mardi 5 mars 2013

Ligue des champions: Ronaldo écoeure Manchester

Le Portugais Cristiano Ronaldo a propulsé mardi le Real Madrid en quarts de finale de la Ligue des champions au grand dam de son ancien club, Manchester United, battu 2-1 à Old Trafford alors que tout semblait lui sourire. Pour le Borussia Dortmund, la qualification a davantage ressemblé à une promenade de santé puisque les champions d'Allemagne ont gagné 3-0 à domicile contre les Ukrainiens du Shakhtar Donetsk. Les Allemands, sacrés en 1997, pouvaient se contenter du 0-0 après le match nul 2-2 obtenu en Ukraine il y a trois semaines. Mais ils ont marqué trois fois, par Felipe Santana (31e), Mario Götze (37e) et Jakub Blaszczykowski (59e). A Old Trafford, tout s'est joué en moins d'un quart d'heure, entre l'exclusion sévère du Mancunien Nani à la 56e minute de jeu et le but de la victoire signé Cristiano Ronaldo à la 69e minute. "Indépendamment de la décision (d'exclure Nani), la meilleure équipe a perdu", a commenté au micro de la chaîne britannique ITV l'entraîneur du Real, José Mourinho, lucide sur la prestation de ses joueurs. "Nous n'avons pas bien joué, nous ne méritions pas de gagner mais le football est ainsi fait." "Je suis content de la qualification mais j'attendais plus de mon équipe", a-t-il ajouté sur la chaîne espagnole TVE. "Quand le gardien est le meilleur joueur sur le terrain alors qu'on joue à onze contre dix, ça prouve qu'on ne contrôle pas le match comme on le devrait." Jusqu'au carton rouge, les Red Devils avaient toutes les cartes en main, trois semaines après un bon match nul 1-1 à Santiago Bernabeu et avec un but de Sergio Ramos contre son camp sur un centre de Nani en début de deuxième période (48e, 1-0). Le match aurait pu alors ressembler à une fête préparée pour Ryan Giggs, bientôt 40 ans, qui disputait là son 1.000e match officiel, 22 ans quasiment jour pour jour après sa première apparition sous les couleurs de Manchester United. Mais ils avaient face à eux une équipe qui n'avait plus grand-chose à voir avec la bête blessée qu'ils ont affrontée en février. Depuis leur dernier tête-à-tête, les Madrilènes ont aligné quatre victoires dont deux contre le FC Barcelone. CÉLÉBRATION DISCRÈTE DE RONALDO Les joueurs de José Mourinho misaient beaucoup sur la Ligue des champions pour sauver les meubles cette saison, après un départ raté qui leur a ôté presque tout chance de remporter un titre de champion d'Espagne promis au Barça. L'entraîneur portugais avait lui-même présenté cette affiche comme une "finale" avant l'heure, manière de faire monter la pression avant le coup d'envoi. Bien décidés à gagner, les Madrilènes ont profité d'un coup du sort: le carton rouge infligé à Nani pour un contrôle en extension, jugé dangereux par l'arbitre (56e). De rage, Alex Ferguson a alors bondi de son siège. Ses joueurs ont encerclé l'arbitre à la fin du match pour lui faire part de leur mécontentement et le défenseur Rio Ferdinand, tout en ironie, est venu le féliciter. Le Real a vite profité de ce coup de pouce du destin en égalisant par Luka Modric, entré en jeu sept minutes plus tôt. Le Croate a décoché depuis l'extérieur de la surface une frappe qui a touché le poteau avant de finir dans les filets (66e, 1-1). Trois minutes plus tard, l'Argentin Gonzalo Higuain a centré au ras du sol devant le but et Cristiano Ronaldo a surgi au second poteau pour couper la trajectoire du ballon (69e, 2-1). L'ailier portugais, qui a joué pendant six ans sous les ordres d'Alex Ferguson avant de s'envoler pour Madrid à l'été 2009, a célébré son but en toute discrétion sous les yeux de son ancien public. Ce but a condamné les Mancuniens qui ont pourtant eu de nombreuses occasions dangereuses. Dans les dernières minutes, Robin van Persie et Wayne Rooney, remplaçant au coup d'envoi, ont essayé chacun leur tour de marquer, mais en vain. Le Real Madrid et le Borussia connaîtront leur futur adversaire à l'issue du tirage au sort prévu le 15 mars.

