Les cours du Brent reprenaient plus de trois dollars en fin de matinée, mercredi, en réaction à l'engagement de la Réserve fédérale de maintenir ses taux à un niveau proche de zéro pendant deux ans.
L'annonce de la Fed a encouragé les investisseurs à privilégier de nouveau les actifs risqués libellés en dollars après avoir eu un effet immédiat sur Wall Street mardi, qui a clôturé sur sa meilleure performance en une séance en plus de deux ans.
Les cours du cuivre ont également progressé de plus de 2%.
Cette hausse des cours de l'or noir n'a pas été entravée par le recul en juillet des importations chinoises de pétrole qui ont atteint leur plus bas niveau en un an.
"Nous assistons à un 'rally' après les mesures annoncées par la Fed pour soutenir l'économie", commente Victor Shum, analyste chez Purvin and Gertz.
Le baril de Brent à contrat septembre s'échangeait à 106,17 dollars le baril à 09h10 GMT, signant une hausse de 3,5%.
Le brut américain, qui est monté jusqu'à 82,43 dollars le baril, s'échangeait à 82,35 dollars.
Les volumes d'échanges sont importants, dépassant de 50% la moyenne des volumes d'échanges à 30 jours.
VIGILANCE TOUJOURS DE MISE
Les cours, qui bénéficient d'un dollar sous pression, se sont donc nettement retournés après la forte baisse enregistrée depuis l'annonce la semaine dernière de l'abaissement de la note souveraine américaine par l'agence Standard & Poor's.
Plus tôt dans la journée, le représentant iranien de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé qu'une réunion d'urgence pourrait être organisée si un trop fort recul des cours venait à inquiéter les pays membres de l'organisation.
"Si les cours du pétrole atteignent un niveau préoccupant et que les membres s'en inquiètent, il est possible d'organiser des négociations et une réunion d'urgence", a dit Mohammad Ali Khatibi, qui préside actuellement le cartel pétrolier.
Il n'a toutefois pas précisé quel cours déclencherait une réunion d'urgence.
De son côté, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a prévenu que la croissance de la demande mondiale de pétrole pourrait baisser de plus de moitié si l'économie mondiale ralentissait plus que prévu en 2012.La suite d'infos...
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