Assassinat Hariri : le TSL remet son acte d'accusation à Beyrouth
Le Liban dispose de 30 jours pour arrêter les proches du Hezbollah accusés par le tribunal chargé de juger les assassins de Rafic Hariri. L'opposition appelle le Premier ministre, Nagib Mikati, soutenu par le parti chiite, à "protéger la justice".
Moustapha Badreddine, Salim al-Ayyash, Hassan Issa et Asad Sabra. Telle est, selon plusieurs médias libanais et des "responsables" cités par Reuters, l'identité des quatre hommes accusés par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) d'être impliqués dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri. Sans surprise, au moins deux d'entre eux seraient des proches du parti chiite Hezbollah.Si le TSL n'a pas confirmé le nom des personnes mises en cause, les médias libanais, eux, n'hésitent pas à revenir sur le parcours de ceux qu'ils affirment être les accusés. Le principal suspect, Moustapha Badreddine, 50 ans, est le cousin et beau-frère d'Imad Moughniyé, un cadre du Hezbollah mystérieusement assassiné à Damas le 12 février 2008. Aujourd'hui, il aurait d'ailleurs remplacé celui-ci en tant que chef des opérations du parti chiite, dont il serait également membre du Conseil exécutif. "Selon l'acte d'accusation, Moustapha Badreddine a conçu et supervisé le plan visant à assassiner Rafic Hariri, alors que Salim al-Ayyache aurait dirigé la cellule chargée de mettre en œuvre l'exécution", précise le quotidien anglophone The Daily Star, qui indique avoir eu cette information par le biais d'une "source judiciaire".lire la suite.
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