Le Nigeria ne sera pas du voyage au Gabon et en Guinée-Équatoriale. Éliminés des éliminatoires de la CAN 2012, dans un groupe pourtant à leur portée, les partenaires de John Mikel Obi n'ont pas réussi à battre la Guinée à domicile (2-2), samedi, et se retrouvent à une seconde place du groupe B non qualificative. Une surprise pour un pays qui a animé les dernières Coupe d'Afrique des nations.
Les Super Eagles font pourtant partie des grandes nations du football africain de ces dernières années. Pour rappel, le Nigeria, c'est 2 victoires continentales, en 1980 et en 1994, quatre fois 3e sur les cinq dernières éditions (2004, 2006, 2008, et 2010), ou encore une médaille d'or aux JO d'Atlanta, une médaille d'argent aux JO de Pékin et deux huitièmes de finales lors des Coupes du monde 94 et 98. C'est aussi deux qualifications en 2002 et 2010, ce qui, compte tenu du nombre de places restreintes offertes aux pays africains, n'est pas une mince affaire.
Mais le Nigeria fut surtout le meilleur V.R.P du football africain des années 90. Qui ne se souvient pas de la frappe surpuissante de Sunday Oliseh face à l'Espagne en phase de poules de la Coupe du monde 98? Ou bien encore des déboulés de Taribo West et des gris-gris de Jay Jay Okocha? Et cela d'autant plus, qu'à cette époque, l'arrêt Bosman n'avait pas encore pris toute son ampleur et que les places d'extra-communautaires dans les clubs européens étaient plutôt réservées aux Sud-Américains. Les joueurs africains restaient donc assez méconnus et offraient un football que l'on n'avait pas l'habitude de voir. Le Nigeria est aussi la seconde la nation de l'Afrique noire, après le Cameroun de Roger Milla, à avoir marqué le football mondial par ses résultats.
Se servir de cette déception pour se renouveler
Avec des joueurs de l'acabit de Taye Taiwo, Lukman Haruna ou bien encore John Mikel Obi, on a du mal à comprendre comment les joueurs du sélectionneur Siasa n'ont pas réussi à l'emporter en Ethiopie (2-2) et à prendre de points en Guinée (0-1). Même s'il ne faut pas dévaloriser l'équipe de Pascal Feindouno, cette dernière ne joue pas avec les mêmes armes les Nigérians. Il faut cependant rappeler qu'il n'est jamais simple de gagner à l'extérieur dans la confédération africaine. Les équipes jouent dans des stades souvent chauds bouillants, avec des pelouses dignes de la Division d'honneur et qui pénalisent les footballeurs évoluant en Europe.
Mais une des caractéristiques des grands joueurs est de savoir s'adapter, ce que les Nigérians n'ont visiblement pas réussi à faire. Cette élimination devrait permettre de lancer un grand renouvellement de génération, car les Taiwo, Martins, Odemwingie ou Uche ne sont plus tout jeune. Dans l'optique de la Coupe du monde 2014 au Brésil, il sera probablement nécessaire de faire place à une plus jeune génération.
Les Super Eagles font pourtant partie des grandes nations du football africain de ces dernières années. Pour rappel, le Nigeria, c'est 2 victoires continentales, en 1980 et en 1994, quatre fois 3e sur les cinq dernières éditions (2004, 2006, 2008, et 2010), ou encore une médaille d'or aux JO d'Atlanta, une médaille d'argent aux JO de Pékin et deux huitièmes de finales lors des Coupes du monde 94 et 98. C'est aussi deux qualifications en 2002 et 2010, ce qui, compte tenu du nombre de places restreintes offertes aux pays africains, n'est pas une mince affaire.
Mais le Nigeria fut surtout le meilleur V.R.P du football africain des années 90. Qui ne se souvient pas de la frappe surpuissante de Sunday Oliseh face à l'Espagne en phase de poules de la Coupe du monde 98? Ou bien encore des déboulés de Taribo West et des gris-gris de Jay Jay Okocha? Et cela d'autant plus, qu'à cette époque, l'arrêt Bosman n'avait pas encore pris toute son ampleur et que les places d'extra-communautaires dans les clubs européens étaient plutôt réservées aux Sud-Américains. Les joueurs africains restaient donc assez méconnus et offraient un football que l'on n'avait pas l'habitude de voir. Le Nigeria est aussi la seconde la nation de l'Afrique noire, après le Cameroun de Roger Milla, à avoir marqué le football mondial par ses résultats.
Se servir de cette déception pour se renouveler
Avec des joueurs de l'acabit de Taye Taiwo, Lukman Haruna ou bien encore John Mikel Obi, on a du mal à comprendre comment les joueurs du sélectionneur Siasa n'ont pas réussi à l'emporter en Ethiopie (2-2) et à prendre de points en Guinée (0-1). Même s'il ne faut pas dévaloriser l'équipe de Pascal Feindouno, cette dernière ne joue pas avec les mêmes armes les Nigérians. Il faut cependant rappeler qu'il n'est jamais simple de gagner à l'extérieur dans la confédération africaine. Les équipes jouent dans des stades souvent chauds bouillants, avec des pelouses dignes de la Division d'honneur et qui pénalisent les footballeurs évoluant en Europe.
Mais une des caractéristiques des grands joueurs est de savoir s'adapter, ce que les Nigérians n'ont visiblement pas réussi à faire. Cette élimination devrait permettre de lancer un grand renouvellement de génération, car les Taiwo, Martins, Odemwingie ou Uche ne sont plus tout jeune. Dans l'optique de la Coupe du monde 2014 au Brésil, il sera probablement nécessaire de faire place à une plus jeune génération.
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