Cadel Evans s'est débarrassé samedi de ses habits d'éternel second en endossant le maillot jaune au meilleur moment, à la veille de l'arrivée à Paris, et il a estimé devoir ce sacre qui s'annonce à sa régularité tout au long du Tour de France.
Devant la presse, l'Australien de BMC a alterné sourires de bonheur et larmes de joie après un contre-la-montre exemplaire autour de Grenoble, terminé à la deuxième place à sept secondes de l'Allemand Tony Martin, et qui lui a offert la tête du classement général avec 1'34" d'avance sur le Luxembourgeois Andy Schleck.
Question: Cadel, avoir 1'34" d'avance sur vos rivaux à l'issue du Tour, ce n'est pas un petit écart, c'est un écart convaincant...
Cadel Evans: Monsieur Prudhomme (le directeur du Tour) veut à chaque fois un final palpitant. Ce matin au départ, il y avait trois coureurs en moins d'une minute au général pour se répartir les places sur le podium, et c'était assez serré. C'était une très bonne journée pour moi, ça n'a pas été suffisant pour gagner l'étape, mais je suis pile à l'endroit où je voulais être en arrivant à Paris.
Question: Qu'avez-vous pensé du parcours de ce contre-la-montre ?
Cadel Evans: Quand j'ai disputé le contre-la-montre du Critérium du Dauphiné sur ce même parcours, je me suis dit qu'il fallait arriver avec de bonnes jambes sur le Tour en troisième semaine et faire des dégâts ici. C'était un tracé très difficile pour un contre-la-montre final. Hier et avant-hier, j'ai dû dépenser un peu d'énergie (pour limiter l'écart avec ses rivaux, ndlr), mais je me sentais bien ce matin lors de l'échauffement.
Question: Que représente le Tour de France pour vous ?
Cadel Evans: J'ai regardé mon premier Tour à la télévision il y a vingt ans et j'ai su que j'allais gagner cette course. A l'époque, beaucoup de gens ont cru en moi, notamment mes premiers entraîneurs. Et quand je suis passé au cyclisme sur route, il y a des gens qui y ont cru plus que moi, comme mon entraîneur Aldo Sassi (décédé cet hiver, ndlr). Il m'a dit l'an dernier : "J'espère que tu vas gagner le Tour de France, parce que c'est la course la plus prestigieuse. Si tu y parviens, tu deviendras l'athlète le plus accompli de ta génération."
Question: Cette victoire, c'est la fin de la malchance qui vous a souvent collé à la peau ?
Cadel Evans: Oh, j'ai eu quelques problèmes mécaniques hier (vendredi) et puis j'ai passé des moments difficiles lorsque les frères Schleck ont attaqué avec une manoeuvre très audacieuse dans le Galibier. Au final, j'ai dû assurer la poursuite seul mais je crois que la clé de ma victoire, c'est ma régularité, d'avoir été présent tout le temps. Et puis j'apprécie de ne pas avoir eu de malchance jusqu'à aujourd'hui.la suite...
Devant la presse, l'Australien de BMC a alterné sourires de bonheur et larmes de joie après un contre-la-montre exemplaire autour de Grenoble, terminé à la deuxième place à sept secondes de l'Allemand Tony Martin, et qui lui a offert la tête du classement général avec 1'34" d'avance sur le Luxembourgeois Andy Schleck.
Question: Cadel, avoir 1'34" d'avance sur vos rivaux à l'issue du Tour, ce n'est pas un petit écart, c'est un écart convaincant...
Cadel Evans: Monsieur Prudhomme (le directeur du Tour) veut à chaque fois un final palpitant. Ce matin au départ, il y avait trois coureurs en moins d'une minute au général pour se répartir les places sur le podium, et c'était assez serré. C'était une très bonne journée pour moi, ça n'a pas été suffisant pour gagner l'étape, mais je suis pile à l'endroit où je voulais être en arrivant à Paris.
Question: Qu'avez-vous pensé du parcours de ce contre-la-montre ?
Cadel Evans: Quand j'ai disputé le contre-la-montre du Critérium du Dauphiné sur ce même parcours, je me suis dit qu'il fallait arriver avec de bonnes jambes sur le Tour en troisième semaine et faire des dégâts ici. C'était un tracé très difficile pour un contre-la-montre final. Hier et avant-hier, j'ai dû dépenser un peu d'énergie (pour limiter l'écart avec ses rivaux, ndlr), mais je me sentais bien ce matin lors de l'échauffement.
Question: Que représente le Tour de France pour vous ?
Cadel Evans: J'ai regardé mon premier Tour à la télévision il y a vingt ans et j'ai su que j'allais gagner cette course. A l'époque, beaucoup de gens ont cru en moi, notamment mes premiers entraîneurs. Et quand je suis passé au cyclisme sur route, il y a des gens qui y ont cru plus que moi, comme mon entraîneur Aldo Sassi (décédé cet hiver, ndlr). Il m'a dit l'an dernier : "J'espère que tu vas gagner le Tour de France, parce que c'est la course la plus prestigieuse. Si tu y parviens, tu deviendras l'athlète le plus accompli de ta génération."
Question: Cette victoire, c'est la fin de la malchance qui vous a souvent collé à la peau ?
Cadel Evans: Oh, j'ai eu quelques problèmes mécaniques hier (vendredi) et puis j'ai passé des moments difficiles lorsque les frères Schleck ont attaqué avec une manoeuvre très audacieuse dans le Galibier. Au final, j'ai dû assurer la poursuite seul mais je crois que la clé de ma victoire, c'est ma régularité, d'avoir été présent tout le temps. Et puis j'apprécie de ne pas avoir eu de malchance jusqu'à aujourd'hui.la suite...
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