Une vingtaine de membres du conseil formé cette semaine par l'opposition yéménite ont renoncé samedi à y siéger, illustrant les divisions qui fragilisent le camp hostile au président Ali Abdallah Saleh. Au pouvoir depuis 33 ans, le chef de l'Etat résiste toujours à la pression de la rue, mobilisée depuis plusieurs mois, et aux appels de la communauté internationale en faveur de sa démission.
Deux composantes de l'opposition ont formé mercredi un Conseil national pour en finir avec les divisions, mais 23 de ses 143 membres ont donc fait défection samedi, jugeant la représentation du nord et du sud du pays inéquitable.
Malgré la réunification de 1990, les Sudistes se disent toujours victimes de discriminations de la part du Nord.
"Nous avons été marginalisés et notre point de vue n'a pas été pris en considération", déplorent les démissionnaires dans un communiqué.
Leur défection n'a pas empêché le Conseil de porter à sa tête Mohamed Bassindoua, figure de l'opposition et ancien ministre des Affaires étrangères originaire d'Aden, au Sud.
Blessé début juin dans l'attaque de son palais à Sanaa, Ali Abdallah Saleh poursuit sa convalescence en Arabie saoudite, mais a promis mardi de rentrer bientôt dans son pays.
Il a refusé à trois reprises, à chaque fois au dernier moment, de signer un accord de transition élaboré par le Conseil de coopération du Golfe (CCG). Ce plan prévoit qu'il parte dans les trente jours suivant la signature de l'accord.La suite d'infos...
Deux composantes de l'opposition ont formé mercredi un Conseil national pour en finir avec les divisions, mais 23 de ses 143 membres ont donc fait défection samedi, jugeant la représentation du nord et du sud du pays inéquitable.
Malgré la réunification de 1990, les Sudistes se disent toujours victimes de discriminations de la part du Nord.
"Nous avons été marginalisés et notre point de vue n'a pas été pris en considération", déplorent les démissionnaires dans un communiqué.
Leur défection n'a pas empêché le Conseil de porter à sa tête Mohamed Bassindoua, figure de l'opposition et ancien ministre des Affaires étrangères originaire d'Aden, au Sud.
Blessé début juin dans l'attaque de son palais à Sanaa, Ali Abdallah Saleh poursuit sa convalescence en Arabie saoudite, mais a promis mardi de rentrer bientôt dans son pays.
Il a refusé à trois reprises, à chaque fois au dernier moment, de signer un accord de transition élaboré par le Conseil de coopération du Golfe (CCG). Ce plan prévoit qu'il parte dans les trente jours suivant la signature de l'accord.La suite d'infos...
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