Adobe Systems Inc a annoncé mercredi l'abandon de son logiciel Flash Player pour les plateformes mobiles, mettant ainsi un terme à un long bras de fer avec Apple, qui avait écarté ce lecteur vidéo de ses iPhone et iPad depuis 2007, au profit des applications ouvertes en HTML5.
L'éditeur américain souhaite à présent se focaliser sur les standards ouverts du web, comme le langage HTML5, défendu par Steve Jobs, le défunt directeur général d'Apple, dans une lettre ouverte en 2010.
Selon Apple, le lecteur Flash d'Adobe, très répandu sur internet pour la conception de sites web, la lecture de vidéos ou de jeux vidéo, est source de problèmes techniques et de consommation excessive d'énergie. (Voir ).
La décision d'Adobe intervient alors que le spécialiste des logiciels d'arts graphiques a annoncé mardi un avertissement sur la croissance de son chiffre d'affaires pour l'année prochaine, le licenciement de 7% de son personnel et une restructuration de son métier vers la location de logiciels.
En Bourse, le titre Adobe perdait 8,32% à 27,88 dollars vers 20h00 GMT, après avoir plongé la veille de 9,2%.
Selon les analystes, la décision d'Adobe signifie que les développeurs sur le web vont sans doute cesser d'utiliser les outils de Flash.
VICTOIRE DE STEVE JOBS
Si Apple a refusé la technologie Flash dans ses appareils, ce n'est pas le cas des fabricants de téléphones portables et de tablettes comme Motorola Mobility Holdings, Samsung Electronics ou Research in Motion, qui en avaient fait un argument de vente.
"Cela change certainement un peu la position des fabricants qui disaient que les produits sous iOS comme l'iPhone ou l'iPad étaient inférieures en raison de leur incompatibilité avec Flash", observe Michael Gartenberg, analyste au cabinet Gartner.
D'après Steve Jobs, Flash ne permettait pas aux utilisateurs de naviguer confortablement sur internet alors que le langage HMTL5 constituait une alternative crédible.
Adobe a longtemps réfuté ces arguments, mais le langage HTML5, qui utilise des standards ouverts et accessibles à tous, a fini par séduire de plus en plus de développeurs, soucieux de proposer des contenus utilisables sur l'iPhone et l'iPad, vendus à plus de 100 millions d'exemplaires.
"Steve Jobs a poussé le secteur vers le HTML5", souligne Colin Gillis, analyste chez BGC Partners.
"L'Open-source gagne toujours, même si cela ne signifie pas que les innovateurs vont en faire de l'argent", ajoute-il.
Adobe a reconnu que le HTML 5 était devenu le standard prioritaire pour créer des contenus utilisables depuis un navigateur internet sur mobile. De fait, depuis l'année dernière, l'éditeur américain a commencé à redéployer ses ressources pour adopter ce standard.
Adobe a annoncé qu'il prévoyait d'intégrer la technologie HTML5 sur tous ses produits dans les prochaines années et qu'il "travaillait étroitement" avec Apple, Google, Microsoft et d'autres sur le développement de ces nouveaux produits.
L'éditeur américain souhaite à présent se focaliser sur les standards ouverts du web, comme le langage HTML5, défendu par Steve Jobs, le défunt directeur général d'Apple, dans une lettre ouverte en 2010.
Selon Apple, le lecteur Flash d'Adobe, très répandu sur internet pour la conception de sites web, la lecture de vidéos ou de jeux vidéo, est source de problèmes techniques et de consommation excessive d'énergie. (Voir ).
La décision d'Adobe intervient alors que le spécialiste des logiciels d'arts graphiques a annoncé mardi un avertissement sur la croissance de son chiffre d'affaires pour l'année prochaine, le licenciement de 7% de son personnel et une restructuration de son métier vers la location de logiciels.
En Bourse, le titre Adobe perdait 8,32% à 27,88 dollars vers 20h00 GMT, après avoir plongé la veille de 9,2%.
Selon les analystes, la décision d'Adobe signifie que les développeurs sur le web vont sans doute cesser d'utiliser les outils de Flash.
VICTOIRE DE STEVE JOBS
Si Apple a refusé la technologie Flash dans ses appareils, ce n'est pas le cas des fabricants de téléphones portables et de tablettes comme Motorola Mobility Holdings, Samsung Electronics ou Research in Motion, qui en avaient fait un argument de vente.
"Cela change certainement un peu la position des fabricants qui disaient que les produits sous iOS comme l'iPhone ou l'iPad étaient inférieures en raison de leur incompatibilité avec Flash", observe Michael Gartenberg, analyste au cabinet Gartner.
D'après Steve Jobs, Flash ne permettait pas aux utilisateurs de naviguer confortablement sur internet alors que le langage HMTL5 constituait une alternative crédible.
Adobe a longtemps réfuté ces arguments, mais le langage HTML5, qui utilise des standards ouverts et accessibles à tous, a fini par séduire de plus en plus de développeurs, soucieux de proposer des contenus utilisables sur l'iPhone et l'iPad, vendus à plus de 100 millions d'exemplaires.
"Steve Jobs a poussé le secteur vers le HTML5", souligne Colin Gillis, analyste chez BGC Partners.
"L'Open-source gagne toujours, même si cela ne signifie pas que les innovateurs vont en faire de l'argent", ajoute-il.
Adobe a reconnu que le HTML 5 était devenu le standard prioritaire pour créer des contenus utilisables depuis un navigateur internet sur mobile. De fait, depuis l'année dernière, l'éditeur américain a commencé à redéployer ses ressources pour adopter ce standard.
Adobe a annoncé qu'il prévoyait d'intégrer la technologie HTML5 sur tous ses produits dans les prochaines années et qu'il "travaillait étroitement" avec Apple, Google, Microsoft et d'autres sur le développement de ces nouveaux produits.
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