Sarkozy défend son bilan pour un avenir présidentiel
Economie. Le Président a vanté hier son bilan économique et social à travers les investissements du Grand Emprunt
Le rapprochement était inévitable : avec un premier bilan des investissements du Grand Emprunt, Nicolas Sarkozy voulait-il suggérer qu’il représente lui-même un investissement d’avenir ? Le fait est que la quatrième conférence de presse du quinquennat peut se résumer à un long bilan sans annonce nouvelle, tout entier tourné vers un avenir demeurant présidentiel.« Il y a eu une sous-estimation de la gravité de la crise », a estimé Nicolas Sarkozy. Pourquoi ? la France a subi comparativement « moins de souffrances » que d’autres pays, et se voit préservée du sort de la Grèce ou de l’Irlande. Et la raison en est bien entendu la politique présidentielle, qui a su marier rigueur (mot jamais prononcé) et investissements pour soutenir la croissance.
Côté investissements, donc, les 35 milliards d’euros du Grand Emprunt décidé en juin 2009, et piloté par le Commissaire général à l’investissement René Ricol, présent à l’Elysée au côté du Premier ministre. Ils permettront en particulier de soutenir l’industrie française et de financer la réforme de l’université, confirmée hier comme la plus emblématique du quinquennat. Ils devraient s’enrichir d’un projet de pôle mondial de recherche sur le cancer, et d’investissements sur la sûreté nucléaire et la formation.
Côté rigueur, Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il sera impossible de revenir sur ses principales mesures : le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, la fin de la retraite à 60 ans et la « règle d’or » d’équilibre des comptes publics (qui reste d’ailleurs à adopter).
Message clair en direction des prétendants socialistes, soupçonnés de vouloir faire » exploser la dette ». C’est un vrai danger, souligne le Président, alors que le monde n’est pas à l’abri d’un nouvel « enchaînement aussi grave » que la crise qu’il vient de traverser. Message clair également à l’adresse du Front national, dont le projet de sortie de l’euro est taxé de « folie ».lire la suite..
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