La nécessité d'affronter une crise qui ne disparaîtra pas avec l'élection présidentielle et la priorité à la jeunesse ont dominé le meeting donné lundi soir par François Hollande à Paris.
Au coeur de la campagne pour la primaire PS d'octobre pour laquelle il fait figure de favori, le député de Corrèze a promis de "dire la vérité aux Français".
"Demain sera meilleur qu'aujourd'hui, je vous en fais la promesse", a-t-il lancé devant plus d'un millier de Parisiens dans une salle de spectacle proche de Montmartre où plusieurs centaines de personnes n'ont pu entrer faute de place.
On pouvait reconnaître dans l'assistance le chanteur Benjamin Biolay, le directeur de théâtre Jean-Michel Ribes, des élus parisiens comme Annick Lepetit et Daniel Vaillant et le député de Guadeloupe Victorin Lurel.
Accueilli par des "François président" sur un rap du chanteur Rost où l'on entendait les mots "L'avenir c'est nous", le député de Corrèze s'est exprimé devant un écran barré d'une phrase : "Le 9 octobre avec François Hollande, nous avons un avenir à changer".
François Hollande, "c'est manifestement le candidat que la droite craint le plus", a souligné à la tribune le député-maire du XVIIIe arrondissement, Daniel Vaillant.
L'intéressé a commencé son discours par un tour de l'actualité.
Revenant sur l'accident qui a fait un mort sur un site nucléaire du Gard, il a rappelé la nécessité de "repenser la part du nucléaire dans la production d'électricité".
Evoquant les révélations de Robert Bourgi sur des fonds occultes de chefs d'Etat africains qui auraient été reçus par des ministres et ex-présidents français, il s'est étonné "que face à la gravité de telles assertions, le garde des Sceaux n'ait pas déjà diligenté par le parquet de Paris une enquête".
"RÉPUBLIQUE ABÎMÉE, BLESSÉE"
"Au-delà de cette découverte, il y a une nouvelle fois une République abîmée, blessée", a-t-il considéré.
A quatre semaines du premier tour de la primaire, François Hollande a appelé à voter à "la seule élection que les socialistes sont sûrs de gagner".
"Si nous n'avions pas un succès à ces primaires, ce serait la meilleure nouvelle pour la droite et son candidat Nicolas Sarkozy", a-t-il prévenu, invitant les Français "à nous donner le premier élan, la première force, la première légitimité, la première victoire à l'élection présidentielle".
François Hollande sera mardi à Strasbourg et mercredi à Lyon, avant de participer jeudi au premier débat télévisé entre les six candidats à la primaire.
"Fallait-il être candidat quand je vois la gravité du moment, l'ampleur de ce qui nous attend, la lourdeur de la tâche?", s'est interrogé l'élu, candidat à la primaire depuis le printemps.
"C'est l'honneur de la gauche de notre engagement et de celui ou de celle qui nous conduira vers la victoire de relever le défi, d'être à la hauteur du moment et d'être capable dans cette épreuve de donner un sens à la démocratie et au choix."
François Hollande a appelé à passer, dès le lendemain de la primaire, un "contrat de gouvernement" avec les écologistes et à rassembler la gauche, "même la gauche boudeuse".La suite...
Au coeur de la campagne pour la primaire PS d'octobre pour laquelle il fait figure de favori, le député de Corrèze a promis de "dire la vérité aux Français".
"Demain sera meilleur qu'aujourd'hui, je vous en fais la promesse", a-t-il lancé devant plus d'un millier de Parisiens dans une salle de spectacle proche de Montmartre où plusieurs centaines de personnes n'ont pu entrer faute de place.
On pouvait reconnaître dans l'assistance le chanteur Benjamin Biolay, le directeur de théâtre Jean-Michel Ribes, des élus parisiens comme Annick Lepetit et Daniel Vaillant et le député de Guadeloupe Victorin Lurel.
Accueilli par des "François président" sur un rap du chanteur Rost où l'on entendait les mots "L'avenir c'est nous", le député de Corrèze s'est exprimé devant un écran barré d'une phrase : "Le 9 octobre avec François Hollande, nous avons un avenir à changer".
François Hollande, "c'est manifestement le candidat que la droite craint le plus", a souligné à la tribune le député-maire du XVIIIe arrondissement, Daniel Vaillant.
L'intéressé a commencé son discours par un tour de l'actualité.
Revenant sur l'accident qui a fait un mort sur un site nucléaire du Gard, il a rappelé la nécessité de "repenser la part du nucléaire dans la production d'électricité".
Evoquant les révélations de Robert Bourgi sur des fonds occultes de chefs d'Etat africains qui auraient été reçus par des ministres et ex-présidents français, il s'est étonné "que face à la gravité de telles assertions, le garde des Sceaux n'ait pas déjà diligenté par le parquet de Paris une enquête".
"RÉPUBLIQUE ABÎMÉE, BLESSÉE"
"Au-delà de cette découverte, il y a une nouvelle fois une République abîmée, blessée", a-t-il considéré.
A quatre semaines du premier tour de la primaire, François Hollande a appelé à voter à "la seule élection que les socialistes sont sûrs de gagner".
"Si nous n'avions pas un succès à ces primaires, ce serait la meilleure nouvelle pour la droite et son candidat Nicolas Sarkozy", a-t-il prévenu, invitant les Français "à nous donner le premier élan, la première force, la première légitimité, la première victoire à l'élection présidentielle".
François Hollande sera mardi à Strasbourg et mercredi à Lyon, avant de participer jeudi au premier débat télévisé entre les six candidats à la primaire.
"Fallait-il être candidat quand je vois la gravité du moment, l'ampleur de ce qui nous attend, la lourdeur de la tâche?", s'est interrogé l'élu, candidat à la primaire depuis le printemps.
"C'est l'honneur de la gauche de notre engagement et de celui ou de celle qui nous conduira vers la victoire de relever le défi, d'être à la hauteur du moment et d'être capable dans cette épreuve de donner un sens à la démocratie et au choix."
François Hollande a appelé à passer, dès le lendemain de la primaire, un "contrat de gouvernement" avec les écologistes et à rassembler la gauche, "même la gauche boudeuse".La suite...
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