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Venezuela: Hugo Chavez terrassé par le cancer, élections d'ici 30 jours

Le président vénézuélien Hugo Chavez est décédé mardi à Caracas à 58 ans des suites d'un cancer après 14 années de pouvoir sans partage, laissant son pays sous le choc et dans l'incertitude avant de nouvelles élections prévues dans les 30 jours. "Nous avons reçu l'information la plus éprouvante et la plus tragique que nous puissions annoncer à notre peuple. A 16H25 (20H55 GMT) aujourd'hui 5 mars, est mort notre commandant président Hugo Chavez Frias après avoir combattu avec acharnement contre une maladie depuis près de deux ans", a déclaré dans une allocution retransmise par toutes les chaînes de télévision du pays le vice-président et héritier désigné, Nicolas Maduro. Les autorités ont décrété sept jours de deuil et des funérailles nationales sont prévues vendredi pour Hugo Chavez qui était aussi le chef de file de la gauche latino-américaine. Réduit au silence pendant une agonie de près de trois mois, le président vénézuélien n'a pu prendre congé de ses compatriotes mais il avait pris le soin de préparer sa succession en chargeant son vice-président d'assurer la transition et de se présenter comme candidat du parti socialiste au pouvoir pour(Pour la Suite).

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Hugo Chavez est mort

Le président vénézuélien Hugo Chavez est décédé mardi à Caracas à 58 ans des suites d'un cancer après 14 années de pouvoir sans partage, laissant son pays sous le choc et dans l'incertitude avant de nouvelles élections prévues dans les 30 jours. "Nous avons reçu l'information la plus éprouvante et la plus tragique que nous puissions annoncer à notre peuple. A 16H25 (20H55 GMT) aujourd'hui 5 mars, est mort notre commandant président Hugo Chavez Frias après avoir combattu avec acharnement contre une maladie depuis près de deux ans", a déclaré dans une allocution retransmise par toutes les chaînes de télévision du pays le vice-président et héritier désigné, Nicolas Maduro. Les autorités ont décrété sept jours de deuil et des funérailles nationales sont prévues vendredi pour Hugo Chavez qui était aussi le chef de file de la gauche latino-américaine. Réduit au silence pendant une agonie de près de trois mois, le président vénézuélien n'a pu prendre congé de ses compatriotes mais il avait pris le soin de préparer sa succession en chargeant son vice-président d'assurer la transition et de se présenter comme candidat du parti socialiste au pouvoir pour d'éventuelles élections. "Nous allons être les dignes héritiers d'un géant", a assuré un vice-président au bord des larmes. Le ministre des Affaires étrangères Elias Jaua a confirmé dans la soirée que M. Maduro serait président pendant l'intérim et qu'un scrutin présidentiel serait organisé dans les 30 jours, conformément aux instructions du président. Sur la transition, les interprétations de la Constitution divergent entre le gouvernement et la plupart des opposants, qui réclament un intérim du président de l'Assemblée nationale Diosdado Cabello et non du vice-président. Peu après l'annonce du décès de Hugo Chavez, la capitale a plongé dans un silence pesant. De nombreux commerces et l'ensemble des transports publics ont immédiatement cessé de fonctionner alors que des centaines de partisans du "comandante", visiblement incrédules, sont spontanément sortis dans la rue. Devant l'hôpital militaire de Caracas où il était soigné, plusieurs centaines de personnes ont improvisé une manifestation, brandissant des