Le quotidien populaire France Soir, en proie à des difficultés financières, a obtenu un sursis de quatre mois lundi grâce au feu vert donné par le tribunal de Commerce de Paris à l'ouverture d'une procédure de sauvegarde.
Le tribunal, qui a également nommé un administrateur judiciaire, a rendu sa décision dans la foulée d'une audience qui s'est tenue dans l'après-midi.
La procédure de sauvegarde permet à une entreprise qui n'est pas en cessation de paiement de se mettre à l'abri de ses créanciers le temps de se restructurer.
Un peu plus tôt dans la journée, le journal avait confirmé avoir demandé à bénéficier de ce régime, requête dont la presse s'était fait l'écho dès vendredi.
La nouvelle a été annoncée aux représentants du personnel ce lundi lors d'un comité d'entreprise extraordinaire.
Dans un communiqué, la direction du quotidien explique vouloir "trouver une solution pérenne pour le journal qui enregistre des pertes récurrentes malgré des investissements de relance conséquents".
Racheté en 2009 par l'homme d'affaires russe Alexandre Pougatchev, le journal a lancé deux nouvelles formules en l'espace de moins d'un an avec l'objectif affiché d'atteindre 140.000 exemplaires à l'horizon 2012.
Les ventes n'ont pour l'instant pas été à la hauteur des attentes même si elles se sont sensiblement redressées pour atteindre 74.218 exemplaires en diffusion payée France l'an dernier contre 21.423 en 2009.
Le journal, qui a revu en hausse son prix de vente à 0,80 euro cette année, affichait à la fin du premier semestre une perte d'exploitation de 12,8 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 6,1 millions, selon les chiffres communiqués par la direction.
"NOUVELLE ÉTAPE"
La direction assure vouloir conserver l'équipe en place et rappelle que la procédure de sauvegarde doit permettre au journal de poursuivre normalement ses activités tout en le mettant à l'abri pour un temps de ses créanciers.
"L'objectif principal sera de poursuivre l'activité de la société, de sauvegarder les emplois et d'honorer nos engagements avec nos fournisseurs", précise le communiqué alors que des spéculations circulent sur l'ouverture d'un plan social au journal qui emploie aujourd'hui 124 salariés.
Dans un éditorial à paraître dans l'édition de mardi de France Soir, Alexandre Pougatchev, propriétaire et unique actionnaire du titre, évoque "une nouvelle étape" pour le journal fondé en 1944 par Pierre Lazareff.La suite...
Le tribunal, qui a également nommé un administrateur judiciaire, a rendu sa décision dans la foulée d'une audience qui s'est tenue dans l'après-midi.
La procédure de sauvegarde permet à une entreprise qui n'est pas en cessation de paiement de se mettre à l'abri de ses créanciers le temps de se restructurer.
Un peu plus tôt dans la journée, le journal avait confirmé avoir demandé à bénéficier de ce régime, requête dont la presse s'était fait l'écho dès vendredi.
La nouvelle a été annoncée aux représentants du personnel ce lundi lors d'un comité d'entreprise extraordinaire.
Dans un communiqué, la direction du quotidien explique vouloir "trouver une solution pérenne pour le journal qui enregistre des pertes récurrentes malgré des investissements de relance conséquents".
Racheté en 2009 par l'homme d'affaires russe Alexandre Pougatchev, le journal a lancé deux nouvelles formules en l'espace de moins d'un an avec l'objectif affiché d'atteindre 140.000 exemplaires à l'horizon 2012.
Les ventes n'ont pour l'instant pas été à la hauteur des attentes même si elles se sont sensiblement redressées pour atteindre 74.218 exemplaires en diffusion payée France l'an dernier contre 21.423 en 2009.
Le journal, qui a revu en hausse son prix de vente à 0,80 euro cette année, affichait à la fin du premier semestre une perte d'exploitation de 12,8 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 6,1 millions, selon les chiffres communiqués par la direction.
"NOUVELLE ÉTAPE"
La direction assure vouloir conserver l'équipe en place et rappelle que la procédure de sauvegarde doit permettre au journal de poursuivre normalement ses activités tout en le mettant à l'abri pour un temps de ses créanciers.
"L'objectif principal sera de poursuivre l'activité de la société, de sauvegarder les emplois et d'honorer nos engagements avec nos fournisseurs", précise le communiqué alors que des spéculations circulent sur l'ouverture d'un plan social au journal qui emploie aujourd'hui 124 salariés.
Dans un éditorial à paraître dans l'édition de mardi de France Soir, Alexandre Pougatchev, propriétaire et unique actionnaire du titre, évoque "une nouvelle étape" pour le journal fondé en 1944 par Pierre Lazareff.La suite...
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