'on se retrouve, qu'on boive des coups, qu'on parle, qu'on échange, qu'on se dise que c'est une belle aventure à vivre. Ce n'est pas le cas. Cela vous (ndlr, les journalistes) donne raison, il y a du marasme", a-t-il dit.
Abattu, Lièvremont dit avoir vécu une seconde désillusion devant ce nouveau désengagement des joueurs. Partis en ordre dispersé, ceux-ci ont mis au grand jour l'absence d'unité ou de vie de groupe.
"Dès la sortie de la conférence de presse, j'ai dit qu'il fallait qu'on se lâche puisqu'on était qualifié. C'est une forme de déception de ne pas avoir passé la soirée ensemble. Une Coupe de monde je n'en vivrai qu'une. Je pourrai dormir avec ma femme toute ma vie."
Au cours des prochains jours, Lièvremont va muscler son discours pour responsabiliser les joueurs avant le quart de finale face à l'Angleterre à l'Eden Park d'Auckland samedi.
"Je ne suis peut-être, comme certains le pensent, qu'un entraîneur de Pro D2 qui n'a pas les compétences d'entraîner l'équipe de France", a-t-il ironisé. "Mais je sais me battre et je n'ai pas envie de lâcher. Par nature, je me bats. Par nature, je crois aux hommes, à la dynamique d'un groupe qui est capable de se prendre en main et de se rebeller avec de la fierté et de l'orgueil pour se racheter la semaine prochaine."
"Je vais les engueuler, les encourager et leur proposer des séquences. J'attends cette rébellion. L'aventure leur appartient. C'est eux qui sont sur le terrain. J'attends qu'ils se prennent en main. Je ne demande que cela."
"Dans le rugby, on se gaussait de ce qui s'était passé dans le football. Quelque part hier, on n'est pas descendu du bus", a-t-il dit en référence à l'épisode de la grève des joueurs de l'équipe de France de football en juin 2010 lors de la Coupe du monde en Afrique du sud.
"Certains me comparent à Raymond Domenech. Sachez que j'ai le plus grand respect pour lui. Il s'est battu. Je sais ce que veut dire se battre et je n'ai absolument pas envie de lâcher", a prévenu l'ancien troisième ligne.
Pour la première fois en Coupe du monde, l'équipe de France a concédé un deuxième revers en matches de poule après celui face à la Nouvelle-Zélande (37-17).
Comme face au Japon (47-21), au Canada (46-19), Lièvremont a souligné le manque d'engagement mental de ses joueurs face à un adversaire sans référence internationale.
"J'ai des joueurs expérimentés, talentueux mais pas autant que je l'espérais. C'est dans l'engagement qu'on a failli. On rate des passes et des plaquages. Je crois que c'est un problème d'engagement, pas un problème de jeu", a-t-il dit.
"C'est une dynamique collective qui ne se réalise pas. Il n'y pas d'absence de leader", a-t-il ajouté.
Malgré une certaine sinistrose, Lièvremont continue de croire au potentiel de son équipe.
"On espère toujours le meilleur. Même si notre parcours est tout sauf linéaire, j'avais le sentiment que l'équipe progressait. Je pensais que le contexte de ce match et la perspective du quart allait nous mettre à l'abri de ce genre de match. On a cette chance immense d'être encore debout. Je suis persuadé que les joueurs ont le potentiel pour battre l'Angleterre."
FRACTURE
Pourtant, une fracture très nette est semble-t-il apparue entre Marc Lièvremont et les joueurs après la rencontre samedi soir. Le coach des Bleus espérait retrouver les joueurs autour de "quelques bières" mais ces derniers se sont éparpillés pour retrouver leurs femmes, leurs agents ou encore leurs familles.
"J'aurais voulu qu'on se retrouve, qu'on boive des coups, qu'on parle, qu'on échange, qu'on se dise que c'est une belle aventure à vivre. Ce n'est pas le cas. Cela vous (ndlr, les journalistes) donne raison, il y a du marasme", a-t-il dit.
Abattu, Lièvremont dit avoir vécu une seconde désillusion devant ce nouveau désengagement des joueurs. Partis en ordre dispersé, ceux-ci ont mis au grand jour l'absence d'unité ou de vie de groupe.
"Dès la sortie de la conférence de presse, j'ai dit qu'il fallait qu'on se lâche puisqu'on était qualifié. C'est une forme de déception de ne pas avoir passé la soirée ensemble. Une Coupe de monde je n'en vivrai qu'une. Je pourrai dormir avec ma femme toute ma vie."
Au cours des prochains jours, Lièvremont va muscler son discours pour responsabiliser les joueurs avant le quart de finale face à l'Angleterre à l'Eden Park d'Auckland samedi.
"Je ne suis peut-être, comme certains le pensent, qu'un entraîneur de Pro D2 qui n'a pas les compétences d'entraîner l'équipe de France", a-t-il ironisé. "Mais je sais me battre et je n'ai pas envie de lâcher. Par nature, je me bats. Par nature, je crois aux hommes, à la dynamique d'un groupe qui est capable de se prendre en main et de se rebeller avec de la fierté et de l'orgueil pour se racheter la semaine prochaine."
"Je vais les engueuler, les encourager et leur proposer des séquences. J'attends cette rébellion. L'aventure leur appartient. C'est eux qui sont sur le terrain. J'attends qu'ils se prennent en main. Je ne demande que cela."
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