Quatre jours après un succès étriqué en Albanie, l'équipe de France de football s'en va défier mardi la Roumanie, à Bucarest, pour faire taire les critiques et s'ouvrir un peu plus le chemin de l'Euro 2012.
Après un déplacement compliqué à Tirana (2-1), acquis dans la douleur et non sans aspérités, les Bleus de Laurent Blanc souhaitent boucler leur campagne de qualification pour l'Euro 2012 à l'extérieur de la plus belle des manières, avant de recevoir le mois prochain l'Albanie et la Bosnie.
La France a conforté vendredi sa place de leader du groupe D (16 points), avec trois longueurs d'avance sur la Bosnie, qui apparaît désormais comme sa rivale la plus crédible. Suivent derrière la Biélorussie (12), la Roumanie (11), l'Albanie (8) et le Luxembourg (1).
Mais cette victoire a pris les contours d'un trompe-l'oeil, tant les Bleus ont paru fébriles en deuxième mi-temps contre les coéquipiers de Lorik Cana, notamment en défense mais aussi dans l'animation offensive.
Portés par une dynamique depuis près d'un an, lorsque la Fédération française de football (FFF) a promis de tourner la page du fiasco de Knysna, les Bleus refusent de prêter attention aux critiques qui ont fusé ces derniers jours à leur encontre, persuadés d'être sur la bonne voie.
Imperméable aux reproches, le sélectionneur Laurent Blanc est le premier à tenir ce discours empreint de pragmatisme;
"Globalement, je suis assez satisfait de la prestation des joueurs", a-t-il déclaré à l'issue du match de Tirana. "Il fallait gagner. C'est une bonne opération. Notre objectif était de gagner, on l'a rempli, donc on a tout lieu d'être satisfait."
"ON SAIT OÙ ON VEUT ALLER"
Le défenseur du FC Valence Adil Rami, qui a suivi cette rencontre des tribunes en raison d'une suspension, partage l'avis de son sélectionneur, considérant que seule la victoire était "importante" en Albanie.
"On progresse, car ce match-là on aurait très bien pu le perdre ou repartir avec un seul point", explique-t-il dans un entretien diffusé sur le site internet de la FFF.
"Il nous reste trois matches encore, cela va être difficile même si on a encore notre destin entre nos mains. Il va falloir rester concentré. Mais je reste confiant et je pense qu'on est bien, qu'on est capable de faire de grandes choses", dit-il, avant de souhaiter son retour en charnière centrale, dès mardi.
Pour Eric Abidal, plus expérimenté que Rami au niveau international, "il ne faudra pas trop retenir la manière", même si pour le Barcelonais, les Bleus ont "franchi énormément de paliers" depuis la prise de fonctions de Laurent Blanc.
Et d'ajouter, du haut de ses 57 sélections, que l'équipe de France pourra certainement se nourrir de cette prestation en demi-teinte pour avancer et rêver plus haut.
"Je crois qu'on s'est mis en difficulté nous-mêmes. Maintenant, le fait de se créer des mauvaises situations nous permet de voir comment mentalement on peut résister à la pression", estime-t-il, avant de conclure: "On veut finir en tête, on sait où on veut aller, on a le groupe pour".
Sur le plan tactique, il est probable que les Bleus de Bucarest ne soient pas tout à fait les mêmes qu'à Tirana.
En défense, Bacary Sagna devrait récupérer son poste de latéral droit, aux côtés d'une charnière Rami-Abidal, Patrice Evra complétant la ligne à gauche.
Au milieu de terrain, Florent Malouda, qui n'a pas été tranchant à droite en Albanie, devrait être remplacé par le Marseillais Loïc Rémy. Franck Ribéry devrait conserver le côté gauche.
En attaque, Karim Benzema est intouchable. Dans l'entrejeu, l'animation devrait être une nouvelle fois confiée à Samir Nasri, à la tête d'un trident composé également d'Alou Diarra et de Yann M'Vila.
Après un déplacement compliqué à Tirana (2-1), acquis dans la douleur et non sans aspérités, les Bleus de Laurent Blanc souhaitent boucler leur campagne de qualification pour l'Euro 2012 à l'extérieur de la plus belle des manières, avant de recevoir le mois prochain l'Albanie et la Bosnie.
La France a conforté vendredi sa place de leader du groupe D (16 points), avec trois longueurs d'avance sur la Bosnie, qui apparaît désormais comme sa rivale la plus crédible. Suivent derrière la Biélorussie (12), la Roumanie (11), l'Albanie (8) et le Luxembourg (1).
Mais cette victoire a pris les contours d'un trompe-l'oeil, tant les Bleus ont paru fébriles en deuxième mi-temps contre les coéquipiers de Lorik Cana, notamment en défense mais aussi dans l'animation offensive.
Portés par une dynamique depuis près d'un an, lorsque la Fédération française de football (FFF) a promis de tourner la page du fiasco de Knysna, les Bleus refusent de prêter attention aux critiques qui ont fusé ces derniers jours à leur encontre, persuadés d'être sur la bonne voie.
Imperméable aux reproches, le sélectionneur Laurent Blanc est le premier à tenir ce discours empreint de pragmatisme;
"Globalement, je suis assez satisfait de la prestation des joueurs", a-t-il déclaré à l'issue du match de Tirana. "Il fallait gagner. C'est une bonne opération. Notre objectif était de gagner, on l'a rempli, donc on a tout lieu d'être satisfait."
"ON SAIT OÙ ON VEUT ALLER"
Le défenseur du FC Valence Adil Rami, qui a suivi cette rencontre des tribunes en raison d'une suspension, partage l'avis de son sélectionneur, considérant que seule la victoire était "importante" en Albanie.
"On progresse, car ce match-là on aurait très bien pu le perdre ou repartir avec un seul point", explique-t-il dans un entretien diffusé sur le site internet de la FFF.
"Il nous reste trois matches encore, cela va être difficile même si on a encore notre destin entre nos mains. Il va falloir rester concentré. Mais je reste confiant et je pense qu'on est bien, qu'on est capable de faire de grandes choses", dit-il, avant de souhaiter son retour en charnière centrale, dès mardi.
Pour Eric Abidal, plus expérimenté que Rami au niveau international, "il ne faudra pas trop retenir la manière", même si pour le Barcelonais, les Bleus ont "franchi énormément de paliers" depuis la prise de fonctions de Laurent Blanc.
Et d'ajouter, du haut de ses 57 sélections, que l'équipe de France pourra certainement se nourrir de cette prestation en demi-teinte pour avancer et rêver plus haut.
"Je crois qu'on s'est mis en difficulté nous-mêmes. Maintenant, le fait de se créer des mauvaises situations nous permet de voir comment mentalement on peut résister à la pression", estime-t-il, avant de conclure: "On veut finir en tête, on sait où on veut aller, on a le groupe pour".
Sur le plan tactique, il est probable que les Bleus de Bucarest ne soient pas tout à fait les mêmes qu'à Tirana.
En défense, Bacary Sagna devrait récupérer son poste de latéral droit, aux côtés d'une charnière Rami-Abidal, Patrice Evra complétant la ligne à gauche.
Au milieu de terrain, Florent Malouda, qui n'a pas été tranchant à droite en Albanie, devrait être remplacé par le Marseillais Loïc Rémy. Franck Ribéry devrait conserver le côté gauche.
En attaque, Karim Benzema est intouchable. Dans l'entrejeu, l'animation devrait être une nouvelle fois confiée à Samir Nasri, à la tête d'un trident composé également d'Alou Diarra et de Yann M'Vila.
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