portraits du président et chantant des slogans à sa gloire. "Chavez au panthéon!", "Nous sommes tous Chavez!", scandaient certains. "Il fut un homme qui nous a appris à aimer notre patrie, le commandant part physiquement mais reste dans nos coeurs", a confié à l'AFP Francis Izquierdo, une employée municipale. La nouvelle de sa mort a été rapidement commentée à l'extérieur du pays. Brasilia a évoqué "la perte d'un ami", le président bolivien Evo Morales s'est dit "anéanti" alors que le président Barack Obama a exprimé son soutien aux Vénézuéliens et espéré des "relations constructives" à l'avenir. M. Morales et d'autres présidents de gauche, l'Uruguayen José Mujica et l'Argentine Christina Kirchner, sont attendus dans les prochaines heures à Caracas. A Cuba, pays sous perfusion des pétro-dollars vénézuéliens, le gouvernement a décrété trois jours de deuil national et rappelé le lien très étroit qui unissait le leader cubain Fidel Castro et son héritier politique, qui a accompagné son mentor "comme un véritable fils" selon La Havane. En Asie, les prix du pétrole se sont appréciés mercredi après l'annonce de la mort du président vénézuélien Hugo Chavez qui ouvre une période d'incertitude au Venezuela, principal producteur de brut sud-américain, ont indiqué des courtiers. Après avoir annoncé le décès du président, M. Maduro a lancé plusieurs appels au calme et annoncé que l'armée et la police avaient été déployées dans le pays "pour accompagner et protéger notre peuple et garantir la paix". Peu après, le ministre de la Défense Diego Molero, accompagné de plusieurs hauts-gradés, a assuré que les forces armées restaient "unies pour respecter et faire respecter la Constitution". Un haut responsable militaire, le général Wilmer Barrientos, a assuré une heure plus tard que la "pleine normalité" régnait dans le pays aux plus importantes réserves mondiales de brut. "Si le gouvernement a la capacité d'organiser les élections même avant un mois, il le fera", a estimé l'observateur politique Luis Vicente Leon. "Le plus tôt sera le mieux, ils vont profiter électoralement de l'émotion provoquée par la mort du président", a encore prédit l'analyste. Pour cette élection anticipée, M. Maduro sera probablement opposé au gouverneur Henrique Capriles, 40 ans, honorablement battu par Hugo Chavez en octobre. Devant la presse, ce dernier a souligné que Chavez était pour lui un "adversaire" et non "un ennemi", avant d'appeler le gouvernement à respecter ses "devoirs constitutionnels". Depuis la veille, l'incertitude planait sur le sort du président, hospitalisé dans un établissement militaire de la capitale. Il luttait depuis juin 2011 contre un cancer dans la zone pelvienne et son état de santé s'était aggravé ces dernières heures, selon le gouvernement. Après plus de deux mois d'hospitalisation à Cuba, M. Chavez était rentré par surprise à Caracas le 18 février, mais n'avait ni été vu ni entendu depuis cette date. Le pays vivait depuis au rythme des rumeurs et démentis autour de la santé du président, le gouvernement affirmant qu'il continuait de diriger le pays, l'opposition réclamant des informations claires. Vainqueur de toutes les élections auxquelles il était candidat depuis son arrivée au pouvoir en 1999, Hugo Chavez est mort alors qu'il avait été réélu pour un nouveau mandat de six ans, le 7 octobre 2012. Le 10 janvier, il n'avait pas été en mesure de prêter serment et son investiture a été repoussée sine die par le gouvernement, une décision avalisée par le Tribunal suprême de justice (TSJ) mais contestée par l'opposition.

