mardi 2 août 2011

Football - Top 20 : Les Surnoms

1) George Best : Le “Cinquième Beatles”
Que ce soit dans l'entourage du groupe ou des musiciens qui ont, un temps, joué avec eux, un certain nombre de personnes a obtenu le titre tant convoité de “cinquième Beatles”. Mais les années 60, dans le Royaume d'Angleterre, c'est aussi George Best. Et question célébrité, l'Irlandais du Nord n'a rien à envier au boys-band de Liverpool. Tandis que les Beatles agitent les foules, tubes dans les guitares, Georges Best, lui, fait chavirer les spectateurs balle au pied. L'anecdote dit même que le numéro 7 de Manchester recevait près de 10 000 lettres de fans par semaine. Finalement, comme les Beatles, la carrière de Best commencera à s'effriter au bout de dix ans suite à la démission de Matt Busby de son poste d'entraîneur de Manchester. De quoi lui laisser une place à côté de Paul, John, Ringo et George au paradis.
2) “Dream Team” - Barcelone début des années 1990
Deux sports différents, pourtant l'un sera à l'origine du surnom de l'autre. Lors des JO de Barcelone en 1992, la sélection américaine de basket explose tout sur son passage. Considérée comme la meilleure équipe de tous les temps, l'armada des Jordan, Magic Johnson et autres Bird obtient le nickname de “Dream Team”. Sur le pré, désormais, le Barça de Cruyff domine la Liga et remporte sa première Ligue des Champions, contre la Sampdoria. Suffisant pour obtenir le même sobriquet. Depuis les Xavi & co sont arrivés et la “Dream Team” a ressuscité.
3) Helenio Herrera : Le “magicien”
Joueur à la carrière très modeste, Helenio Herrera est de ces hommes prédestinés à exercer le métier d'entraîneur. Après vingt ans passés à sillonner les clubs espagnols, il arrive à l'Inter Milan en 1960. En Italie, le Franco-Argentin va obtenir le surnom de “Magicien”. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'en huit ans, il va faire basculer l'Italie dans l'ère du catenaccio et permettra aux nerazzurri de gagner d’enlever trois titres de Champion et de rafler deux Coupes d’Europe des clubs champions. Plus de quarante ans après, Mourinho réussit à ramener l’Inter sur le toit de l’Europe. Dès lors, la comparaison avec le “Magicien” semble facile et Massimo Moratti ne s’en prive pas. À la question de savoir si le président de l’Inter a déjà cherché un autre Herrera, il répond : « Je l’ai trouvé dans le personnage de Mourinho ». Le “Special One” a dû apprécier.
4) Eusebio : La “Perle du Mozambique”
Merci Vasco de Gama. En 1498, le navigateur pose sa barque sur la côte Est de l’Afrique. La colonisation durera cinq siècles et se terminera par une guerre d’Indépendance en 1975. Entre-temps, le Portugal a pu rapatrier et faire évoluer sous sa bannière le meilleur joueur de son histoire : Eusebio. Débutant sa carrière au SC Lourenço Marques, Eusebio est rapidement repéré par le Benfica Lisbonne. Fidèle à son club pendant près quinze ans, la “Perle noire du Mozambique” remportera une Coupe des clubs champions en 1966 et onze titres de Champion du Portugal. Individuellement, c’est pas mal non plus avec deux Souliers d’Or européens et le titre de meilleur buteur de la Coupe du Monde 1966. Le tout agrémenté d’un petit Ballon d’Or en 1965. Bizarrement depuis, hormis, à la limite, Figo, aucun Portugais n’a pu se targuer d’approcher ce titre.
5) Diego Armando Maradona : “Pelusa”
Bien sûr, aujourd’hui, Maradona c’est plus “El Pibe de Oro”. Pourtant, dans sa jeunesse, son surnom était franchement moins divin. Gamin, Diego se distinguait par sa grosse touffe de cheveux très noire. À l’époque, l’Argentine commence à regarder les performances du gamin de Lanus et le surnomme affectueusement "Pelusa", peluche en espagnole.
6) Paul Ince : “The Governor”
Lorsqu’on est le premier joueur de couleur à porter le brassard de capitaine de Manchester United, forcément on mérite un surnom sympa. À l’instar des Keane ou autre Redknapp, Ince était ce genre de milieu de terrain aboyeur, dur sur l’homme, capable de faire la faute pour ralentir les attaques adverses. Des qualités de meneur d’hommes, aussi, qui l’ont placé dans la catégorie des pseudonymes en rapport avec l’armée : “The Governor”. Par contre, toutes ses qualités ne lui réussissent pas vraiment en tant qu’entraîneur, puisque son parcours s’apparente à la carrière d’un vulgaire joueur de D2. Hormis Blackburn le reste n’étant qu’équipes anonymes.
7) Berti Vogts : Le “Fox Terrier”
Pour la Coupe du Monde 1974, l’Allemagne a beau organiser l’événement, tout le monde s’accorde à dire que la génération hollandaise va réussir à ramener le successeur du trophée Jules Rimet aux pays des moulins. Pourtant, lors de la finale, Johan Cruijff, vedette des Oranjes s’il fallait le rappeler, ne réussit pas à exprimer son talent. Et pour cause, en face de lui se trouve Berti Vogts. Défenseur du Borussia Mönchengladbach, Berti a depuis longtemps une réputation qui le précède : celle d’être un joueur hargneux et tenace. C’est justement cette ténacité qui va lui coûter le surnom de “Fox Terrier”. Une comparaison canine qui lui collera à la peau même lorsqu’il raccrochera les crampons, car sur le banc son caractère va pousser ses joueurs à aller décrocher des sommets et notamment l’Euro 1996.
8) Zico : Le “Pelé blanc”
Individuellement Zico, c’est : 2 Ballons d’Or brésiliens (1974 et 1982) et meilleur joueur du continent sud-américain en 1977, 1981 et 1982. Avec son club de cœur, Flamengo, le milieu offensif marque 529 buts en douze ans et décroche une Copa Libertadores et Intercontinentale en 1981 et cinq titres de champion du Brésil. Suffisant pour se faire appeler le “Pelé blanc”. Rien que ça. Au final, il n’aura de Pelé que le nom. Comme Platini ou Cruijff, Zico fera partie de ces artistes sans victoire en Coupe du Monde.
9) Kempes : “El Matador”
Mario Kempes est argentin. Meilleur buteur du championnat en 1974 et 1976, l’attaquant aurait pu s’inscrire dans la longévité avec son club de Rosario Central. Mais non. Lui préfère prendre son avion et tenter l’aventure espagnole au FC Valence. Et c’est précisément là qu’“El Matador” va obtenir son sobriquet. Carlos Munoz, commentateur sportif de l’époque, lui offre alors cette comparaison avec l’homme qui met à mort les taureaux lors des corridas. Champion du monde 1974 avec l’Albiceleste, il continuera sa carrière avec le sentiment du devoir accompli et ne prendra sa retraite qu’à 42 ans. Non pas au pays, mais dans l’anonyme championnat indonésien et plus particulièrement au Pelita Jaya Purwakarta, dans un rôle d’entraîneur-joueur, où il réussit à conduire ses joueurs au titre de champions...la suite de l'article.

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