À une semaine du 1er tour des primaires socialistes, LH2 en partenariat avec Yahoo! a réalisé une nouvelle mesure des intentions de vote des Français dans la perspective de l’élection présidentielle. Cette enquête s’inscrit dans un contexte politique marqué par le basculement du Sénat à gauche, pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, ainsi que par une forte médiatisation des « affaires » - notamment Karachi - qui fragilisent l’entourage du Président de la République et le mettent en cause indirectement.
Dans ce contexte, près d’un Français sur deux (49%) estime que Nicolas Sarkozy n’est plus le candidat légitime de l’UMP pour l’élection présidentielle, compte-tenu de l’actualité récente. Un tiers des sondés (33%) juge même qu’il ne l’est « plus du tout ». A l’inverse, 40% des personnes interrogées déclarent qu’il est toujours le candidat légitime de l’UMP. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette remise en cause de la légitimité du Chef de l’État : le climat affairiste, le signal politique fort symbolisé par la victoire de la gauche au Sénat, mais aussi sa popularité toujours en berne, sur fond de crise économique et de hausse du chômage. Il est toutefois à noter que les soutiens traditionnels du Président de la République ne remettent pas en cause sa légitimité : ainsi, il est toujours le candidat légitime pour 84% des sympathisants de l’UMP.
Dans ce contexte, près d’un Français sur deux (49%) estime que Nicolas Sarkozy n’est plus le candidat légitime de l’UMP pour l’élection présidentielle, compte-tenu de l’actualité récente. Un tiers des sondés (33%) juge même qu’il ne l’est « plus du tout ». A l’inverse, 40% des personnes interrogées déclarent qu’il est toujours le candidat légitime de l’UMP. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette remise en cause de la légitimité du Chef de l’État : le climat affairiste, le signal politique fort symbolisé par la victoire de la gauche au Sénat, mais aussi sa popularité toujours en berne, sur fond de crise économique et de hausse du chômage. Il est toutefois à noter que les soutiens traditionnels du Président de la République ne remettent pas en cause sa légitimité : ainsi, il est toujours le candidat légitime pour 84% des sympathisants de l’UMP.
Le Chef de l’État apparaît, de fait, fragilisé dans les intentions de vote à l’élection présidentielle par le contexte actuel. A une semaine du 1er tour des primaires socialistes, cette enquête confirme la position de favori de François Hollande. Dans l’hypothèse où l’ancien Premier Secrétaire du Parti socialiste serait investi par son parti, il recueillerait 31% des voix au premier tour de l’élection présidentielle, devançant ainsi de 10 points Nicolas Sarkozy, crédité de 21% des suffrages exprimés (-6 points par rapport au mois dernier). François Hollande se distingue également toujours de Martine Aubry qui recueillerait 25%. Elle arriverait toutefois en tête du premier tour, mais 4 points seulement devant le Chef de l’État. Quelle que soit l’hypothèse testée, Marine Le Pen, quant à elle, recueillerait entre 14,5% (face à Martine Aubry) et 15% (face à François Hollande) des voix.
Jean-Luc Mélenchon progresse : il est crédité 8% des voix face à François Hollande (+4 points) et de 10% face à Martine Aubry (+5 points) et montre ainsi qu’il constitue désormais une alternative crédible au candidat socialiste pour les sympathisants de la gauche. Eva Joly, candidate d’Europe Ecologie-Les Verts, enregistre aussi une légère hausse : elle recueillerait 7% des suffrages exprimés face à François Hollande (+1 point), et 7,5% face à Martine Aubry (+3 points). Les scores des « centristes » progressent un peu, conséquence notamment de la perte de vitesse de Nicolas Sarkozy. François Bayrou est crédité de 8% des voix face à François Hollande (+2 points) et de 9% face à Martine Aubry (+3 points). Jean-Louis Borloo enregistre des scores assez proches : 7% face à François Hollande (+1 point), 9% également face à Martine Aubry (+0,5 point).
D’après ces résultats de premier tour, la configuration de second tour la plus probable reste aujourd’hui celle qui opposerait le candidat du PS à Nicolas Sarkozy. Et quelle que soit l’hypothèse testée, c’est le candidat socialiste qui l’emporterait. François Hollande l’emporterait avec 60% des suffrages (contre 40% pour Nicolas Sarkozy), Martine Aubry avec 57% (contre 43% pour l’actuel Chef de l’État).
Compte-tenu des doutes émis récemment sur la pertinence de la candidature de Nicolas Sarkozy, nous avons souhaité tester d’autres candidatures pour...Lire la suite.
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