La bataille du second tour de la primaire socialiste pour l'investiture à la présidentielle de 2012 s'est engagée lundi entre François Hollande et Martine Aubry, avec pour principal enjeu la séduction des électeurs d'Arnaud Montebourg.
Ce scrutin, une première dans la vie politique française, a attiré plus de 2,5 millions de votants, suscitant une "grande fierté" au Parti socialiste, a annoncé le premier secrétaire par intérim Harlem Désir lors d'une conférence de presse.
Arrivé avec 39,2% des voix en tête selon des résultats encore partiels portant sur 86,5% des voix, François Hollande a annoncé qu'il appellerait tous les candidats ce lundi et demandé le "respect" à sa rivale du second tour Martine Aubry.
Les lieutenants de cette dernière ont estimé que leur championne était plus à même de séduire les électeurs ayant voté pour un programme plus radical, comme celui d'Arnaud Montebourg.
Derrière François Hollande, Martine Aubry, patronne du parti de 2008 à 2011, a obtenu 30,7%, le député de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg (environ 17%), la candidate de 2007 Ségolène Royal (7%), le député de l'Essonne Manuel Valls (6%) et le radical Jean-Michel Baylet (moins de 1%).
Retardés en raison de problèmes techniques, les résultats définitifs ont pris beaucoup de retard et la Haute autorité des primaires a retardé sa conférence de presse prévue lundi matin.
François Hollande, qui dit penser gagner mais "sans une marge importante", a souhaité un ton apaisé.
"Entre Martine Aubry et moi-même, il doit y avoir un principe qui doit être celui de la sincérité - que les arguments s'échangent, c'est normal, nous sommes dans un second tour - mais en même temps celui du respect", a-t-il dit sur RTL.
Martine Aubry et ses partisans ont amorcé quelques attaques contre lui depuis la fin de la semaine dernière, le présentant comme le représentant d'une gauche "molle" qui serait moins déterminée que celle incarnée par la maire de Lille.
Les deux rivaux pour l'investiture socialiste vont se succéder au journal de 20 heures de TF1 - lundi pour Martine Aubry et mardi pour François Hollande.
"Ce qui a fait la force de ces élections primaires, c'est le respect entre candidats
RENCONTRE MONTEBOURG-ROYAL
Manuel Valls, situé à l'aile droite du PS, a appelé dès dimanche à voter pour François Hollande. Ségolène Royal, ex-compagne et mère des quatre enfants du député de Corrèze, et Arnaud Montebourg se sont rencontrés dans la matinée à l'Assemblée pour "faire le point" en vue du second tour.
Arnaud Montebourg a fait campagne à la gauche du parti sur le thème de la "démondialisation" et de la lutte contre la corruption, tandis que Ségolène Royal a mêlé les thèmes de gauche sur les banques et plus à droite sur la sécurité.
Les partisans de Martine Aubry, qui a fait campagne sur des thèmes jugés proches de la "démondialisation", avec l'amorce d'une intention de légiférer sur la finance et l'attachement à une interdiction stricte du cumul des mandats, pensent pouvoir séduire plus facilement les 17% d'électeurs ayant voté pour le député de Saône-et-Loire.
Sur France Info, l'ancien Premier ministre Laurent Fabius, soutien de Martine Aubry, a jugé sa ligne "compatible avec les principales thématiques d'Arnaud Montebourg".
"Le rassemblement, ce n'est pas le fourre-tout qui déboucherait sur le flou et la déception", a-t-il prévenu à l'adresse du camp de François Hollande.
Ce dernier a promis pour sa part de tenir compte des thèmes du député de Saône-et-Loire.
"Je pense qu'un message a été prononcé (...)La suite.
Ce scrutin, une première dans la vie politique française, a attiré plus de 2,5 millions de votants, suscitant une "grande fierté" au Parti socialiste, a annoncé le premier secrétaire par intérim Harlem Désir lors d'une conférence de presse.
Arrivé avec 39,2% des voix en tête selon des résultats encore partiels portant sur 86,5% des voix, François Hollande a annoncé qu'il appellerait tous les candidats ce lundi et demandé le "respect" à sa rivale du second tour Martine Aubry.
Les lieutenants de cette dernière ont estimé que leur championne était plus à même de séduire les électeurs ayant voté pour un programme plus radical, comme celui d'Arnaud Montebourg.
Derrière François Hollande, Martine Aubry, patronne du parti de 2008 à 2011, a obtenu 30,7%, le député de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg (environ 17%), la candidate de 2007 Ségolène Royal (7%), le député de l'Essonne Manuel Valls (6%) et le radical Jean-Michel Baylet (moins de 1%).
Retardés en raison de problèmes techniques, les résultats définitifs ont pris beaucoup de retard et la Haute autorité des primaires a retardé sa conférence de presse prévue lundi matin.
François Hollande, qui dit penser gagner mais "sans une marge importante", a souhaité un ton apaisé.
"Entre Martine Aubry et moi-même, il doit y avoir un principe qui doit être celui de la sincérité - que les arguments s'échangent, c'est normal, nous sommes dans un second tour - mais en même temps celui du respect", a-t-il dit sur RTL.
Martine Aubry et ses partisans ont amorcé quelques attaques contre lui depuis la fin de la semaine dernière, le présentant comme le représentant d'une gauche "molle" qui serait moins déterminée que celle incarnée par la maire de Lille.
Les deux rivaux pour l'investiture socialiste vont se succéder au journal de 20 heures de TF1 - lundi pour Martine Aubry et mardi pour François Hollande.
"Ce qui a fait la force de ces élections primaires, c'est le respect entre candidats
RENCONTRE MONTEBOURG-ROYAL
Manuel Valls, situé à l'aile droite du PS, a appelé dès dimanche à voter pour François Hollande. Ségolène Royal, ex-compagne et mère des quatre enfants du député de Corrèze, et Arnaud Montebourg se sont rencontrés dans la matinée à l'Assemblée pour "faire le point" en vue du second tour.
Arnaud Montebourg a fait campagne à la gauche du parti sur le thème de la "démondialisation" et de la lutte contre la corruption, tandis que Ségolène Royal a mêlé les thèmes de gauche sur les banques et plus à droite sur la sécurité.
Les partisans de Martine Aubry, qui a fait campagne sur des thèmes jugés proches de la "démondialisation", avec l'amorce d'une intention de légiférer sur la finance et l'attachement à une interdiction stricte du cumul des mandats, pensent pouvoir séduire plus facilement les 17% d'électeurs ayant voté pour le député de Saône-et-Loire.
Sur France Info, l'ancien Premier ministre Laurent Fabius, soutien de Martine Aubry, a jugé sa ligne "compatible avec les principales thématiques d'Arnaud Montebourg".
"Le rassemblement, ce n'est pas le fourre-tout qui déboucherait sur le flou et la déception", a-t-il prévenu à l'adresse du camp de François Hollande.
Ce dernier a promis pour sa part de tenir compte des thèmes du député de Saône-et-Loire.
"Je pense qu'un message a été prononcé (...)La suite.
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