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mercredi 9 janvier 2013

Centrafrique: pourparlers cruciaux entre pouvoir, rébellion et opposition

Des pourparlers cruciaux entre le pouvoir, la rébellion et l'opposition de Centrafrique ont débuté mercredi à Libreville sous l'égide des pays d'Afrique centrale qui tentent de trouver une issue pacifique à la profonde crise politico-militaire qui secoue le pays. La délégation rebelle, qui s'est fait attendre plus de deux heures, a finalement rejoint les autres délégations arrivées à la Cité de la démocratie où se tiennent les pourparlers. Les débats, entre le pouvoir fragilisé du président François Bozizé et la rébellion du Séléka victorieuse sur le terrain, vont porter principalement sur la renégociation d'accords de paix signés entre 2007 et 2011, notamment en 2008, entre le régime et la rébellion. La coalition rebelle du Séléka a pris les armes le 10 décembre dernier et vite conquis la majeure partie du pays. Elle exige le "respect" de ces accords et réclame le départ de M. Bozizé, qui refuse de quitter le pouvoir sous la pression militaire. "Je demande aux uns et aux autres, surtout à l'opposition et aux groupes armés de respecter les engagements pris par les chefs d'Etats à N'Djamena, d'axer leurs discussions sur les accords de 2008 de Libreville, et de s'en tenir aux règles de l'Union africaine par rapport au changement de régime", a déclaré à l'ouverture de la rencontre le ministre congolais des Affaires étrangères, Basile Ikouébé qui dirige la réunion. Le 21 décembre, les chefs d'Etats de la Communauté économiques des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), réunis dans la capitale tchadienne, avaient demandé à la rébellion de quitter les zones occupées. En l'absence de cessez-le-feu, le Séléka avait cependant continué sa progression fulgurante jusqu'aux portes de Bangui, balayant l'armée régulière. Les accords de Libreville comprenaient notamment la mise en place d'un programme de Désarmement, démobilisation, réinsertion (DDR) qui n'a jamais été respecté, selon la rébellion. "j'ai perdu une bataille mais pas la guerre" Mardi soir, le président Bozizé, dans une charge violente, a clairement affirmé qu'il ne négocierait pas son départ. "Je n'ai pas à négocier (mon départ), est-ce que la rébellion représente le peuple centrafricain ? Je n'ai pas à négocier une fonction de chef d'Etat", a-t-il déclaré à la presse en réponse à une question lui demandant s'il était prêt à satisfaire les exigences de la rébellion. "Pourquoi déchiqueter la Constitution ? Détruire les institutions de la République, c'est grave dans un monde où nous défendons la démocratie. Seuls les hors-la-loi, les mercenaires-terroristes peuvent demander cela", a-t-il poursuivi. "J'ai perdu une bataille mais pas la guerre", a enfin lancé le président centrafricain, arrivé au pouvoir en 2003 par un coup d'Etat. Ces déclarations tranchantes ont eu lieu au moment où, à Libreville, se tenait un conseil des ministres de la CEEAC. Le conseil "a regretté que toutes les parties continuent de faire des déclarations incendiaires" et appelé "immédiatement à un accord de cessez-le-feu". Il a appelé aussi "le gouvernement à privilégier une approche régionale de la crise", une allusion aux renforts sud-africains envoyés à Bangui pour aider M. Bozizé. "Toutes les délégations ont blâmé Bangui pour avoir fait appel aux Sud-Africains alors que nous (CEEAC) sommes à leur coté depuis 10 ans", a déclaré à l'AFP un haut responsable du ministère des Affaires étrangères du Gabon, qui a requis l'anonymat "Je ne suis pas sûr que cette médiation atteigne ses objectifs. Le Gabon le fait du bout des doigts", a-t-il poursuivi, pessimiste. Les pourparlers de mercredi devraient être suivis jeudi par un sommet des chefs d'Etat de la CEEAC, a précisé le ministre congolais des Affaires étrangères, Basile Ikouébé. François Bozizé devrait y participer, surtout si les délégations arrivent à s'accorder sur une sortie de crise qui semble difficile à trouver. Il s'était rendu lundi à Brazzaville, pour préparer avec le président congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur pour la CEEAC, les pourparlers. L'un des principaux opposants, Jean-Jacques Demafouth, arrivé mardi soir, estime que le président Bozizé doit venir à Libreville: "Il ne peut pas refuser de venir. Il sera obligé à un moment donné d'être là. La situation est extrêmement grave", a-t-il déclaré à l'AFP.

