Devant le palais des congrès de Nice, Dominique, 57 ans, guette l'arrivée de Marine Le Pen pour lui remettre une médaille porte-bonheur : "On nous a trompés à l'UMP et je sais pourquoi je suis ici".
Chauffeur de bus à Mâcon (Saône-et-Loire), elle est venue spécialement de Bourgogne pour les "Journées d'été de Marine Le Pen".
Comme d'autres adhérents de fraîche date, elle dit avoir quitté l'UMP et rallié la présidente du Front national à cause des "promesses non tenues" de Nicolas Sarkozy, en particulier sur l'immigration, la sécurité et la crise.
"Ils ont utilisé des slogans Front national, principalement sur l'immigration, et ce sont des mensonges", explique Dominique.
En tant que chauffeur de bus, elle dit se sentir perpétuellement en danger, même à Mâcon, qui n'a pourtant pas la réputation d'être une ville à problèmes.
"On veut avoir une vie meilleure, avec moins d'immigrés", renchérit sa mère, venue, elle, de Toulon (Var).
Non loin de là, des membres du Front national de la jeunesse (FNJ) expliquent avoir adhéré depuis quelques mois, seulement, au parti dirigé par Marine Le Pen.
Ils ont pu participer vendredi à Nice à une formation, marquée par l'intervention de la présidente du FN, exceptionnellement ouverte à la presse.
Avant de franchir le pas, "j'ai cherché à savoir quelles idées correspondaient le mieux à ce que je voulais pour la France", raconte Lise, 24 ans, salariée à Paris.
"On voit, surtout à Paris, des choses révoltantes comme les prières de rue. Ce n'est pas la France que je veux voir demain", dit-elle.
"ACTES DE CONTRITION"
Néanmoins, la jeune femme se défend d'être focalisée sur l'immigration. "La première chose, c'est la politique sociale et l'immigration en fait partie", explique-t-elle.
Jean-Baptiste, 27 ans, employé dans l'édition, dit avoir été attiré par le pragmatisme de Marine Le Pen, qui recherche selon lui des "solutions concrètes" là où le gouvernement "se contente de mettre des rustines un peu partout".
"Sur l'immigration, Nicolas Sarkozy fait le contraire de ce qu'il dit", assure-t-il."Sur le problème de la dette, c'est la même chose et la France connaît un chômage de masse".
Dans un hôtel voisin du palais des congrès, une demi-douzaine d'élus ou cadres du FN récemment exclus au nom de la cure de respectabilité imposée par la dirigeante du FN, ont exprimé au contraire leur amertume.
Tout en disant ne pas vouloir gêner Marine Le Pen, "qui porte un grand espoir", tous ont déploré les conditions de leur éviction, pour avoir fait le salut nazi dans un cas, ou accueilli sur un site internet un communiqué jugé antisémite dans un autre.La suite d'infos...
Chauffeur de bus à Mâcon (Saône-et-Loire), elle est venue spécialement de Bourgogne pour les "Journées d'été de Marine Le Pen".
Comme d'autres adhérents de fraîche date, elle dit avoir quitté l'UMP et rallié la présidente du Front national à cause des "promesses non tenues" de Nicolas Sarkozy, en particulier sur l'immigration, la sécurité et la crise.
"Ils ont utilisé des slogans Front national, principalement sur l'immigration, et ce sont des mensonges", explique Dominique.
En tant que chauffeur de bus, elle dit se sentir perpétuellement en danger, même à Mâcon, qui n'a pourtant pas la réputation d'être une ville à problèmes.
"On veut avoir une vie meilleure, avec moins d'immigrés", renchérit sa mère, venue, elle, de Toulon (Var).
Non loin de là, des membres du Front national de la jeunesse (FNJ) expliquent avoir adhéré depuis quelques mois, seulement, au parti dirigé par Marine Le Pen.
Ils ont pu participer vendredi à Nice à une formation, marquée par l'intervention de la présidente du FN, exceptionnellement ouverte à la presse.
Avant de franchir le pas, "j'ai cherché à savoir quelles idées correspondaient le mieux à ce que je voulais pour la France", raconte Lise, 24 ans, salariée à Paris.
"On voit, surtout à Paris, des choses révoltantes comme les prières de rue. Ce n'est pas la France que je veux voir demain", dit-elle.
"ACTES DE CONTRITION"
Néanmoins, la jeune femme se défend d'être focalisée sur l'immigration. "La première chose, c'est la politique sociale et l'immigration en fait partie", explique-t-elle.
Jean-Baptiste, 27 ans, employé dans l'édition, dit avoir été attiré par le pragmatisme de Marine Le Pen, qui recherche selon lui des "solutions concrètes" là où le gouvernement "se contente de mettre des rustines un peu partout".
"Sur l'immigration, Nicolas Sarkozy fait le contraire de ce qu'il dit", assure-t-il."Sur le problème de la dette, c'est la même chose et la France connaît un chômage de masse".
Dans un hôtel voisin du palais des congrès, une demi-douzaine d'élus ou cadres du FN récemment exclus au nom de la cure de respectabilité imposée par la dirigeante du FN, ont exprimé au contraire leur amertume.
Tout en disant ne pas vouloir gêner Marine Le Pen, "qui porte un grand espoir", tous ont déploré les conditions de leur éviction, pour avoir fait le salut nazi dans un cas, ou accueilli sur un site internet un communiqué jugé antisémite dans un autre.La suite d'infos...
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