Nicolas Sarkozy soutient les troupes en Afghanistan
Ces soldats français auront quitté l'Afghanistan d'ici à la fin 2014.
JPGuilloteau/L'Express
Le chef de l'Etat a annoncé le retrait de 1000 soldats français avant la fin 2012 et du reste de nos troupes d'ici à 2014.
Le président français, dont c'est la troisième visite en Afghanistan depuis le début de son quinquennat, est arrivé dans la nuit à Kaboul, pour une visite surprise de cinq heures.
Après s'être rendu sur une base avancée des forces françaises dans la région de Surobi, il devait déjeuner à Kaboul avec son homologue Hamid Karzaï et rencontrer le général américain David Petraeus, commandant des forces internationales dans le pays.
La France a annoncé un retrait progressif de ses militaires, dans le sillage des Etats-Unis, qui ont décidé de rapatrier un tiers de leurs 100 000 hommes d'ici la fin de l'été 2012.
La décision doit être prise à la fin de l'été sur le transfert aux forces afghanes du contrôle du district de Surobi, qui pourrait se traduire par un premier retrait français.
Nicolas Sarkozy a précisé qu'après le retrait d'un premier millier d'hommes d'ici fin 2012, les effectifs français restant seraient concentrés dans la province de Kapisa, avant leur retrait définitif en 2014.
"Il faut savoir finir une guerre, a-t-il justifié. Il n'a jamais été question de garder des troupes indéfiniment en Afghanistan."
Radicalisation
Le président français a quitté l'aéroport de Kaboul en hélicoptère pour Tora, où il s'est fait expliquer la situation par le général Emmanuel Maurin, commandant depuis le 17 mai et pour un an de la brigade La Fayette. Cette brigade a pour zone d'opération le district de Surobi et la province de Kapisa, à l'est et au nord-est de Kaboul.
Déployée sur plusieurs bases et postes avancés, elle mène des opérations de sécurisation et de contrôle, des missions au profit de la population et des actions conjointes avec les forces afghanes conseillées par des militaires français.
Selon le général Maurin, l'insurrection contre le pouvoir de Kaboul ne gagne pas de terrain dans la population mais est en train de se radicaliser.
"Les gens sont lassés de la guerre. Ils n'ont pas basculé dans l'insurrection mais l'insurrection se radicalise", a-t-il expliqué à Nicolas Sarkozy.
Cette visite intervient deux jours avant les cérémonies de la fête nationale française du 14 juillet, qui honoreront les militaires en opérations extérieures. plus d'infos....
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