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L'Irak ferme sa frontière avec la Jordanie

L'Irak a fermé mercredi sa frontière avec la Jordanie après des manifestations antigouvernementales qui ont bloqué l'autoroute vers la Syrie et la Jordanie voisines. Bagdad a ordonné à l'armée de fermer le principal poste frontière de Traïbil, dans la province sunnite d'Anbar, où les manifestations ont éclaté en décembre après l'arrestation de neuf gardes du corps du ministre des Finances, membre de la minorité sunnite. "Notre travail est complètement interrompu", a déclaré à Reuters le colonel Mahmoud Mohammed Ali, directeur adjoint de la police des frontières, joint par téléphone. "Il n'y a pas de camions, pas de voitures et les autorités ne travaillent pas." Selon des membres des autorités locales de confession sunnite, le gouvernement a fermé la frontière pour étouffer l'économie de la région et faire pression sur les manifestants qui bloquent l'autoroute depuis plus de deux semaines afin de dénoncer les discriminations dont ils se disent victimes. Des centaines de sunnites campent près de Ramadi, chef lieu de la province d'Anbar situé à 100 km à l'ouest de Bagdad, où l'autoroute se scinde en deux pour mener vers la Syrie et la Jordanie. De nombreux représentants de la minorité chiite reprochent au Premier ministre chiite, Nouri al Maliki, de marginaliser leur communauté, d'accaparer le pouvoir et d'être trop proche de l'Iran.

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Timochenko entame une action de désobéissance en prison

L'ex-Premier ministre ukrainien a passé la nuit dans les douches en guise de protestation contre le régime. L’ex-Premier ministre ukrainienne incarcérée Ioulia Timochenko a entamé une «action de désobéissance civile», refusant de réintégrer sa chambre en signe de protestation contre le régime du président Viktor Ianoukovitch, ont indiqué mercredi les autorités. Ioulia Timochenko qui avait menacé la veille de ne plus réintégrer sa chambre, «est allée dans les douches et y a passé la nuit», a indiqué à la presse Andri Lapinski, chef adjoint de l’antenne régionale du service pénitentiaire à Kharkiv, ville de l’est de l’Ukraine où l’opposante purge sa peine de prison. Ioulia Timochenko, transférée en mai de sa prison dans une clinique publique en raison de hernie discale, a par ailleurs refusé les soins médicaux mardi après-midi, a déclaré le médecin en chef de son hôpital, Mykhaïlo Afanassiev. L’opposante, 52 ans, avait fait savoir mardi via son avocat qu’elle comptait se lancer dans une action de désobéissance civile visant à dénoncer le régime «ukrainophobe et kleptocrate» du président Viktor Ianoukovitch, qu’elle accuse d’avoir «usurpé le pouvoir dans le pays». Elle a indiqué qu’elle ne s’entretiendrait plus avec les procureurs et les juges d’instruction et refuserait d’aller au tribunal pour son procès. «Je ne me soumettrai plus à aucune fouille au corps (...) je vais m’y opposer physiquement (...) Je ne vais plus réintégrer ma chambre tant que n’en sont pas retirées les caméras de surveillance», a souligné Ioulia Timochenko dans un déclaration écrite. Ioulia Timochenko avait déjà observé en 2012 deux grèves de la fin en détention. Détenue depuis août 2011, l’ex-Premier ministre de 52 ans a été condamnée deux mois plus tard à sept ans de prison pour abus de pouvoir. Actuellement, elle est aussi jugée pour fraude fiscale et figure comme témoin dans une affaire de meurtre datant de 1986. Les poursuites contre l’opposante ont provoqué une grave crise entre l’Ukraine et (...)Lire suite.

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