L'UMP s'est déclarée mercredi victime d'une "machination médiatique" orchestrée par le Parti socialiste et a accusé la formation d'opposition de violer le pluralisme politique à la radio et à la télévision avec sa primaire.
Dans un communiqué, le secrétaire national de l'UMP en charge de la communication, Franck Riester, a dénoncé un "bien mauvais feuilleton" dont le dernier épisode est l'accusation, lancée "sans preuve tangible" par l'Express, d'une enquête de police sur la compagne de François Hollande.
Le PS et le candidat à la primaire d'investiture socialiste en vue de la présidentielle de 2012 ont sommé mardi le gouvernement de faire la lumière sur les informations de l'hebdomadaire, qui ont été catégoriquement démenties par la préfecture de police de Paris.
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a porté plainte mercredi pour "diffamation publique à l'encontre d'une administration et diffusion de fausse nouvelle".
"Depuis des semaines, la technique est toujours la même : accuser sans preuve, lancer des insinuations malsaines et faire des amalgames qui mettent en cause directement ou indirectement des personnalités politiques de notre majorité", dit Franck Riester.
Il évoque une "machination médiatique" dans laquelle "les dirigeants socialistes ont une grande part de responsabilité et entretiennent savamment cette suspicion généralisée."
Pour le responsable de l'UMP, "le Parti socialiste devrait pourtant cesser de se poser en donneur de leçon, lui qui viole en toute impunité depuis plusieurs mois l'expression du pluralisme politique à la radio et à la télévision".
"SITUATION INADMISSIBLE"
Il se fonde sur des statistiques montrant que, avec la campagne des primaires pour la présidentielle 2012, le PS a bénéficié de deux fois plus de temps de parole que l'UMP, une situation qu'il qualifie de "profondément révoltante".
Pour cette raison, il dit avoir adressé un courrier au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) "afin qu'il puisse tirer toutes les conséquences de cette situation inadmissible."
Lors du point de presse hebdomadaire de l'UMP, son secrétaire général Jean-François Copé a évoqué une saisie du CSA pour les mêmes raisons.
"Il va falloir que les diffuseurs rétablissent l'équilibre, ne serait-ce que pour des raisons démocratiques (...) et j'entends bien que cela soit fait dès le lendemain des primaires", a-t-il déclaré, ajoutant :
"Entre l'affaire DSK et les primaires, il n'y a plus de place pour que l'on puisse nous s'exprimer (...) et en plus, quand on parle de nous c'est sur la base de rumeurs."
Interrogé auparavant sur France Info, il avait reproché à François Hollande de trouver dans cette dernière affaire "un moyen de victimisation très professionnel".
Dans un communiqué, le secrétaire national de l'UMP en charge de la communication, Franck Riester, a dénoncé un "bien mauvais feuilleton" dont le dernier épisode est l'accusation, lancée "sans preuve tangible" par l'Express, d'une enquête de police sur la compagne de François Hollande.
Le PS et le candidat à la primaire d'investiture socialiste en vue de la présidentielle de 2012 ont sommé mardi le gouvernement de faire la lumière sur les informations de l'hebdomadaire, qui ont été catégoriquement démenties par la préfecture de police de Paris.
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a porté plainte mercredi pour "diffamation publique à l'encontre d'une administration et diffusion de fausse nouvelle".
"Depuis des semaines, la technique est toujours la même : accuser sans preuve, lancer des insinuations malsaines et faire des amalgames qui mettent en cause directement ou indirectement des personnalités politiques de notre majorité", dit Franck Riester.
Il évoque une "machination médiatique" dans laquelle "les dirigeants socialistes ont une grande part de responsabilité et entretiennent savamment cette suspicion généralisée."
Pour le responsable de l'UMP, "le Parti socialiste devrait pourtant cesser de se poser en donneur de leçon, lui qui viole en toute impunité depuis plusieurs mois l'expression du pluralisme politique à la radio et à la télévision".
"SITUATION INADMISSIBLE"
Il se fonde sur des statistiques montrant que, avec la campagne des primaires pour la présidentielle 2012, le PS a bénéficié de deux fois plus de temps de parole que l'UMP, une situation qu'il qualifie de "profondément révoltante".
Pour cette raison, il dit avoir adressé un courrier au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) "afin qu'il puisse tirer toutes les conséquences de cette situation inadmissible."
Lors du point de presse hebdomadaire de l'UMP, son secrétaire général Jean-François Copé a évoqué une saisie du CSA pour les mêmes raisons.
"Il va falloir que les diffuseurs rétablissent l'équilibre, ne serait-ce que pour des raisons démocratiques (...) et j'entends bien que cela soit fait dès le lendemain des primaires", a-t-il déclaré, ajoutant :
"Entre l'affaire DSK et les primaires, il n'y a plus de place pour que l'on puisse nous s'exprimer (...) et en plus, quand on parle de nous c'est sur la base de rumeurs."
Interrogé auparavant sur France Info, il avait reproché à François Hollande de trouver dans cette dernière affaire "un moyen de victimisation très professionnel".
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